• CASONI Bernard

    CASONI Bernard

    "Un Champion d'Europe chez le Doyen"

     

     

    Bernard Casoni commence sa carrière de défenseur au tout début des années 1980 en deuxième division avec l'Association sportive de Cannes.

     

    Il rejoint Toulon en 1984 et débute en première division le 17 août de cette année-là, au tout nouveau Stade de la Beaujoire face au FC Nantes (défaite 1-3). Il s'y construit une excellente réputation, lui ouvrant les portes de l'Équipe de France le 2 février 1988 lors d'un France-Suisse à Toulouse (victoire 2-1).

     

    Quelques mois plus tard, il signe un contrat avec l'ambitieux Matra Racing de Paris de Jean-Luc Lagardère. Il n'y reste qu'une seule saison, puisque Lagardère se retire du football à la suite des mauvais résultats de son équipe.

     

    Amer de ce fâcheux épilogue, Bernard retourne à Toulon. Après une bonne saison, les portes de la plus grande équipe française de l'époque s'ouvrent à lui. C'est ainsi qu'il signe en 1990 à l'Olympique de Marseille de Bernard Tapie. La concurrence en défense est forte entre Boli, Mozer ou encore Amoros.

     

    Bernard connaît alors la consécration en atteignant la finale de la coupe aux grandes oreilles, finale perdue contre l'Étoile Rouge de Belgrade le 29 mai 1991. Pendant cette période, il s'octroie définitivement une place de titulaire en équipe de France, dirigée alors par Michel Platini. Il joue d'ailleurs l'Euro 92 la saison suivante.

     

    Mais la saison 1992-93 va annoncer le déclin de sa carrière. Une bénigne fracture au pouce gauche lui fait perdre sa place de titulaire dans le onze olympien, ainsi qu'en équipe de France, où il joue son dernier match le 14 novembre 1992 face à la Finlande (victoire 2-1). Il ne joue pas non plus la finale victorieuse de la Ligue des champions face aux Milanais le 26 mai 1993 et doit même se contenter d'une place de remplaçant jusqu'à la rétrogradation de l'Olympique de Marseille en Division 2 à l'orée de la saison 1994-1995.

     

     

    Mais pendant les deux saisons que l'équipe olympienne reste au purgatoire, il prouve qu'il n'est pas fini et permet à son équipe, aux côtés de Marcel Dib et d'autres, de retrouver l'élite en 1996. Il décide de mettre un terme à sa très bonne carrière professionnelle à cette occasion..

    Olympique de Marseille : Il deviendra par la suite entraîneur des moins de 15 ans de l'Olympique de Marseille durant deux ans (de 1996 à 1998). Il entraînera ensuite l'équipe réserve jusqu'en décembre 1999, date à laquelle il prend les rênes de l'équipe fanion. Il y succède à Rolland Courbis, lequel démissionne après les mauvais résultats de l'automne 1999, et commence réellement sa carrière d'entraîneur professionnel. Il restera sur le banc marseillais jusqu'à la fin de l'exercice 1999-2000 où l'équipe, après une calamiteuse saison, terminera 15e, évitant de très peu la relégation en Ligue 2.

     

    Evian TG :Le 20 janvier 2010, il est nommé à la tête de l'Evian Thonon Gaillard FC alors que le club est co-leader de National mais connait une période creuse de résultats, n'ayant récolté que 9 points sur 24 possibles lors de ses dernières rencontres1. Il y vivra deux promotions successives, en Ligue 2 puis en Ligue 1.

     

    Club Africain : Il rejoint au 1er juillet 2012 le Club africain pour un contrat de deux ans. Auprès de Slim Riahi, le président du club, il déclare son désir de remporter tous les titres possibles avec ce club. Il arrive en cours de saison, celle-ci s'étendant de novembre 2011 à septembre 20121. Sur les 7 matchs qu'il dirige, il totalise 2 victoires, 4 nuls et 1 défaite. Le 2 octobre 2012, il est limogé pour insuffisance de résultats. Il fait part de son incompréhension, lui qui avait vécu la fin de saison précédente comme préparation du nouvel exercice en vue...

     

    AJ Auxerre : Le 2 décembre 2012, il s'engage avec l'AJ Auxerre pour 18 mois à la suite du départ de Jean-Guy Wallemme4. L'AJA est alors seizième de Ligue 2 et éliminée des deux coupes. Sa mission y est simple : maintenir le club. L'alchimie y prend plutôt bien avec 4 succès en février 2013. Casoni y prend en main un effectif prometteur, composé des jeunes Christopher Jullien, Willy Boly, Sébastien Haller, Paul-Georges Ntep, Yaya Sanogo accompagnés des plus expérimentés Sorin, Hengbart, Adama Coulibaly, Oliech, Le Tallec ou autre Olivier Kapo. Il mène ainsi le club à une honnête neuvième place. Il lie également une relation intime avec Ntep qui le considère comme l'un des meilleurs coachs qu'il ait eu, le faisant passer le cap de "gamin à jeune homme"1.

    En août 2013, le seul horizon de l'AJA et de son nouveau président Guy Cotret est, de nouveau, le maintien. Bernard Casoni doit alors composer avec un budget en constante diminution. De 40M€ lors de la dernière année en Ligue 1, il n'était plus que de 21M€ en 2012-2013 avec comme objectif de tendre vers les 14M€... Jusqu'en janvier 2014, le plan se déroule comme prévu, le club végétant entre la 13e et la 10e place. Il est alors porté par Ntep (10 apparitions dont 7 titularisations, 5 buts, 1 passe décisive), vendu pour 5M€ en janvier au SRFC. En février, l'édifice s'écroule, l'AJA tombe 17e et une série de 5 matchs sans victoire sonne le glas de l'expérience bourguignonne de Casoni1. Le 17 mars 2014, il est démis de ses fonctions d'entraîneur.

     

    Valenciennes FC : Le 17 juillet 2014, après 8 saisons dans l'élite, le VAFC débute en Ligue 2. En plein marasme économique et sportif, Bernard y est choisi par Jean-Louis Borloo pour remettre sur pied le club nordiste et y paraphe un contrat s'étendant sur deux saisons. Un défi de taille, à 2 semaines et demi de la reprise, il prend en main un effectif composé de 15 éléments, attendant alors pas moins de 6 à 8 renforts pour constituer un effectif compétitif. Il déclare alors que son équipe, en déficit de foncier et sans repères tactiques, peut très bien terminer le mois d'août avec 0 point. Elle en prendra finalement 4, le club pointant à la 19e place. Le bilan entre septembre et décembre est, par la suite, plutôt bon : sur 13 rencontres de Ligue 2, les valenciennois s'en tirent avec 6 victoires, 1 nul et 6 défaites, de quoi remonter jusqu'à la 9ème place.

     

    Entre la 18e et la 25e journée de championnat, le club nordiste n'engrange qu'un seul point et est alors premier non-relégable à un point du 18e. Du fait de ces résultats, il est remercié le 24 février 2015 et est alors remplacé par David Le Frapper, entraîneur des U19. À la suite de ce licenciement, il réclamera 1,3M€ d'indemnités au club en difficultés.

