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L'équipe du FLN
L'équipe du FLN au stade du 5 juillet en 1974
El amri Sellami(Soigneur)-Doudou-Zouba-Rouai-Amara-Zitouni-Soukane M-Zitouni-Bouricha-Oudjani S-Boubekeur (MCA)
Mazouz-Kerroum-Benfadah (MCA)-Bouchouk-Soukane A-Kermali-Mekhloufi-Oualiken (MCA)
DES FOOTBALLEURS TALENTUEUX A L'APPEL
La glorieuse épopée de l'équipe du FLN
Porte-voix de la Révolution, l'équipe FLN, constituée de joueurs professionnels évoluant pour la plupart en France, a joué un rôle de propagande important, en faisant connaître les idéaux de la lutte armée.
Au-delà des résultats sportifs, au demeurant flatteurs, l'équipe a sillonné le monde et a eu les faveurs des publics rencontrés.Lorsqu'on m'a sollicité pour écrire sur l'histoire de l'équipe FLN, j'ai longtemps hésité avant de me raviser. Je ne voulais pas parler pour les autres au risque de froisser les susceptibilités. Mais après réflexion, j'ai décidé de témoigner. Pour l'histoire et à la mémoire de tous ceux qui nous ont quittés. Que Dieu ait leur âme.
Raconter l'équipe FLN, c'est retracer l'épopée glorieuse d'une page de l'Algérie combattante
Il y a eu les 22 qui ont été à l'origine du déclenchement de la Révolution et il y a eu les 32 footballeurs qui ont sillonné le monde pour porter haut la voix de l'Algérie. C'était une époque formidable où le sacrifice n'était pas un vain mot. Mais avant d'évoquer toutes les étapes qui ont conduit à la mise sur pied de cette équipe, rendons un vibrant hommage au concepteur de cette uvre grandiose, Mohamed Boumezrag El Mokrani. Cet homme a eu une idée formidable. Après son retour des jeux de l'Amitié organisés à Moscou en 1956, il a eu la géniale idée de mettre en place une équipe de football, dont le rôle est de faire connaître la cause algérienne et le dur combat mené par les moudjahidine. L'impact de cette opération aurait un retentissement extraordinaire, a-t-il pensé. Et joignant le geste à la parole, il se mit à concrétiser son projet dès son retour en France : former une grande équipe nationale composée de joueurs professionnels opérant dans les grands clubs français de l'époque, tels que Monaco, Saint-Etienne, Lyon, Toulouse, Reims, Bordeaux... Boumezrag n'avait pas informé ses proches de cette initiative, même les responsables de l'OCFLN n'étaient pas au courant. Soupçonneux et méfiant, Boumezrag travaillait dans le secret. N'en étaient informés que ses lieutenants, Mokhtar Arribi et Abdelaziz Bentifour, qui multipliaient les réunions clandestines entre décembre 1957 et avril 1958.
Le secret était bien gardé
C'est lors d'une rencontre au café Le Départ de Saint-Michel que Boumezrag, accompagné de Arribi et du Dr Moulay, un gars de Saïda, qui s'occupait des étudiants, me mit au parfum. On passa directement à l'acte en contactant individuellement les joueurs au sein de leurs clubs respectifs. Comme ces joueurs algériens étaient souvent les coqueluches de leur club, on imaginait la réaction de leurs dirigeants. Mais tout se passa comme prévu et nul ne rechigna à l'appel. La presse de l'époque s'empara de la question en lui accordant une grande importance (grosses manchettes à la une, photos à l'appui) d'autant que cela intervenait à quelques semaines seulement de la Coupe du monde en Suède, avec l'engagement des Tricolores qui renfermaient deux joueurs algériens considérés comme des titulaires potentiels, à savoir Mustapha Zitouni et Rachid Mekhloufi. Mise sur les rails, l'équipe, du moins une bonne partie, se retrouva à Tunis en avril 1958 pour commencer ce qui allait être une véritable épopée. Les résultats techniques sur le terrain furent brillants, mais ce qui l'était davantage, c'était