• BELKAID Farouk

    BELKAID Farouk

    "Une technique hors pair"

    Farouk Belkaïd, né le 14 novembre 1977 à Bordj Menaiel , est un footballeur de grande expérience.Joueur international , il connaît sa première sélection en équipe nationale "A" d'Algérie le 8 décembre 2000 face à la Roumanie. Il était régulièrement sélectionné par Rabah Madjer en 2000/2001 puis Georges Leekens en 2003/2004.
    Formé à la JS Bordj Menaïel, il rejoint les rangs de la
    JS Kabylie en 1998. Au sein du club de la djurdjura, il gagne un titre de champion d'Algérie, et trois coupes d'Afrique.  Il quitta la JSK en été 2005 pour signer à l'USM Alger, ce qui lui vaudra la foudre des suporters kabyles qui jurent qu'ils ne refera plus jamais un match a Tizi-ouzou ni même porter le maillot de la JSK à nouveau..., depuis son départ il n'a connu que des passages a vide, rien avoir avec le temps de la JSK.Cette saison 2006/2007 et voulant relancer à nouveau sa carrière, il signe au MC Alger après avoir perdu la finale de la coupe d'algérie une année auparavant (MCA-USMA 2-1).Les blessures ont eu raison de son retour en forme.Technique et possédant une bonne vision de jeu, Farouk reste un élément important dans une équipe par son capital expérience et sa rage de vaincre.Il a eu l'honneur de marquer le but victorieux de son équipe, le Mouloudia d'Alger, en finale de la super coupe d'Algérie (2006/2007), remportée par son actuel club au dépens de son ancienne équipe la JSK (2-1).

    Carrière

    • jusqu'en 1998 : JS Bordj Menaïel
    • 1998-2005 : JS Kabylie
    • 2005-2006 : USM Alger
    • 2006-2007 : MC Alger

    Palmarès

    • Champion d' Algérie 2004 et 2006 avec la JS Kabylie
    • Vice-champion d'Algérie 1999, 2002 et 2005 avec la JS Kabylie
    • Finaliste de la Coupe d'Algérie 1999 et 2004 avec la JS Kabylie, 2006 avec l'USM Alger
    • Vainqueur de la Coupe de la CAF 2000, 2001, 2002 avec la JS Kabylie
    • Vainqueur de la Super-Coupe d'Algérie 2006/2007 avec le MC Alger
    • Vainqueur de la coupe d'Algérie 2007 avec le MC Alger
    • 20 sélections et 1 but en équipe d'Algerie A 
    •  

    FINALE COUPE D'ALGERIE 2007

    l'homme du match

    Belkaïd s’illustre

    La quatrième fut la bonne. Belkaïd a enfin eu droit aux saveurs et à la joie du sacre en coupe d’Algérie. Après avoir goûté à l’amertume et la frustration de la défaite à trois reprises, avec la JSK et l’USMA, c’est sous les couleurs du Doyen que le milieu de terrain remporte sa première coupe d’Algérie.
    Loin de son niveau et irrégulier durant toute la saison, suite à une blessure, Belkaïd a sorti le grand jeu le jour de vérité.
    Il a, pour le moins que l’on puisse dire, largement contribué à la victoire du team qu’il a toujours porté dans son cœur en dépit de ses transferts. Dans cette rencontre tendue, où les deux formations sont longtemps restées crispées, l’ex-international a décidé de prendre les choses en main pour s’illustrer. «On a enfin retrouvé le Belkaïd qui faisait les beaux jours de la JSK», disaient les nombreux spectateurs présents au 5-Juillet. Ils étaient sans doute éblouis par les exploits du joueur sur le rectangle vert. Au four et au moulin durant toute la rencontre, l’inusable Belkaïd a joué un double rôle dans cette confrontation.
    Face à un milieu de terrain aguerri, il a su bloquer le couloir droit sur lequel il a évolué. Par ailleurs, à la récupération de la balle, Belkaïd s’est avéré bon dans la relance et excellent dans sa tâche de meneur de jeu. Il a de loin surclassé Ghazi, avec lequel une grande rivalité existe depuis toujours, qui était censé le neutraliser. Ainsi, quand Belkaïd s’illustre, le MCA s’impose.
    R. M.

    Belkaïd se confie à Compétition:

    «Quand j’ai quitté la JSK, j’ai commis l’erreur de ma vie»

    Connaissant l’ex-milieu de terrain canari, on ose dire qu’il ne consent que rarement à s’exprimer dans la presse. On a profité du calme de Norcia et de la bonne ambiance dans laquelle se déroule le stage d’intersaison du Mouloudia pour le convier à un jeu de questions réponses, mais pas comme les autres…

    - Vous êtes ici à Norcia depuis près d’une semaine, comment évaluez-vous le travail accompli jusque-là ?
    - Comme vous avez pu vous le constater, puisque vous êtes sur place, toutes les conditions de préparation sont réunies pour réussir un bon stage. Dieu merci, tous les joueurs sont en bonne santé et on travaille d’arrache-pied afin d’être prêts pour le coup d’envoi du championnat.