     

    FC Videoton : Le 11 juin 2015, il signe un bail de deux ans avec le club hongrois, champion en titre, du Videoton FC9. Le club participe ainsi aux tours préliminaires de Ligue des Champions. Sorti au troisième tour par le BATE Borisov après être difficilement venu à bout des gallois de New Saints, le club patauge également en championnat. Il y enchaîne notamment 3 défaites consécutives, ce qui n'était plus arrivé au Videoton FC depuis octobre 20071. À la suite de ces mauvais résultats (10 matchs officiels, 2 victoires, 2 nuls et 6 défaites dont 4 en 5 journées de championnat), il est démis de ses fonctions dès août 201510.

     

    FC Lorient : Le 8 novembre 2016, après dix-sept jours sans coach, le FC Lorient le choisit pour remplacer Sylvain Ripoll, démis de ses fonctions compte tenu des mauvais résultats du club11. Alors que Rolland Courbis, Rémi Garde, Elie Baup, Éric Roy et Hubert Fournier avaient été pressentis pour occuper le poste, c'est finalement lui qui, contre toute attente, arrive au chevet de l'équipe, 20e de Ligue 1, à 4 points du premier non-relégable. Sa réputation d’entraîneur défensif, tactique, au jeu peu flamboyant ne semble alors pas correspondre aux valeurs de jeu incarnées par Christian Gourcuff puis Sylvain Ripoll dans le Morbihan 12. Alex Hayes, directeur sportif du club breton, ne cache pas qu'il a été retenu pour ses qualités de leadership, de meneur d'hommes et sa base défensive importante, le club prenant alors près de 2 buts par match. Avec un contrat s'étendant jusqu'à la fin de la saison avec une option d'une année supplémentaire, il arrive ainsi comme "pompier" afin de pérenniser le club en Ligue 113. Il est démis de ses fonctions le 30 mai 2017 à la suite de la relégation du FC Lorient en Ligue 2.

    2017-2018 direction l'Algérie et le MC Alger, il accepte de prendre en main le Doyen des Clubs Algériens en entamant de fort belle manière le championnat après une dizaine de jours de travail, en allant s'imposer à Biskra sur un but de Nekkache le vendredi 25 Août 2017.

    CASONI Bernard

    Vendredi 25.8.2017, premier match officiel avec le MCA à Biskra 

     

    Palmarès

    En club
    Vainqueur de la Ligue des Champions en 1993 avec l'Olympique de Marseille
    Champion de France en 1991, 1992 et en 1993 avec l'Olympique de Marseille
    Champion de France de Division 2 en 1995 avec l'Olympique de Marseille
    Finaliste de la Coupe d'Europe des Clubs Champions en 1991 avec l'Olympique de Marseille
    Vice-Champion de France en 1994 avec l'Olympique de Marseille
    Finaliste de la Coupe de France en 1991 avec l'Olympique de Marseille
    En équipe de France
    30 sélections entre 1988 et 1992
    Participation au Championnat d'Europe des Nations en 1992 (premier tour)
    Entraîneur
    En club
    Champion de France de Ligue 2 en 2011 avec Évian Thonon Gaillard
    Champion de France de National en 2010 avec Évian Thonon Gaillard
    Distinctions personnelles
    Trophée UNFP du meilleur entraîneur de Ligue 2 en 2011

    CASONI Bernard

    CASONI Bernard

     

    Casoni avec le Mouloudia 

     

    Bernard  est venu au MCA avec un sac plein de détermination et de conviction pour faire du Doyen une équipe capable de produire un très beau jeu tout en assurant la gagne, comme c’est le cas depuis en coupe de la CAF (malgré l'élimination) et en Championnat. Casoni a gagné le respect des fans et même des dirigeants.le Mouloudia d’Alger a recruté Bernard Casoni, qui a rencontré des soucis dès son arrivée, comme une préparation qui n’était pas au top et le manque de matches amicaux. Tout cela n’allait pas l’aider à transmettre son savoir-faire à ses protégés. Casoni n’a pas baissé les bras pour autant et il a déclaré dès le début que les premières journées du championnat vont lui servir de matches de préparation, car il n’a pas eu de matches amicaux. Il a longtemps cherché son équipe-type et depuis le match face au MCO, il a trouvé ce qu’il voulait et depuis, c’est la belle vie pour les Vert et Rouge. Ils ont arraché le point d’Oran et ils auraient pu prétendre à plus. Ils ont battu la JSK dans un classico à Bologhine et ont arraché la gagne à Brakni face à l’USMB. Le MCA gagne avec l’art et la manière. Les fans chantent : Casoni, Casoni, le Mouloudia Campionné.

    La suite ce fut d'agréables moments offerts aux puristes à travers un jeu léché, des buts et de la joie de jouer, malheureusement la dernière droite a été fatidique, suite à un choc psychologique négatif après une semaine d'horreur à Tizi Ouzou et à Constantine mais aussi à une baisse de régime physique en sachant que le Mouloudia a joué une quarantaine de matches parfois trop rapprochés.

    Certes le Mouloudia a raté le sacre dans les compétitions nationales (5ème en Championnat et 1/2 Finaliste en Coupe d'Algérie) mais se qualifia brillamment aux poules de la Ligue des Champions Africaine après avoir était sorti en 1/4 de Finale de la Coupe de la CAF.

    Un bilan plus ou moins acceptable vu que le technicien Français a rejoint tardivement le Club en trouvant déjà la composante en place sans choisir lui même ses joueurs, c'était une entrée aventureuse du moment qu'il ne connaissait rien à l'amateurisme d'un football DZ dit professionnel.   

    CASONI Bernard

     

    Bilan


    "entre Plaisir et Frustration"

     

     

    2017-2018 

    TOTAL : J 42 (Étant suspendu pour le 43ème match de la saison)/ G 20 / N 9 / P 13 / Bp 68 / Bc 36

     

    Constat (ça reste qu'un constat qui n'est pas une vérité absolue)
    - Le Contre: Ratage dans les derby et matches décisifs
    - le Pour: Professionnel, une touche technique, discipline dans le jeu, Solidité défensive

    Championnat
    (4ème moins 1 match en étant suspendu pour le dernier match de la saison, le MCA termine à la 5ème place après sa défaite lors de ce dernier match 1-4)

    - A Domicile: J 14 / G 8 / N 3 / P 3 / Bp 24 / Bc 10 
    - A l'Extérieur: J 15 / G 4 / N 5 / P 6 / Bp 16 / Bc 18
    -TOTAL : J 29 / G 12 / N 8 / P 9 / Bp 40 / Bc 28 (Le MCA termine avec la seconde meilleure Attaque avec 41 Buts)

    Coupe d'Algérie 
    (éliminé en 1/2 Finale aux Tirs au But dans le fameux traquenard de Constantine contre la JSK)

    - J 5 / G 4 / P 1 (0-0 aux Tirs au But) / Bp 9 / Bc 1

    Ligue des Champions Africaine
    (Qualification en Poules)

    - A Domicile: J 3 / G 2 / N 1 / P 0 / Bp 16 / Bc 1
    - A l'Extérieur: J 3 / G 1 / N 0 / P 2 / Bp 2 / Bc 4
    -TOTAL: J 6 / G 3 / N 1 / P 2 / Bp 18 / Bc 5

    Coupe de la CAF
    (débute en 1/4 de Finale et se fait éliminer)

    - A Domicile: J 1 / G 1 / N 0 / P 0 / Bp 1 / Bc 0
    - A l'Extérieur: J 1 / G 0/ N 0 / P 1 / Bp 0 / Bc 2
    -TOTAL: J 2 / G 1 / N 0 / P 1 / Bp 1 / Bc 2