l'impact politique et médiatique que cette équipe a su capitaliser au bénéfice de l'Algérie combattante. Les tournées commencèrent au niveau des pays amis issus de l'ex-bloc de l'Est et qui comptaient parmi les nations les plus avancées en matière de football. Qui ne se souvient de la Hongrie ou de la Yougoslavie ? Là où l'équipe algérienne passait, elle laissait son empreinte et était saluée comme il se doit. Le salut et l'hommage s'adressaient plutôt au combat mené et à la juste cause pour laquelle se sacrifiaient des milliers d'Algériens. Arrêté par la police, j'ai dû croupir en prison durant de longs mois. Lorsque j'en suis sorti en novembre 1960, j'ai repris du service aux côtés de Boumezrag et Arribi. Ma dernière mission via la Suisse consistait à ramener en Tunisie sur ordre de maître Benabdellah, avocat du FLN, la dernière fournée de joueurs professionnels, à savoir Bouchache Hocine, Amara Saïd, Bouricha, Oualiken Mokrane et Kerroum. Je peux dire qu'on a vécu des moments formidables au sein de cette équipe, notamment au cours des dernières tournées dans les pays de l'Est en 1961. Pour l'anecdote, on a joué contre la Yougoslavie et gagné par 6 à 1 devant 80 000 spectateurs enthousiastes. C'était un match historique. Après la rencontre, dans l'hôtel, on a fait un véritable boucan. On utilisait plusieurs instruments de musique. Nos colocataires brésiliens de Bangu, champions de leur pays, nous avaient pris pour un orchestre. Lorsqu'on a demandé à jouer contre eux en amical, ils ont carrément refusé, non pas parce qu'on était des " musiciens ", mais parce qu'on avait battu sévèrement la Yougoslavie et qu'ils avaient peur de subir le même sort. Cela dit, on s'amusait, mais dans les limites permises, car nos dirigeants ne badinaient pas avec la discipline. Je vous cite un exemple en Bulgarie. Durant l'année 1961, les entraîneurs se sont passés des services de Bentifour, pourtant titulaire indiscutable dans son poste. Fou de rage, Bentifour s'est rendu dans la chambre qu'on partageait et a accroché les crampons au plafond. " Moi, on me fait raccrocher les crampons ", ruminait-il. Bien évidemment, ce n'était qu'une simple sanction puisqu'au match suivant il fit son apparition parmi le onze rentrant... 50 ans après le déclenchement de la Révolution, je peux dire que l'équipe FLN y occupe une place de choix. L'occasion m'est offerte pour m'incliner devant la mémoire de ceux qui nous ont quittés : Boumezrag, Arribi Mokhtar, Ibrir Abderrahmane, Bentifour Abdelaziz, Benfadah Ali, Bourtal, Chabri, Bouchache Chérif et Hocine, Haddad Saïd, Mazouza Abdelkader, Boubekeur Abderahmane, Bouchouk Abdelhamid et Brahimi Saïd. 50 ans plus tard, la mission pour laquelle nous avons été investis a été accomplie puisque le FLN a réussi à arracher l'indépendance. Après 1962, on pensait que le parti allait jouer la carte de la démocratie et que chacun allait retourner à son parti d'origine. Hélas, rien de tout cela n'eut lieu ! Aujourd'hui, on réclame toujours la justice sociale. Le décollage tarde à venir, alors que les énergies ne sont pas libérées et les investisseurs se heurtent à des obstacles de toutes sortes. La jeunesse est toujours marginalisée. Pour que l'indépendance - chèrement acquise - puisse avoir un sens, il faut régler tous ces problèmes.
Composition de la glorieuse équipe du FLN :
LAARIBI-BOUMEZRAG ( Entraîneurs)- BOUBEKER- ZITOUNI- DEFNOUNE- MAKHLOUFI- OUDJANI- SETATI- CHABRI- IBRIR 1- IBRIR 2- SOUKHANE 1- SOUKHANE 2- BOURICHA- OUALIKENE- AMARA- ROUAI- BAKHLOUFI- BOURTAL- BOUCHACHE 1- BOUCHACHE 2- KERMALI- BRAHIMI- MAOUCH- KEROUM- DOUDOU- ZOUBA- BEN TIFOUR- MAZOUZA- HADAD- BOUCHOUK -ELAMRI SELAMI( Infirmier).Mohamed Maouche.
