• Hommage a Aissa DRAOUI

    Hommage à Aïssa Draoui
    Un rendez-vous riche en émotion

    L’hommage rendu par la fondation Braham Derriche à Aïssa Draoui, lundi dernier au 5-Juillet, a été riche en émotion.
    En plus des filles Draoui et sa famille, étaient aussi présents plusieurs membres du gouvernement dont les ministres de la Jeunesse et des sports, de la formation professionnelle, du tourisme, de l’emploi et de la solidarité nationale et des transports. Il y a eu aussi la venue de l’ambassadeur d’Algérie en Italie, Maârif ainsi que des présidents de la FAF et de la LNF et de plusieurs autres invités de marque qui ont tenu à assister à cet événement.
    Il faut aussi féliciter les équipes et leur dirigeants qui n’ont pas hésité un seul instant pour venir rendre un vibrant hommage au magicien que fût Aïssa Draoui. Les formations du MCA, de l’USMA, de l’ESS, du MCO et des anciens de la JSMS et du MCA ont foulé tour à tour la pelouse du 5-Juillet, cet endroit qui, il y a des années déjà, était égayé par un certain Aïssa qui avait fait sensation lors des jeux Africain (1978), des jeux méditerranéens (1975) et la finale de la coupe d’Afrique des clubs champions (1976) pour ne citer que ces matchs.
    Par contre ce qui est à déplorer, c’est l’absence du public qui ne s’est pas déplacé en masse alors qu’il y a eu un tapage médiatique. Des affiches ont même été collées à Bab El Oued. Mise à part cette petite fausse note, le reste du rendez-vous s’est bien déroulé. Au départ, les joueurs seniors de l’USM Alger et du MC Oran se sont donnés la réplique. Le match s’est soldé sur la victoire des algérois (2-1). La deuxième rencontre qui mettait aux prises les anciens du MC Alger aux Skikdis de la JSMS a été un véritable régal pour les yeux. Les Naïm, Mokhnache… d’un côté et les Bachi, Bellemou… de l’autre ont gratifié le public d’un beau spectacle comme les accélérations de Betrouni ou encore ce but de Bencheïkh. Le match a été remporté par les anciens mouloudéens (4-2) dans la joie et la bonne humeur. La dernière rencontre du jour a opposé le MCA à l’ES Sétif. Ce dernier a réussi à renverser la vapeur pour s’imposer (2-1) devant un Mouloudia qui a joué à l’économie puisque un match l’attend jeudi face à la JSMB.
    L’un des moments forts de cet hommage fût la distribution des clés d’une Atos à la fille de Aïssa, Ryma qui a décroché brillamment le baccalauréat cette année. Le vœu de Draoui était d’offrir une voiture à sa fille. Il a été exaucé grâce à un ami de la Fondation Braham Derriche qui n’a pas voulu décliné son identité. Un geste que les mots ne peuvent qualifier tant il est à l’honneur de son initiateur. S’en est ensuite suivi les geste de dons. Ainsi les ministres de la solidarité, de la formation professionnelle, l’ESS, la JSMS, l’USMA, la radio, Le Berber, Chaâbane Louanès, Zenir… ont tous mis la main à la poche. Les enveloppe variant de 5 000 à 200 000DA permettra de venir en aide à la maman Draoui et ses deux filles. Un véritable élan de solidarité s’est créé à la mesure du talent de Aïssa. Le PDG de Djezzy, Kabbani qui était présent a, lui aussi, apporté son aide. Il a pris la décision de prendre en charge les études universitaires de Ryma en lui octroyant un présalaire de 20 000 DA avant de la recruter en tant que cadre à la fin de ses études. Un geste qui honore le PDG et son entreprise.
    Ce que l’on peut dire, c’est que les membres de la fondation, Bachi, Drif, Bencheikh, Betrouni… ont réussi leur hommage. Ils méritent, eux aussi, tous les hommages. Par contre, nous ne pouvons pas passer sous silence le fait que le grand Draoui est mort à petit feu. En 1992 déjà, et avant même déjà, il avait sollicité les responsables de l’époque pour une prise en charge à l’étranger pour voir ce qui se passait dans sa tête, pour reprendre son expression. Il est impardonnable qu’un monsieur comme Draoui soit livré à lui-même, lui qui a permis au drapeau algérien de flotter, et à Kassaman de retentir dans le stade du 5-Juillet lors de la fameuse finale des JM face à la France.
    Le minimum pour nos dirigeants auraient été qu’ils permettent à un enfant de l’Algérie d’aller se soigner à l’étranger. Qu’aurait coûté une prise en charge pour Draoui devant tout ce qu’a connu le pays comme gaspillage…

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