• Reconversion prochaine

    Fayçal Badji “Le talent, ça se transmet”
    Du haut de ses 33 ans, le meneur de jeu du Mouloudia d’Alger, Fayçal Badji, qui est tout proche de prendre sa retraite des terrains, même s’il n’a rien encore décidé, ne veut pas s’éloigner trop du milieu footballistique.
    Après une brillante carrière de joueur passée dans les meilleurs clubs d’Algérie, à l’instar du Chabab de Belouizdad, puis le Mouloudia d’Alger, Badji est décidé à embrasser le métier d’entraîneur. Il a commencé cette saison à préparer sa reconversion dans le domaine technique en effectuant, depuis quelques mois, le stage du premier degré d’entraîneur à l’institut spécialisé de Aïn Benian.
    Sur cette formation, Badji dit que “ce premier stage a été très intéressant. Nous avons pris connaissance de beaucoup de choses qu’on ignorait, malgré notre très longue expérience en tant que joueur. Le terrain ne suffit pas. Cette formation nous a permis d’avoir une approche plus précise sur le métier d’entraîneur, notamment sur la méthodologie et la psychologie du travail”.
    Badji explique sa décision par le fait que “je suis dans ce milieu depuis mon enfance et je compte y rester le plus longtemps possible. Le football m’a beaucoup donné dans ma vie. J’ai vécu durant ma carrière des moments très forts qu’on ne trouvera nullement ailleurs. Mais ce sont des choses qui s’arrêtent dès qu’on décide de mettre un terme à notre carrière de joueur. Être entraîneur vous permet de rester proche de cela”.
    Badji, qui a marqué avec brio son emprunte dans le football national durant cette dernière décennie, ambitionne de s’investir dans les jeunes catégories.
    L’enfant prodige de l’école de formation de l’USM Harrach veut faire comme ses premiers instructeurs, offrir aux jeunes joueurs ce que le football lui a donné et servir, du coup, le sport roi national. “Ce qui m’intéresse le plus c’est de travailler avec les jeunes catégories. Je veux m’occuper de la formation des jeunes joueurs. Nous avons besoin d’un travail de fond pour redorer le blason de notre football national et je veux contribuer à cette mission. J’ai la chance de passer par l’école de formation de l’USMH. Il y avait des entraîneurs qui ont bossé dur avec notre génération. Ils ont fourni beaucoup d’efforts et de sacrifices pour faire de nous ce que nous sommes aujourd’hui. J’en suis reconnaissant et je pense qu’il est de mon devoir de prendre le relais et de donner aux jeunes joueurs ce que le football m’avait donné.”

    AMEUR BENALI “La reconversion est plus facile”
    Après avoir réussi une éclatante carrière de joueur au sein de l’ASO Chlef, puis au MC Alger, sanctionnée par plusieurs sélections en équipe nationale de football, le maestro Ameur Benali songe désormais à se reconvertir en entraîneur. Même s’il n’a pas encore entamé des stages de formation d’entraîneur, Benali a toutefois la nette ambition de devenir un coach. Il devait d’ailleurs débuter, la saison dernière, son cycle de formation en France, mais il a fini par décider de continuer à taper sur le  ballon. Il s’était engagé avec le MO Constantine avant de le quitter à mi-chemin. Benali, qui fêtera ses 36 ans le 28 juillet prochain, et avec la solide expérience acquise sur le terrain, est désormais apte à songer à une carrière d’entraîneur. Les exemples ne manquent pas puisque plusieurs anciens joueurs de renom, à l’instar de Djamel Menad, Rabah Madjer, Lakhdar Belloumi, Ali Fergani ou autres Moussa Saïb, Abdelhafid Tasfaout et Cherif El Ouzani, ont tous réussi à intégrer le monde lucratif, mais stressant, des entraîneurs. Contacté par nos soins, l’ex-maestro du Doyen nous révèle : “Je compte vraiment suivre des formations pour devenir entraîneur.” Et de poursuivre : “C’est tout à fait normal qu’un joueur en fin de carrière prétende devenir entraîneur. C’est d’ailleurs mon cas, puisque je réfléchis sérieusement à cette question.” Benali ne sait toutefois pas où il effectuera son stage. “À Alger ou à l’étranger, franchement, je n’ai pas encore décidé où suivre ma formation d’entraîneur.” Par ailleurs, l’enfant terrible de Chlef estime que le joueur a plus de chance de réussir une carrière d’entraîneur, car, selon lui, le joueur sait pratiquement tout sur la réalité du terrain. À ce titre, il dit : “À mon avis, les joueurs qui se reconvertissent en entraîneurs ont de réels atouts à faire valoir. Grâce à leur expérience, ils ont une meilleure vision sur le déroulement de jeu. Ils peuvent facilement constater les insuffisances sur le terrain. Il faut savoir aussi que l’expérience de terrain est primordiale pour comprendre l’évolution de jeu sur le terrain. Avec donc une formation solide, les joueurs sont en mesure de réussir une carrière d’entraîneur intéressante.”  Ameur Benali a marqué de son empreinte l’histoire du Mouloudia d’Alger. Il était l’idole des supporters mouloudéens. Benali avait fait toutes ses classes au sein de la prestigieuse école de l’ASO Chlef avant de rejoindre, à la fin des années 1980, le plus vieux club d’Algérie, le MCA en l’occurrence. Il avait remporté avec ce dernier le titre de champion d’Algérie lors de la saison 1998-1999.

     

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