     

     

     

     

    Bilan 2018-2019 

    TP Mazembe (Congo)-MCA 1-0 (Ligue des Champions Africaine)

    MCA-TP Mazembe (Congo) 1-1 (Ligue des Champions Africaine)

    Riffa SC (Bahreïn)-MCA 1-2 (Coupe Arabe)

    MCA-Paradou AC 1-1

    Difaâ Hassani El Jadidi (Maroc)-MCA 2-0 (Ligue des Champions Africaine)

    DRB Tadjenanet-MCA 0-1

    MCA-ES Sétif 1-2 (Ligue des Champions Africaine, 1ère défaite Africaine de l'histoire du Mouloudia à domicile)

     

    J 7 / G 2 / N 3 / P 2 / Bp 6 / Bc 8

     

     

    Le Retour

    Saison 2019-2020

    Bernard fait son retour au Mouloudia sur insistance de son Directeur Sportif Omar Ghrib qui s'est déplacé en France pour convaincre le technicien à signer au Mouloudia pour une durée de 2 années. Casoni est arrivé à Alger avec son ami et adjoint de toujours Hakim Malek et un nouveau venu Thomas Gornouec le preparateur physique de Martigues qui a surpris les joueurs par son travail et son professionnalisme lors des deux stages du MCA en Tunisie et en Pologne.

    Pour son deuxième passage à la tête du Club le coach français avait comme ambition de terminer le travail non achevé en 2017-2018 et début 2018-2019 avec l'espoir de remporter le Titre de Champion tant attendu par le peuple du MCA.

    Recruté au début de la saison 2019-2020, il installe son staff et commence son recrutement avec l'aide des ses dirigeants.La signature de Djabou "Moumouche" le métronome de Sétif l'enchante grandement.

      L'entame était plus que brillante et l'appétit grandissait au fil des journées notamment après les victoires à Béchar et à Oran mais comme à chaque fois il suffit d'un revers que tout bascule.Après l'amère défaite contre la JSK et le match nul contre le CRB à domicile les dirigeants ont commencé à lui chercher un remplaçant...ses choix sont contestés et la gronde populaire est devenue pressante.

    Il est limogé le 11.12.2020 après la défaite à Bel-Abbès.

     

    Bilan de Casoni Bernard

    (15 Matches : 7 Victoires - 5 Nuls - 3 Défaites)

    2019-2020

    MCA-AS Ain Mlila 1-1

    Paradou AC-MCA 1-2

    JS Saoura-MCA 0-1

    MC Oran-MCA 2-3

    MCA-Dhofar Club (Sultanat d'Oman) 1-0 

    Dhofar Club (Sultanat d'Oman)-MCA 1-1

    NC Magra-MCA 0-0

    US Biskra-MCA 0-0 (match arrêté, Victoire du MCA par pénalité)

    MCA-NAHD 3-0

    Nadi El Qowa Al-Jawiya (Irak)-MCA 0-0

    MCA-JSK 0-3

    MCA-CA Bordj Bou Arréridj 1-0

    ASO  Chlef-MCA 2-1

    MCA-CR Belouizdad 2-2

    USM Bel-Abbès-MCA 3-1

     

     

    Limogé au Mois de Décembre 2020, il a réclamé l'intégralité des salaires de son contrat et de ses adjoints Malek Hakim et Gornouec Thomas mais peine perdue sa réclamation n'a pas aboutit auprès de la FIFA qui a rejeté sa plainte contre le MCA pour limogeage abusif.La Direction du Mouloudia avait proposé 3 mois d'indemnités au Coach Français ainsi que ses arriérés mais Casoni avait refusé exigeant l'intégralité des mensualités de ses 2 ans de contrat.En 2021 il s'engage avec le MC Oran pour ne rester que quelques mois avant d'être limogé pour finalement prendre ses valises et signer au MC Oujda du Maroc.

     

     

     

     


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  • BELLOUMI Lakhdar

     

    BELLOUMI Lakhdar avec l'EN Militaire

     

    BELLOUMI Lakhdar

     

    "L'artiste casanier"

      

     

    Il possède une carrière de joueur riche de 24 années. Il a réussi à avoir une renommée internationale en étant cité parmi les plus grands joueurs du monde, alors qu'il n'a joué que quelques matchs à l’extérieur du pays. C'est l'artiste du football à l'état pur, doté d’une technique et d’une feinte des yeux incroyable, il s'appelle Lakhdar Belloumi. Il vient de recevoir, samedi soir, le Prix spécial des tri-hebdomadaires sportifs algériens Compétition et El-Kora, pour l'ensemble de sa carrière et de son apport au football algérien.

     

    Il est l'un des rares joueurs à avoir joué à un niveau élevé de la compétition alors qu'il était âgé de 42 ans.Il a voulu donner l'exemple aux jeunes qu'avec de la volonté, on joue toujours sur un niveau élevé même  à un âge avancé.

     

    Tout joueur algérien caresse le rêve d'avoir une carrière aussi riche que celle de Lakhdar Belloumi, cet artiste hors pair. Ce jeune qui s'est forgé au maniement de la balle, comme tout Algérien, en tapant dans un ballon de chiffon.

    Y-a-t-il meilleure reconnaissance que celle de son premier entraîneur, Cheikh Sadek Lagha, qui dit de lui : « Dès les premiers contacts, j'ai su qu'en matière de gestes techniques purs, je n'avais rien à lui apprendre. C'est plutôt le contraire qui aurait pu se produire... ».

    Cette phrase résume, elle seule, ce don que possède l'inusable Lakhdar Belloumi, né dans une famille modeste à Mascara, un certain 29 décembre 1958. 

     

    BELLOUMI Lakhdar

    Quelle riche carrière!

    Ce fils d'un humble ouvrier agricole signe sa première licence à 14 ans au sein de la catégorie minime de l'O. SEMPAC, l'équipe d'une entreprise nationale évoluant à l'époque en Division d'Honneur.

    Un an plus tard, il est déjà repéré pour être sélectionné chez les cadets où il côtoiera Assad et Kouici.

    À 16 ans, il est titularisé en équipe senior, son premier match contre El Amria Oran se soldera par une victoire 3-0, les trois buts inscrits par le jeune Belloumi.

    À 17 ans il est convoqué en EN Junior aux côtés déjà de Merezkane, Kaci-Saïd et Madjer.

    Cependant, il ne tardera pas à rallier l'élite en rejoignant le MC Oran, sous les ordres de Saïd Amara, cet ex-international et éducateur qui lui permet d’apprendre les métiers de la balle ronde.

    Il rejoint surtout le grand club de l'Ouest où il évoluera aux côtés de Hadefi, Belkedrouci ou encore Tedj Bensaoula. Cette saison là,  il explosera littéralement, finissant meilleur buteur du championnat avant d'être convoqué en équipe nationale A.

    Il n'a pas encore 20 ans quand il s'impose déjà comme un titulaire indiscutable au sein de l'échiquier de Rachid Mekhloufi. Il finira la saison avec 3 buts en 9 sélections.

      

    1979/1980, il entre sous les drapeaux et rejoint par la même occasion le plus grand club algérien de l'époque, le grand MC Alger.

