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Par sebbar1 le 17 Janvier 2021 à 16:02
BOUSSETOUA Idris
le Fidèle
Notre Champion est un Judoka besogneux et discret.Né le 31.1.1966 à Alger Idris Boussetoua a évolué au Mouloudia Club Algérois pendant 14 années depuis 1974, remportant plusieurs titres nationaux, international de 1984 à 1988 il s'est distingué sur les tatamis Africains et Arabes.
Pur produit du MCA, il est passé par toutes les catégorie en côtoyant les meilleurs judoka des années 80, apprenant les ficelles de sa discipline auprès de champions de renommé continentale tels que Moussa ou Halliche.
À la fin de sa carrière devient entraîneur en jeunes notamment à l'USMA.
Idriss est le Frère aîné de l'autre judoka Mouloudéen Nacereddine.
Diplômé de l'ISTS (Institut des Sciences et Technologies du Sport) de Ben Aknoun.
5ème dan, Conseiller en sport
Palmarès
4 fois Champion d'Algérie avec le MCA
3 Coupes d'Algérie par équipe avec le MCA
2 Médailles de Bronze avec l'EN
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Par sebbar1 le 5 Janvier 2021 à 07:36
HALLICHE Mouloud
"Un Formateur de premier ordre"
En évoquant le nom de Halliche notre première pensée ira directement à Rafik le majestueux arrière axial de l'équipe nationale de Football qui a charmé le monde du ballon rond en coupe du monde au Brésil mais peu de gens savent que le père de l'ancien joueur du NAHD était aussi un très grand Champion des tatamis en glanant de multitudes de consécrations et de titres en contribuant à la formation de plusieurs autres champions de Judo.
Halliche Mouloud 1er à gauche
Le natif de "Ighil Imoula" (Daïra des Ouadhia) Mouloud Halliche avant de devenir entraîneur était déjà un magnifique judoka, en 1973 il participe avec l'équipe nationale en compagnie de Abbad Tahar, Moussa Ahmed, Elouaret Hamid, Taâlba Khaled, Guerdoud Othmane et Goumrassa Fodil à Lausanne à la Coupe du Monde en perdant devant le britannique John Lawrenson le 24.6.1973 dans la catégorie des moins de 70kgs.
Il rejoint le Mouloudia d'Alger à la fin des années 70 en faisant de l'école "Vert et Rouge" la première sur le plan Africain, Arabe , Maghrébin et évidemment national en compagnie de Moussa Ahmed, remportant titres sur titres et donnant à l'équipe nationale de beaux champions qui ont donné au Judo Algérien une notoriété reconnue aux quatre coins du monde.
Mouloud a occupé aussi le poste d'entraîneur national, DTS et dirigeant au sein de son club de toujours le MC Alger dont l'équipe de Judo était un réservoir de noms qui ont défilé durant plusieurs décennies tels que Moussa, Benbrahim, Leffad, Goumrassa, Mezghiche, Ibelaidene, Amalou, ammiche, Meridja, Dahmani, Harkat, Farès, Iddir et bien dautres.
Il entame par la suite une carrière d'arbitre en étant toujours juste et loyal avant de racrocher et partir en retraite méritée en laissant le souvenir d'un sportif de classe et d'un dirigeant dévoué.
Pour information son Fils Rafik le Footballeur avait débuté comme Judoka au CREPS.
