• M'Rizek chante le Mouloudia

    L'hymne du Mouloudia

    L'hymne du Mouloudia 

      
     

     
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    M'Rizek chante le Mouloudia




    ya li thab taamal sport
    charek fel mouloudia
    Le club howa el mach'hor
    fi chamal ifriqiya


    Nebda ala le goal ngheni
    men jihto kon mheni
    Pour son rôle on le connaît
    Tkol sbaa ould el biya


    On a de très solides arrières
    Fi zoudj amline barrière
    Tkol casnave maa madlère
    de l'équipe fransawiya


    Ya li thab taamal sport
    Charek fel Mouloudia
    Le club howa el mech'hor
    fi chamal ifriqiya


    L'arrière central fel wast yelaab
    Tchof laabo testaajeb
    Li yewkef kodamo yerhab
    Ked ma yejri ma ya3ya


    Le demi gauche ch'hal khfif
    fi laabou il est très actif
    La balle yelhakha bessif
    ach'hal chater ya khouya


    Ya li thab taamal sport
    charek fel Mouloudia
    Le club howa el mech'hor
    fi chamal ifriqiya


    L'ailier droit ma yekheliha tfout
    La balla yalhakha côute que côute
    Ando wahed centre-shoot
    ma yekheli lel Goal tamiiya


    L'inter droit ch'hal solide
    kol youm ando laab jdid
    Il a des shoots comme des bolides
    tkol chi medfaa DCA


    Ya li thab taamal sport
    charek fel Mouloudia
    Le club howa el mech'hor
    fi chamal ifriqiya


    L'autre à gauche il fait l'inter
    avec lui y a rien à faire
    Ma ykhafch men son adversaire
    yekhlilou  ghir bechwiya


    Le petit il joue ailier
    il a de ses passes en retrait
    b shoot yetkob les filets
    hakdak n'hab anaya


    Ya li thab taamal sport
    charek fel Mouloudia
    Le club howa el mech'hor
    fi chamal ifriqiya

     

     


    Traduction


    Toi qui veut pratiquer le sport
    Active au Mouloudia
    C'est le club le plus prestigieux
    Du Nord d'Afrique


    Par mon chant, je commence par le goal
    de son côté sois tranquille
    pour faire son rôle on le connaît
    on dirait un Lion "enfant de la lionne"


    On a de très solides arrières
    les deux dressent une barrière
    On dirait casnave avec madlère
    de l'équipe française


    Au milieu joue l'arrière centrale
    qui subjugue par son jeu
    face à lui, n'importe qui tremble
    et il court sans jamais s'essouffler


    Oh! combien est rapide le demi gauche
    Dans son jeu il et très actif
    il arrête la balle à n'importe quel prix
    et combien il est malin "ô mon frére"


    L'ailier droit ne laisse rien passer
    il atteint la balle côute que côute
    et il a de ses centres-shoot
    qui ne laisse aux gardiens aucune chance


    L'inter droit, il est solide
    chaque jour, il innove dans son jeu
    ses tirs sont comme les bolides
    on dirait un canon DCA


    L'autre à gauche, il fait inter
    Avec lui, il n y'a rien à faire
    il n'a pas peur de l'adversaire
    a qui il échappe tout doucement


    Le petit, il joue ailier
    il a de ses passes en retrait
    d'un shoot, il déchire les filets
    c'est ainsi que je le veux moi


    Toi qui veut pratiquer le sport
    Active au Mouloudia
    C'est le club le plus prestigieux
    Du Nord d'Afrique

     

     

    L'hymne du Mouloudia

     