      

    En mars, il emmènera les Verts jusqu'en finale de la CAN pour la première fois de leur histoire et, malgré la défaite face au pays organisateur, il sera élu meilleur attaquant du tournoi entrant dans la légende africaine.

    Au début des années 80, il sera honoré par un Ballon d'Or africain remis par France Football.

    Alors qu'il pouvait signer où il voulait, il retournera chez lui en signant au modeste GC Mascara.

    Il allait presque signer avec la grande équipe italienne, la Juventus, n’était cette blessure en Libye qui l'oblige à quitter momentanément les terrains.

    La volonté de notre footballeur racé lui permet de revenir avec force et damer le pion à une redoutable équipe allemande lors du mondial 1982 où il avait inscrit un but mémorable.

      

    En 1984 et après avoir porté le brassard de capitaine face au Gremio Porto Alegre, viendra en février 1985 le grand match référence que certains estiment être le meilleur de toute sa carrière. Il affrontera au stade du 5-Juillet la grande équipe de la Juventus de Turin de Michel Platini (double Ballon d'Or) et Boniek, entraînée par Giovanni Trapattoni qu'il battra pratiquement à lui seul sur le score de 3-2.

    Encensé par la presse internationale et les plus grands techniciens, des clubs français tels le PSG ou Saint-Étienne, le Bayern Munich, le Barça ou encore la Juventus revenaient souvent à la charge pour l'enrôler. 

    Belloumi tutoie les nuages et va d'exploit en exploit au mois de Mars, enchaînant avec le club de son coeur une victoire 4-0 en Coupe des Clubs Champions puis, à nouveau 4-0,en équipe nationale en éliminatoires de la CAN 1986.

      

    En juin 1986, la Coupe du Monde le verra frôler l'exploit face au Brésil avant de sombrer face à l'Espagne. Une petite année pour un grand joueur qui subira comme toute l'équipe l'après Mexico et son cortège de commérages.

    Il tentera sa seule aventure professionnelle en 1986 en s'engageant avec l'équipe de Murcie en première division espagnole, mais il ne restera pas plus d'un mois avant de retourner au pays.

    Il continuera encore pendant une dizaine d'années à s'adonner à son plaisir favori. Il jouera pendant trois ans au club d'Al Sadd au Qatar avant de tenter une aventure sans lendemain dans un club français de troisième division. Il reviendra au MC Oran lors de la saison 1993/1994 avant de rentrer définitivement dans sa ville de toujours pour y jouer encore cinq saisons à l'échelon inférieur avant de raccrocher définitivement en 1999 à l'âge de 40 ans après un passage à l'ASM Oran.

    Il passera ensuite ses diplômes d'entraîneur en Allemagne où il finira major de sa promotion. Il entamera sa carrière  sur les bancs de touche au MCO durant quelques mois avant d'être nommé Manager Général à l'USM Bel Abbés. En 2003 il sera engagé par le club qatari d'El Tadhamoun en deuxième division, mais il ne restera qu'un petit mois alors que son club était en deuxième position. Revenu au pays, il réintègre les rangs du GC Mascara au poste de Manager réussissant la montée, ce qui n'était plus arrivé depuis 1987. On lui confiera la barre technique à l'entame de la saison 2004/2005 avant de la lui retirer. Il ne chômera pas longtemps puisque, deux mois plus tard, il est appelé par Ali Fergani pour le seconder à la tête de l'équipe nationale. Il devient par la suite Manager de l'ES Mostaganem.

    Belloumi, était, est, et restera l'un des plus grands joueurs de football qu'a enfanté l’Algérie.

     

    Belloumi a joué son 1er match officiel avec l'EN alors qu'il portait les couleurs du MPO en Septembre 1979 où il a emmené l'Algérie en 1/2 finale des JM de Split avant de rejoindre , un mois après, l'EMEPS pour son service militaire et signer au MPA ( actuel MCA) malgré le fait d'avoir joué les 1ères journées du Championnat avec le MPO dont celui contre le MAHD où les oranais ont perdu sur tapis vert en faisant jouer Lakhdar alors qu'il était suspendu pour avoir refusé de rejoindre sa caserne à Alger.

    Durant les 2 saisons de Lakhdar Belloumi au MCA (1979/1980 et 1980/1981), il a qualifié les "Vert et Rouge" en 1/4 de final de la Ligue des champions Africaine, il a remporté le Ballon d'OR, il a emmené l'Algérie en finale de la CAN de Lagos 1980, il a emmené l'Algérie en 1/4 des JO de Moscou 1980 et finalement en 1981 il a participé à la qualification de l'Algérie en coupe du monde (Espagne 1982). 

     

    Ils ont dit de lui :

    Rachid Mekhloufi (Entraîneur de l'EN) : « Lors de sa première sélection contre le Malawi, je lui ai demandé de jouer comme il savait le faire. Je n'avais même pas besoin de le canaliser. Rien n'était superflu dans son jeu ».

     

    Raymond Domenech (Entraîneur de Mulhouse) : « Quel formidable meneur de jeu ce gars là, il vaut bien un quatuor d'attaquants ! » Septembre 1985

     

    Bilima Kigoma (Entraîneur du Zaïre) : » Belloumi est un grand joueur. On ne dirait pas que c'est un Africain, on dirait un Brésilien ! »

     

    Mahieddine Khalef (Entraîneur de l'EN) : «  On ne savait plus qui était le Brésilien, Lakhdar ou les autres. Il a été formidable, je suis fier de lui ! » Après le match de Gala de la FIFA en 1982.

     

    BELLOUMI Lakhdar Ballon d'Or Africain 1981

     

    LAKHDAR BELLOUMI

    (EX-MENEUR DE JEU DE L'EN DES ANNÉES 1980)

    Le magicien du ballon

    Lakhdar Belloumi, ex-joueur du GCM, du MCO, de l’USMBA, du SCAF, de l'ASMO, du MCA et surtout de l'équipe nationale des années 1980, est une légende du football national.

    Aussi d'aucuns le considèrent à bon droit comme le plus grand stratège algérien de tous les temps et parmi les meilleurs n°10 au monde. Il enflammait les foules. A lui seul, il assurait le spectacle. Avec sa technique raffiné, son intelligence, sa clairvoyance, ses passes millimétrées lui donnant toujours un temps d’avance sur ses coéquipiers et adversaires, ses coups de génie, dont lui seul avait le secret, Lakhdar offrait aux puristes de grands moments de plaisir.

    Avec ses 147 sélections (non officialisé par la FIFA), il est le plus capé de tous les internationaux algériens (peut-être au monde selon certains spécialistes des statistiques). De 1978 à 1989, l'enfant prodige de Mascara s'est imposé comme le dépositaire du jeu algérien. Avec lui, la joie de jouer, de créer, n'est pas un simple vœu. Elle n'est jamais absente. Son point fort, la déviation de l'extérieur du pied qui déstabilisait les adversaires les plus avertis. Joueur d’exception, l’ancien meneur des Verts a poli un palmarès des plus éloquents.

    Participation à quatre coupes d'Afrique, deux coupes du monde (82 et 86), sacré meilleur joueur algérien, arabe et africain, ballon d'or africain en 1981. 

    Sélectionné dans l'équipe du reste du monde aux côtés des Zico, Socrates, Junior, Falcao, Nikono....et celle de la sélection arabe. Durant la folle épopée de l'EN en coupe du monde de 82 à Gijon, Lakhdar, tout comme les Madjer, Assad, Zidane, Dahleb, Merzekane, Cerbah, Guendouz, Mansouri, Korichi, Fergani, réussit sous les yeux du monde entier à donner davantage de mesure à son déjà immense talent. 

