• KERMALI ABDELHAMID 1988/1989 avec Karim Annabi et Boudjakdji Ilyès

     KERMALI ABDELHAMID 1988/1989

    avec Karim Annabi en blanc et Boudjakdji Ilyès avec les lunettes

     

     

    KERMALI ABDELHAMID

     

    LE RETOUR DU SPHINX

     

    (LE CHAMPION MORAL)

     

     

    KERMALI ABDELHAMID 1988/1990 avec Boudjakdji et Docteur Benmrabet

    Boudjakdji l'adjoint

     

     

     

    OUALIKEN MOKRANE

     

    le batisseur de l'ombre

     

     

     

    La fameuse phrase de Abdelhamid Kermali, aujourd’hui à la retraite mais pas en retrait du football, est devenu célèbre «Nous sommes le champion moral», disait Kermali en juin 1989 lorsque son équipe, le Mouloudia d’Alger, malgré sa victoire sur Bel Abbès, termina en seconde position derrière la JS Kabylie, qui revenait d’une victoire de Annaba. Il était clair qu’à l’époque, il y avait des doutes sur le résultat de la formation kabyle, qui avait décroché le succès qu’il fallait lors de la dernière journée du championnat. Un succès qui lui a permis de terminer la saison en tête du classement. Le coach mouloudéen, qui n’avait pas digéré cette tournure des évènements, ne manquera pas donc de lancer : «On est le champion moral». La réponse de la formation kabyle ne s’est pas fait attendre puisque le regretté Boussaâd Benkaci, président de la JSK à l’époque, dira : «Nous sommes champions tout court».

     

    une équipe constituée de joueurs inconnu, Kermali avait bati un potentiel champion d'algérie, réussissant l'une des plus belle saison du Mouloudia et mettant en valeur le travail de formation initié par lui même qui malheureusement ne connaitre pas le succès escompté car il a été interrompu à la veille de la CAN 1990 organisé par l'algérie où il sera appellé à la tête de l'équipe d'algérie qui remporta son seul titre africain des nations.

     

    Il sera remplacé par l'enfant du club OUALIKEN Amokrane qui mena le MCA à la 3éme place et une qualification en phase de poules en coupe arabe des clubs, annulé pour cause du déclenchement des hostilités en irak.

     

    SAMEDI 13.04.2013 

    au lendemain de la qualification du MCA en final

     

