Depuis au moins une décennie, lhistoire du Mouloudia dAlger rime avec scandales et luttes de clans. La large médiatisation du club le plus populaire en Algérie aidant, le linge sale est vite étalé sur la place publique, faisant exaspérer les tensions et les déchirures entre les fractions rivales, sur fond dune guerre insoupçonnable dintérêts. Dans ce dossier de Liberté Foot, que nous présentons aujourdhui à nos lecteurs, il est beaucoup plus question de tenter une explication de cette crise chronique, à travers lidentification des principaux acteurs sur la scène mouloudéenne, à commencer par la société mère, Sonatrach, coupable, selon beaucoup dobservateurs, davoir légué, en juin 2000, un enfant devenu trop encombrant à lassociation El Mouloudia. Une association mise en place en 2000 par danciens joueurs et dirigeants du MCA, dont les Marif, Drif, Chaâbane, Messaoudi, Katrendji, Mekirèche, pour justement réclamer le retour du Doyen au sein de sa famille. Principal artisan, en fait, de cette cession, Marif, ancien chef de protocole à la présidence de la République, bras droit du président Bouteflika et actuellement ambassadeur dAlgérie en Italie, a usé de toute son influence politique pour convaincre Chakib Khelil, alors ministre de lÉnergie et président de Sonatrach, de céder la section football à lassociation El Mouloudia pour en faire une équipe digne de ce nom. Mais, au bout du compte, ni Marif ni lassociation nont survécu aux scandales à répétition du MCA. Pas même la fondation Braham-Derriche, un substitut à lassociation El Mouloudia, pour contrer lhégémonie de Marif, créée il y a quelques mois de cela par danciens joueurs, à limage de Bachi, Bachta, Zenir, Betrouni, Bencheikh
Sa tentative de compromis avec le président déchu, le Dr Messaoudi, a fait les affaires de Marif qui nattendait que cela pour les démasquer. Tableau de bord dune crise où visiblement tout le monde est coupable !
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