    Lors de la victoire de l'Algérie (2-1) devant l'ogre allemand des Briegel, Stilike, Rummunige..., le numéro dix des Verts inscrit, suite à une étourdissante action collective, le but de la victoire. Roi du contre-pied et de la feinte et malgré la sûreté du geste, Lakhdar attisait souvent les crampons malintentionnés.

    Le 15 mars 1985 à Tripoli, à l'occasion du match de coupe d'Afrique joué entre l'Ittihad local et le CG Mascara, le maître à jouer algérien fit l'objet d’une agression caractérisée qui lui occasionna une blessure au tibia droit. Une blessure qui choquera tous les Algériens et qui privera pratiquement Lakhdar d’une carrière professionnelle tant promise et qui lui tendait merveilleusement les bras. Il ratera de très peu d’importants contrats avec Murcea (Espagne), l'OGC Nice, Bordeaux, l’AS Saint Etienne, et même le FC Barcelone.

    Joueur de caractère, Lakhdar n'était pas du genre à avoir la langue dans sa poche, il disait réellement ce qu'il pensait. Notre magicien du ballon était aussi pour ceux qui l’ont connu et approché de près un homme de cœur et d'honneur. 

    En somme, bien heureux sont ceux qui ont eu la chance de le voir à l'oeuvre

    Abdenour Belkheïr.

     

    BELLOUMI Lakhdar

    «Le Barça me voulait»

    Que devient Lakhdar Belloumi ?

    Je suis toujours dans le milieu du football, même si je me fais un peu discret. En effet, j’occupe le poste de manager général au GC Mascara, le club de mes premières amours.

    Avez-vous gardé en mémoire le parcours de votre riche et longue carrière ?

    C’est en minimes, en 1972, que j'ai signé ma première licence avec l'équipe de la Sempas de Mascara dont j'ai porté les couleurs durant trois autres saisons. Durant la saison 1976/77, je fais partie de l'EN junior, et j'ai opté, par ou concours de circonstances, au SCAF.

    La saison d'après, 1977/78, à l'avènement de la réforme sportive, je retourne à Mascara qui évolue en régionale. Durant l'exercice suivant, je fais mon baptême du feu avec l'élite. Je signe au MCO à l'âge de 20 ans. Ça se précipite pour moi puisque après seulement trois mois de présence chez les Hamraoua, je suis convoqué en EN.

    Je n'avais pas encore bouclé mes vingt ans, le 16 octobre 1978. Contraint de changer d'air de nouveau, j'entame mon service national à l'EMEPS de Béni-Messous durant la saison 1979/80 en portant les couleurs du MCA. Je passe deux inoubliables saisons avec les fameux Chnaoua qui m'ont vite adopté. Avec le MCA je prends part à la coupe d'Afrique. On est éliminés par le Canon de Yaoundé en 1/4 de finale. La saison d'avant, on prend le meilleur sur le Stella Abidjan. J'ai eu l'honneur de marquer le but qualificatif dans le temps additionnel au match retour qui a eu lieu au stade du 20-Août. Mon service national terminé, je retourne au GC Mascara où je passe six années consécutives. En 1988/89, je porte les couleurs du MCO. Avec une équipe homogène et un encadrement compétent, nous sommes sacrés champions d'Algérie. La saison d'après, je tente l’expérience à l'étranger avec le club al Arabi de Doha.

    Pas motivé dans ce championnat de faible niveau et ne regroupant que six équipes, je demande ma libération au mercato, au profit du MCO avec lequel je perds la finale de la coupe d’Afrique contre le Raja de Casablanca. La saison d'après, je signe à l'USMBA qui fait partie de la division Une. A la fin de saison, retour à Mascara où je passe deux saisons. En 1994/95, j'allais encore une fois au MCO, que je quitte après une saison au profit de l'ASMO. Je passe une année au CGM avant de retrouver en 1998/99 le MCO. Mon match d'adieu je le joue durant la saison 2000 à Mascara contre l'USMB.

    Combien de sélections et de buts comptez-vous avec l'EN A ?

    Je comptabilise, de 1978 à 1989, 147 sélections, ce qui constitue le record en Algérie et peut-être même mondial, qui aurait pu être officiellement établi si la FAF envoyait régulièrement les feuilles de matchs à la FIFA. J'ai inscrit pour le compte de l'équipe nationale 34 but. Dans le cadre du championnat national, j'ai porté à plus de 200 mon capital buts.

    A votre palmarès vous avez accroché plusieurs distinctions et titres pouvez-vous nous les rappeler ?

    J'ai pris part à 4 coupes d'Afrique des nations celles de 80 au Nigéria, 82 en Libye, de 84 en Côte-d'Ivoire et de 88 au Maroc. Avec l'EN, j'étais également présent aux JO de Moscou en 80, à deux phases finales de coupe du monde. J'ai été sacré ballon d’or africain et meilleur athlète africain, toutes disciplines confondues en 1981. J'ai fait partie en 1982 de la sélection arabe qui a battu la Hollande à Doha par 4 buts à 2. J'avais réalisé ce jour là un doublé. 

    Durant la même année, j'ai l'insigne privilège de figurer dans la sélection du reste du monde qui a été battue à New York par la sélection d'Europe par 3 buts à 2. Là aussi, j'ai réussi à inscrire un but pour la sélection du reste du monde où figuraient d'illustres joueurs tels les Brésiliens Zico, Falcao, Socrates, Junior. Je n'omettrais pas de signaler qu'en 81 j'ai été sacré meilleur joueur algérien, arabe et africain.

    BELLOUMI Lakhdar

    Que retenez-vous comme meilleur souvenir ?

    La coupe du monde 82 et la victoirecontre le géant allemand. Le but victorieux que j’ai inscrit a été pour moi la cerise sur le gâteau.

    Quel est votre plus mauvais souvenir ?

    La blessure contractée le 15 mars 1985 à Tripoli à l'occasion du match de Coupe d'Afrique des clubs joué entre l'Ittihad de Tripoli et le GC Mascara. Je remercie au passage les responsables algériens qui ont vite pris la décision de m'évacuer vers Paris où j'ai été opéré.

    Vous avez raté une carrière professionnelle qui s’annonçait fort prometteuse 

    Le jour où j’étais décidé de partir à l'étranger, j'ai contracté cette blessure de Tripoli. Avec l’équipe espagnole de Murcea, j'ai signé un contrat d'une année que j'ai sur place annulé, car ce jour là, les dirigeants de Mascara où j'étais encore signataire, qui étaient hébergés, contre toute attente, avec les dirigeants espagnols à l'hôtel Aurassi, m'ont pris en flagrant délit de négociations. Ils m'ont convaincu d'annuler le contrat et de rester à Mascara. J'ai failli signer avec le PSG, l'OGC Nice, l'AS Saint-Etienne. 

    Le célèbre entraîneur Helenio Herrera, qui entraînait le Barça, qui m'a supervisé en 1981 à Constantine à l'occasion du match Algérie-Nigéria comptant pour la qualification au mondial de 82, m'a contacté pour signer au Barça. Je n'ai pu répondre à toutes ces offres car nous n'avions pas le droit de quitter le pays à moins de 28 ans.

