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Nacer-Eddine El Assimi

par sebbar1

 

Nacer-Eddine El Assimi

 

 

Nacer-Eddine El Assimi

 

La Voix Mouloudéenne

 

 

Le célèbre commentateur reporter de la radio et de la télévision El-Assimi, grand spécialiste des rubriques sportives est un fervent amoureux du Mouloudia Club Algérois avec lequel il remporte plusieurs titres en tant que coureur et athlète du club. Très compétent et excellent dans son métier qu'il a exercé durant près d'un demi siècle.Il est devenu très familier aux sportifs et aux téléspectateurs en général. En efft ceux qui ont suivi ses commentaires, tant sur les Tours d'Algérie cyclistes des années 50 que sur les matchs du MCA à la même époque, se souviennent sûrement de cette voix vivante et harmonieuse qui faisait vibrer les ondes.

L'animation, exercée déjà durant la période d'occupation par El-Assimi, que ce soit pendant des spectacles artistiques notamment les nuits du Mouloudia où au cours des manifestations sportives, y mettait un charme particulier. Le public ne s'en lassait jamais car Nacer Eddine avait cet art d'entretenir l'assistance par ses interventions où prédominaient chaleur et passion. Partout alors, il était très sollicité pour assurer l'animation dans les sketches qui se tenaient à l'Opéra d'Alger, à la Salle Majestic, à l'autre Salle Bruce ou à Radio Crochet

Nacer-Eddine El Assimi équipe Radio algérien commentateurs et artistes

Excellent bilingue (arabe et français), El-Assimi, bachelier en 1939 et jouissant d'études appréciables en arabe à la Méderssa d'Alger, avait du bagage qui lui permettait de rivaliser avec les meilleur de son époque.Travaillant à l'ORTF, comme premier Algérien journaliste sportif et au journal télévisé en langue arabe. De 1964 à 1980. il fut Directeur Général pour la représentation des Huiles Renault en Afrique du Nord avant d'être nommé Directeur de l'Office National du Parc de Tassili à Djanet entre 1983 et 1986. Une bonne situation professionnelle qui lui a permis de donner une bonne éducation à ses 6 enfants (4 Filles et 2 Garcons) dont un est décédé accidentellement.

Nacer-Eddine El Assimi

Né à Laghouat le 4 Octobre 1922 El-Assimi s'est installé dès son jeune âge avec ses parents à Alger et a côtoyé aussitôt le milieu sportif.Il avait un caractère très ouvert, coopératif d'une lucidité extraordinaire d'où le contact facile avec autrui.

La Faucheuse le ravit aux siens un Dimanche vers 22 heures, après une dernière promenade dans la journée avec son fils, il rendait l'âme à 71 ans en 1993. Nacer Eddine est enterré à la cimetière de Ain Benian.

son ami Rabah Saâdallah

 

 

 

 

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"Chaâbi" et le Mouloudia : Hadj Menaouar

par sebbar1

"Chaâbi" et le Mouloudia : Hadj Menaouer

 

Menouar Kerar

"Hadj Menouar" le Mouloudéen 

 

 

Né à la Casbah d`Alger en 1913. Issu d`une famille modeste originaire de Aîn Assila (Bordj Ménaïe) Hadj Menouar, de son vrai nom Menouar Kerar, dut se mettre très tôt au travail pour faire vivre sa famille: Privé d`instruction, ne sachant ni lire ni écrire, il était par contre doué d`une mémoire phénoménale. Emmagasinant des centaines de Qacidas même les plus longues, il devint rapidement une véritable encyclopédie. Il s`est intéressé très jeune à la musique et fut encouragé par K`hioudji . Il apprenait tout ce qu`il entendait auprès des maîtres de son époque tels que Mustapha Driouech, Kouider Ben Smaïl, EI-Ounnas Khmissa, Saïd Laâouar, cheikh Saïdi et d`autres encore.