    - Justement, pensez-vous que vous serez d’attaque pour le 23 août ?
    - Je ne le sais pas, bien que je sois persuadé dès maintenant que la machine ne sera pas huilée dès le premier match. C’est normal, dans la mesure où l’on manque de compétition, sans oublier que la charge de travail est énorme durant cette période de préparation, d’où la nécessité d’avoir un temps de récupération. Nos supporters doivent être patients avec nous.

    - Cette préparation sera-t-elle suffisante pour vous afin de tenir le rythme pendant toute la saison ?
    - Bien sûr, mais elle devra être accompagnée par le travail ordinaire de toute la semaine. Certes, on souffre énormément maintenant, mais tous les joueurs sont conscients de l’importance du travail accompli durant cette période de préparation.

    - Comment appréciez-vous les changements intervenus à la barre technique et dans l’effectif ?
    - Il n’y a pas grands changements au niveau du staff technique, hormis la venue d’un préparateur physique et d’un entraîneur des gardiens. Le plus important, c’est que l’entraîneur en chef est toujours en place, c’est déjà un acquis en termes de stabilité. L’ossature de l’équipe est toujours là, c’est important pour une équipe qui aspire jouer les premiers rôles.

    - Le mot est lâché, vous êtes décidés donc à jouer la carte du titre…
    - Je pense qu’un club comme le Mouloudia est censé chaque saison jouer la carte du titre. Il est impensable de le voir jouer les seconds rôles ou le maintien, comme ça été le cas la saison précédente.

    - Avec du recul, qu’est-ce qui n’a pas marché la saison passée ?
    - Je pense que notre élimination prématurée en coupe arabe nous a joué un mauvais tour.

    - Lors de la finale de la coupe d’Algérie, on avait l’impression que vous étiez le joueur le plus heureux après le coup de sifflet final de l’arbitre. Est-ce parce que c’est votre première coupe d’Algérie ?
    - Evidemment, puis n’oubliez pas que j’ai déjà perdu trois finales de coupe d’Algérie. Je ne vous cache pas que cela a fini par me donner des soucis avant la finale de la saison passée. Je me disais que si on venait à perdre, tout le monde penserait que je porte la poisse, ce que je ne souhaitais pas.

    - Le fait d’avoir affronté l’USMA, un club que vous veniez de quitter, n’était pas pour quelque chose dans cette hargne de vaincre qui vous a animé ce jour-là ?
    - Non, pas du tout. Les gens avaient tendance à dire que j’étais animé d’un esprit de revanche. Ce n’est pas vrai. Même si je garde un mauvais souvenir de mon passage à l’USMA, elle reste à mes yeux un grand club.

    - Savez-vous que vous êtes le deuxième joueur à porter les couleurs des trois clubs, la JSK, l’USMA et le MCA ?
    - Ah bon ! Je ne le savais pas. Qui est l’autre joueur ?

    - Ce n’était pas un joueur de champ, mais plutôt un gardien. C’est Kamel Kadri…
    - Ah oui, vous avez raison, je profite de l’occasion pour le saluer, même si j’aurais souhaité avoir seul ce privilège (rire).

    - Cela ne nous empêche pas d’évoquer avec vous votre parcours avec la JSK…
    - Que voulez-vous que je vous dise ! C’est l’erreur de ma vie d’avoir quitté la JSK.

    - Puisque vous le regrettez à ce point, pouvez-vous nous raconter les circonstances de votre départ de la JSK ?
    - Je ne veux pas revenir dessus. Avec du recul, je reconnais que je me suis précipité. Pourtant, on a tout fait pour me retenir, mais j’ai préféré éteindre mon téléphone pour éviter tout contact et signer par la suite à l’USMA.

    - Depuis, n’avez-vous pas été tenté de retourner à la JSK ?
    - Pas plus tard que le précédent mercato, j’ai reçu une proposition officielle de la part de mon ancien club pour revenir, mais mon destin n’était pas entre mes mains et la direction du Mouloudia a refusé de me libérer.

    - On vous sent émotif en évoquant la JSK…
    - Et comment ne pas l’être, puisque c’est à la JSK que je me suis fait un nom. Dans ce club, je me suis imposé dès mes premières saisons, car j’avais à mes côtés des joueurs de talent qui me donnaient la liberté d’agir sur le terrain, à l’image de Medane et Saïb, pour ne citer que ceux-là. C’est avec ce club aussi que j’ai gagné trois coupes d’Afrique et un championnat.

    - C’est lorsque vous étiez à la JSK aussi que vous aviez failli embrasser une carrière professionnelle…
    - Exact, malheureusement pour moi, mon aventure à Auxerre n’était pas allée à son terme.

    - Pourquoi selon vous ?
    - Croyez-moi, à l’heure où je vous parle, je ne connais pas les véritables raisons de l’échec de mon transfert à Auxerre. Certes, je le regrette beaucoup, mais j’ai su tourner la page.