    Kermali un parcours des grands

    Carrière de loin brillante et féconde en tant que joueur et en qualité du seul entraîneur à avoir offert à l’Algérie la coupe d’Afrique des nations (la seule d’ailleurs), en 1990, et un autre trophée afro-asiatique. La qualification des juniors pour la phase finale du Mondial du Japon en 1979 est l’œuvre du cheikh. En cette période de vaches maigres, le football algérien peut s’enorgueillir de la contribution d’un homme qui a bourlingué plus de 60 ans d’un stade à un autre, d’une contrée à une autre et d’un pays à un autre. Kermali, qui s’est distingué beaucoup plus comme manager, fait partie de cette race d’hommes passionnés qui ont fait et marqué l’histoire du sport roi, chez nous. La vie de Kermali qui a ouvert les yeux à Akbou (Béjaïa) le 27 avril 1931 n’a pas été facile. L’aîné d’une lignée, qui en comptera deux frères et une sœur, devient « majeur » en charge d’une famille, à l’âge de 10 ans. Et ce, suite au décès du père (militaire de carrière) au début de la Seconde Guerre mondiale. La disparition de Lakhdar un Sétifien de souche a beaucoup marqué Abdelhamid (dit Karboua) et sa famille qui ont, dès lors « sombré » dans la misère. Le jeune a de ce fait vécu et grandi dans le dénuement le plus total. Son enfance et adolescence sont faites de pauvreté, de difficultés de tous genres et aussi de rêves devant l’aider à sortir de l’ornière. Jamais il n’occultera le moindre aspect des pénibles conditions d’une jeunesse « confisquée ». L’orphelin sera des années durant livré à lui-même. Son contact avec l’école n’a pas dépassé le seuil du cours de fin d’études primaire. Le bonhomme qui a traversé les bancs d’Albertini (Mohamed Kerouani) comme un météore avait d’autres chats à fouetter que de passer le clair de son temps enfermé entre quatre murs. « Pour avoir négligé puis abandonné mes études, un jour d’examen, j’ai reçu des corrections à n’en plus finir de ma mère, fatiguée de courir les champs à ma recherche. A aucun moment, elle n’eut le moindre espoir de me voir prendre des distances avec le ballon rond », dira Kermali qui a été découvert par Benaouda (Lyass), Abid et Abdelkader Laklif, ces dénicheurs de talents qui sillonnaient les terrains des quartiers populaires, Tels Bel Air, Tandja (cité Yahiaoui), les cheminots, la Gare, Bon marché et le centre-ville où habitait Kermali qui fit son entrée en équipe seniors, en 1948, à l’age de 17 ans. A l’occasion d’un certain USFMS-AS Bône. Avec deux buts à la clé, ce coup d’essai fut, le moins qu’on fuisse dire, un coup de maître. Kermali gagne vite en maturité et s’imposera rapidement comme un incontestable titulaire du flanc droit de l’attaque usmiste. Ses prouesses emballent les initiés, savourant à chaque spectacle le style, les accélérations et ouvertures lumineuses de ce jeune. A l’issue d’un match de coupe USFMS-Etoile de Skikda, disputé à Constantine, un colon qui a été vraisemblablement épaté par la classe du Sétifien, lui signifia qu’il devait tenter sa chance en France. Cette proposition l’enchante, lui donne même des idées. D’autant qu’il voulait faire du ballon rond une profession. Sans se soucier des conséquences Kermali qui s’est fait un nom à côté de Souna, Sahraoui, Assassi, Safsaf, Selami, Lakhlif II, Zaiar, Kari Amara Djeridi et bien d’autres figures, et, sur un coup de tête, prend, un jour, la direction d’Alger où il a signé une deuxième licence à l’USMA. Cette « fugue » n’a pas été du goût des Grenat. A défaut d’une longue aventure à Soustara qui s’est achevée au bout de quelques mois, Kermali est obligé la mort dans l’âme de revenir au bercail. Cette aventure lui vaut une suspension de deux années. La sanction accentue la galère du joueur qui devient du jour au lendemain chômeur. Pour sortir du « trou », l’exil taraude l’esprit de l’aîné d’une famille vivant toujours dans la misère. Un jour, il subtilise 10 000 francs à la vieille et prend le chemin de l’Hexagone. Mulhouse sera la première étape. La première saison (1955/56) en France sera un régal pour les amateurs de la technique raffinée. Cette remarquée et remarquable entrée en la matière, attire les recruteurs et imprésarios. Les sollicitations de l’AS Cannes (un club de D II) où évolue un autre Sétifien, feu Mokhtar Arribi, ne laissent pas indifférents la nouvelle star qui voit désormais grand. Après un round de négociations, Kermali, rejoint à Cannes le grand Mustapha Zitouni.