Ancienne gloire du football national, membre de léquipe FLN
« Le foot est pourri par largent »
« Il en est des conseils comme des médicaments. Les plus amers sont les meilleurs. »
Tagore
De son jardin, on entend les clameurs qui montent de la salle qui jouxte sa demeure. On y dispute les épreuves descrime des Jeux africains. Cest à peine sil fait allusion à cette manifestation. Certes, il a eu lhonneur dêtre invité à la cérémonie douverture mais les joutes actuelles nont pas lair de susciter chez lui un quelconque enthousiasme.
Mohamed, le regard perdu, semble ny prêter aucune attention. Ce qui le préoccupe pour lheure, cest sa voiture ancienne, un modèle 1954 quil scrute avec délectation. « Une pièce de musée qui doit coûter une fortune. Mais, je ne men séparerai jamais. Ce véhicule a une histoire qui fait partie de moi-même », confesse-t-il avec nostalgie. « Cest une Maurice garage TF, très à la mode à lépoque que javais échangée avec ma 4 chevaux en plus dune somme dont je ne me suis jamais acquittée. Cest avec cette voiture que jai fait le tour de France pour contacter la dernière fournée des joueurs algériens professionnels devant rejoindre léquipe FLN. Mon épouse, alors secrétaire de Me Benabdallah du collectif des avocats du FLN, mavait accompagné dans ce périple où nous avions pris attache avec Bouchache (Le Havre), Mahi (Reims), Ahmed Arab (Limoges), Amara (Bordeaux), Oualiken, Bouricha, Djebaïli (Nîmes) et Kerroum (Troyes) ». Mohamed sinsère alors dans un parcours de mémoire subtil. Il a, pour lui, largument infaillible davoir une mémoire intacte. Nayant jamais cherché à séduire ni à provoquer, ce jeune homme de 71 ans irréductible est considéré par ses pairs comme un révolté, même si son apparence avec une barbe garnie lui donne plutôt lair dun gourou bien sage. Quand il accueille un visiteur, il arbore un sourire hospitalier et indécis. Il passe dun sujet à lautre, rebondit sur une date, revient en arrière, saidant parfois dune photo sortie dun album précieux, où jeune footballeur fringant, il faisait vibrer les stades et les curs tendres. Loccasion pour nous livrer une de ses nombreuses anecdotes. « Un jour, nous étions dans le bus. Devant mon siège, se trouvait Boubekeur. A un arrêt en ville, une belle Tchèque a tapoté sur la vitre. Boubekeur pensait quelle sadressait à lui. Elle lui a fait signe que cest lhomme qui est derrière, cest-à-dire moi qui lintéressait. Se retournant il ma lancé : Tu nes pas plus beau que moi, non ! Sensuivit une altercation assez sympathique. Il est vrai que jétais séducteur à 20 ans ! On a bien rigolé ce jour-là. » Mohamed Maouche est né le 24 février 1936 à El Biar, mais cest à lAS Saint Eugène quil entama sa carrière dès 1949, où il se fit remarquer très jeune grâce à son talent précoce. Il a été champion de toutes les catégories et deux fois champion dAfrique du Nord juniors. A 17 ans, il évoluait avec fierté en équipe fanion. Il se permit même le luxe dinscrire deux buts danthologie contre lUSD Meknès dans un match mémorable remporté par le club saint-eugénois. « Javais 17 ans quand ils sont venus me prendre pour lOGC Nice dont le coach Charlie Cross avait entraîné lASSE. A mon palmarès, des buts, le concours du jeune footballeur que jai remporté à deux reprises à Alger en me classant 4e au concours final à Paris. Cest là que les recruteurs se bousculent pour prendre les meilleurs. Je sais que Cross a tout fait pour que jaille à Nice mais comme jétais mineur, lASSE a fait objection et obtenu gain de cause » Nullement déçu par cette déconvenue, Mohamed laissera le temps au temps pour pouvoir enfin caresser son rêve. « En mai 1956, jai été contacté par Reims qui effectuait une tournée en Afrique du Nord. Les dirigeants reimois sont venus voir le match ASSE-AS Boufarik et comme jétais le meilleur sur le terrain, ils mont contacté. Jai été voir ma mère qui ma autorisé à mabsenter pour 48 heures afin de subir les essais. Jy suis resté 2 ans ! Nous avions fait des tournées, notamment en Indonésie et cest après ce voyage que jai été inclus en équipe première. International militaire, nous avons battu lItalie 3 à 0 et jai fait partie de léquipe qui a effectué le déplacement à Buenos Aires pour le championnat du monde militaire. Avec Reims, nous avons remporté le championnat et la coupe de France en 1957-1958. »
Titulaire dans le grand Reims
