• LEMOUI Kamel

    Kamel Lemoui (à droite) capitaine du MCA contre le MOC de zefzef en 1963/1964

     

     

     

    KAMEL LEMOUI

     (EX G.B ET AVANT-CENTRE DE BEAUVAIS,

    BÉZIERS, MCA, CRB ET ENTRAÎNEUR NATIONAL)

     

    On l’appelait la «tête d’or»

     

     

     

     

    Repéré à seulement 13 ans dans le secteur scolaire, il présentait déjà un énorme potentiel aussi bien comme attaquant que gardien de buts.

    A 15 ans, Kamel Lemoui (né le 10 juillet 1939 à Batna), franchit quatre par quatre les marches menant à la notoriété, au point d’être titularisé en...sénior avec l’équipe de l’A.S. Batna.
    Adroit dans la cage et très efficace au front de l’attaque, car bien servi, une bonne technique et excellente détente, il ne laisse pas indifférent son président de club qui se trouve être le maire de la ville, qui arrive à l’envoyer en France dans la perspective d’une carrière professionnelle.
    A Beauvais où il atterrit en premier, le jeune prodige de Batna n’est que junior stagiaire lorsqu’il débute en fanfare sa nouvelle carrière. Il occupe avec beaucoup de réussite et sans distinction aucune les postes de gardiens de but et d’attaquant. Il sauve beaucoup et en marque beaucoup. En rejoignant l’AS Béziers grâce au coup de pouce de Saïd Amara, membre de la glorieuse équipe du FLN, Kamel Lemoui, se présente avec une ambition toujours vive. Il est très vite partie prenante de l’ossature déjà en place. Il donne et apporte du bien à l’équipe avec beaucoup plus cette fois de présence sur le front de l’attaque.
    De retour en Algérie dès l’indépendance, il devient entraîneur, joueur de Biskra, du MCA, du CRB, de l’O Médéa et de la JSEB. Ses atouts physique et technique (il devient «la tête d’or» pour les puristes qui sont en admiration pour son terrible jeu de tête) font merveille et lui permettent d’être retenu en équipe nationale A.
    Très élégant et avec son allure altière, il devient notamment avec le MCA et le CRB une réelle attraction. Il marque beaucoup de buts, tout aussi beaux les uns que les autres. Intelligent, travailleur, systématique et compétent, il entraînera avec beaucoup de réussite l’équipe nationale de 88 à fin 89. Appliqué mais franc et direct il démissionnera pour «ingratitude» dira-t-il. Avec son habilité pédagogique, il entraîne aussi, les équipes de l’Ittihad de Tripoli et de Shardjah des Emirats Arabes Unis avec lesquelles, il décroche un éloquent palmarès.
    Il a également le mérite d’être le principal précurseur du sport à la Sonatrach à l'échelle nationale. Retiré des affaires du football, en raison de la décadence et de la montée de la violence, il se dit prêt à 69 ans à reprendre du service notamment dans le cadre de la formation des jeunes talents, si le milieu devient plus sain. «C’est mon souhait le plus cher» dira le charismatique Kamel Lemoui, un homme passionné à la grande force de persuasion.

    Abdennour B.





     Lemoui BEZIERS



    «J’ai pris en main l’EN sans contrepartie aucune»

    Quel devient Kamel Lemoui ?
    Je coule une tranquille retraite de cadre précurseur du sport à la Sonatrach à l’échelle nationale, ceci bien avant l’avénément de la réforme sportive. C’est grâce au précieux et marquant soutien de MM. Sid Ahmed Ghozali et Aït El Hocine respectivement PDG et vice-président de la Sonatrach, que j’ai pu mener à bien l’imposant programme. Je leur suis très reconnaissant, ces deux grands messieurs ont énormément apporté au sport à la Sonatrach mais aussi à travers l’ensemble du pays.

    Est-ce à dire que vous êtes totalement déconnecté du football ?
    Je suis certes pour l’heure éloigné des terrains mais je garde un œil attentif sur l’évolution du football tant national qu’international. C’est plus fort que moi car je respire football.

    Pourquoi ne pas reprendre alors du service en tant qu’entraîneur ?
    La descriptude dans laquelle est plongé notre football, le délabrement des mentalités et la montée de la violence ne m’encouragent pas pour l’heure à reprendre la direction des stades. Je me sens certes assez frustré et en mesure de rendre encore beaucoup de services, mais je préfère préserver mon aura et ma dignité.

    Même si on vous fait d’intéressantes offres ?
    Oui s’il s’agit d’un travail qui va directement en direction des jeunes et de la formation. Je rappellerais que j’ai été enseignement d’EPS et formateur, des années durant.

    Pouvez-vous nous rappeler votre parcours sportif ?
    J’ai débuté la pratique durant la saison 53/53 dans le cadre des activités sportives scolaires. Très doué techniquement et avec un sens du but très précoce, je suis un beau jour aligné comme gardien de but pour combler l’absence de l’habituel gardien de l’équipe. Je fais là aussi une partie de premier ordre au point d’être sérieusement convoité par les dirigeants de l’AS Batna ma localité de naissance. En moins d’une année et à seulement quinze ans, je signe ma 1ère licence dans un cadre structuré. Les choses vont très vite pour mon physique après quelques séances d’entraînement, je suis aligné comme gardien de but de l’équipe fanion.
    A 15 ans, je joue mon premier match à Constantine contre le CSC. Très impressionné par ma prestation, mon très jeune âge et ma situation d’orphelin de père, le président de l’AS Batna qui était également le président de la municipalité locale, a très vite pris attache avec ma mère lui demandant d’accepter mon transfert dans un club d’Hexagone. Fort de l’indispensable accord maternel, le président de l’ASB qui m’a réellement pris sous son aile, m’inscrit dans une section sport-études à Paris. Cette possibilité m’ouvre les portes du Racing club de France en tant que stagiaire-junior. Je ne peux hélas et malgré des tests forts concluants, signer de licence pour un problème d’odre purement administratif (l’autorisation de la ligue d’Alger non transmise), j’ai tout de même la possibilité de trouver très vite un club preneur. Avec Beauvais j’occupe sans distinction et avec beaucoup de réussite faut-il préciser, les postes de gardien de buts et d’attaquant ou carrément avant-centre. Après deux années de présence à Beauvais, où je remporte bon nombre de titres et de coupes en amateurs, je rejoins l’équipe pro de l’A.S. Béziers où évoluent déjà mes compatriotes le regretté Bourtal, Boukhalfa, et Saïd Amara qui aura été pour beaucoup dans mon arrivée à Beziers. Alternant là aussi les postes de gardien de buts et d’avant-centre, j’aligne des prestations somme toute honorables.
    En 1957 à l’âge de 18 ans à peine, je suis le gardien titulaire de l’équipe confrontée (et battue 1/3) en 1/4 de finale à la glorieuse équipe de Saint Etienne des Mekhloufi (absent ce jour-à car en route pour Tunis où s’est regroupée l’équipe du FLN), Larqué, Herbin, Revelli, Jacquet, Jonquet...Au tour précédant notre équipe ayant créé la sensation en éliminant Sedan le détenteur et l’O Lyon (où était absent Kermali parti lui aussi pour Tunis). En 1962, je retourne en Algérie vivre des moments historiques de notre indépendance.

    Comment se fait-il que vous n’ayez pu rallier à votre tour,l’équipe du FLN basée à Tunis ?
    Pour la simple raison que personne n’est venu me contacter comme ce fut le cas pour l’ensemble de la composante. Aussi je suis tenu à préciser que j’avais tout juste 18/19 ans et que j’ai été arrêté à la frontière France-espagnole pour avoir tenté de rallier Tunis par mes propres moyens et sans orientation ni assistance aucune. J’ai été interné durant quelques mois et, malgré les accords d’Evian, pour avoir refusé de passer le service militaire français.

    Dès votre retour en Algérie vous reprenez du service avec quelle équipe ?
    Je jette mon dévolu sur l’équipe de Biskra qui n’est pas loin de Batna mon patelin de naissance. C’est sur conseil de M. Bouchouk, directeur de la jeunesse et de sport relevant alors du département de M. Abdelaziz Bouteflika ministre, que je rejoins la ville du Sud en question. Je joue à l’US Biskra et enseigne l’EPS au collège de la ville pour avoir été formé dans le domaine à Antibes durant mon internement. Après une année passée à Biskra, où je m’y plaisais énormément, je suis retenu par la MJS pour une formation au CNEPS de Ben-Aknoun, une formation complétée par un stage d’une année en France en compagnie du regretté Bourtal, mon ancien coéquipier à l’A.S. Beziers. Durant ma formation, j’apprends les nouvelles méthodes de gestion des équipes.nationales des ligues, des fédérations et des centres de formation sous la direction de Guerin. De retour en Algérie, j’enseigne l’EPS dans plusieurs établissements scolaire tels les lycées Emir Abdelkader, Okba à Bab El Oued ou Amara Rachid et El Mokrani à Ben Aknoun. Durant la saison 64/65, je devins l’avant-centre attiré du MCA. Après deux années, je quitte le Mouloudia pour le CRB où je deviens entraîneur-joueur avec sous ma coupe Lalmas, Kalem, Achour, Amar.....J’en fais de même avec l’O Médéa, l’US Biskra et la JS El Biar avec qui je tire ma révérence en tant que joueur en 1972.

    Quand et à quelle occasion avez-vous gagné votre galon d’international ?
    J’ai fait mon baptême du feu avec l’EN durant la saison 62/63. J’ai été aligné comme aillier gauche par le regretté entraîneur Kader Firoud à l’occasion du match amical joué contre la Bulgarie au stade municipal de Ruisseau. Un match palpitant qui a vu la nette victoire par 3 à 1 de notre équipe. Je preciserai qu’à l’opposé de bon nombre de joueurs pros retournés en France, le regretté Bourtal et moi-même avons décidé de rester définitivement en Algérie.
    Durant l’avènement de la réforme sportive (77/78) vous ête à la tête du MCA que vous menez au titre national, mais vous êtes muté d’office au CRB, pourquoi ?
    Je n’arrive toujours pas à expliquer le pourquoi de cette décision d’autant qu’en plus du Mouloudia j’étais le principale précurseur du sport à la Sonatrach à l’échelle nationale.

    Vous avez vécu à peu près la même ingratitude en tant qu’entraîneur national, n’est-ce pas ?
    J’ai effectivement dirigé l’EN durant la saisons 88 et 89 que j’ai réussi à qualifier à la CAN 90 d’Alger. Une équipe que j’ai préparée le plus sereinement du monde et avec beaucoup de sacrifices avec les joueurs du cru renforcés par Madjer et Menad.
    Il a suffi d’un match nul concedé à Constantine face à une solide équipe égyptiènne que tous mes efforts deviennent vains pour une certaine presse gonflée à bloc par des responsables malintentionnés qui ont tout fait pour me décourager. J’ai démissionné pour préserver ma dignité moi qui ai accepté la lourde responsbilité sans contrepartie aucune.

    Parlez-nous de votre expérience à l’étranger
    Avec le club El Itihad de Tripoli en Libye, j’ai réussi à remporter deux titres de champion concécutifs (90/91 et 91/92). Avec la club émirati le Nadi Shardjah que j’ai rejoint en 93 et que j’ai fait accéder en dévision une, avec de jeunes joueurs, j’ai réussi à décrocher à la surprise générale la coupe des Emirates arabes unis. Un résultat qui m’a permis d’être désigné meilleur entraîneur du pays, toutes disciplines confondus. Après seulement une année passée aux EAU, je rentre au pays malgré l’insistance des dirigeants du Nadi Shardjah. Je n’omettrais pas de signaler aussi que j’ai dérigé durant quelques jours l’autre formation émirate également de l’élite. Je n’ai pas accepté d’être payé sans travailler du fait des absences à répétition de nombreux joueurs, présents lors des compétitions seulement.

    Votre meilleur souvenir ?
    Ma première apparition en tant qu’international durant la saison 62/63 contre la Bulgarie ,le titre remporté en 1978 en tant qu’entraîneur du MCA et ma nomination comme entraîneur de l’EN A en 88, sont partiquement les plus beaux souvenirs de ma carrière;

    Votre plus mauvais par contre ?
    L’ingratitude vecue à la veille de la CAN 90 à Alger, restera à jamais un point noir dans mon parcours sportif.

    Quel est l’entraîneur qui vous a le plus marqué ?
    Le regretté Abderrahmane Ibrir et Smaïl Khabatou, sont les entraîneurs qui m’ont laissé la plus forte impression.

    Le dirigeant ?
    Brahim Derriche, dirigeant emblématique du MCA, avec qui je suis resté en contrat jusqu’à sa disparaition, m’a profondément marqué par son militantisme, son savoir faire. Avant de mourrir, il m’a demandé d’être en permanance à l’avant-garde du Mouloudia

    L’arbitre ?
    Chekaimi, Benguergoura, Benganif, Khelifi, Aouissi, Benzellat, Benghezal étaient tous de parfaits éducateurs qui forçaient le respect.

    Avec quel coéquipier aviez-vous le plus d’affinités sur le terrain et en dehors ?
    Le regretté Aouedj, Bouras, Lalmas et Zerar à qui je souhaite un prompt rétablissement étaient mes coéquipeirs du MCA et CRB les plus proches.

    Votre avant-centre modèle ?
    A l’étanger, j’étais en admiration devant Just Fontaine. En Algérie, j’ai énormément été séduit par les qualités de Abdeslam Bousri qui n’était pourtant pas une armoire à glace.

    Quel est le défenseur que vous craigniez le plus ?
    Melaksou de Batna et Beddiar d’Oran étaient contrairement à Mustapha Zitouni par exemple qui était d’une élégance rare et d’une parfaite correction, durs et sans pitié.

    Vos pricipales qualités ?
    J’étais réputé pour l’efficacité de mon jeu de tête, j’étais également très collectif et porté sur le jeu rapide.
    Vos défauts majeurs ?
    Quelques petits défauts sans grande importance.

    Que vous a apporté le football ?
    Il m’a permis de vivre une vie décente avec ma famille et m’a énormement servi sur le plan humain et m’a forgé en quelque sorte, moi qui ai été très tôt orphelin de père.

    Et si c’était à refaire ?
    Avec le même itinéraire, je suis partout à 100%.

    Quelle est la qualité première que vous appréciez le plus chez l’homme ?
    Etre honnête c’est déjà beaucoup

    Les défauts que vous détestez le plus ?
    J’ai horreur de quelqu’un dégoïste.

    Un mot sur le MCA de ces dernières anées ?
    Il vit un réel drame à l’image de tous les clubs et du football algériens. A notre époque, le Mouloudia avait son petit siège de la rue Saint Louis à la place des Martyrs. Il était le point de chute de la grande famille mouloudéenne. Avec sa disparition, c’est l’ensemble des repères du club qui se sont perdus.

    Un passe-temps favori ?
    Je m’entraine régulièrement, je cours même lorsque je suis fatigué ou j’ai par exemple des douleurs aux pieds conséquence de ma blessure contactée avec l’EN durant les années 60.

    Branché politique ?
    Je reste à l’écoute, je lis les journaux et regarde la télévision et m’inquiète pour le devenir de mon pays.

    Un homme politique préféré ?
    Tous les grands hommes de la révolution d’une manière générale qui ont fait énormément pour le pays.

    Qu’est-ce qui peut vous rendre heureux ?
    Etre sur un terrain de football et diriger les enfants suffit largement à mon bonheur.

    Qu’est-ce qui peut vous mettre hors de vous ?
    Lorsque on n’a pas de considération pour un enfant et le laisser partir à la dérive.

    Plat de cuisine préféré ?
    J’aime énormément les crudités, les fruits, et la chakhchoukha

    Pour conclure
    Je rends hommage par devoir de mémoire aux anciens qui ont tant donné à la jeunesse et au sport.
    Je citerai pêle-mêle les regrettés Brahim Derriche et Ferhat Balamane, Tayeb M’ghezzi, Ghozali, Aït El Hocine et Mohamed Sellah qui restera à mes yeux un grand monsieur de la presse sportive.

     

    Entretien réalisé par A.B.

    « EL KAMAL MustaphaPerformances du MCA (période coloniale) »

  • Commentaires

    8
    kouidri farouk de ma
    Samedi 24 Novembre 2012 à 15:21
    cher kamel lemoui, bonjour !

    Je suis un biskri, ami de hassan lemoui, de brahim kethiri et de feu m'sellem salah ( paix à son âme !); je suis le cousin de feu youcef koribaa et de feu belkacem koribaa arrière central des juniors de l'USBikra.

    Je vous salue chaleureusement et fort haut parce que depuis votre passage à l'US Biskra juste après l'indépendance, j'ai, à votre égard, une admiration sans bornes.

    Je suivais votre parcours footballistique jusqu'à maintenant.

    En été 1970 , je passais mes vacances à Alger et je rencontrais souvent Tayeb Alloui, ancien goal de l'USBiskra.  Et au fond de moi-même, je rêvais de vous serrer la main au cas je vous aurai rencontré un jour au détour d'une rue du Grand Alger.

    Une fois, je vous avais vu conduire une SIMCA 1100 de couleur bleu ciel en pleine rue Michelet; une autre fois, je vous avais vu rendre visite à votre famille qui réside au Quartier de La Gare, Place du Commandant Rose.

    Et si le destin vous fera transiter un jour par Marseille, vous serez alors le bienvenu!.
    Coordonnées: Kouidri farouk    n° 85 Boulevard de Strasbourg 13003 Marseille
    Tél: 00 33 6 19 02 62 65

    Salutations!
     
      • sebbar1 Profil de sebbar1
        Lundi 26 Novembre 2012 à 08:29
        merci Mr Kouidri pour ce témoignage sur l'une des grandes figures du football biskri et algérien.On espère qu'il lira votre intervention et qu'il puisse vous contacter.
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    7
    sebbar1 Profil de sebbar1
    Samedi 13 Février 2010 à 19:05
    merci mon ami pour ton commentaire...esperant que Kamel Lemoui puisse lire ton message et nous expliquer cet oubli...Ain Fakroun une localité charmante que les mouloudéens aiment bien
    6
    ramidos006@yahoo.fr
    Vendredi 12 Février 2010 à 20:26
    salut kamel je suis de ain-fakroun une localite que vous ne devrait pas oublier car elle fait partie de votre vie je ne sais pas pourquoi vous ne la citer meme pas pour moi en tous les cas et pour les gens de ain fakroun ce n est qu un oubli nous esperons une rectification merci et longue vie sportivement
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