    Un palmarès bien rempli A la croisette, le petit Sétifien explose, étale toute sa classe, impressionne coéquipiers et adversaires. Malgré, un handicap de gabarit, Karboua, se comporte tantôt comme ailier tantôt comme avant-centre, et des fois comme passeur. A l’issue de la saison (1956/57), l’Olympique lyonnais qui vient de s’attacher les services de Troupel (l’ex-coach de l’AS Cannes), fait les yeux doux à Kermali. La présence de l’entraîneur susnommé et d’une importante communauté d’émigrés à Lyon, le pousse à rejoindre le pays des Gones. Kermali réalise à côté d’André Laurent (capitaine de l’équipe de France), du Brésilien Costantino et d’autres vedettes, une saison de rêve. La seconde s’achève pour lui et pour bon nombre de professionnels algériens, un dimanche 13 avril 1958. A l’appel de la patrie, Kermali (Lyon), Arribi (Avignon), Bouchouk (Toulouse F.C), et Mekhloufi (As Saint Etienne), formant le groupe des Lyonnais, qui a transité par la Suisse et l’Italie, rejoint dimanche 20 avril 1958, Tunis où allait débuter l’épopée de la glorieuse équipe du FLN. « Le combat mené avec mes compagnons qui ont eu la chance de faire l’histoire restera à jamais gravé dans ma mémoire », précisera le cheikh ayant tenu à rapporter le témoignage de Ferhat Abbas : « Les ralliements des footballeurs démontraient, à l’évidence, aux yeux de l’opinion internationale que la révolution et la guerre d’Algérie intéressaient tous les Algériens. » A l’indépendance, le cheikh réintègre l’USMS qui rachète son contrat de Lyon. Kermali a failli disputer à l’issue de la première saison sportive (62-63) de l’Algérie indépendante une inédite et historique finale de coupe (ESS-USMS) mais l’ES Mostaganem, lors de la demi-finale, en a décidé autrement. Avant de rejoindre l’Entente en 1966, avec laquelle il décrocha en 1967, une coupe d’Algérie en qualité d’entraîneur joueur, Kermali s’est durant trois saisons (1962-66) beaucoup investi à l’USMS. Le défunt Dekoumi, président de l’Entente, engage celui qui allait devenir des décennies durant le Héléno Herra algérien. Le « sorcier » va bouleverser le jeu de l’ESS. Un football vivace, fait de petites passes, prend la place des longs dégagements et des folles chevauchées. Ce technicien de première ordre est devenu, en matière de stratégie, un pionnier. Il peut se targuer d’être le premier entraîneur à avoir introduit le 4-3-3 en Algérie. Axé sur un plan, préalablement, élaboré en fonction de l’adversaire, le jeu à Kermali ne laisse rien au hasard. La griffe du cheikh ayant donné à l’aigle noir sétifien une âme, une personnalité, la spécificité d’équipe technique ainsi que le légendaire second souffle marqueront pour longtemps l’ESS, l’autre religion de milliers de supporters. La méthode du Vieux, a fait de lui, l’un des techniciens les plus sollicités. Il est l’un des rares coachs à avoir drivé des formations de l’Est, (USMan- CSC- USC- HBCL- CABBA- USMS et ESS), du Centre (MCA) et l’ES Mostaganem, de l’ouest du pays. Sa réputation a, faut-il le rappeler, dépassé les frontières. Kermali, qui se dit pompier quand il aborde le volet de l’équipe nationale, a dirigé l’Itihad (Libye), Ras El Kheima (Emirats) et l’AS Marsa (Tunisie) où il a effectué durant trois saisons un travail de titan. Ses trois passages au MCA (1983,1988 et 1999) sont les autres faits saillants d’une longue et brillante carrière : « Mon expérience avec le Mouloudia qui occupe une bonne place dans mon cœur était exaltante et enrichissante à la fois. C’est un honneur d’entraîner ce club mythique. Je suis autant fier et heureux d’avoir arraché un titre avec le club le plus populaire du pays. Il m’est impossible d’oublier les moments passés dans cette institution, dirigée à l’époque par des hommes de la trempe de Djouad, Drif, Haouche et bien d’autres dirigeants, dignes d’une formation drainant à chaque sortie, plus de 60 000 supporters », souligne le cheikh qui n’esquive pas la déroute de Ziguinchor : « Les douloureux événements que le pays a connus ont perturbé la préparation de l’équipe nationale obligée d’annuler plusieurs matches amicaux. La question des tenues, des primes, et du séjour au Maroc s’est répercutée négativement sur le rendement de l’équipe qui n’a pas pu défendre le titre acquis deux ans auparavant à Alger. Quatorze ans après, la plaie est toujours entrouverte. Je tiens, une fois de plus à assumer la responsabilité de cet échec », rétorque le cheikh n’ayant jamais tourné le dos à l’appel de la patrie : « Dès que l’équipe nationale est en mauvaise posture, on fait appel à Kermali et à Zouba qui ont répondu présents en 1990 et lors des éliminations de la coupe d’Afrique des nations de 2004. Certaines personnes, aux mémoires courtes, ont tendance à oublier, vite, les services rendus », déclare quelque peu gêné, Kermali qui a tout donné à la nation. Il a même sacrifié sa vie familiale qui a été des décennies durant reléguée au second plan.