Après avoir participé aux Jeux de lamitié de Moscou durant lété 1956, M. Boumezrag, à son retour, a lancé lidée de former une équipe pour représenter lAlgérie combattante. « En décembre 1957, il mavait déjà informé quil avait pris Aribi comme adjoint et que Bentifour était au courant du projet. Les contacts ont commencé discrètement. On mavait responsabilisé. On avait décidé de faire partir les joueurs, le dimanche 12 avril 1958 juste après les matchs de championnat. Malheureusement, il ny a pas de risque zéro. Ce jour-là, Mekhloufi avait été blessé à la tête et évacué à lhôpital lors du match ASSE-Béziers. Cet impondérable nous a retardés. Comme jattendais le groupe à Lausanne, je minquiétais de son absence. Jai pensé à un contre-ordre. Jai repris le train en direction de la gare du Nord. Dans les journaux, ma photo figurait en bonne place avec ce titre :Maouche a fui le bataillon de Joinville. En arrivant à la frontière franco-suisse, jai été arrêté. Après 40 jours de cellule et 14 mois de résidence surveillée, je fus relâché, avec cette précision que les dirigeants reimois ont tout fait pour méviter le tribunal militaire. Revenu donc à Reims, après une tournée en URSS, je suis prêté pour la saison 1959-1960 au Red Star. Je retourne lannée suivante à Reims mais je suis de nouveau contacté par Me Benabdallah qui me prie de rejoindre mes camarades dans la capitale tunisienne. Cest ainsi que le 2 novembre 1960, je retrouve tous mes camarades et avec eux nous avons entrepris une première tournée dans les pays de lEurope de lEst, notamment en Yougoslavie qui comptait parmi les meilleures équipes à léchelle mondiale. Ce fut la dernière tournée de la formation de lAlgérie combattante qui a vraiment fait connaître la cause à travers les continents. Dans ce parcours axé autour du rectangle magique quest le terrain de foot, il y eut des buts et la sensation du devoir accompli mais aussi des situations cocasses que Maouche se plaît à raconter. « Un jour, lors de la traversée Gênes-Tunis en bateau, nous avions demandé à Kerroum de nous payer quelque chose. Il a juré quil navait pas le sou. Il était avec son épouse et son bébé Daho. A un moment, Oualiken prit dans ses bras Daho et il saperçut quil y avait plus de 2 millions dissimulés dans ses langes. Alors, Oualiken et moi avons caché le bébé. Kerroum, dans tous ses états, la cherché partout. On ne savait pas sil était à la recherche de son rejeton ou de ses millions. Lorsquil saperçut de la farce, il redoubla de férocité, mais il persista dans son idée de ne pas nous payer un pot On la bien chambré ce jour-là. »
Après la France, la Suisse
A lindépendance, Maouche sinstalle en Suisse où il est entraîneur-joueur à Martigny. « Je my plaisais et je jouissais de toutes les faveurs jusquau jour où un dirigeant du FLN est venu me solliciter pour aller exercer en Algérie qui manquait terriblement de cadres. Je n ai pas hésité une seconde. Jai résilié mon contrat pour être affecté au MJS qui ma nommé maître dEPS au lycée Zerrouki de Mostaganem. Naturellement, les dirigeants de lEspérance mont vite approché pour être lentraîneur-joueur de léquipe. Jen garde des souvenirs inoubliables avec des joueurs de qualité comme Ould Bey, Zidane, Soudani, Benameur, Rezkane. Avec toute cette pléiade de talents, on ne pouvait que réussir et lapothéose a été sans doute la finale de la coupe dAlgérie, qui restera une date phare dans lhistoire du club. » Puis, ce fut une valse à mille temps qui lamena à lUSMA, à la DNC, à El Harrach où il senorgueillit davoir formé une grande équipe mais aussi à la JS Djidjel, à lUSMB, à Boufarik, à Koléa, au CRB sans compter le détour par la JSK où il nest pas resté longtemps parce quon lui a « ramené un entraîneur adjoint qui navait quune vague relation avec le football, un charlot ». Puis, Maouche est nommé en équipe nationale aux côtés du Russe Rogov. « On a fait de lexcellent boulot sur des bases scientifiques et un programme rigoureux ponctué par les qualifications en Coupe dAfrique, Burkina-Faso 7-0 à Oran et 1-1 à Ouagadougou ; et en Coupe du monde face au Nigeria (2-0 à Lagos et 2-1 à Constantine). Houhou, alors ministre de la Jeunesse et des Sports, suivait léquipe de très près mais ne sest jamais mêlé des affaires techniques. Cest moi qui ai représenté lAlgérie au tirage au sort du Mondial espagnol. Mais après mon retour, soit le 24 février 1982, je suis convoqué au MJS alors dirigé par M. Bekka, sans Rogov pour me faire dire que je suis ladjoint dun autre staff. Chose que jai refusée. Après bien des péripéties, jai fini par démissionner. Je sais que lentraîneur est sur un siège éjectable, mais dans notre cas, on na même pas eu lélégance de mettre les formes. On nous a éjectés comme des malpropres alors quon a fait un travail colossal. Cela nous a fait beaucoup mal. Jen étais bouleversé, voire malade pendant des semaines. Mais, que pouvez-vous faire contre lingratitude ?