 

"Chaâbi" et le Mouloudia : Hadj Menaouar


Deux qualités étaient absolument nécessaires aux chanteurs pour réussir. une mémoire sans faille et une voix puissante. Il n`était pas question de se présenter au public lisent ses textes. Le micro n`existant pas, il fallait de la voix pour se faire entendre et s`imposer au public. Toutes ces qualités Hadj Menouar les possédait. Le chanteur n`était accompagné à l`époque que par les instruments de percussion comme le Deff, le Bendir, le tar. Celui qui a introduit des instruments comme le violon, la mandoline, le Qanoun dans le m'dih , c`est cheikh Ben Kouider.

Hadj Menouar a conservé de la vieille tradition l`utilisation du tar pour s`accompagner; il était le maître incontesté de cet instrument à tel point qu`il a été surnommé ``le Prince du Tar `` par Ahmed Lakchal qui l`a introduit à la radio. S`occupant surtout du Med`h et se spécialisant longtemps dans les neutres religieuses du genre sa célébrité s`étendait de jour en jour; il anima de nombreuses fêtes familiales ou publiques, recevant le meilleur accueil auprès de la population qui aimait sa voix forte et mélodieuse. Mahieddine Bachetarzi l`engagera dans la partie concert de ses tournées théâtrales et le fera connaître dans toutes les régions du territoire. Il a enregistré une dizaine de disques vers les années 50 chez Pathé-Marconi dont une chansonnette qui s`intitule Khemous alik oue serre aliya, paroles écrites par El-Anka. Nerveux, alerte mais généreux et serviable, il était disponible pour répondre à toutes sortes de questions que lui posaient les jeunes qui venaient au métier. Il était employé pendant longtemps en qualité d`agent de service à l`ex- RTA, mais cette dernière n`a pas tellement, de son vivant, su profiter de ses capacités artistiques. Il avait la particularité de jouer du tar tout en chantant. Il jouait d`autres instruments, mais il ne l`exhibait jamais. El-hadj Menouar avait participé, aux côtés d`El-Hadj El- Anka et Hadj M`Rizek, à un spectacle organisé au profit de la famille de cheikh Khelifa Belkacem, qui venait de décider le 4 novembre 1951. Le gala a eu lieu le 20 mars 1952 à la salle Ibn Khaldoun (ex-pierre Bordes), l`animation était assurée par Othmane Boujuetaïa. Il devait interpréter ce soir-là deux chansons: Ya tbib aref daya et A lalla el batoul.

Il aimait se produire durant le mois de Ramadhan dans les cafés et préférait chaque année le café de Djamaâ Farès (ex-Djamaâ Lihoud) et celui de Touadjine, dans le quartier de Tijditt à Mostaganem. Il mourut le 7 novembre 1971 à El- Madania (Alger).

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La Fondation Braham-Derriche mort née 2006-2008

par sebbar1

 

 La Fondation Braham-Derriche eset né 


Le Mouloudia se ressource, en attendant?


Publié dans Info Soir le 19 - 02 - 2006

 

 


Jeudi 16 février 2006, la Fondation Braham-Derriche a signé son acte de naissance au musée du Moudjahid à Riadh El-Feth. Les anciens du Mouloudia d'Alger veulent redonner à leur club le rôle d?institution qu'il n'aurait jamais dû perdre.