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    Kermali CAN 1992

     

    Lazizi : «J’ai perdu un père»

    «Je ne le cache pas, je suis choqué du décès du Cheikh Kermali. C’était comme un père pour moi. J’ai l’impression d’avoir perdu un père avec qui j’ai appris beaucoup de choses. C’est lui qui m’a fait monter en sénior à l’âge de 17 ans. C’est lui qui a révolutionné le jeu du Mouloudia en 1989. Je ne pourrais jamais oublié les bons moments que j’ai passés avec lui lors de la coupe d’Afrique en 1990 quand nous avons remporté le trophée africain mais aussi la coupe afro-asiatique. Je suis resté six ou sept ans avec lui. Notre dernière saison, c’était en 1999 quand nous avons gagné le championnat contre la JSK. Le football algérien a perdu un grand monsieur.  On ne trouvera plus un entraîneur comme lui.»


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    ZOUBA Hamid

     

    Un retour raté

     

     

    Khabatou-Kaoua-Zenir et Bachi 

     

    les sauveurs

     

     

    C'était la saison de tout les rêves, jamais au plus jamais, le MCA n'a affiché ses grandes ambitions comme cette saison 1987-1988.

    Tout les ingrédients faisaient rêver, le retour du "sorcier blanc" Zouba hamid et de l'enfant terrible du Mouloudia Ali Bencheikh, recrutement de grands noms à l'image de Merzekane, Djahmoune, Maiche et autres,mais le chute fût vertigineuse et Zouba a pu comprendre à temps que ce MCA n'a rien à voir avec sa dream team de 1976.

    Tout avait changé, et le climat est devenu malsain d'ou son départ précipité après seulement quelques matches.Des conflits internes et des cas disciplinaires ont eu raison de sa bonne volonté.

     

    Les sauveurs de toujours se font appelés à la rescousse.Kaoua revient en compagnie de son maitre Khabatou, ils nomment Zenir animateur sportif pour être à l'écoute des joueurs et Bachi comme soutien moral (psychologue) de l'équipe pour aider les joueurs. Le MCA termine la phase aller sur le podium à la 3ème place.Le rêve demeure de retrouver le MCA sur la plus haute marche du podium, mais le climat était pourri, ila fallu procéder au nettoyage.Des joueurs seront sanctionné et le Mouloudia sauve sa tête à l'issu de la dernière journée dans un match couperet face à l'Entente Sétifienne.

     

    Guettouche marque le but de la délivrance,le trio kaoua, khabatou et Zenir en compagnie du Docteur Bachi ont réussi leur mission, sauver le club du purgatoire et le MCA demeura ce club populaire adulé, aimé malgré ses déboires administratives.


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    BOURAYOU Abdelatif

     

    Jeunesse

     

     

    à l'abri des projecteurs

     

     

    Après son accession méritoire et son retour parmi l'élite, le Mouloudia version promosport, une SPA de l'entreprise mère Sonatrach prona la continuité avec la confirmation du jeune technicien Abdelatif Bourayou à la tête du Mouloudia.