    Le Mouloudia de Hadj Mrizek
    Le milieu du football algérien actuel doit savoir que le chaabi a donné deux grands joueurs. Dans les années trente, le chanteur Mohamed Marocain a tenu avec maestria les filets du MCA avant de rejoindre au soir, dans la Casbah, tel ou tel orchestre. La culture bling-bling du foot mondialisé était inconnue à l’époque
    «Ya li thoub/ Taamel sport/ Echterek fel Mouloudia/ El farik el machhour/ Fi chamal Efrikya/ », chantait, en 1951, Hadj M’rizek, en pleine période d’ébullition indépendantiste. Pouvait-il imaginer que son Mouloudia porté par le virvoltant Betrouni et le clairvoyant Bachi, deviendrait, plus d’une vingtaine d’années après, champion d’Afrique?
    Le maître du haouzi algérois et concurrent d’El Hadj El Anka, était vice-président du Mouloudia et, à ce titre, il y a rien d’anormal qu’un auteur-compositeur honore sa propre équipe de football. Mais là, où dirigeants comme joueurs et supporteurs actuels du mythique club de Bab-El-Oued (sans oublier Hadj Raouraoua, président de la Fédé et de la très culturelle Année de l’Algérie 2003 en France) doivent s’interroger?
    C’est, existe-t-il dans l’histoire du ballon rond mondial, un genre de poésie-chantée qui a su imager avec autant de raffinement une composition d’équipe? Y-a-t-il un artiste au Brésil, en Angleterre, en France en Hongrie, au Cameroun…, qui a su marier avec verve et en pleine période coloniale, deux langues que tout devait opposer?
    La chanson El Mouloudia, aujourd’hui encore déposée à la Sacem au nom d’Areski Chaïb (code IPI: 00005 79 87 63), le nom véritable de M’rizek, a inauguré dans les années 50, une nouvelle dimension dans la poésie populaire maghrébine. Celle d’intégrer le football comme nouveau champ d’inspiration pour le chi’r el melhoun des Ben Messeib, Ben Sahla et Benguitoun. Car, à la différence d’autres répertoires footballistiques de pat le monde, El Mouloudia de Hadj M’rizek n’est pas faite pour être écoutée dans le brouhaha des stades de Bologhine, d’El Annasser et encore moins du 5 Juillet.
    A l’exemple du rugby, El Mouloudia a été composée pour être interprétée lors de la troisième mi-temps. Après le match, lors d’un dîner entre dirigeants-mélomanes au café Malakoff d’Alger, après le match, lors d’un banquet à l’Amirauté entre joueurs, après le match, lors d’un festin de poissons entre supporters à la Pêcherie. Mais aussi, après une saison de championnat lors du mariage d’un joueur ou la circoncision d’un fils. En écho au succès du Mouloudia de Hadj M’rizek, un maître du haouzi, mais celui de Blida, allait surprendre le monde rigoureux de la sanaa en osant mettre en musique andalouse et avec une voix propre aux interprètes de la ville rose, un titre dédié à l’équipe locale, l’Union Sportive Musulmane de Blida (USMB). La composition de Hadj Mahfoud renforce ainsi l’image d’un sport de notables du football, mais aussi que les couleurs et les succès footballistiques d’un quartier, d’une ville algérienne, participe au désir d’émancipation du pays.
    L’indépendance acquise, le football redevient une simple activité sportive ou un loisir du dimanche. Comme un petit pont à ses aînés M’rizek et el Mahfoud, le chantre de l’immigration Dahmane El Harrachi offre à son club de prédilection l’Union Sportive Musulmane Maison Carrée (USMMC) un bijou narcissique où le début de la chanson n’est pas une louange aux prouesses du gardien de but, mais bien un hommage en forme de clin d’œil au Président et dirigeants du Club.
    En 2009, lorsque les autorités culturelles algériennes se sont décidées à rendre hommage à Hadj M’rizek, son unique fille n’a pas oublié de rendre aussi hommage à El Hachemi Guerouabi, en précisant que ce dernier lui avait, après le décès de son père en 1955, déclaré qu’il fallait perpétuer la mémoire du maître. Mais voilà, si ce dernier était un fervent dirigeant du Mouloudia, l’élève Guerrouabi sera un usmiste jusqu’au bout. Cela donnera pour le répertoire chaabi, le plus beau derby de la chanson algéroise.
    Si dans Mouloudia, la trame est que M’rizek fait remonter le ballon du gardien jusqu’à l’ailier gauche, Guerouabi, dans sa chanson dédiée à l’Union Sportive Musulmane d’Alger, offre en forme d’écho, un dialogue footballistique entre les deux quartiers mythiques du club de son coeur, Bab Jdid et Soustara. Le milieu du football algérien actuel doit savoir que le chaabi a donné deux grands joueurs. Dans les années trente, le chanteur Mohamed Marocain a tenu avec maestria les filets du MCA avant de rejoindre au soir, dans la Casbah, tel ou tel orchestre. La culture bling-bling du foot mondialisé était inconnue à l’époque. Le deuxième joueur, c’est Guerouabi qui a été un ailier droit insaisissable de La Redoute RC. Le maître usmiste du chaâbi avait une très belle formule pour expliquer pourquoi son amour pour le Club de Soustara,alors qu’il a grandi à Belcourt : « Je suis polyvalent », dira-t-il, dans une sorte de petit pont qu’on peut imaginer pour l’intraitable Hcène Lalmas. Un Guerouabi, qui après des années d’exil et de souffrance, reviendra mourir à Alger, chez lui, en 2006. Un cheikh qui, par fidélité pour son USMA, acceptera pour la Coupe d’Algérie, gagnée en 2005, de donner un de ses derniers concerts aux Rouges et Noirs. Une soirée qui aurait duré plus de trois heures au Théâtre de Verdure, alors que le maître du haouzi algérois était miné par la maladie.
    On aurait aimé, au lendemain de ce dernier succès de l’USMA, savoir qui a ou qui va donner un gala pour perpétuer cette tradition de savoir-vivre du football algérien. On sait qu’Abdelkader Chaou est un fervent usmiste et sa chanson « Itihad El Assima », dédiée au club, aux mots bien ciselés, rend hommage au stade Bologhine. Quant au Mouloudia, on sait que le petit-fils de Hadj M’rizek est un pianiste émérite et qu’il interprète à merveille les chansons de son grand-père.
    N’est-il pas légitime qu’il devienne un dirigeant du Mouloudia, comme l’a été le monument du piano algérien Mustapha Skandrani en son temps? Cela serait, en termes d’image médiatique, un juste retour des choses et une vraie sortie par le haut pour les dirigeants de la Sonatrach. En tous les cas, cela permettra au mélomane-supporteur de l’équipe en rouge et vert d’aller écouter, au café Malakoff, le Mouloudia, interprèté au piano: « Ya li thoub/ Taamel sport/ Echterek fel Mouloudia/ El farik el machhour/ Fi chamal Efrikya/. »