Des dirigeants ingrats
Heureusement le résultat enregistré à Gijon a mis un peu de baume au cur et a atténué notre douleur » Son regard sur le football actuel est sans complaisance. « Je ne vais plus au stade, car le match nest plus un moment festif, de convivialité où lon apprécie le spectacle. Il ny a plus de culture du foot. Largent a pourri ce sport et les mentalités. On copie sur les autres sans en avoir ni les capacités ni le talent. Forcément, cest une mauvaise imitation. On doit tenir compte de nos spécificités et travailler en conséquence. Jai le regret de dire, même si cela peut heurter les sensibilités de certains, quà lheure actuelle, les entraîneurs amateurs, qui nont jamais eu les sensations du haut niveau, puisquils nont pas évolué à ce palier, entraînent des pseudoprofessionnels. Vous connaissez le résultat. Toutes nos équipes à différents étages sont éliminées au premier tour. Nest-ce pas un gâchis ? » A la question de savoir quel remède administrer pour sortir du marasme, Mohamed ny voit quune seule issue. « Il faut, dit-il, revenir à la base. Les clubs au lieu de dilapider largent public pour lachat de piètres joueurs, feraient bien de soccuper des infrastructures quils nont pas, de la formation des jeunes qui sont livrés, impuissants, à leur triste sort. » Et dire que tout le monde semble se complaire dans cette pitoyable situation. Pourtant, il y a une espèce de honte à être heureux à la vue de certaines misères
PARCOURS
Né le 24 février 1936 à El Biar, Mohamed Maouche a eu un parcours atypique à limage du personnage. Après avoir fait ses classes à lAS Saint Eugène, il se fera remarquer par son talent. Il est vite repéré par les recruteurs du grand Reims qui lintègre dans ses rangs. Mohamed fera alors parler la foudre en marquant des buts et en simposant comme titulaire indiscutable. Mais sa carrière entamée à 18 ans ne connaîtra pas le cheminement souhaité. Arrêté alors quil était chargé de contacter les autres éléments de la future équipe du FLN, devant rejoindre Tunis, Mohamed connaîtra la prison avant dêtre mis en résidence surveillée. Il rejoindra léquipe FLN avec laquelle il effectuera plusieurs tournées. A lindépendance, il est moniteur de sport à Mosta où il évolue à lEspérance. Après, il figurera dans plusieurs clubs algériens. Il sera nommé adjoint de Rogov en équipe nationale avant dêtre évincé à la veille du déplacement en Espagne. Mohamed en a été profondément marqué
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Commentaires
4sebbar1Lundi 6 Avril 2009 à 12:08Répondre3mohamed545Dimanche 5 Avril 2009 à 10:39bonjour,fr? sebbar.tout d'abord,je rend un vibrant hommage,a la glorieuse equipe du FLN.concernant notre frere MOHAMED MAOUCHE.eff?ivement il a driv?a JSD en 1972.sa premi? rencontre sous sa houlette (JSD 2 JSK 0.) et pour vous faire rire,les mordus ont dis ,la JSD fait mouche et grace a MAOUCHE. il cest fait familiariser a JIJEL ,et je le vois souvent .en cette occasion je profite de lui passer un bonjour.merci fr? sebbar.------GRINE_MED. DE-DJIDJELLI.
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