• Le MCA une légende vivante

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    Le long cheminement du Doyen<o:p></o:p>

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    La finale de la coupe d’Algérie 2006 n’est finalement qu’une des nombreuses retrouvailles entre le MCA et l’USMA, très étroitement liés par l’histoire, du fait que ce sont quatre authentiques Mouloudéens qui ont participé à la création de l’USMA à partir d’une idée d’un autre Mouloudéen, Mouloud Djazouli, allant même jusqu’à transférer plusieurs joueurs au nouveau club de Soustara. <o:p></o:p>

    Le MCA passe pour être le doyen des clubs musulmans en Algérie, même si les archives nous signalent l’existence de plusieurs autres associations à travers l’Algérie créées avant 1921. A Alger, le réveil du nationalisme aidant, les conditions idéales étaient réunies pour le MCA: la présence d’un club authentiquement algérien fut un motif de fierté pour les masses musulmanes exploitées par les patrons européens, sauf le dimanche, le jour où le MCA se produisait. Pour ces «indigènes» corvéables à merci, c’était l’indispensable bouffée d’oxygène après le dur labeur et les humiliations. Mais le MCA a énormément souffert; qu’importe, l’essentiel était d’exister en tant que «phénomène» social. Un grand et constant hommage devra être rendu aux créateurs du MCA au mois d’août 1921, coïncidant avec la célébration du Mawled Ennabaoui, les Aouf Abderrahmane, les Djaoud, Derriche et Djazouli (surnommés les trois D), Andaloussi, Skandrani, Mrizek, Fouila et Kerrarsi et autre El-Guers Mohamed. Bien entendu, ce fut une véritable traversée du désert jusqu’en 1936, où le MCA accède enfin en division d’Honneur, l’élite de l’époque. En championnat nord-africain, les Mouloudéens seront obligés de laisser la qualification au FC Blida au terme du... sixième match. Ils avaient remporté le cinquième, les quatres rencontres précédentes s’étant soldées par des nuls. C’était la réglementation de l’époque. On précisera que le président du FC Blida n’était autre que Louis Rivet, également président de la Ligue d’Alger et fondateur de l’Union des ligues nord-africaines. Il est bien sûr inutile de faire un dessin.<o:p></o:p>

     L’histoire du MCA, excellemment racontée par notre collègue Belkheir Lounès Abdenour, est riche en hauts faits, même si le Mouloudia n’a pu se frayer un chemin dans les deux grandes compétitions de l’époque, coupe et championnat d’Afrique du Nord. Symbole du nationalisme, le MCA compte beaucoup de héros tombés au champ d’honneur. Sur le plan sportif, il ne renoue avec la gloire qu’en 1972/1973, avec son premier titre de champion, suivi des sacres des saison 72, 75, 76, 78, 79 et 99. Mais l’exploit le plus retentissant n’est autre que la Coupe d’Afrique des champions arrachée de haute lutte au tenant, le Hafia Conakry, un soir de décembre 1976. <o:p></o:p>

     En coupe d’Algérie, le MCA a inscrit son nom à quatre reprises, mais cette cinquième a une saveur particulière. Les clubs frères de Bab El-Oued et Soustara se sont retrouvés dans un beau et poignant duel. Le MCA a gagné mais l’USMA n’a pas à rougir de cette défaite. C’était la fête de la Casbah, le lieu de naissance des deux clubs, toujours frères mais jamais tout à fait ennemis...<o:p></o:p>

    Adjal Lahouari<o:p></o:p>

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