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Par sebbar1 le 18 Décembre 2020 à 13:44Mezghiche Tahardit MouloudUn Champion hors normes
Qui du mouvement sportif où du judo algérien ne connaît pas Tahar Mezghiche dit Mouloud ou Caponé, pour les intimes. Un judoka hors pair qui a fait les beaux jours de l'Algérie dans les années 1970, une personnalité du sport longtemps considérée comme la coqueluche du sport national, en raison de son comportement exemplaire, mais aussi de par ses facettes (blagueurs) qui n'ont rien à envier aux artistes de talent. estimé à l'échelle nationale, ce sportif pétri de qualité s'est forgé une expérience dans le domaine du judo, notamment sur les plans technique et méthodologique de l'entraînement. Disposant d'un diplôme de prothésiste dentaire, il a réussi en étant jeune à joindre sport et études, cette distinction ne se limite pas là, elle s'est améliorée au fil du temps où il s'est permis d'atteindre le haut niveau
avec des participations aux différentes compétitions mondiales et continentales où l'on peut citer dans la foulée, les championnats du monde à Tokyo, les Jeux méditerranéens d'Alger, ainsi que plusieurs participations aux championnats d'Afrique et Arabe où il a eu à maintes reprises à monter sur le podium, en compagnie de ses camarades, Goumrassa, Louaret, Moussa, Talba, Belmir, Abbad et bien d'autres sous la houlette des deux entraîneurs nationaux, maîtres Nakamoura et Hifri.
Aujourd'hui, Mouloud n'est plus ce battant sur un tatami, il a combattu plutôt une petite maladie qui l'a empêché de revenir en salle avec le souhait d'encadrer des bambins, une manière de rester en course, malgré cela, il a su gardé ses esprits de blagueur et de technicien intacts, nostalgique à plus d'un titre, il préfèrait parler du bon vieux temps, notamment celui passé aux Groupes laïcs en évoquant ses amis de toujours, dont certains ne sont plus de ce monde, il citait les Lefad, Hamici, Merah, Benazzouz, Bousbah et bien d'autres… disparus à la fleur de l'âge. Très touché par ces pertes cruelles, il fondait en larmes lorsqu'il les évoquait, d'autant qu'il s'en souvenait régulièrement, pour lui, «cette belle époque vaut plus que tout l'or du monde, elle est inégalable».
S'agissant de ses amis qui venaient continuellement lui rendre visite, il rétorquait : «Dieu merci, de temps à autre mes amis de toujours viennent me rendre visite, j'espère n'avoir jamais fait de mal, ces visites me réconfortent, je tiens à leur rendre un vibrant hommage, ils ne m'ont pas oublié dans ces moments difficiles, mais aussi du MC Alger (Sonatrach) à sa tête son président M. Djouad, Mustapha Berraf, le professeur Rachid Hanifi, Dr Neni Slimani, Boualem Rahoui et la liste est encore longue».
Mouloud disposait d'un diplôme d'éducateur ainsi que celui du second degré dans sa discipline de prédilection, il disposait aussi d'une excellente vision dans le domaine des nouvelles méthodes d'entraînement.
Le judoka international Tahar Mezghiche n’est plus. Il a été rappelé à Dieu mercredi 18.5.2011 à la suite d’une longue maladie.Père de famille, Mouloud pour les intimes, a fait partie de la grande équipe nationale de judo des années soixante-dix. Il a remporté l’épreuve de judo des Jeux africains d’Alger. Le défunt, âgé de 57 ans, a été sociétaire du Mouloudia d’Alger avec qui il a remporté beaucoup de titres nationaux et internationaux. Mais aussi de la Jeunesse sportive de Kabylie. Pour les personnes qui l’ont connu et aimé, Tahar était un sportif qui adorait la vie et c’était un semeur de joie et un homme au sens de l’altruisme avéré. Tous les judokas avec lesquels il avait foulé les tatamis vous diront que le défunt était un homme au grand cœur qui aimait ses enfants pour qui il a consacré toute sa vie.
