• Le MCA un tremplin pour l'outre-mer

    Plusieurs joueurs ont embrassé une carrière à l’étranger
    Le MCA, un tremplin pour l’outre-mer
    A. Salah Bey

     
    Passage n Depuis 1999 et le dernier titre de champion d’Algérie, plusieurs joueurs ont pu décrocher un contrat professionnel en marquant leur passage par le Mouloudia d’Alger.

    Le premier a été Rafik Saïfi qui, au lendemain du sacre de Zabana face à la JS Kabylie, tapera dans l’œil des recruteurs français du club de Troyes et embrassera une carrière professionnelle qui connaîtra des hauts et des bas, mais qui reste tout de même correcte et dure encore.
    Dans la foulée de Saïfi, le jeune Fodhil Hadjadj, pur produit de l’école mouloudéenne, prend discrètement, et à l’âge de 15 ans, le chemin de la grande école du FC Nantes-Atlantique où il passa ses examens et gravira les échelons jusqu’à ce qu’il décroche son premier contrat professionnel.
    Après une première saison chez les pros et quelques éclats qui lui ouvrirent les portes de l’équipe nationale à 20 ans, Hadjadj se blesse dès la seconde saison et fait les frais de l’impitoyable concurrence du monde professionnel et des choix de son entraîneur.
    Revenu au Mouloudia pour se relancer, Hadjadj a gagné son pari en contribuant au sacre de son équipe en Coupe d’Algérie et s’apprête, malgré un petit accident domestique survenu il y a quelques jours, à rebondir en décrochant un contrat professionnel quelque part en Europe. Dans le même créneau des joueurs qui relancent leur carrière, il y a le cas du défenseur Smaïl Bouzid, venu tout droit de l’émigration lors du dernier mercato, et qui a réussi à atterrir dans le club allemand de Kaiserslautern (deuxième division de la bundesliga), entraînant avec lui l’attaquant Noureddine Daham. Ce dernier lorgnait depuis longtemps  une carrière professionnelle, en Europe ou dans les pays du Golfe, le voilà alors servi sur un plateau grâce à ses performances cette saison avec le MCA. L’autre défenseur, Kamel Bouacida, risque, nous dit-on, de les rejoindre, alors qu’avant eux l’international malien Drissa Diakité avait, lui aussi, réussit le bond qu’il faut. Débarqué en janvier 2004, en compagnie de deux de ses compatriotes, Coulibaly et Sidibé, le milieu défensif Diakité n’a eu en tout qu’une année (soit deux demi-saisons) pour éclater et convaincre les recruteurs de l’OGC Nice (Ligue une française) de venir le chercher au dernier mercato.
    Après quelques mois d’adaptation, Diakité s’apprête à vivre sa première véritable expérience du haut niveau professionnel cette saison.  Les Bamogo, le Burkinabé, et Koné, le Malien, les nouvelles recrues de cette saison, ne pensent en réalité qu’à cela. Idem pour les joueurs nationaux, pour lesquels l’exemple de Deham est à suivre, ce qui explique un peu la facilité avec laquelle les dirigeants du MCA ont pu convaincre les Belkaïd, Tahraoui et autres Iloul ou Hosni à revêtir le maillot du Doyen. Sans oublier Aït Athmane, l’émigré, qui revient pour la seconde fois relancer sa carrière ou bien le jeune Feghaoui bien décidé à utiliser un tremplin nommé : le Mouloudia d’Alger.

    A. Salah-Bey

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