• L'AG en septembre

    L’AG en septembre et sera élargie à tous les Mouloudéen
    A. Salah Bey

    Le président Messaoudi a été catégorique :

    «Le problème des membres opposants sera soumis à l’assemblée générale de l’association El-Mouloudia qui, pour l’occasion, sera élargie à toutes les tendances et à d’autres personnalités jusqu’ici marginalisées, et c’est elle qui tranchera cette affaire.» Si on comprend bien, le Dr Messaoudi voudrait bien revoir la composition de l’AG qui se chargera de pousser vers la sortie tous ceux qui ont, selon lui, comploté contre le club et failli à leur mission. En réponse à une question sur l’éventuel retour de membres faisant partie aujourd’hui de la Fondation Braham-Derriche, Messaoudi a été on ne peut plus clair : «La plupart des membres de cette fondation font partie de l’association El-Mouloudia, de ce fait ils font toujours partie du Doyen. De plus, M. Marif, président d’honneur de notre association, a déjà entrepris des démarches dans ce sens et a invité à un rapprochement entre tous les membres de la famille mouloudéenne. Le visage de la composante humaine de l’assemblée générale va donc muer, selon Messaoudi, et des changements sont prévus au sein même de l’équipe dirigeante, à en croire certaines indiscrétions.

    «La Djsl peut tout contrôler»
    A. Salah Bey

    Le président Messaoudi a exhibé, au cours de la conférence de presse, un document portant le bilan moral et financier de la saison 2004-2005 :

    «Voyez, ce document est prêt depuis plus de six mois, mais sur demande du commissaire aux comptes, le bilan de la saison 2004-2005 sera présenté avec celui de l’exercice précédent. Je profite de cette occasion pour remercier le commissaire aux comptes pour tout le travail colossal qu’il est en train de faire. Je profite également de votre présence pour dire que ce dernier a tous les droits de saisir et d’interpeller, que ce soit verbalement ou par écrit, le président sur les écritures comptables qui doivent être précisées ou justifiées. En revanche, il n’y a aucun rapport brûlant sur une quelconque irrégularité ou malversation, comme le colportent certains en ce moment.» Pour ce qui est de sa convocation à la direction de la jeunesse, des sports et de loisirs (Djsl) d’Alger, Messaoudi estime que cette structure officielle a tous les droits de contrôler le club à tout moment, d’enquêter s’il le faut et que le Mouloudia est prêt à lui faciliter l’accès à tous les dossiers. «Nos arguments sont authentiques et sincères, et que la vérité éclate pour que se taisent les aboyeurs», dira en substance Messaoudi.

    Tourqui en prend pour son grade
    A. Salah Bey

    Parmi les huit membres du comité directeur qui s’opposent au Dr Messaoudi et signataire du document lui demandant de se présenter à la passation de consignes, Tourqui Messaoud, l’ex-lieutenant du président, est celui qui en a pris le plus pour son grade. Pour Messaoudi, ce dernier a été coupable de plusieurs dérives et de faits graves comme ouvrir un second compte, ce qui est illégal pour un club, se doter d’un cachet portant l’inscription «Président de la section football» sans aucune autorisation préalable du président, distribuer  l’argent des bienfaiteurs dans la rue et dans les malles des voitures sans passer par le compte du club. Messaoudi en voudra à Tourqui pour n’avoir pris aucune sanction contre les joueurs coupables de la tentative de putsch avec Nouzaret, notamment ceux qui sont allés à la radio Chaîne III pour dénoncer les agissements du docteur. En résumé, pour le toubib la seule fois où l’argent du Mouloudia a été géré dans l’illégalité, c’est durant la courte gestion de Tourqui.

    Qui a parlé de démission ?
    A. Salah Bey

    En évoquant son désir de quitter le club puis son retour aux affaires, le Dr Messaoudi, subtil comme il est, a été tranchant : «Je n’ai jamais évoqué le mot démission. J’ai émis certes le vœu d’être déchargé de la gestion du club et de l’association El-Mouloudia face aux pressions des cinq ou six membres du comité directeur qui agissent tout simplement par vengeance personnelle que par leur amour au club.» Selon le boss du MCA, aucun de ses membres n’a accepté de prendre les rênes du club lors de la fameuse réunion, au lendemain du sacre en Coupe d’Algérie : «Ce jour-là, les masques sont tombés : les membres, qui se revendiquent de l’opposition, n’ont pas été capables de s’avancer pour prendre la présidence du club, sauf un rigolo qui n’avait même pas le droit d’être présent puisqu’il est démissionnaire, alors qu’un autre est pratiquement exclu puisqu’il n’a pas fait acte de présence depuis dix mois.» En poursuivant son analyse des problèmes qui rongent le MCA depuis des années, Messaoudi estime que ceux qui s’attaquent à lui aujourd’hui étaient partie prenante de la gestion du club durant les  cinq dernières années, à l’image du professeur Rachedi, celui qui a présenté le bilan financier lors de l’AGO en 2004 ou Tourqui qui a été de toutes les besognes.

     

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