    Quelle comparaison faites-vous entre l'EN des Belloumi, Madjer, Assad,...et celle de ces dernières années ?

    L’équipe des années 1980 n'est pas le fruit du hasard. C'est grâce à un travail de longue haleine, des compétences de l'encadrement, et d'une politique stable et cohérente que notre génération a atteint la notoriété qu'on connaît. De nos jours, les compétences sont marginalisées. Pour qu’il sorte de la très mauvaise passe, notre football doit impérativement revenir aux footballeurs. L’Etat doit inévitablement s'impliquer pour mettre terme à cette situation.

    Que vous a apporté le football ?

    Matériellement pas grand-chose, comparativement à ce qu'il peut apporter aujourd'hui aux joueurs. Sur le plan humain, le football m'a aguerri, forgé. Le football a été pour moi une réelle école de vie. En jouant au football au plus haut niveau, j'ai beaucoup voyagé, connue les différentes couches sociales et vécu décemment avec ma famille.

    Et si c'était à refaire ?

    Je le referai sans hésitation.

    Quel a été le joueur le plus complice avec vous ?

    Notre génération était soudée comme les doigts d'une main. Je m'entendais avec tout le monde. Toutefois, j'ai une préférence pour Salah Assad avec qui j'ai partagé le plus de temps. On a joué ensemble en équipe nationale cadet junior, militaire et «A». 

    J'ai été à maintes reprises invité chez la famille Assad, que je remercie au passage pour toute l'attention qu'elle m'a témoignée.

    Quel est le défenseur que vous craigniez le plus ?

    A vrai dire, à l'échelle internationale, personne ne m'impressionnait. En Algérie, j'ai toujours fait attention au jeu physique et agressif de Boukadoum de la JSK, de Maïche du NAHD et de Herabi de l'USMH. Ils ne me ménageaient guère.

    Y a-t-il un entraîneur qui vous a marqué durant votre carrière ?

    Saïd Amara, qui m'a mis dans le grand bain du haut niveau, et m'a permis de compléter mon registre pour m’avoir suivi dès mon jeune âge, est incontestablement l'entraîneur qui a le plus forcé mon respect et ma reconnaissance. Mekhloufi, Mahi, Khalef et Rogov m’ont aussi laissé une excellente impression.

    Votre dirigeant modèle ?

    Je n’oublierai jamais le président du MCO, Kacem Eliman. C'est un homme de coeur et de parole. Avec lui, le MCO a connu ses meilleurs moments de gloire.

    Votre homme politique préféré ?

    Le président de la République Abdelaziz Bouteflika pour avoir permis aux Algériens de retrouver le sourire et vivre en paix. 

    Je profite de l'occasion qui m'est offerte pour lui souhaiter un prompt rétablissement et une longue vie.

    Que pense Belloumi de l'apport des joueurs et entraîneurs étrangers ?

    Ils ne sont hélas d'aucune utilité pour l'heure actuelle. Qu'ils soient joueurs ou entraîneurs, les locaux sont nettement meilleurs, pour peu qu'ils travaillent plus.

    N'êtes-vous pas intéressé pour relancer votre carrière d'entraîneur ?

    J’ai déjà entraîné le MCO, le GCM, SBA, l'EN A avec Ali Fergani et deux clubs au Qatar, l’OM Sallal et le Nadi Itifak. Sachez que je suis titulaire d'un diplôme de haut niveau décroché en Allemagne en 2000 et reconnu par la FIFA. Avec ce diplôme de type licence A, je suis autorisé à entraîner n'importe quelle équipe nationale au monde.

    Alors Lakhdar Belloumi de nouveau entraîneur national ?

    C’est avec un grand plaisir que je mettrais mon expérience au service de notre football. Sachez toutefois que j'ai des contacts avec certains clubs huppés marocains et tunisiens. Je serais fixé d’ici l'été 2007. Pour l’heure je suis à Mascara où j'assure ma mission d'entraîneur-manager.

    Choisissez-vous les trois meilleurs joueurs algériens de tous les temps ? 

    Mekhloufi, Lalmas et Madjer que je rencontre avec plaisir lors des différents matches de gala.

    Votre passe temps favori ?

    Pas beaucoup de place aux distractions. Le football meuble tout mon temps. Il m'arrive de jouer de temps à autre avec les anciens, comme Drid, Horr, Kouici, Bencheïkh, Fergani, Guendouz, Megharia, Menad, Assad.

    Quel est votre joueur étranger modèle ?

    Depuis mon jeune âge j'ai eu de l'admiration pour Michel Platini. Le hasard a voulu que je joue contre lui à New York à l'’occasion du match reste du monde contre la sélection d'Europe. A la fin du match, il m'a dit qu'il a été impressionné par mes qualités et m'a recommandé de jouer en Europe.

    Quel est le journaliste sportif que vous appréciez ?

    Mohamed Sellah. Il est expérimenté, professionnel jusqu'au bout des ongles. Il a le sens de l'observation et de la communication.

    Etre heureux, c'est quoi ?

    C'est être avec sa famille, en bonne santé et vivre dans la tranquillité.

    Pour conclure ?

    Je remercie le journal Horizons pour m'avoir donné la possibilité de m'exprimer. Je saisis l'occasion pour demander aux anciens internationaux de s'unir afin de reprendre en mains les affaires de notre football. L'exemple de la glorieuse équipe du FLN est là pour nous encourager à prôner l'union sacrée

    Entretien réalisé par Abdenour B.

     

    BELLOUMI Lakhdar

    BELLOUMI Lakhdar

    Photo du 4.3.2018

     

    BELLOUMI Lakhdar  MCA 1980-1981

     

    BELLOUMI Lakhdar au Mouloudia

     

    Saison 1978 / 1979 , Signataire au MPO (MCO) Belloumi étant militaire et muté à l'EMEPS (Béni Messous Alger)

    il est retenu dans l'effectif des oranais et joue même un match contre le MAHD (NAHD) dans le cadre de la 4ème journée du championnat.....le MPO gagna sur le score de 1-0 mais perd sur tapis vert, car la réglementation pour les militaires stipule que tout joueur muté à Alger (ou autre région) doit jouer dans un club de sa région militaire.....

    Belloumi, refuse de rallier Alger préférant Mascara, Djamel Houhou (ministre sinistre du sport) est catégorique si le joueur est muté à Mascara jouera pour le club de la région.

    Dans le même cadre Bendjabbalah Derradji (EPS -ESS) et Meshoul (CMC-CSC) sont aussi mutés à l'EMEPS signent respectivement au MPA (MCA) et IR Santé , deux clubs d'Alger.

    Belloumi , la mort dans l'âme, signe au MPA (MCA).....Benjabalah Derradji joue 3 matches avec le MPA (MCA) et quitte le club.....Belloumi lui par contre va y rester 2 saisons, en alternant le bon et le moins bon , il connaîtra des sensations merveilleuses en déclarant à chaque fois : je ne regrette pas ce choix.