    Après le départ de Bacha et la nomination de Kamel Lemoui comme DTS, le conflit Bencheikh-lemoui et départ de l'enfant terrible du club pour la JSM Chéraga en compagnie de Ghrib (avant son retour pour encadrer les cadets du club) et Meziani, le Mouloudia enregistra le retour de son buteur Bousri qui va jouer le rôle du relais de l’entraîneur auprès de ses coéquipiers et l'aider dans sa tâche ô combien délicate pour un nouveaux promu bien qu'il s'appelle le MCA.

     

    Le travail accompli par le jeune technicien était remarquable, en instaurant un esprit de camaraderie avec ses joueurs, il a pu tirer le maximum d'eux au point de briller tout au long de la phase aller avec un jeu plaisant mais malheureusement durant la phase retour le Mouloudia perd ses repères et sa confiance et termine à la frustrante 10ème place.

    Bourayou quitte le Mouloudia et le pays à la fin de cette saison 1986-1987 pour monnayer sa compétence auprès des Emirats Arabe Unis.Son apprentissage au sein d'un club aussi populaire et aussi instable comme le MCA va le servir tout au long de sa carrière.

     

     


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    LEMOUI KAMEL
     
     

    BOURAYOU ABDELATIF

     

    MAHMOUD BACHA

    ABDELHAMID

     

     

    Un Record....

     

    0 défaite et une accession

    logique

     

     

    Bourayou a été maintenu à son poste d’entraîneur adjoint, l'enfant du club Kamel Lemoui arrive et ramène avec lui Bacha et sa compétence.Le MCA pour oublier l'amertume de la reléguation, décide de mettre tout les moyens de son coté pour revenir à sa place parmi l'élite.

    Pour frapper les esprits et faire taire les plus sceptiques, le Mouloudia joua son va tout pour dominer le championnat de la régionale centre malgré la présence des ténors tels que l'USMA, l'USMB ou Médéa. VictoireVictoire après victoire, l'appétit s’agrandissait et l'objectif de l'accession s'accompagna d'un autre défi à savoir ne concéder aucune défaite pour dire à tout le monde que la reléguation était plus un accident qu'une purgatoire logique.

    Le MCA accèda donc sans concéder la moindre défaite, ce qui constitue un record en soi. Lemoui en homme de terrain, ramena la rigueur qui manquait et la confiance revient dans le camp des joueurs qui réalisèrent un sans faute historique.

     

     

     

     
    Le MCA retrouve la division une après seulement une saison et draina derrière lui la grande foule là où il évoluait, réalisant un mémorable 4-1 contre son voisin Usmiste devant des millions de nostalgiques devant leur poste de télévision.

    BOUSRI, termina meilleur buteur, le MCA avec la meilleur attaque, la meilleur défense et zéro défaite, ne laissa rien à ses adversaires ce qui démontre la qualité de l'effectif et les avantages d'un travail planifié et programmé.Tout le mérite revient à la direction qui a su trouver en Lemoui l'homme providentiel qui a maintenu avec lui un jeune technicien très brillant malgré son jeune âge pour lui donner plus d'expérience, à savoir Bourayou, et la compétence de Bacha récupéré de Blida.

     

     

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    Amed Arab ancien joueur du CRB

    et finaliste du mundial  en gréce avec l'EN militaire en 1969

     

     

    ARAB AHMED

     et

    BOURAYOU

     

     

    ABDELLATIF

     

    Amère relégation

     

