• MCA :Bataille autour d'un sigle

    MC ALGER
    Djouad prêt à remettre le sigle
    25 avril 2007
     

    Ce club active bien sous la tutelle de deux structures différentes.

    Un nouvel épisode est intervenu dimanche dernier dans la vie mouvementée du Mouloudia d’Alger. Du moins celle de sa section football qui active d’une manière autonome au contraire des 13 autres sections, toutes aussi performantes les unes que les autres et qui oeuvrent sous la bannière et l’aile protectrice de Sonatrach. Justement, le paradoxe est que pendant que les athlètes et dirigeants de ces 13 disciplines faisaient honneur au sigle de ce prestigieux club, ceux du football offraient à l’opinion publique l’image d’une section complètement déglinguée soumise aux desiderata de la rue.
    Cette histoire dure depuis plus de cinq années, depuis que l’association El Mouloudia a obtenu que sa gestion lui soit confiée. Nul ne contestera le fait que durant toute cette longue période, cette section s’est beaucoup plus illustrée par des esclandres que par de hauts faits d’armes ternissant, de la sorte, l’image de marque d’un club cher aux Algériens par la symbolique qu’il représente. La victoire finale en Coupe d’Algérie, la saison dernière, n’est qu’une goutte d’eau comparée à l’océan de scandales qui ont jalonné l’itinéraire d’une structure qui donne l’impression d’avancer la tête en bas.
    Dimanche dernier, donc, une réunion de l’association El Mouloudia a proposé une série de décisions en vue de rectifier le tir. Le problème est que ce n’est pas la première réunion de ce genre, d’où le risque de voir la crise se perpétuer en dépit des éléments nouveaux qui ont été introduits dans le conciliabule de dimanche dont la teneur n’a été divulguée, officiellement, que lundi après-midi. On aura, cependant, remarqué qu’a été convié Abdelkader Drif comme le stipule le communiqué qui nous a été adressé, mais qui parle d’absence de celui-ci en raison d’un déplacement à l’étranger pour des motifs professionnels.
    Par contre, deux anciens joueurs du club, Zoubir Bachi et Anwar Bachta, membres de la Fondation Braham Derriche, étaient,eux, bien présents. Comme étaient présents deux médecins, à savoir les professeurs Mohamed Tahmi et Mohamed Rachedi. Le premier a, pour lui, d’avoir été le président de la Fédération algérienne de handball et d’être un «fils» du club. Il a, de ce fait, de solides aptitudes en matière de gestion d’une association sportive. Le second reste l’un des plus fidèles et plus anciens responsables du Mouloudia. Au début des années 70, c’est grâce à lui et à ses frères que le vieux club algérois avait pu se doter d’une section de handball et ils l’avaient faite marcher avec 4 sous. L’un des grands absents, pour n’avoir pas été convié, à la réunion de dimanche, a été, sans conteste, Châabane Louanès, dont personne ne déniera ce qu’il a apporté à la section. Plus que par sa non-invitation, Louanès a été fortement déçu par les propos qu’aurait tenus à son encontre Rachid Marif, le président d’honneur d’El Mouloudia. «Franchement, je ne comprends pas ce qui lui a pris de s’en prendre à moi, nous a dit Louanès. Que me reproche-t-il? Que les gens me soient favorables? Il faut qu’il sache que le Mouloudia n’est pas sa propriété et qu’il n’a pas à en faire ce qu’il veut. La seule structure capable de se prononcer sur le devenir de ce club, c’est son assemblée générale. Comment ose-t-il dire que je suis partie prenante de la gestion du Dr Messaoudi? Je suis revenu au club comme membre de son comité directeur à la demande de Marif, en décembre 2005. J’ai aidé la section sans me mêler de leurs affaires de gestion et cela, il le sait. J’en suis reparti après la mise en place d’un directoire par la DJS juste après l’intersaison. Je trouve honteux de sa part qu’il en vienne à me citer et à me critiquer. Le moins que j’aurais pu attendre de lui, c’est qu’il prenne ma défense car il sait que j’ai essayé, selon mes moyens, de contribuer à la remise sur les rails de la section. Le voilà qui m’accuse d’avoir comploté contre le club, d’avoir payé des joueurs pour qu’ils lèvent le pied dans des matches et d’avoir poussé les supporters à aller assiéger la villa de Chéraga. Pendant qu’il y est, il n’a qu’à m’accuser des incidents du Nigeria qui ont jeté l’opprobre sur le club. Ce sont-là de graves accusations et je demanderai réparation. Qu’il sache que je ne me tairai pas. Il faudra qu’il explique pourquoi il s’érige en donneur de leçons et en maître du club alors qu’il en a démissionné. Sa lettre de démission est en ma possession».
    Et puis il y a cette histoire d’aigle à deux têtes, sachant que le Mouloudia est géré par deux instances, les 13 sections qui sont sous la coupe de Sonatrach et la section football que dirige le directoire placé par El Mouloudia. D’un point de vue légal, il y en un de trop et les gens d’El Mouloudia cherchent à récupérer le sigle. Une éventualité qui ne semble pas rencontrer d’opposition chez le président du MCA-Sonatrach, Mohamed Djouad qui indique: «C’est moi qui en a fait la proposition. Il faut revenir à l’histoire du club qui dit que s’il a été créé c’est pour que sa section football active. Les autres sections sont venues bien plus tard. Je n’ai, donc, aucune réticence à ce que le sigle soit remis à la section football. Seulement, les choses ne sont pas aussi simples. D’abord, ce n’est là que ma proposition. Le MCA a un propriétaire qui est la Sonatrach. Ce sont les dirigeants de l’entreprise qui sont habilités à se prononcer sur la question. En outre, si le sigle doit aller au football, il ne faudrait pas que cela aille contre les intérêts des autres sections de sports collectifs, étant entendu qu’elles, aussi, demanderont à ne pas être reléguées dans leurs championnats respectifs sous leur nouvelle appellation».

    Ahmed ACHOUR


     

    ROBERT NOUZARET AU FORUM ECHIBEK
    «Algérie-Guinée sera décisif»
    25 avril 2007

    Le technicien français indique qu’il reste très attaché à son ancien club, le MCA.Le sélectionneur national de la Guinée a été l’invité de l’hebdomadaire sportif Echibek, hier matin, au siège de la Maison de la presse Tahar-Djaout (1er Mai) où il a débattu plusieurs points essentiels tels que les éliminatoires de la CAN-2008 et son expérience au MC Alger.
    En premier lieu, Robert Nouzaret s’est étalé sur les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations prévue l’année prochaine au Ghana. Le technicien français s’est montré très optimiste quant à la qualification de la Guinée qui occupe, actuellement, la deuxième place derrière l’Algérie dans le groupe 8. «Personnellement, je pense que la qualification est à notre portée et je peux même me permettre de dire, que la première place se jouera à Alger» a-t-il indiqué. Ce qui signifie, en d’autres termes, que le match Algérie-Guinée est vraiment décisif selon ses affirmations. Par la suite, il a évoqué son passage au Mouloudia d’Alger lors de la saison 2005/2006 en affirmant, qu’il n’a jamais regretté quoi que se soit malgré son limogeage par la direction du Dr Messaoudi après la lourde défaite concédée en Ligue des champions arabes face au club égyptien ENPPI (3-1) sur la pelouse du 5-Juillet. «Je le dis haut et fort, je n’ai jamais regretté mon expérience avec le Mouloudia, lequel occupe toujours une grande place dans mon coeur tout comme son merveilleux public qui n’a rien à envier aux meilleurs publics des plus grands clubs du monde» a déclaré Robert Nouzaret. Celui-ci, a même affirmé qu’il était toujours tenté par une nouvelle expérience en Algérie et surtout, au Mouloudia. «Je suis prêt à terminer ma carrière en Algérie et le challenge du MCA m’intéresse toujours» nous dira-t-il. En restant toujours dans le cadre du football algérien, Robert Nouzaret a indiqué que celui-ci est toujours otage des mentalités et de l’incompétence de certains responsables de club tout en s’appuyant sur son expérience au MCA où il en a vu de toutes les couleurs avec ses dirigeants, d’après ses dires. La formation et l’encadrement ont, aussi, été à l’ordre du jour dans ce point de presse où le technicien français a estimé que l’Algérien en a tant besoin.
    Concernant la prochaine Coupe du monde prévue en Afrique du Sud, en 2010, l’actuel sélectionneur de la Guinée a déclaré, qu’il voyait en la sélection ivoirienne le grand favori vu son potentiel technique et humain, outre, la maturité et le savoir-faire des Drogba, Koné, Touré et compagnie.

    Mounir B.


    « Nouzaret n'oublie pas le MouloudiaOn achève bien les mythes »

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