    1er match avec le MCA 

    - Vendredi 9.11.1979 au stade du 20 Août , 5ème journée CMB (CRB) - MPA (MCA) 3-0

    1 er but de Belloumi avec le MCA 

    - Vendredi 18.1.1980 à Bologhine, 10ème journée MPA -I R Santé 4-1 à la 77'

    son 1er et seul Derby

    - Vendredi 26.1.1980 MPA (MCA)  Derby Algérois 0-0

    Appelé en EN Militaire il multiplie les prouesses, il rejoint aussi l'EN A , il va participé au retentissant exploit de Casablanca en écrasant le Maroc 1-5 ...il sera retenu dans les 18 pour la CAN 1980 au Nigéria (Finaliste) et les 17 pour les Jeux Olympiques de Moscou (1/4 de finaliste) avec son coéquipier du MCA Mahiouz

     

    Saison 1979/1980

    - MCA

    il a joué 10 matches au moins avec le MPA (MCA) en Championnat, en inscrivant 5 buts.....et 4 matches en coupe d'Afrique des Clubs inscrivant 4 buts

    - EN (en étant joueur au MCA) (14 matches - 6 buts)

    1.11.1979 au "5 juillet" Amical EN-FC Bayern Munich  0-1 (convoqué mais interdit de jouer par le MJS Djamel Houhou pour son entêtement à ne pas rejoindre l'EMEPS)

    29.11.1979 Stade Brakni Blida EN-Baltyk Gdynia (Pologne) 2-0 (1 but)

    9.12.1979 à Casablanca Maroc-EN 1-5 

    21.12.1979 à Alger EN-Maroc 3-0 (1 but)

    9.3.1980 CAN Poule Ghana-Algérie 0-0

    13.3.1980 CAN Poule Maroc-Algérie 0-1 (1 but)

    16.3.1980 CAN Poule Guinée-Algérie 2-3

    19.3.1980 CAN 1/2 finale Egypte-Algérie 2-2 (EN aux tirs aux buts)

    22.3.1980 CAN Finale Nigéria-Algérie 3-0

    31.5.1980 Elim. CM à Freetown Sierra Leone-Algérie 2-2 (1 but)

    13.6.1980 Elim. CM à Oran Algérie-Sierra Leone 3-1

    20.7.1980 J.O de Moscou Poule à Minsk Algérie-Syrie 3-0 (1 but)

    22.7.1980 J.O de Moscou Poule à Kiev Algérie-RDA 0-1

    24.7.1980 J.O de Moscou Poule à Minsk Algérie-Espagne 1-1 (1 but ....qui Qualifie l'EN en 1/4 de finale) 

    27.7.1980 J.O de Moscou 1/4 de finale à Minsk Algérie-Yougoslavie 0-3

     

     

    Saison 1980/1981

    - MCA

    il a joué au moins 10 matches inscrivant 3 buts (Blessé contre l'USMH , il est éloigné des terrains pendant 3 mois), alors qu'en coupe d'Afrique des Clubs il n'a joué que le 1/4 de finale Aller à Yaoundé contre le vainqueur de l'édition le Canon de N'Kono , il rate le match retour au stade du "20 Août" à cause de cette méchante blessure contractée en Championnat)

    - EN (en étant joueur au MCA) ( 5 matches - 2 buts)

    3.4.1981 Amical à Oran Algérie-Sénégal 2-0

    10.4.1981 Elim. CAN à Oran Algérie-Mali 5-1

    19.4.1981 Q.CAN à Bamako  Mali-EN 3-0

    1.5.1981 Elim. CM à Constantine Algérie - Niger 4-0 (2 buts)

    31.5.1981 Elim. CM à Niamey Niger- Algérie 1-0

     

    Distinction

    - Décembre 1981 Ballon d'or Africain de France Football

    - Meilleur Sportif  Africain 1981

     

     


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  • Hadji Othmane dit « Ramel » un martyr

    Hadji Othmane dit « Ramel » un martyr

     

     

     

    Hadji Othmane dit « Ramel »

    Un fervent Mouloudéen

    Les moudjahidine se sont inclinés à la mémoire d’un martyr tombé les armes à la main, au champ d’honneur en compagnie des martyrs Debbih Cherif dit « Si Mourad », Abdenour Benhafidh et Hamitouche Zahia le 26 août 1957 à l’issue d’un violent accrochage avec les forces coloniales au niveau de l’impasse Mokrane Zouaoui (ex-Saint Vincent de Paul), à la Casbah d’Alger.
     Hadji Othmane dit « Ramel », est un vaillant combattant qui, dès 1956, a rejoint les rangs de la Révolution où il s’est illustré avec courage et abnégation avec son compagnon d’armes, le chahid Abderrahmane Arbadji.
    Le moudjahid Mahmoud Arbadji, actuellement chargé du patrimoine et de l’histoire au niveau de la wilaya d’Alger, a prononcé une allocution pour dire que si la Révolution a triomphé, c’est bien sûr, grâce à Dieu le Tout-Puissant, mais aussi aux immenses sacrifices du peuple algérien pour se libérer du colonialisme. Ce sont de vaillants militants comme « Ramel » et les autres moudjahidine et les chouhada qui ont fait triompher la Révolution. Ces combattants ont fait le serment devant Dieu de vaincre ou de périr. Avec beaucoup d’émotion, l’assistance a pu se rappeler les circonstances de la mort héroïque des quatre chouhada que sont Hadji Othmane dit « Ramel », Debbih Cherif dit « Si Mourad », Abdenour Benhafidh et Hamitouche Zahia.

     

    Hadji Othmane dit « Ramel » un martyr

     le commandant "Houd" haffaf arezki

    chef des liaisons et renseignements de la zone autonome d'alger adjoint de ben m'hidi

    Hadji Othmane dit « Ramel » un martyr

     

     


    Les moudjahidine ont insisté, à cette occasion, sur la nécessité de léguer le message glorieux du Premier Novembre 1954, aux générations actuelles et futures afin de leur apporter une bonne connaissance de leur histoire.  Ils étaient donc quatre braves combattants à tomber au champ d’honneur le 26 août 1957, tous membres d’un réseau de fabrication de bombes qui opérait dans la Zone autonome d’Alger (ZAA), mise en place à la suite du congrès de la Soummam en août 1956.
    Ce jour-là, à 13 heures, les militaires parachutistes du 3e RPC, commandés par le colonel Bigeard, agissant sur dénonciation, encerclaient la demeure située précisément au 4, impasse Saint-Vincent-de-Paul, où Si Mourad et Ramel avaient installé leur PC. Des fusils-mitrailleurs et des armes légères furent pointés en direction de la maison où ils étaient assiégés de toutes parts.
    Les soldats défoncèrent la porte d’entrée principale pour se diriger vers l’étage supérieur. En les voyant débouler dans le patio, Ramel et ses compagnons les accueillirent par des tirs nourris abattant un sous-officier et un caporal-chef des zouaves. Pris de panique, les assaillants durent battre en retraite. Profitant du désordre, Nourredine Benhafid se glissa en rampant jusqu’à la pièce voisine pour ramener des munitions et des bombes. En face de la maison cernée, les mitrailleuses des paras tiraient sur la façade sans interruption.
     
    Les grands moyens
    Pour les empêcher de s’échapper par la terrasse, les hélicoptères étaient là, survolant les pâtés de maisons. Appuyé par un tir de barrage dirigé de tous les côtés, l’ennemi tenta une seconde offensive, mais nos fidayin les forcèrent à se replier. Zahia Hamitouche, l’arme au poing, s’écroula, fauchée par la mitraille alors qu’elle n’avait que 20 ans. Ils n’étaient plus que trois et l’étau se resserrait davantage. Benhafid fut à son tour touché mortellement par les tirs nourris des parachutistes.
    Ne voyant pas d’issue à ce combat inégal, Ramel et Si Mourad élaborèrent un plan à mettre immédiatement à exécution. Ramel demanda à parlementer, en proposant de se « rendre », lui et son compagnon, et comme par miracle, le feu cessa.