Tahar Mezghiche avait débuté sa carrière sportive au Groupe laïc d’Alger sous la direction de Rachid Ouarab puis par la suite de Haliche Mouloud. Mouloud avait tenu bon, il est un des rares judokas à avoir duré au sommet de l’élite du judo national. Le défunt faisait partie de la catégorie des super-lourds à côté de grands champions algériens qu’étaient Ahmed Moussa, Abbad Tahar, Djillali Benbrahim et bien d’autres encore. Le défunt a été inhumé au cimetière de Garidi à Alger.le semeur de joie, est partimercredi tôt le matin de ce 18.5.2011 Tahar Mezghiche, 57ans, l’homme au grand cœur, venait de rendre l’âme. Il est parti, lui qui avait longuement combattu la maladie, qui a fini par avoir raison de son courage. Mouloud, pour les intimes, aimait la vie et le judo surtout, un sport qui, avait-il dit un jour, «était mon oxygène». En effet, Tahar avait débuté jeune aux Groupes laïcs, avec comme entraîneur Rachid Ouarab puis Mouloud Halliche sous les couleurs du Mouloudia des Pétroliers d’Alger (MPA). Le talent n’attendant pas l’âge, il se retrouve vite en EN aux côtés des premiers champions algériens tels que Ahmed Moussa, Tahar Abbad, Djillali Benbrahim, Fodil Goumrassa et bien d’autres encore.
Il était membre de l’EN
La dernière fois que nous l’avions rencontré, le regretté Tahar était remonté dans le temps pour parler des moments forts qu’il avait vécus en Equipe Nationale. Sur son fauteuil roulant, il parla de Nakamoura, le Japonais, qui était son entraîneur des années soixante-dix, et de Ahmed Ifri, son DTN. Il disait à ce propos : «C’étaient de grands messieurs, qui avaient beaucoup contribué à l’essor du judo algérien.»
Mouloud ne s’arrête pas là, il évoque le premier et long stage que l’EN avait effectué à l’université de Tenri, au Japon. «Des moments inoubliables où le mode de vie des Samourais et la découverte d’une autre culture nous avaient fascinés». Tahar avait de tout temps tiré chez les plus lourds, sans qu’il en soit un vraiment. Durant les années 70 et le début des années 80, les poids lourds ne couraient pas les rues et c’étaient souvent de faux lourds qui étaient alignés. Discuter avec «Caponé», l’autre surnom du défunt, c’était toujours un moment de plaisir, lui qui débordait souvent pour semer la joie autour de lui.
Un animateur hors pair
Tahar avait le don de l’animateur parfait, qui sait faire rire les autres avec ses blagues. Celles-ci débutaient avec les moments marquants passés à l’école militaire d’éducation physique et sportive de Béni Messous (EMEPS) pour remonter jusqu’à ses lointains débuts dans le judo. C’est que le défunt faisait partie aussi de l’EN militaire, du MC Alger et du club de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), où il avait fait un passage.
Même souffrant, Tahar Mezghiche trouvait toujours un moment pour rire et faire rire les autres. Une qualité rare, qui dénote d’un grand sens de l’altruisme.
La famille par-dessus tout
Le défunt aimait partager, comme il aimait aussi sa famille, pour laquelle il avait consacré toute sa vie. Il nous avait dit un jour, en guise de réponse à l’ingratitude qui sévit de nos jours : «Celui qui ne fait pas du bien à sa famille est incapable d’en faire à autrui.»
Tahar est parti. Il a été inhumé au cimetière de Garidi, à Alger. Homme d’une grande gentillesse, le défunt a laissé dans les mémoires de ceux qui l’ont connu des souvenirs gravés à jamais.
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Par sebbar1 le 17 Décembre 2020 à 12:15
IDIR Ali
le Chouchou des Algériens
Enfant de Bab El Oued où il voit le jour le 22.12.1966, Originaire d'Ait Laziz près d'Ain El Hamam, Judoka de Niveau international Idir Ali a été un très grand Champion. Par deux fois il monta sur la plus haute marche du Podium Africain en devenant Champion d'Afrique tout en glanant plusieurs titres de Champion d'Algérie.Il compte à son actif deux participations aux Jeux Olympiques : Séoul 1988 et Barcelone 1992.
Ali débute sa carrière en 1976 au Nadi Casoral en minimes, il devient sociétaire du MCA en juniors dès 1983 avec comme progression une première sélection en équipe nationale junior avant de rejoindre la JSK deux ans après comme athlète puis encadreur préférant s'installer à Tizi-Ouzou.