    Nidam Abdi

    « Hamadou: je demande pardonESS-MCA demin en finale de la supercoupe à 14h30 »

  • Commentaires

    12
    visiteur_sebbar
    Vendredi 3 Octobre 2008 à 19:01
    Saha aidek redouane et merci pour cette remarque.Sois le bienvenu.On doit jamais oublier Mouloud Djazouli pour tout les sacrifices qu'il a fait pour le mouloudia , l'Alg?e et la jeunesse musulmane durant l'?que coloniale et apr?"l'ind?ndance".
    11
    visiteur_redouane
    Jeudi 2 Octobre 2008 à 19:02
    bjr
    vous avez oubli?ur la photos de mention?e nom de mouloud djazouli debout deuxi? ?artir de la gauche devant djaout,,merci
    10
    visiteur_pays-algeri
    Mercredi 19 Mars 2008 à 15:57
    viva mouloudia viens voire mon blog pays-algerie.skyblog.com
    9
    visiteur_teteche
    Dimanche 3 Février 2008 à 13:14
    et bien voila tu as trouv?ne bonne id?pour ne pas tomber dans les memes critiques que les imbeciles qui denigrent constamment les joueurs de 76 mets la photo des createurs de notre club eus qui passent avant tout ce beau monde. a la prochaine.
    8
    visiteur_sebbar
    Jeudi 31 Janvier 2008 à 21:35
    Salut teteche, toujours aussi fructueux dans tes remarques qui m'aident ?m?orer notre blog.Bonne remarque, au d?t je voulais mettre une photo de Aouf allah yerrahmou avec la 1? ?ipe du MCA mais comme c'est un document introuvable j'ai choisi celle de benali pour illustrer le public et la doyennet?u club.Que penses-tu si on met la 1? photo du MCA (1921 ou 1928)?
    7
    visiteur_teteche
    Jeudi 31 Janvier 2008 à 21:19
    saha sebbar'je voudrais te faire un petit reproche pourquoi avoir choisi la photo de Benali en haut de ton blog?je n'ai rien contre ce joueur mais il ne passe pas avant des joueurs qui ont marqu?leur passage au mouloudia et il y en a beaucoup Betrouni,Bachi, bencheikh,bachta,zenir,kaoua et j'en passe.Benali est pass?u mouloudia et c'est tout pas comme les ex joueurs. Lorsqu'on parle de l'histoire du mouloudia qu'on le veuille ou pas on parleras des anciens qui ont marqu?les plus belles pages de ce club malgr?out.tchao
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