    - Hormis Auxerre, aviez-vous d’autres contacts en Europe ?
    - Franchement, je n’en sais pas trop. A l’époque, toutes les propositions parvenaient au président de la JSK, Moh Chérif Hannachi.

    - Puisque vous évoquez Hannachi, comment sont vos rapports avec lui maintenant ?
    - Très bons. On se parle de temps en temps. D’ailleurs, ça ne fait pas longtemps, j’ai eu une discussion avec lui au téléphone.

    - Il vous a sûrement demandé de revenir ?
    - Comme je l’ai dit tout à l’heure, je suis encore sous contrat avec le Mouloudia et je suis persuadé que ses dirigeants ne vont pas me libérer.

    - Aussi paradoxal que cela puisse paraître, votre réussite à la JSK n’a pas été de même en équipe nationale. Pourquoi ?
    - Ne me parlez pas de l’équipe nationale. Tout le monde sait que les différents entraîneurs qui se sont succédé à sa barre technique ne m’ont pas donné ma chance pour prouver ce dont je suis capable. Je ne suis pas un cas particulier, puisque d’autres joueurs de ma génération sont dans le même cas

    - Si on vous convoquait à l’avenir chez les Verts ?
    - Eh bien, je n’irai pas. Je préfère laisser ma place aux jeunes. Déjà, nos chances de participer à la prochaine CAN sont minimes, alors ce n’est pas moi qui vais attendre encore deux autres saisons pour espérer jouer une CAN, un rêve que je caressais pourtant depuis mon jeune âge, mais qui, malheureusement, ne s’est pas réalisé.

    - Comment comptez-vous terminer votre carrière ?
    - Je ne sais vraiment pas trop. Je suis encore lié au Mouloudia jusqu’à la fin de la saison prochaine. Si les choses marchent comme il se doit, je ne verrai aucun inconvénient à rempiler. Je suis quelqu’un qui prône la stabilité, je ne suis pas un mercenaire qui change de club à chaque fois. Puis, je vais vous faire une confidence.

    - Oui, allez-y ?
    - Après la JSBM, le club avec lequel j’ai fait mes premières classes en football, j’aimais le MCA, alors pourquoi ne pas terminer ma carrière dans cette formation.

     

    BELKAID FAROUK

    "L'Homme en forme du MCA"

     

    Longtemps à l’ombre de Meddane, Saib , Dziri , Ammour ou Badji dont il était toujours le fidèle lieutenant, Farouk Belkaïd s’impose aujourd’hui comme le nouveau patron du MCA, son équipe actuelle. Sa dernière prestation face Chabab de Belouizdad (CRB) n’a fait que confirmer ce nouveau statut de Farouk Belkaïd qui jouit de la confiance de tous.

    Cet enfant de Bordj Menaiel, qui a fait ses classes à la JSBM locale, qui a fourni nombre de joueurs au MCA comme Sadek Amrous et son frére Tayeb (ALLAH yerahmou), Lounés Bendahmane par le passé et Azzedine sofiane, Hamadou de nos jours, pour ne citer que ceux-là, est en train de donner la plénitude de son immense talent, lui qui est désormais libéré des secondes tâches auxquelles il était soumis.

    Farouk Belkaïd à lui seul est capable de faire basculer une rencontre lorsqu’il est au mieux de sa forme. Doté d’une grande capacité physique et d’un volume respiratoire des plus importants, Belkaïd avale des kilomètres 90 minutes durant, si bien qu’il devient, de par ses mouvements incessants, insaisissable pour ses adversaires qui ont du mal à le contrer ou à le museler.

    Doté d’une grande vision de jeu, Belkaïd parvient à ajuster des passes au millimètre qui constituent un véritable régal pour ses équipiers. Non content de défendre, de porter le danger devant le but adverse, Farouk Belkaïd se permet même le luxe de marquer comme il l’a fait en finale de supercoupe d'Algérie face à son ancienne formation, la JSK.Certes, il lui arrive de temps à autre de faire la grosse tête mais aujourd’hui, il semble avoir retenu la leçon, particulièrement depuis un certain MCA-ASO Chlef à Rouiba pour le compte de la seconde journée du championnat (saison 2007/2008) lorsqu’il a été contraint par Fabbro, son coach, à sortir avec une menace de faire banquette, ce qui était loin de le satisfaire, mais l’intransigeance du coach italien a fini par lui faire comprendre les difficultés d’être footballeur mais surtout saisir que dans ce sport nul n’est indispensable.

    La forme affichée par Farouk actuellement, est un bon présage pour cette nouvelle saison sous les couleurs "vert et Rouge" ou il est entrain de confirmer toute son talent comme il a pu le démontrer le jour de la finale de la coupe d'Algérie contre l'USMA ou belkaid a éclaboussé partenaires et adversaires par sa large panoplie qui nous a renouer avec le beu jeu et le football spectacle.


    « Les sacres du MouloudiaFin de carrière pour Abdouni et Bouacida? »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :