• NESSIRA Noureddine dit Nounou

     

    NESSIRA Noureddine

    dit Nounou

     

     "Le Martyr du Mouloudia"

     

     

     

    Noureddine Nessira plus connu sous le diminutif de "Nounou" est né le 5 Juillet 1931. Entré jeune dans la vie active, il était Commis Boucher dans une boucherie à la rue de Lyon (actuellement rue Belouizdad) sous les arcades en allant vers l'hôpital "Mustapha Pacha" d'Alger. Il s'est engagé dans les Scouts Musulmans Algériens faisant partie du Groupe armé de Belcourt tout en militant au sein du FLN. En 1956 il rejoint le maquis au niveau de la Wilaya IV et au début de l'année 1957 revient à Belcourt pour encadrer la Grève des 8 jours. C'est là qu'il sera arrêté et envoyé à la sinistre villa Suzini où il subira les pires atrocités, il survit à la torture pendant quelques jours avant d'être transféré de nuit vers un autre lieu par ses tortionnaires (certainement la villa de la "Grotte" à Belcourt), il tenta de s'échapper en sautant de la Jeep qui le transportait mais il fut criblé de balles à hauteur du Café Boukhalfa, rue Marey. Sa Grande Famille (les Nessira, Sahnoun de sa maman, Djebbar, Lassel) a toujours été considérée comme faisant partie de la rue Darwin. Enfant de Belcourt, une rue de ce quartier a été baptisé de son nom (ex Boulevard Auguste Conte) ainsi que la Polyclinique qui y a été construite.

    NESSIRA Noureddine dit Nounou

    Pour rappel Noureddine avec son frère aîné Messaoud ont été d'illustres Champions de Cross et en Athlétisme au Mouloudia Club d'Alger. Nessira Messaoud est même devenu, par la suite, membre fondateur et Dirigeant au sein du Widad Riadhi de Belcourt tout en exerçant la profession de journaliste reporter.

    NESSIRA Noureddine dit Nounou

    NESSIRA Noureddine dit Nounou

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • OUAGUENOUNI Mustapha

    Ouaguenouni Mustapha

    "Le Révolutionnaire"

     

     

     

    La Famille Ouaguenouni est bien connue à Alger pour ses activités politiques durant la Révolution algérienne.C'est en plein coeur de la Casbah qu'est né le 4 Novembre 1924 un de ses membres en l'occurrence Mustapha dans un cocon où le militantisme et l'engagement pour les causes justes le font grandir assez vite.

     

    Son amour pour le Football le conduit au Mouloudia le Club phare de l'Algérois qui faisait rêver tous les jeunes musulmans.Endosser le maillot "Vert et Rouge" était une fierté et un symbole pour cette jeunesse avide de liberté et d'épanouissement.

     

    Athlètes du Mouloudia OUAGUENOUNI Mustapha

    Document Djazouli Mouloud

     

     

    En dépit de son esprit rudimentaire, Mustapha était un bon joueur de Football, Arrière Central rugueux il va gravir les échelons jusqu'à l'adolescence où il va s'engager avec le Club voisin de l'USMA en 1944 en devenant une pièce importante dans l'échiquier de sa nouvelle équipe en côtoyant El Kamal Mustapha, Yacef Saâdi ou Zitouni tout en jouant pour l'équipe Corporatif de "Randon" représentant le populeux quartier de la Basse Casbah qu'il chérissait tant en fréquentant régulièrement son fameux "café" après les heures de travail en étant le gérant principal.

     

    Ouaguenouni comme tous les jeunes de l'époque, pour subvenir à ses besoins il devait trouver un emploi, une opportunité le  mène à l'établissement "Bastos" comme ouvrier spécialisé.En parallèle il continuait à militer et à sensibiliser les Algériens à lutter jusqu'à retrouver leur totale dignité. Le 2 du mois d'août 1957 Mustapha est enlevé par les "paras" de chez lui au 26 rue Brahim Fateh, conduit aussitôt à Benaknoun pour interrogatoires puis acheminé au centre de détention de "Leveilley" pour subir les pires atrocités avant de succomber en rendant l'âme sous l'effet des balles assassines près de sa cellule.

     

     

    martyrs Mouloudéens martyrs Mouloudéens

    Documents Djazouli Mouloud

     

     

    Mort en Héros, Mustapha Ouaguenouni est devenu un symbole de courage et de bravoure pour ses 3 enfants, sa famille dont son petit frère Allel le Basketteur ainsi que pour tout les peuples libres.

    L'ancien Stade Omnisports "Leclerc" sur les hauteurs d'Alger porte actuellement son nom.

     

    inspiré du récit de Rabah Saâdallah

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Bouzrina Arezki

    "Si Ahmed" ou "Hdidouche"

    le chahid Mouloudéen

     

     

    - C'est Bouzrina Arezki qui avait proposé Taleb Abderahmane 
    en compagnie de Laghouati Ahmed à la Zone Autonome d`Alger

    - Bouzrina Arezki recherché, s'était caché 
    chez l`acteur et humoriste algérien "Rouiched" à Saint Eugène

    -Naissance en septembre 1913 rue de la Gazelle (Casbah d`Alger)

    d`une famille originaire de Port Gueydon (Azzefoun)

    Arezki fut à la fois: 

    - Gymnaste

    - Nageur / Sauveteur 

    - Athlète

    - Basketteur

    - Conducteur de Bus à la Compagnie des Tramways algérois

    et marchand de légumes

     

    Carrière Sportive

    * 1923 Débute à l'Avant Garde

    "Vie Au Grand Air Algéroise" (VGA)

     

    * 1925 - 1928 obtient le Brevet de Natation 

     

    *1928

    Athlète de la "Vie Au Grand Air Algéroise" (VGA)
    Nageur de "l`Avant Garde" (AG)

    *1929

    Nageur et Gymnaste de la "Vie Au Grand Air Algeroise" (VGA)

    *1930

    Nageur et Gymnaste de "l`Avant Garde" (AG)

    *1931-1932

    Nageur de l`Avant Garde Vie au Grand Air (AGVGA)
    Entraîneur de la section Basketball du Gallia Sport Algérois (GSA)

    *1933-1936

    Co-fondateur des Gymnastes Saint Eugènois (GSE)
    Nageur des des Gymnastes Saint Eugènois (GSE)

    *1937

    Nageur des "Dragons Gymnastes Algérois" (DGA)
    Co-fondateur de la section Basketball du Mouloudia Club Algérois (MCA)

    *1938

    Co-fondateur de la section gymnastique du Mouloudia Club Algérois (MCA)

    *1944

    Membre fondateur de la Jeunesse Sportive Musulmane Algéroise (JSMA)
    Membre assesseur de la Jeunesse Sportive Musulmane Algéroise (JSMA)
    Président de la section Basketball de la Jeunesse Sportive Musulmane Algéroise (JSMA)
    Président de la section Natation de la Jeunesse Sportive Musulmane Algéroise (JSMA)

    Carrière De Militant

    *1927

    Militant de l`Etoile Nord Africaine (ENA)

    *1937

    Militant PPA avec le chahid Ghermoul Ahmed (Gymnaste)

    Syndicaliste et Marchand de Légumes à la rue Randon 
    Organisateur de syndicats de commerçants

    *1947

    Adhère au MTLD (Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques)

    Membre de l`OS (L'Organisation spéciale)

    *1950

    Fut recherché par les autorités coloniales 
    et fait de son syndicat un réseau d`informations

    *1954

    Commissaire Politique et Responsable de la Région d`Alger

    Président du Syndicats des marchands de fruits et légumes

    *1955

    Rejoint les premieres réseaux du FLN 
    met Krim Belkacem en contact avec Lebdjaoui et Ouzegane 
    pour consolider le FLN dans la capitale algérienne

    Réactive l`organisation de la Zone Autonome d`Alger (ZAA)
    aux cotés de Krim Belkacem et Ouamrane Amar

    *1956

    Chef d'un réseau politico-militaire avec son ami Ghermoul Ahmed

    Membre fondateur de l'UGTA (L'Union générale des travailleurs algériens)

    Arrêté par les forces coloniales, il subira d'atroces tortures

    Arezki est éxécuté le 30 avril 1958 à la caserne Pellissier aujourd'hui la DGSN

     

    GYMNASTIQUE : BOUZRINA Arezki dit "H'didouche"

     

     

    Connu aussi sous le nom de (Si Ahmed) en temps de guerre dont l'actuelle rue Bouzrina Ahmed porte son nom dont les habitués appellent « Zankat Laâraïs » (l'allée des mariées, ex rue de la Lyre à la basse Casbah d'Alger).

    5 commentaires
  • BENABDELOUAHAB Mahmoud dit  Abdelouahab


    BENABDELOUAHAB Mahmoud

    Dit Abdelouahab

    le chahid Mouloudéen

     

     

     

    Biographie de l`Association Culturelle EL-MANARA Miliana Algerie

    « Le pardon n’est pas toujours facile,
    mais la haine est Si épuisante. »

    Il naquit le 18 décembre 1919 à Miliana au sein d'une famille noble et aisée.

    Son père un des notables de la ville à cette époque était cultivateur il est aimé et estimé de la population pour tout le bien qu'il fait autour de lui et de l'aide qu'il dispense aux uns et aux autres. Enfant rompu à la tradition musulmane, son père le place auprès d'une des écoles coraniques, autrefois nombreuses dans la ville de Miliana. Il apprend à lire et à écrire le coran et déjà à peine âgé de 6ans il avait appris plusieurs sourates qu'il aimait psalmodier de temps à autre. A 6ans, il entama les études primaires à l'école indigène de la ville au sein de laquelle, il poursuivit une scolarité jusqu'au Certificat d'Etudes Primaires.

    Après avoir passé avec succès le concours d'entrée des collèges il poursuit pendant cinq ans une scolarité jusqu'à obtention du brevet élémentaire de capacité à enseigner.

    Arrivé à ce niveau de scolarité, il se trouve en face d'un choix, soit entamer une carrière d'enseignant, soit s'orienter vers des études de droit musulman dispensées par la prestigieuse médersa d'Alger. Pétri qu'il était de la foi et de la tradition musulmane, son choix fut vite fait, il décide alors de passer le concours d'entrée à la médersa d'Alger qu'il quitte trois années après avec le diplôme supérieur des médersas.

    Ce titre universitaire lui ouvre la voie pour faire carrière dans la magistrature qui au début des années 1930 commence par un poste de Adel puis Bachehadel, pour s'achever dans un poste de cadi. Pénétré qu'il était d'un sens social et humain, très développé, il est particulièrement attiré par le domaine médical pour lequel il opte en passant avec succès le concours d'entrée à l'école des adjoints techniques de la santé publique qui prépare après plusieurs années sur le plan national, la formation de médecin auxiliaire de l’assistance médicale gratuite (AMG). Etudes qu'il poursuit jusqu'à leur terme.
    Dès l'année 1927, commençant à se forger un esprit nationaliste, il embrasse sous la conduite du père du scoutisme, le regretté Mohamed BOURAS, le mouvement scout algérien, dont il contribue durant plusieurs années à l’épanouissement et au rayonnement, notamment dans la région de Chlef (ex Orléansville) et la région de Blida.

    Ses activités de scout lui avaient permis de tisser des relations personnelles à tous les niveaux, notamment des militants politiques de haut niveau qui militaient à l'échelle régionale dans les rangs du PPA. MTLD puis par la suite l'organisation spéciale (OS). (Organisation secrète) c'est ainsi qu'au tout début des années 30, il devient militant du PPA de l'OCFLN, en passant par les partis politiques de l'époque.

    C'est durant de longues années de vie politique qu'il fit connaissance avec de grandes figures qui deviennent au cours de la lutte de libération nationale des personnalités marquantes au sein des Wilaya 4 et 3, notamment le chahid M'hamed BOUGUERRA qui devient colonel de la wilaya 4.

    Parallèlement à ses activités de militant, il embrasse vers la fin des années 20, une carrière sportive qu'il débute au sein de Sporting Club de Miliana (SCM) pendant trois années environ. Une fois à Alger, et lorsqu'il est étudiant en médecine, il signe une licence au Mouloudia d'Alger (MCA) où il joue plusieurs saisons, l'année 1937, 1938, il avait comme coéquipiers entre autres DAHMOUNE, BRANKI, MISSOUM, DERRICHE, DJAZOULI, CHELBABI.

    Ces derniers seront après l'indépendance des dirigeants de l'actuel MCA pendant plusieurs années. C'est vers les années 1930 1940 de 1937 à 1944, que le Mouloudia d'Alger connaîtra son véritable apogée, construite par une grande équipe constituée de joueurs talentueux.

    A cette époque, il a comme coéquipiers DAHMOUN, ALBOR, BARZIZ, MISSOUM, et bien sûr Kader FIROUD un joueur de grand talent qui terminera une brillante carrière en tant qu'entraîneur de l'Olympique de NIMES, en ce temps-là, en 1ere division en France. Durant cette période et bien après comme tous les jeunes du Mouloudia, il a acquis une grande réputation et une grande notoriété auprès de la population musulmane particulièrement les quartiers populaires d'Alger pour lesquels le Mouloudia des années 30 et 40 est l'un des canaux qui leur permettaient d’exister et d'exprimer leur nationalisme et le profond attachement à leur pays.

    Ses études médicales achevées, son premier poste fut à Medjana (wilaya de Setif). Il y exerce pendant les années 1944 où il fut médecin auxiliaire de l'assistance médicale gratuite (Structure médicale qui était instituée à l'époque à travers toute l’Algérie par l'administration coloniale à l'effet de prendre en charge sur le plan médical les populations pauvres). Dans la réalité, il sut très vite que les choses ne fonctionnaient pas comme il se doit pour la simple raison que cette assistance médicale profitait uniquement aux pieds noirs qui pouvaient largement se faire soigner par leur propres moyens et qui profitaient au détriment de la population musulmane des services de santé de l'AGM. Pour s'y être opposé et pour avoir dénoncé maintes fois cette pratique auprès de l’administration coloniale en place à cette époque, il fut taxé de fauteur de troubles et muté à Azazga (wilaya de Tizi Ouzou), toujours au poste de médecin auxiliaire de l'assistance médicale l’année 1950/1956.

    Au cours de cette période, et sur le plan médical il a fait face à une situation identique à celle qu'il connut auparavant, situation faite d'exclusion et d'exploitation de la population musulmane, dans la majorité des gens pauvres et qu'il n'a cessé de condamner, ce qui lui vaut d'être emprisonné une première fois en 1954 pendant un mois à la prison civile d'Azazga au motif de chercher à inciter à des soulèvements de la population locale mais surtout on voulait briser la popularité qu'il avait acquise auprès de la population d'Azazga qui le connaissait déjà lorsqu'il jouait au Mouloudia d'Alger.

    Cela fut suivi d'une deuxième arrestation en 1956 d'une durée de six mois toujours à la prison civile d'Azazga pour tentative de soulèvement de la population et collaboration avec l'ennemi, car déjà l'année 1955, il était en contact avec les responsables militaires de l'ALN de la région qui le consultaient pour toutes les affaires ayant trait au domaine médical ( installation des structures médicales au maquis, acheminement de matériel médical, organisation, ravitaillement en médicaments, extraction de balles, points de suture etc …)

    Après cette période de détention, il fut libéré avec interdiction de séjour dans toute la région de Kabylie ainsi il décide d'aller s'installer à Khemis-Miliana (ex affreville) en 1956.
    Il commence à diriger le centre de santé de la ville dès son arrivée, il entra en contact avec les responsables de l'ALN qui lui ont confié au profit des maquis environnants des missions et des activités sur le plan médical qu'il mena aussi bien en ville qu'à l'intérieur des maquis où il se rendait souvent.
    Les dossiers qui ont été constitués contre lui par l'administration coloniale au moment où il était à Medjana et Azazga ont été transmis à celle de Khemis-Miliana (Ex AFFREVILLE) c'est pourquoi après à peine quelques mois d'exercices lui-même et les responsables militaires locaux de l'ALN avaient compris qu'il était étroitement surveillé par la police et les parachutistes installés dans la ville, et c'est ainsi qu'il fut convenu au début du mois de juillet 1957 qu'il rejoigne définitivement le maquis vers la mi août 1957.

    Il commence alors à préparer dans la plus grande discrétion son départ au maquis. Hélas, le destin en décida autrement, puisque le 1er Août 1957 à 2 heures du matin, il fut arrêté par les parachutistes bérets rouges. Il fut amené vers la ferme «l'AMOTTE» située trois kilomètres à peu près de la rentrée de AIN DEFLA (ex DUPERRE) à cette époque cette ferme était occupée par des parachutistes, il y avait également les services de la DOP spécialisés dans les interrogatoires et les tortures.

    Après trois jours de torture, et n'ayant rien pu obtenir de lui il fut transféré vers la région de CHLEF (ex ORLEANVILLE) où il fut livré au commandant des parachutistes stationnés dans cette région. Soumis pendant 4 jours à d'atroces et inhumaines tortures, il rend, selon des témoignages oculaires de détenus, l'âme le 7 août 1957 à l'âge de 43 ans laissant derrière lui une femme et deux filles dont l'une atteinte d'une paralysie totale dés l'âge de deux mois à la suite d'un violent coup de pied qu'elle reçut à la tête par un parachutiste .lors de l'arrestation de son père, elle mourut à l'âge de 19 ans.

    https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=428146031012911&id=100014525531802


    votre commentaire
  • BASTA Ali

    BASTA Ali

    avec Hadj Mrizek

     

    Basta Ali

    Joueur révolutionnaire

     

     

    On connait le terminus du Bus N° 36 à Alger et le célèbre Boulevard à Bab El Oued portant le nom de Basta Ali, mais on ne connait rien ou presque sur l'homme dont le nom est devenu familier chez les usagers de l'ETUSA ou les estivants avides des ballades sur le front de mer de ce populeux quartier.

    Maigrichon et frêle, ne paye pas de mine au premier regard et pourtant il était doté d'un courage extraordinaire et d'une vélocité étourdissante.

    Footballeur au sein du prestigieux Mouloudia Club d'Alger 1946-1948, il occupait à merveille son couloir droit à chaque fois que l'occasion se présentait, il n'était pas souvent titulaire vu la concurrence avec des joueurs confirmés tels que Missoum.

    Son idéalisme et sa soif de voir l'Algérie libre étaient palpables, il tronque son équipement sportif pour un habit révolutionnaire en s'engageant avec ses frères à libérer le pays de la "Hogra" et de l'injustice.

    Arrêté et torturé par la Police Française, il succombe fièrement en laissant derrière lui le souvenir d'un homme sympathique et bon vivant.

     

     Son frère Arezki Basta est un authentique Moudjahed est l'un des responsables des SMA (Scouts Musulmans Algériens), l'école du militantisme par ou sont passés la plupart de nos Chefs de notre glorieuse révolution.  

    BASTA Ali

    Témoignage de NASSIMA HABLAL

    "On m’a allongée dans une pièce, je ne savais pas où je me trouvais. Puis est entré le capitaine Folques, le maître de cérémonie, le grand patron. Il a défait mon bandeau et m’a dit : « Oh tu as un grand nez », voulant peut-être me complexer. Le pauvre, il ne savait pas combien j’étais fière de mon nez chérifien. Je trouvais dans cette cave une femme qui venait de passer par une séance, elle hoquetait. Ils venaient probablement de lui faire avaler de l’eau. C’était Denise Valbert, une française de gauche, professeur à l’université. A un moment donné, ils m’ont encore bandé les yeux et j’entendais : « Où est Audin ! Où est Maurice Audin ? » Ils avaient ramené un jeune militaire, le frère de Maurice Audin, qu’ils interrogeaient. Il y avait également Basta Ali, que je n’ai pas vu mais que j’entendais répéter « Basta ! je m’appelle Ali Basta ! » ainsi pendant deux ou trois jours. J’y ai aussi reconnu Handjeritt, un membre du réseau de Sidi M’hamed et beaucoup d’autres, comme Salima Belhaffaf, l’épouse de Ben Khedda, il y a eu Nelly Forget, une Française de gauche qui travaillait avec nous, il y avait aussi Fatima Benosmane. On m’avait entravée avec des menottes, mais malgré cela, il y avait un soldat armé qui me surveillait"...


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique