Chaâbi et le Mouloudia: Amar Ezzahi
le "Vert et Rouge" dans le sang
Connu pour son "Khelwi" et Fervent supporteur du Mouloudia il était un grand mélomane il s'est consacré au "Chaâbi" dès son jeune âge , un style de musique qu'il aima et façonna dans un style particulier grâce à un autre "Cheikh" rabi yerahmou Boudjemaâ El Ankis.
"Amimer" et le Mouloudia
Témoignage de son ami l'ancien arrière droit du Mouloudia Hadj Abdelkader Kribi (rabi yahafdou)
La mort est un voyage qu’on commence dès notre naissance. Un sablier est retourné et le sable commence à s’écouler dans une direction différente dès que nous sortons des entrailles de notre mère. Grace à Dieu le tout puissant, ceux qui nous entourent sont trop aveuglés par la joie pour s’en rendre compte.
Il m’aurait dit un jour, quand je ne serais plus là, laissez-moi partir, j’ai tellement de choses à faire et à voir !Gardez-vous et ne pleurez pas en pensant à moi ; Soyez juste reconnaissant pour les belles années pendant lesquelles je vous ai donné mon amour !
Vous ne pouvez que deviner le bonheur que vous m’avez apporté, et puis je vous remercie pour l’amour que chacun m’a démontré !
Maintenant, il est temps pour moi de voyager seul. Pendant un court moment ,vous pouvez avoir de la peine ,mais la confiance vous apportera réconfort et consolation, car nous ne serons séparés que pour quelques temps !
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur, je ne suis pas loin et la vie continue !
Si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serais là, et si vous écoutez votre cœur, vous sentirez clairement la douceur de l’amour que j’apporterai… !
Quand il sera temps pour vous de partir, je serais là pour vous accueillir, même absent de mon corps, je serais présent avec le créateur !
Alors, n’allez pas sur ma tombe pour pleurer, je ne suis pas là, je ne dors pas ! N’allez pas pour pleurer sur ma tombe, mais priez le tout puissant Dieu pour moi qu’il m’accueille dans son vaste paradis.
Alors, à tous ceux qui ont connu Amar EZZAHI, priez pour lui, et demandez au seigneur de le compter parmi ses croyants et le fasse entrer dans son vaste paradis (Amine). Les mots, eux seuls, ne peuvent suffire à estomper ma douleur, une douleur que je ne ressens plus à force d’avoir mal de ton départ.
« ADIEU LE FRERE,ADIEU L’AMI,ADIEU L’HOMME. »
Chers amis, à vous tous qui l’avaient connu dans la vie de tous les jours, ma tristesse aussi grande de sa perte..Excusez-moi d’interrompre mon écrit, mais si Dieu le veut me prêter vie, je vous promets le suite de mon témoignage sur l’Homme que j’ai connu durant notre adolescence, bien avant l’indépendance.
Hadj Abdelkader Kribi
La famille KRIBI