• Le Mouloudia rate le coche

    Hier soir, devant 70.000 spectateurs
    USMA 2 - MCA 2
    La victoire du fair-play

    Les traditionnelles confrontations entre les deux  grands clubs d’Alger, l’USMA et le MCA ont toujours été des attrayantes,spectaculaires  et indécises, qui caractérisent la saine rivalité sportive qui existe entre  eux depuis plus de quatre décennies.
    Ce 52e rendez-vous disputé vendredi lors d’une trés belle soirée ramadanesque,  termine sur un score de parité (2-2), n’a pas dérogé à la règle. Les deux formations  se sont retrouvées en match décalé de la 7e journée du championnat  national et qui survient, trois mois et demi aprés la mémorable finale 2006,  remportée par le MCA sur le score de (2-0), disputée devant une foule record  avide de grandes sensations.
    Il faut reconnaître que ces derbies en coupe et en championnat ont été  de tout temps spectaculaires à suivre depuis l’ère des Okbi, Zerga, Méziani,  Aouadj, Keddou, Guitoun, Betrouni, Allik en arrivant aux joueurs de l’actuelle  génération qui ne fait que perpétuer la tradition à savoir offrir un spectacle  de qualité aux spectateurs toujours présents en masse à ce grand rendez-vous  d’Alger.
    Celui de ce vendredi a failli être gaché par son initiale programmation  à Blida, un stade guère disposé, par sa petite contenance, à accueillir la foule  des grands jours toujours avide de nouvelles sensations que seul ce derby peut  donner.
    Ce soir au stade du 5 juillet, tout était prêt pour un remake du grand  derby algérois au temple olympique du 5 juillet. Tout y était: temps idéal,  ambiance de fête, public des grands jours, et surtout deux grandes équipes prêtes  à se donner à fond dans un esprit sportif exemplaire, comme l’atteste l’accolade  des deux capitaines, Billal Dziri (USMA) et Kamel Bouacida sous l’oeil bienveillant  du referée international, Mohamed Zekrini.          Dés le coup du sifflet initial, les 22 acteurs n’ont pas hésité à rentrer  dans le match sans même observer le traditionnel round d’observation. Ce sont  les usmistes avides de revanche aprés leur défaite en Coupe, qui parviennent  trés rapidement à ouvrir le score dés la 5e minute sur une tête rageuse de Zidane,  réceptionnant un coup-franc du capitaine Dziri. Les fans "Rouge et Noir" fous  de joie, n’en croyaient pas leurs yeux. Le match est lancé de fort belle manière,  aussi bien dans les tribunes illuminées des fumigénes et feux de   Bengale.
    Le MCA attendit patiemment son heure. Il bénéficia d’un coup-franc  bien botté par Badji, qu’exploitera judicieusement l’homme le plus en forme,  Hadj-Bouguèche. Les tribunes "Vert et Rouge" explosent à leur tour, et la fumée  des fumigènes allumés en grand nombre couvre le ciel et rend la visibilité quelque  peu difficile.
    La mi-temps sifflée sur un score de parité (1-1) reflète parfaitement  la physionomie du match, tellement les deux équipes étaient proches l’une  de l’autre.
    La seconde mi-temps reprend avec la même ardeur et le même désir de  vaincre.Cette fois-ci, le Doyen exerce une plus grande pression, alors que "Soustara,  procédait de temps à autre par des contres dangereux.
    Et tout à coup, le stade explose de nouveau, lorsque le défenseur malien  sur coup-franc de 40 mètres loge le cuir d’un tir fantastique sous la barre,  qui a surpris le jeune gardien usmiste malgré sa belle parade. On jouait la  62e minute. Ce n’est que partie remise puisque la formation usmiste, nullement  abattue repartit aussitôt à l’attaque pour égaliser quelques minutes plus tard,  grâce à l’ex-Annabi, Bensaid d’une trés belle tête plongeante en pleine lucarne  de Merouane Abdouni, impuissant.          A 2-2, le match esr relancé de nouveau à la grande joie du public qui  en redemande encore. Le MC Alger aura l’occasion de sceller le sort du match  en obtenant un penalty à la (80’), mais Hadjadj fraîchement incorporé, ratera  son tir au grand dam des supporteurs mouloudéens.
    Les dix dernières minutes ont été palpitantes, et finalement les deux  équipes quitteront le terrain aprés avoir gratifié les millions de télespectateurs  algériens qui suivaient le match sur le petit écran, d’un beau spectacle que  leurs prédecesseurs (toutes générations confondues) ont l’habitude de présenter.
    Un spectacle émouvant marquera ce nième derby coloré: Les chaudes larmes  du défenseur Zidane, auteur du premier but, et expulsé du terrain pour avoir  provoqué le penalty. Heureusement pour son équipe, les dieux du stade ont  voulu qu’aucune équipe ne perde. Seul le football est sorti vainqueur de ce  classique derby algérois.

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