Labdi propose un grand attaquant au Mouloudia
Il n’est un secret pour personne que le Mouloudia d’Alger version 2006/2007 souffre cruellement de l’absence d’un avant-centre percutant et ce n’est pas les dernières prestations de Largot et surtout Tahraoui en Ligue des champions arabe qui vont nous contre-dire. C’est d’ailleurs avec l’ambition de recruter un buteur capable de redonner des couleurs à la ligne avant mouloudéenne que les dirigeants du club algérois ont sollicité dernièrement le manager de Moussa Coulibaly, Ahmed Labdi afin que celui-ci leur déniche la perle rare. Joint par nos soins Labdi nous dira : «J’ai été sollicité cette semaine par les dirigeants du Mouloudia afin de leur trouver un très bon attaquant. Tant qu’un entraîneur n’a pas été désigné, je préfère attendre avant de leur proposer un très bon avant-centre, qui est international malien âgé de 22 ans. Reste maintenant à savoir si les dirigeants du MCA sont prêts à mettre le paquet pour le recruter durant le mercato.»

Janvier Abuda intéresse le Mouloudia
Selon nos sources, il s’agirait de l’attaquant de Djoliba, Janvier Abuda international malien âgé tout juste de 22 ans qui intéresse au plus haut point le Doyen. Une information qui nous a été confirmée par le président du club malien lui-même,  M. Karunga Keita. Toutefois, le Doyen doit mettre le paquet pour s’attacher les services de l’attaquant, surtout qu’un club belge est sur sa piste depuis quelques semaines.

Maître Avega envoie une mise en demeure au Mouloudia
Décidément, l’affaire Bracci n’est pas près de voir son dénouement en raison des tergiversations des nouveaux responsables du Doyen qui temporisent à régler le problème. Une situation qui a eu pour effet d’exaspérer le coach corse, François Bracci, qui a demandé à son avocat en France de saisir la FIFA dans le cas où les dirigeants mouloudéens s’entêtent à ne pas vouloir lui octroyer son dû. D’ailleurs, à cet effet, maître Brosper Avega a envoyé par  fax une mise en demeure aux responsables du club algérois dans laquelle il fixe un ultimatum, faute de quoi le dossier atterrira sur les bureaux de la FIFA qui tranchera dans cette affaire. Afin d’avoir plus d’informations, nous avons pris attache avec l’avocat chargé de l’affaire de Bracci en Algérie, maître Ahmed Saâd Bouzid qui nous dira à ce propos : «Je  ne comprends vraiment pas l’attitude des dirigeants du Mouloudia qui refusent de régler le problème à l’amiable sous prétexte que le contrat n’est pas valable. Il faut savoir qu’en matière juridique, le contrat en question est valable du moment qu’il y a un cachet officiel du club. A partir de là, il faut apporter la preuve matérielle que le contrat de mon client n’est pas valable. D’ailleurs, je me demande pourquoi on a attendu si longtemps pour s’attaquer à la validité de ce contrat. Cette attitude négative pourrait coûter cher aux dirigeants du Mouloudia, car l’avocat chargé de l’affaire de M. Bracci en France leur a envoyé par fax dernièrement une mise en demeure.
Me Avega m’a, d’ailleurs, réclamé un dossier complet sur cette affaire afin d’avoir tous les éléments pour saisir la FIFA, si bien sûr l’affaire traîne. A présent, j’attends la réponse de la direction du Mouloudia qui a tout intérêt à régler le problème à l’amiable».

Katrandji : «Nous avons déposé plainte contre Bracci»
Le conflit qui oppose le Mouloudia à François Bracci vient de prendre une autre tournure après que l’ancien entraîneur des Vert et Rouge ait saisi la FIFA par l’intermédiaire de son avocat en France, Me Avega. Jugeant que les dirigeants mouloudéens ont refusé une solution à l’amiable, Bracci a décidé d’utiliser d’autres moyens pour être rétabli dans ses droits. C’est ainsi qu’une mise en demeure a été envoyée au club. «Je ne voulais pas en arriver là, mais les nouveaux dirigeants qui étaient décidés à me limoger quels que soient les résultats, ne veulent pas une solution qui arrange tout le monde. Au risque de me répéter, je ne demande que mes droits et je saurai comment les avoir. Désormais, c’est la FIFA qui va s’occuper de mon dossier», dira Bracci. Contacté par nos soins, le président du directoire Omar Katrandji s’est montré ferme à ce sujet en nous disant : «Je vous informe que nous n’avons jusqu'à présent reçu aucune mise en demeure. On devait bien se rencontrer avec l’avocat de Bracci, mais ce dernier ne s’est pas manifesté. Maintenant que Bracci et son avocat parlent de recours à la FIFA, qu’ils fassent ce que bon leur semble, Bracci pourra saisir toutes les instances, il n’aura pas gain de cause car son contrat est tout simplement falsifié, nous avons même déposé plainte contre lui pour faux et usage de faux.» On croit savoir à cet effet que le contrat entre le Docteur Messaoudi et Bracci a été signé au moment où ce dernier se trouvait chez lui en France. Si cette information venait à être confirmée, l’ex-président du Mouloudia serait lui aussi accusé d’avoir signé un contrat anti-daté. Bracci, lui, est tranquille puisqu’il crie haut et fort posséder un contrat en béton.

Bamogo n’a repris que jeudi
Absent depuis quelques jours aux entraînements, le défenseur burkinabé du Mouloudia, Harouna Bamogo, ne s’est remis au travail que jeudi dernier avec le groupe au stade annexe du 5-Juillet. Il est clair que le joueur africain attend avec impatience la venue d’un nouvel entraîneur pour connaître son avenir au sein du club algérois. En effet, l’international burkinabé, qui a tout à perdre en chauffant le banc de touche, espère retrouver une place de titulaire dans les plus brefs délais, faute de quoi il risque de faire le forcing pour partir au prochain mercato.

Bendahmane physiquement au top
Mercredi, le coach Meguellati a fait subir à ses joueurs des tests physiques pour avoir une idée précise sur leur forme. Et c’est Bendahmane qui se classa en première position, suivi de près par Koné, le Malien.

Tahraoui absent
Lors de la reprise des entraînements, une absence de taille a été remarquée : celle de Tahraoui. Tout le monde aura compris que l’ex-Chélifien, transfuge de Blida, avait le moral bien bas, après son ratage de lundi dernier en Ligue des champions arabe.

Quel avenir pour Koné et Bamogo ?
Oublié, pour ne pas dire marginalisé, le jeune Malien Louhoum Koné, qui n’a été aligné que rarement depuis son arrivée au Mouloudia et qui avait attendu vainement une convocation parmi le 11 rentrant, ne sait plus à quel saint se vouer. De même, l’international Harouna Bamogo du Burkina Faso, rarement utilisé par le club, ne semble pas voir le bout du tunnel. Ces deux recrues africaines veulent savoir quelle suite leur réserve-t-on au sein des Vert et Rouge.

Leur manager s’apprête à intervenir
Le 15 décembre est attendu au MCA le manager des deux joueurs susnommés, Guedjali, lequel viendra spécialement pour discuter du sort de ses deux éléments qu’il avait fait recruter au Mouloudia et connaître leur avenir au sein du Doyen. Les joueurs auraient suggéré à leur manager de les faire libérer au cas où les dirigeants du MCA camperaient sur leurs positions à ne pas les faire jouer.

Ring honore Younès
L’attaquant mouloudéen, Sofiane Younès, a été honoré jeudi passé par la société de téléphonie mobile Ring, lors d’une soirée organisée à l’hôtel Sheraton. Elu meilleur joueur lors de la finale de la Supercoupe face à la JSK, le goleador mouloudéen a reçu des cadeaux de la part des responsables de la boîte égyptienne. Ainsi, il a reçu en guise de récompense un téléphone portable et  bénéficié d’une Omra pour ses parents. Belkaïd a reçu les mêmes cadeaux pour son but décisif face aux Canaris.

Ouamane veut partir

Une seule convocation parmi les 18 depuis le début de la saison est une bien maigre moisson pour un portier de la trempe de Réda Ouamane, lequel n’accepte plus sa situation de troisième gardien du Mouloudia. D’où sa volonté de quitter le club lors du prochain mercato, surtout que le MCO et l’USMBA veulent le recruter en décembre. Un départ auquel s’oppose catégoriquement le président du directoire, M. Omar Ketrandji, qui a précisé dernièrement à son joueur qu’il représentait l’avenir du club. Le joueur ne l’entend, bien évidemment, pas de cette oreille puisqu’il estime que c’est son avenir justement qui est en jeu. Selon lui, continuer à ne pas figurer parmi les 18 n’arrange guère ses affaires, lui qui aura l’opportunité d’évoluer au poste de titulaire dans d’autres clubs. Il est clair que si cette situation perdure, Ouamane fera à coup sûr le forcing pour quitter le Mouloudia durant ce mois, à moins que le futur entraîneur des Vert et Rouge l’incorpore dans son groupe, seule solution pour faire changer d’avis à un portier démoralisé par son statut d’éternel remplaçant.

La crise couve au Mouloudia
Jeudi dernier à la fin de la première séance d’entraînement qui a eu lieu à l’annexe du stade du 5 juillet, les dirigeants de la section football se sont réunis avec les joueurs pour discuter de leur situation financière et pour leur remonter le moral après l’élimination   en Ligue des champions arabe. Profitant de la présence des dirigeants, les joueurs n’ont pas manqué l’occasion pour réclamer la régularisation de leur situation financière. Certains d’entre eux s’inquiètent au sujet de leur argent d’autant plus que la fin de la phase aller approche et qu’ils n’ont pas encore perçu l’argent de la saison passée. Face à cette situation, les dirigeants ont tenu à expliquer aux joueurs que le retard accusé dans la régularisation de leur situation financière est dû essentiellement à des blocages administratifs puisqu’ils sont en train d’effectuer les démarches nécessaires pour permettre aux joueurs de bénéficier au moins de leurs nouveaux véhicules. Le hic, c’est que ceux qu’on a appelé les mécènes sont en train de faire comme leurs prédecesseurs et la majorité des présidents en gérant l’argent des sponsors et du contribuable. M. Zedek l’a dit sur les ondes de la Chaîne III en parlant de crise financière aiguë. Sur quelles bases donc a-t-on rassuré les joueurs ? Personne ne le sait d’autant plus que les trois milliards promis par les «bienfaiteurs» du Mouloudia ne sont toujours pas là. Il n’y a eu jusqu’à présent que 560 millions de prêt. Trop peu pour payer les joueurs. Zedek l’a dit : le rôle du directoire c’est d’abord de préparer l’AG en avançant même la tenue de celle-ci au 31 décembre. Une manière pour lui de mettre la pression sur ceux qui veulent à tout prix rester à la tête du club et renvoyer la date de l’assemblée générale élective aux calendes grecques.

Gagner pour atténuer la crise
Quelques jours après son élimination en Ligue des champions arabe, le Mouloudia d’Alger renouera dès ce lundi avec l’ambiance du championnat avec un match retard face au CABBA qui s’annonce décisif à plus d’un titre. Chacune des deux équipes, aux objectifs diamétralement opposés, voudrait épingler l’autre. En perte de vitesse après leur élimination en Ligue des champions arabe, les camarades de Bouacida auront à cœur d’épingler les Bordjiens pour, à la fois, se racheter auprès de leur public et rester collés au peloton de tête. Autant dire qu’un autre échec exacerbera la crise de confiance latente que vit le groupe de joueurs mouloudéens.
Leur adversaire du jour, quant à lui, après sa retentissante qualification en Ligue des champions arabe face à Al Ismaïli et sa victoire jeudi passé en championnat face aux Canaris, voudra battre les Vert et Rouge afin de rester sur une bonne dynamique.
Pour renouer avec le succès, les Mouloudéens devront se comporter en combattants, car il ne faut pas se leurrer, dans une telle confrontation, le succès sourira à l’équipe qui imposera sa loi en prenant les choses en main dès le coup d’envoi. Des craintes justifiées à partir du moment où les coéquipiers de Coulibaly ont à chaque fois tendance à connaître des passages à vide et des moments de déconcentration, comme ce fut le cas dernièrement face à Al Nasr. Et ce n’est pas un adversaire comme le CABBA, en pleine confiance, qui atténuera les inquiétudes des Chnaoua. Alors, les gars du Mouloudia sauront-ils puiser au fond d’eux-mêmes pour goûter à nouveau aux joies du succès. Réponse ce lundi dans un match de tous les dangers.