Après une escapade à Londres il retourne au Bercail en 2005 et revient au Judo National en prenant en main successivement deux Clubs de sa région.Il est nommé entraineur de l'équipe d'Algérie juniors en 2007 avec sous sa coupe de jeunes judoka prometteurs qui vont lui donner satisfaction en dominant l'Afrique.
1983 Champion d'Algérie Junior des 65Kg avec le MPA
1983 Coupe d'Algérie Junior à Constantine avec le MPA
Février 1988 remporte la 1ère Place de la Confrontation Algéro-Tunisienne de la Catégorie des 60Kg
Mars 1988 termine 3ème du Tournoi International d'Alger
1988 devient Champion d'Afrique à Abidjan
Septembre-Octobre 1988 Jeux Olympiques de Séoul Catégorie des 60Kg bat au 1er Tour le CanadienTakahashi par ippon et perd en 1/8ème de Finale face au Polonais Csak par Koka
Février 1989 Battu par le Français Saale Eric au Tournoi de Paris dans la Catégorie des 60 Kg
Avril 1989 Battu en Finale par son coéquipier Harkat Abdelhakim dans la Catégorie des 65 Kg au Tournoi de l'Amitié de Casablanca
Octobre 1989 Elimine le Koweïtien Ali dans la Catégorie des 60Kg au 1er Tour des Championnats du Monde à Belgrade et se fait éliminer au 2ème Tour par le Bulgare Botev. 1989
1989 Devient à Tizi-Ouzou Champion Maghrébin de sa catégorie
Juillet 1990 remporte la 1ère Place en Individuel de la Catégorie des 60Kg au Tournoi International d'Alger devant l'Angolais Sampaio et la 1ère Place par équipes.....2ème Place par équipes au Championnat Arabe à Tunis.
1990 devient Champion d'Afrique de sa Catégorie à Alger
1991 Dernière compétition et dernière médaille , le Bronze aux Jeux Méditerranéens d'Athènes en Grèce (il raccroche après cette distinction à l'âge de 25 ans)
À noter que son fils Abderrahmane a pu suivre les traces de son modèle de père en devenant un bon Champion de Judo avec de nombreux titres Nationaux et internationaux.
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Par sebbar1 le 17 Décembre 2020 à 10:58
Hamouche Laid
Athlète et Juge/Arbitre International
Le psychologue du MouloudiaLe juge Laïd Hamouche né en 1962 est un référee FIJ «A», psychologue de formation, cadre supérieur à l’Entreprise nationale de navigation aérienne, Ceinture noire 4ème Dan, entraîneur de judo 1er degré, il a investi le monde du judo en rejoignant l’ex-MPA (MC Alger actuellement) très jeune en 1977 et cela jusqu’en 1993 avec son ami de toujours Djamel Farès.Le palmarès de Hamouche va prendre du volume à partir des années 80 où le Mouloudia dominait presque le Judo National, Arabe et Africain avec la première génération des Moussa, Benbrahim, Mezghiche.. pour laisser place aux jeunes Hamouche, Farès, Meridja, Dahmani, Idir Ali....Harkat, Bousbiat.
Après avoir mis un terme à sa carrière d’athlète, il s’est lancé dans l’arbitrage en 1995. De niveau Mondial, 1er Africain et dans le top 15 mondiaux depuis 2013.
Pour la première fois dans l'histoire un arbitre de judo algérien officia aux des Jeux olympiques c'était en 2016 à Rio de Janeiro.
Pour Rappel l’Algérie était représentée à Rio par 5 athlètes : Abderrahmane Benamadi (-90 kg, GSP ex MCA), Lyes Bouyakoub (-100 kg, GSP ex MCA), Houd Zourdani (-66 kg, GSP ex MCA), Mohamed Amine Tayeb (+100 kg) et Sonia Asselah (+78 kg, GSP ex MCA ).
Hamouche a aussi officié aux Championnat du Monde Juniors à Bangkok en 2008, au Championnat du Monde Cadets à Kiev en 2011 et à 5 Championnats du Monde Seniors depuis 2009.
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