Il y avait vraiment foule jeudi dans l'amphithéâtre du musée du Moudjahid à Riadh El-Feth, à Alger, qui s'est révélé trop exigu pour contenir la grande famille mouloudéenne venue se remémorer le bon temps et assister à la naissance de la Fondation Braham-Derrriche.
Une fondation qui a suscité débats et moult interrogations depuis l'annonce de sa création par ceux-là mêmes qui étaient les fondateurs de l'Association 'El-Mouloudia' ou du moins qui en faisaient partie.
Malheureusement, cette dernière a presque cessé d'exister puisque vidée de la plupart de ses membres et déviée de la trajectoire et des objectifs qu?elle s?est fixés au départ de sa création en 1996. Et c?est ce vide qui a poussé des anciens joueurs, des dirigeants, qui ont été marginalisés pour une raison ou une autre, des bienfaiteurs, des supporters et des amoureux du club de se retrouver de nouveau et de se rassembler. Il fallait donc trouver un cadre pour cela, d'où le choix du nom du regretté Braham Derriche considéré, après le défunt Abderrahmane Aouf (dont le fils conteste aujourd'hui le choix), et avec Djazouli et Djaout, comme le modèle d'homme et de dirigeant que le Mouloudia n'a jamais connu. Derriche est, de par sa longévité, son dévouement et ses sacrifices pour le club, son apport, une véritable icône de fidélité et de loyauté. Un garant de la morale et de l'éthique sportive, un protecteur du patrimoine du MCA. C'est d'ailleurs ce qu'ont tenté de rappeler les différents intervenants qui se sont succédé à la tribune, jeudi au musée du Moudjahid.
D'abord son fils Mokhtar, puis Smaïl Khabatou, ancien joueur et entraîneur émérite et enfin Abdelkader Drif, le dernier président d'avant la réforme de 1977.
La nombreuse assistance, au milieu de laquelle on pouvait reconnaître plusieurs anciennes gloires et des invités de marque (Khalem, Abdouche, Bouchouchi, Si Chaïb, Kasbadji, Zouba, les fils Djaout et Djazouli, président de l'assemblée communale d'El-Madania), a eu droit à un petit documentaire filmée du regretté et non moins Mouloudéen de coeur Rabah Saâdallah sur Braham Derriche et quelques autres de ses compagnons, le tout commenté par la voix chaude de Benyoucef Ouadia, invité à animer cette cérémonie. Après cela, ce fut l'annonce des membres composant le comité provisoire qui sera chargé de préparer la première assemblée générale élective de la fondation et qui est composé de treize membres : le Dr Benmerabet, Mokhtar Derriche, Ali Bencheïkh, Omar Betrouni, Zoubir Bachi, Anouar Bachta, Sid Sid Ali Asloun, Abdelouhab Zenir, Brahim Attar, Hakim Boukadoum, Eddoukh et Azzedine Oldache.
De nouvelles réunions au programme
Une fois l'annonce officielle de la naissance de la fondation faite par le fils Derriche, la cérémonie a pris fin dans une ambiance émouvante de retrouvailles. Les membres du comité provisoire se sont fait la promesse de se réunir bientôt afin d'arrêter les dates et les modalités d'organisation de l'assemblée générale élective et tracer le programme de travail qui, selon les initiateurs, s?articulera autour du travail de mémoire, sur la réfection de l'image du club et de faire perpétuer les valeurs authentiques du Doyen.

 

Ce qui est certain, c'est que les fondateurs de cette nouvelle structure se disent avoir retenu les leçons d'un récent passé et qu'ils jurent de ne plus tomber dans les mêmes travées qui ont mené le Mouloudia à ce qu'il est aujourd'hui.

 

Inauguration du Siège 

Elwatan; le Lundi 22 Mai 2006

La fondation Braham Derriche inaugurera, mercredi 24.5.2006 son siège, qui se trouve à Dély Ibrahim. A l'occasion, plusieurs anciennes gloires du Mouloudia d'Alger ainsi que des personnalités du monde sportif et culturel seront au rendez-vous de cette inauguration tant attendue par les membres fondateurs de la fondation Braham Derriche ainsi que par de nombreux Mouloudéens avides de trouver une structure adéquate à même de prendre en charge leurs aspirations en tant que supporters jaloux de remettre de l'ordre dans la maison tant les repères ont grandement disparu. L'inauguration sera suivie d'un débat pour expliquer les objectifs de la fondation qui, dans un premier temps, va se consacrer à la structuration. Rappelons que la fondation Braham Derriche vient de participer à un tournoi de football organisé à la mémoire des victimes du séisme de Boumerdès.

 

 

L’ex-idole du MCA, Ali Bencheikh 
“Les dirigeants du MCA ont dilapidé 150 milliards”


20/06/2006 source: Liberté 


Porte-parole de la fondation Brahem Derriche, Ali Bencheikh revient dans cet entretien sur la création de cette association et ses objectifs.



Liberté : Vous avez créé la fondation Brahem Derriche ; peut-on savoir quelles en sont les motivations ?
• Ali Bencheich : La fondation Brahem Derriche, Allah yarhamou, a été créée pour plusieurs raisons, à commencer par cette volonté primordiale de moraliser la pratique du football au sein du Mouloudia et sensibiliser les jeunes que comptent nos supporters, et bien entendu reprendre les commandes du club du Mouloudia qui est la propriétaire exclusive de tous les Mouloudéens. Nous comptons à cet effet reprendre notre club par les moyens réglementaires qui passent par l’organisation d’une assemblée générale. Les statuts sont clairs là-dessus et insistent sur la représentation des anciens joueurs au sein de l’AG. À partir de là, je pense que les anciens joueurs sont majoritaires et à même de décider de l’avenir de ce club, longtemps objet de graves dérives.

Vous n’avez pas peur de ne pas avoir d’écho vu la conjecture, surtout avec cette victoire en Coupe d’Algérie ?
• Nous sommes tout à fait à l’aise d’aborder cette question en ce moment, car, d’une part, on ne nous accusera pas de profiter d’un faux pas de l’équipe pour abattre la bête blessée et, d’autre part, nous ne parlons pas d’un exploit ponctuel mais d’un bilan complet de 5 ans de règne de l’actuelle équipe dirigeante. Nous disons que ce bilan est négatif sur tous les plans, à commencer par une rétrogradation suite à une erreur de l’équipe dirigeante, une accession tirée par les cheveux et une série d’exercices nuls et voilà que maintenant les dirigeants actuels disent que cette Coupe d’Algérie en est leur œuvre. C’est faux ! Et nous en voulons pour preuve les 150 milliards de centimes que cette équipe dirigeante a dilapidés pour… une Coupe d’Algérie. N’est-ce pas là une misère devant les titres récoltés par l’USMA ou la JSK durant la même période ? Le seul mérite de cette coupe revient aux joueurs, à l’entraîneur qui a su faire travailler et motiver le groupe et bien entendu à ce merveilleux public. Comment peut-on parler décemment de bilan quand presque aucun joueur du Mouloudia n’a été formé au club ? Comment peut-on parler de bilan quand vous n’avez même pas un centre de formation ou un stade pour la préparation de l’équipe ? Le Mouloudia, qui est devenu une source de scandales étalés dans la presse, peut-il se targuer franchement d’un bilan positif ?

Quelle est justement la position de la fondation Derriche par rapport à l’association El-Mouloudia qui gère justement la section football du MCA ?
• La fondation Derriche, dont je suis le porte-parole, ne reconnaît naturellement pas l’association El-Mouloudia pour la simple raison que la convention signée entre cette association et la direction de Sonatrach stipule que ladite association doit être dissoute au bout de deux ans. Nous constatons cinq ans après que ce contrat a été bafoué. Du coup, nous nous interrogeons sur le silence des autorités sportives sur cette question. En outre, je vous informe que la fondation Derriche connaît une adhésion massive, à commencer par des membres de l’association El-Mouloudia.

Lesquels ?
• Je vous informe que M. Rachid Marif, président d’honneur de l’association El-Mouloudia, souhaite rejoindre justement la fondation Derriche et il a applaudi sa création.

Cela veut dire donc que la fondation Derriche est en discussion avec Marif qui passe pour être le vrai décideur au MCA…
• C’est tout ce que je peux vous dire pour le moment.

Pensez-vous que l’organisation d’une assemblée générale du club est à même de régler la question ?
• Nous le souhaitons et nous réclamons cette assemblée générale et nous voulons d’une AG réglementaire qui respecte les statuts, non pas comme celles organisées ces dernières années. À ce titre, il faudrait que les autorités compétentes veillent au respect de la loi sous peine de voir le Mouloudia davantage plonger dans la dérive.

Entretien réalisé par Samir B.

 

Dissolution en 2008

Chelha (membre de la Fondation Derriche) :
«C'est une infamie»

Publié dans Info Soir le 23 - 06 - 2008


«Si la situation n'était pas aussi grave, je ne viendrais pas à cette conférence de presse», dira d'emblée Mohamed Chelha, figure connue et membre fondateur de la Fondation Braham-Derriche qui a tenu à être présent à ce point de presse organisé par des membres de l'assemblée générale de l'association El-Mouloudia.
Pour Chelha, il est inadmissible de dissoudre une association officielle et possédant son agrément des autorités publics sur une simple décision, sans passer par les voies légales. Concernant la composante de la nouvelle assemblée générale constitutive du MCA, Chelha a dénoncé le fait d'exclure les fils des membres fondateurs du Doyen, l'absence d'une enquête de moralité sur les membres introduits dernièrement et surtout l'exclusion de Abdelkader Drif qui a été délégué par le ministère de la Jeunesse et des Sports dans le processus de récupération du sigle. Avec simplicité et beaucoup de conviction, Chelha est revenu sur quelques pans de l'histoire riche du MCA et de son impact dans le mouvement sportif national avant même la naissance du FLN avant de conclure : «Ce qui s'est passé est une infamie et Dieu ne pardonnera jamais à ceux qui ont amené le MCA à cette situation !»
Mise au point
«L'association El-Mouloudia doit présenter ses bilans et s'autodissoudre par ses représentants de manière légale. Les pouvoirs publics doivent exiger cela, la loi est claire là-dessus. D'autre part, l'assemblée générale du MCA, sans la présence des fils des membres fondateurs, MM. Aouf, Djazouli, Djaout et Derriche, ainsi que Drif, Benmerabet et Ketrandji, serait une véritable infamie. Un arbre ne peut vivre sans ses racines. Je combattrai de toutes mes forces ce déni de justice.»

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Abdelkrim Lakhdar Ezzine

par sebbar1

Abdelkrim Lakhdar Ezzine

 La revue "Le Doyen" éditée par le Mouloudia

 

Abdelkrim Lakhdar Ezzine

Lakhdar Ezzine Abdelkrim 

un combattant de la plume

Le journaliste du Mouloudia

 

 

Venue l’émergence d’une presse plurielle, après les événements d’Octobre 1985, où le nombre de titres créés s’élevait à quelque 160. L’enfant du Titteri, Abdelkrim Lakhdar Ezzine, ne rate pas l’opportunité pour voler de ses propres ailes.


Après une quarantaine d’années d’exercice au sein de la corporation de journalistes, Abdelkrim Lakhdar-Ezzine vient de tirer sa révérence, à l’âge de 66 ans. Il a été inhumé , accompagné d’une foule nombreuse à sa dernière demeure, dans sa cité natale, Médea. C’était le 11 Avril 2016.

 

Après avoir fait ses premières classes au sein de l’hebdomadaire Algérie Actualité dans les années soixante-dix du siècle dernier, dans la rubrique ‘’documentation’’, une banque d’infos et un filon de données qui lui permirent d’être au fait de l’actualité et d’élargir ses connaissances. A 20 ans, il fait preuve d’une inclination pour le sport. Il ne tarda pas à rejoindre la rubrique sportive où il s’illustra par ses papiers d’information, ses commentaires et ses analyses pertinentes dans la sphère de l’actualité sportive.

 


Il faisait montre de veine journalistique aux côtés de grandes plumes comme Zouaoui Benamadi et Kamel Belkacem qui se succédèrent à la tête de la publication ou encore les regrettés Abdelkrim Djaad, Tahar Djaout, Abderrahmane Mahmoudi, Maachou Blidi, Noureddine Merdaci, Amar Zentar et Mouny Berrah pour ne citer que ceux-là.

Abdelkrim Lakhdar Ezzine


Proche ami de Abdelkader Drif, figure dirigeante avérée du football national, il multiplia ses interventions journalistiques sur le Mouloudia d’Alger, notamment lors de la période faste du Doyen des clubs dans les seventies et la période per et post mondial 1982 qui a vu les Verts prendre part à leur premier rendez-vous mondial. Il donna le sobriquet de ‘’Fennecs’’ aux jeunes joueurs de l’EN.

Le MCA, club doyen du football Algérien,  innove en se rapprochant de sa base supportrice. Durant les années 70 une revue mensuelle est éditée par le club, pour accompagner le club dans son périple Africain de 1976. "Le Doyen" se vendra comme des petits pains, pour une première ce fut un retentissant succès, la revue est devenu en un laps de temps court un vrai coupe faim en matière d'information pour les supporteurs Mouloudéens ....Lakhdar Ezzine avec d'autres plumes aussi pointues que professionnelles et objectives vont écrire une belle page dans le cheminement du Mouloudia vers le professionnalisme sous la coupe de son illustre dirigeant qu'est Abdelkader Drif.