     Une inter-saison sombre avec Sebbar comme seul recrutement significatif pendant que Kermali laisse tomber son programme quadriennal de travail pour rentrer à un bercail redevenu plus attirant.Un premier parcours ou ARAB Ahmed passe en courant d'air après le 6ème match et la défaite contre le WAB, où Bourayou Abdellatif se retrouve malgré lui DTS et où l'équipe réussit l'exploit inédit de se faire battre 4 fois à domicile (ASCO, EPS,USMH et ESMG).
    Une suite catastrophique où tout le monde fait ce qu'il veut à Bologhine (nuls de Tlemcen, Bordj Ménaiel et victoire de Boufarik) puis un déclic face à Sétif avec un début de redressement (11 points en 4 matchs) et une qualification aux quarts de finale de la coupe d'Algérie.Une fin de parcours laborieuse où après Zenir venu à la rescousse dés l'aller , c'est Lemoui qui flâne dans les environs, ou les points difficiles sont rapportés (nuls à Mascara et Tizi-ouzou) et les points faciles dilapidés (défaites à domicile devant le MAHD, Guelma et à Tiaret).Un final dramatique où Chlef joue le jeu et même à fond et...bonjour les dégâts.
    Il y a ensuite ce que tout le monde ou presque pense:autrement dit que c'est la faute à Bourayou.Il est vrai que le public peut avoir des raisons de s'arrêter à ce jugement.Par exemple le Mouloudia n'a pas réussi à dégager une équipe type durant la saison.Pas moins de 10 joueurs ont été essayés aux postes d'arrières latéraux: Boukraâ, Iratni, Laroussi, Bencheikha, Makkour, Cherfaoui, Bahri, Oudina et même Meghichi et Ghrib.Le Mouloudia n'a pas arrêté un systéme de jeu définitif passant sans arrêt du 4.4.2 (avec Bencheikh déporté à gauche) au 4.3.3 (avec Yacef ou Meziani à l'aile gauche).
    Ces remarques valent ce qu'elles valent, il n'en demeure pas moins que Bourayou par ses qualités humaines et sa rationalité dans le travail a fait l'unanimité autour de lui "il était venu pour apprendre auprès de Kermali, il s'est retrouvé dans un rôle auquel il n'était pas préparé .Il a fait du mieux qu'il a pu" disait de lui Benzerroug, directeur administratif de l'ASP.  Zenir reconnait en Bourayou "un entraîneur de qualité"et Bencheikh "un entraîneur d'avenir".Voilà la question tranchée.On ne peut pas faire porter le chapeau à un DTS qui reconnaissait ne pas encore en être tout à fait un.

     

     

    Abdellatif Bourayou

     

    MCA 1984-1987

     

    Il a drivé le Mouloudia pendant les années 1980, puis il s’est exilé aux Emirats arabes unis où il a travaillé avec plusieurs clubs.Né le 25.9.1957 à Tunis, il prend le mouloudia alors qu'il n'avait que 27 ans et se voit chapeauter DTS malgré lui après le imogeage d'Ahmed Arab à la 6ème journée du début de championnat.Zenir sera nommé adjoint lors du match de coupe contre sidi moussa.

     

    Technicien supérieur en sport, spécialisé en football,a débuté sa carrière de footballeur en 1972 au JSEB.De 1974 à 1978 joue en juniors puis en séniors à la DNC ANP.Il opte en 1978-1979 à l'US Santé avant d'entamer sa carrière d'entraineur à bousfer (Oranie) en 1980-1981.Dans le cadre de son service militaire il encadre l'équipe de l'EMEPS de 1981 à 1983, Bourayou gagne la coupe d'Algérie militaire 1981-1982 avec cette même équipe de l'EMEPS avec en son sein Bouiche Nasser (MCA) ce qu'il lui donna plus de crédit, il se voit nommé entraineur adjoint de Soukhane à la tête de l'équipe nationale militaire (avec son poulain Bouiche nasser) qui prend part aux phases africaine de de qualification à Alger pour le mundial militaire et se qualifier pour le tournoi final qualificatif et se fait éliminer par le koweit en 1/2 finale.En 1982 est nommé entraineur du WA Boufarik avant de rejoindre le MCA en 1984 pour ne la quitter qu'en 1987 avec le retour de Zouba à la tête du club.


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