    Hadji Othmane dit « Ramel » un martyr

    Chergui Brahim responsable politique de la zone Autonome d'alger 


    Afin de rendre crédible son plan de « reddition », Ramel déclara qu’il était prêt à remettre armes et documents présumés en sa possession. C’était une ruse de guerre en fait, car dans le même temps, Si Mourad était en train de régler le mécanisme d’une bombe. Cette dernière, camouflée dans un couffin, fut glissée à l’aide d’une corde le long de la façade. Mus par un sentiment de triomphe anticipé, des soldats se précipitèrent pour en saisir le contenu. L’explosion fit plusieurs morts et de nombreux blessés dont le capitaine Chabanne des services de renseignement et de la ‘‘gégène’’ de la 10e division des parachutistes. Le colonel Bigeard en réchappa de justesse. La fusillade reprit sur-le-champ, du haut des terrasses, les fusils-mitrailleurs balayaient la cour et la pièce où étaient coincés nos deux combattants.
    Désirant avant tout épargner les locataires, dont la maison risquait d’un moment à l’autre d’être dynamitée, Ramel et Mourad décidèrent de sortir et de continuer à se battre dans la rue. Ramel, le premier, franchit le couloir sous les tirs et le lancer de grenades secouant l’immeuble. Un feu nourri de son arme lui permit de se frayer un chemin jusqu’à l’impasse Saint-Vincent-de-Paul. Ainsi, Hadji Othmane dit ‘‘Ramel’’ sera stoppé net dans sa progression par la densité de la mitraille.
    Cependant, les explosions se succédèrent encore à un rythme effrayant. Deux officiers et un sous-officier du 3e RPC s’élancèrent alors vers une deuxième forme étendue à terre à une dizaine de mètres de l’endroit où tomba Ramel, une dernière déflagration gronda dans le dédale des ruelles de la Casbah.
    Quand le nuage de fumée produit par la poudre se fut dissipé, on vit trois paras à terre, le commandant Lenoir, adjoint du colonel Bigeard, et deux paras blessés aux jambes par des éclats de bombe. Debbih Cherif « Si Mourad » sortit à son tour, tenant à la main une bombe préréglée qu’il jeta dans la mêlée.
    Une rafale tirée dans sa direction atteignit la bombe qui explosa et « Si Mourad » tomba au champ d´honneur à son tour (criblé de balles selon une source). Ainsi moururent les héros que l’Algérie a enfantés.
     

    M. Bouraib
     


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  • Amada

    Amada Ibrahim Samuel

     

    Amada Ibrahim Samuel 

     

    Seul Malgache du Mouloudia

     

    "la science du jeu"

     

     

     

    Juillet 2017, l'ancien milieu de terrain de l’ESS Amada  signe au Mouloudia Club d’Alger  un contrat de deux ans alors que le premier choix de son nouveau club était le Malien du MO Béjaia Sidibé qui a rejoint les Rouge et Noir de Soustara.

    Comme tout le monde le sait, le DS du MCA Kamel Kaci-Saïd avait l’intention de faire signer un contrat à Sidibé surtout  qu’il a récupéré sa lettre de libération, mais le joueur a choqué le peuple du Mouloudia quand il a déclaré qu’il ne veut pas jouer au Mouloudia. A partir de là, les dirigeants du club phare de la capitale ont décidé d’écarter la piste de ce joueur qui est devenu en un laps de temps court le mal- aimé des supporters du Mouloudia. Kamel Kaci-Saîd avait une autre piste, celle du Malgache Amada avec qui les contactes ne se sont jamais interrompus et c’est ainsi que l’ancien joueur de l’ESS a signé son contrat avec le vieux club algérois et du coup devient la dernière recrue du Mouloudia lors du mercato estival 2017. Il faut rappeler qu’Amada était sur le point de signer au Mouloudia Club d’Alger en 2015 lorsque le technicien portugais Artur Jorge était à la tête du staff techniquer, mais le joueur qui voulait partir jouer à Lens avait finalement opté pour l’ES Sétif avec lequel il gagne le titre de champion  et  en étant finaliste de la coupe de l’Algérie qu’il a perdue contre le Chabab de Belouizdad.

    Ainsi donc, le Mouloudia Club d’Alger a assuré son deuxième joueur étranger  après le Nigérian Barnabas Imenger pour la saison 2017-2018

     

    Auteur d'une saison époustouflante sous la coupe de Casoni, Malek et Saifi, le Malgache a été le meilleur joueur durant tout au long de cette saison en étant au dessus de ses coéquipiers et adversaires techniquement et tactiquement, régulier dans ses performances il assure avec sa sélection de Madagascar une qualification historique pour la CAN 2019, malheureusement pour lui et pour les supporteurs Mouloudéens la répétition des blessures ont un peu freiné son ascension.

     

    La réglementation stupide qui oblige les joueurs étrangers de plus de 27 ans a quitté le football Algérien n'a pas aidé le joueurs à réaliser son vœux de terminer sa carrière au Mouloudia, Amada frustré est allé au terme de son contrat avec le MCA avant de faire ses valises et ses adieux au mois de juin 2019.

    En l'espace de deux saisons il est devenu le Chouchou des supporteurs Mouloudéens, cet estime a plus de valeur à ses yeux, ce qui rend son passage chez la famille du "Doyen" plus que fructueux, sportivement et humainement.

    Il quitte le Mouloudia sur une bonne note le Dimanche 26.5.2019 contre l'AS Ain Mlila en portant le brassard du capitaine et en ouvrant le score pourl son équipe qui remporte le dernier match de la saisn 2018-2019 sur le score de 4-2 en terminant 6ème au classement final avant de rejoindre la sélection du Madagascar pour participer à sa  première Coupe d'Afrique des Nations en Égypte.

    Amada et ses coéquipiers ont fait sensation en arrivant en 1/4 de finale de la CAN et se faire éliminer par la Tunisie sans démériter, le Mouloudéen a été même choisi par "France Football" pour figurer dans le Onze type de cette Coupe d'Afrique des Nations.

    Le 31.7. 2019 Amada signe à Al-Khor Sports Club (Qatar)

    Chapeau Ibrahim 

    Amada Ibrahim Samuel  CAN 2019

     CAN 2019 Madagascar - Guinée 2-2

    Amada dans le 11 type de la CAN

    Amada dans le 11 type de la CAN selon "France Football"

    Amada Ibrahim Samuel

    Merci Amada pour tout

    Amada CAPITAINE lors de son dernier match avec le MCA

     

    Amada Ibrahim Samuel

    son dernier match avec le Mouloudia le Dimanche 26.5.2019 contre l'AS Ain Mlila 

     

    Amada à Al-Khor SC du Qatar

    31.7. 2019 :  Amada signe à Al-Khor Sports Club (Qatar)

     

    Amada

    Né en 1990 (29 ans en 2019), à Antananarivo, Madagascar

     

    Amada Ibrahim Samuel

    Amada Ibrahim Samuel

    Amada Ibrahim Samuel

    Amada Samuel Ibrahim

    élu meilleur joueur étranger du championnat 

    Saison 2017/2018

      

     


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