• AOUF Abderrahmane

    AOUF Abderrahmane

    AOUF ABDERRAHMANE

     

    "le pére spirituel du Mouloudia"

     

    Malgré moult difficultés et blocage racistes en tous genres, qui entraîneront la dissoulution du premier club musulman algérien (CSA), après une seule année d'existence, Abderrahmane AOUF (né le 25 Avril 1902 à la Casbah d'Alger) veut à tout prix aller au bout de son rêve.Il a à peine 19 ans lorsqu'il décide de se battre fermement contre le colonialisme, l'humiliation ,la torture et la misère.Il devient le fondateur du Mouloudia club Algérois (MCA).

    C'est le 31 juillet 1921 qu'il rassemble le 1er bureau du Doyen et le 07 Août 1921 verra l'officialisation de la naissance de "son Mouloudia".

     

    L’authentique Histoire


    Souvent les grands hommes ne le deviennent que parce qu’ils soutiennent à bout de bras la cause qu’ils défendent ou parce qu’ils déploient tous leurs efforts pour voir leurs rêves se réaliser.
    Souvent les grands projets ne dérivent que d’une idée (à priori) passagère qui effleure l’esprit, commence à germer sans pour autant croire que cette idée « utopique » sortira de son monde, jusque là virtuel pour franchir le seuil du réel.
    En effet, qui ne connaît pas le Mouloudia d’Alger ou le MCA ou tout simplement le vert et le rouge qui, au départ, n’était qu’une simple rêverie d’une certaine tête pensante appelée « AOUF » et qui aujourd’hui (MCA) fête ses 87 ans (7 Aout 2008) .

    Oui, quatre vingt sept années, près d’un siècle que ce club existe et continuera à exister avec autant d’acclamations qu’avant.
    C’est un jour de Mouloud que « AOUF » annonce la naissance du premier club
    Algérois, tant rêve à créer, à voir naître. Un club duquel dérivera, par la suite,tous les autres clubs algériens. Je ne peux, tout de même, m’empêcher d’évoquer l’année de la création (1921) du MCA sans rappeler qu’à cette période, les Algériens vivaient sous l’autorité coloniale et effacés derrière le drapeau français.


    Cet Algérien qui ne jouissait d’aucun droit sinon d’obéir à son maître (le colon)
    N’était pour ce dernier qu’un être insignifiant, inculte, dépourvu de toute intelligence. Mais … « À quelque chose malheur est bon », cette pénible existence n’a fait que forger sa personnalité, c’est un tremplin qui lui a permis de passer du statut d’homme à celui du Grand Homme. Et, le MCA en était et en est la preuve. C’est le fruit d’une résistance aussi physique que morale. Il est vrai que le fondateur du Mouloudia d’Alger n’est plus de ce monde ainsi que la plupart de ceux qui ont eu la chance et le privilège de l’inaugurer et d’en être les véritables piliers, ils ont, certes, disparu mais laissant un riche héritage (MCA) qui constitue la fierté des Algériens. Et si le Mouloudia d’aujourd’hui (malgré les échecs répétés de ces dernières années)
    Garde son prestige et sa grande popularité, c’est grâce bien sûr à l’ineffaçable et profonde empreinte qu’ont laisse les anciens durant leur admirable parcours.

    AOUF Abderrahmane

    il décède le Samedi 22.4.1989 rabi yerahmou

    Nabila ABDOUN





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