Abdelkrim Lakhdar Ezzine

Son passage à l’APS fut de courte durée. Venue l’émergence d’une presse plurielle, après les événements d’Octobre 1985, où le nombre de titres créés s’élevait à quelque 160. L’enfant du Titteri, Abdelkrim Lakhdar Ezzine, ne rate pas l’opportunité pour voler de ses propres ailes. Il donne naissance à une publication hebdomadaire qu’il nomme ‘’Le Chroniqueur’’ dont les premiers numéros paraissent dans sa ville natale, à Médéa, un média qui a couvert l’actualité de la région du Titteri, notamment. Avec, un groupe de journalistes, le titre poursuit son aventure et atterrit dans des locaux à Dely Ibrahim.
 

 

Lakhdar Ezzine continua à occuper l’espace médiatique, commentant l’actualité nationale et internationale, à travers des chroniques et des éditos sur un ton mi-fiel mi-miel. Il ne toléra aucune concession aux bonimenteurs qui ont ‘’œuvré’’ à faire soumettre l’Algérie et ceux qui ont tenu à mettre à genoux les défenseurs de la liberté. Usant parfois d’une plume incisive, voire responsable, il fait sienne le credo de l’un des pionniers de la presse nationale, Abdelkader Safir :
‘’ Le journalisme est un trait essentiel dans la cité moderne et, pour l´exercer, il faut par-delà une formation intellectuelle respectable, une connaissance aiguë de la responsabilité et du devoir ‘’. Le Chroniqueur fait sa mue et devient l’hebdo Algérie Confluences, avant d’être quotidien en 2011 jusqu’à nos jours.

Abdelkrim Lakhdar Ezzine

Commentant la mort du journaliste algérien Abdelkrim Lakhdar Ezzine, un de ses confrères et disciples a écrit : « Le Chroniqueur a cessé de paraitre ». Une manière pour Youssef Zerarka d’identifier le disparu au journal qu’il avait créé. L’homme et la publication ne faisait plus qu’un. L’hebdomadaire « Chroniqueur » avait changé d’appellation pour devenir « Algérie Confluences » paraissant quotidiennement. Mais le fondateur continuait d’être appelé le « Chroniqueur », davantage pour la qualité ses chroniques qu’il signait.

Le « Chroniqueur » c’était Abdelkrim Lakhdar Ezzine qui est décédé ce 12 avril 2016, à l’âge de 66 ans. Sa santé était chancelante depuis qu’il avait été victime d’un Avc en 2013. Il avait lancé le journal en 1991 au lendemain de l’ouverture démocratique en Algérie.

A cette époque, Abdelkrim Lakhdar Ezzine entame une nouvelle étape de sa carrière dans la presse écrite, une carrière débutée au cours des années 1970 au service de documentation du grand journal étatique « El Moudjahid ». Par amour pour la presse et l’écriture, il a tourné le dos au métier qu’il avait appris à l’école : maître en éducation physique et sportive.

Ceux qui ont connu le jeune Abdelkrim à « El Moudjahid », disent qu’il lisait déjà tout ce qui lui tombait dans les mains, surtout la presse française. C’est en ces temps-là que le journaliste adopte la signature ALE, pour Abdelkrim Lakhdar Ezzine. Plus tard, il rejoint le service des sports de l’agence Algérie presse service (Aps). Dès 1982, ALE dirige la rédaction sportive de l’hebdomadaire « Algerie Actualités ».

Profitant du vent des libertés qui souffle au début des années 1990, ALE créé un journal, prenant au mot le pouvoir politique qui a encouragé les journalistes de la presse publique à lancer des journaux privés. Abdelkrim Lakhdar Ezzine a engagé l’aventure avec celui qui incarne la presse algérienne : le vétéran Abdelkader Safir, fondateur de l’école nationale de journalisme. Ensemble, ils lancent donc l’hebdomadaire « Chroniqueur », un journal « intellectuel ».

Mais 2 ans plus tard, ALE doit poursuivre l’aventure sans le doyen qui a rendu l’âme. Pour lui, le défi est de perpétuer l’héritage qui se résumait en 3 concepts : faire, savoir-faire et devoir-faire. Et voici que ALE a lui aussi tiré sa révérence en laissant son œuvre à la postérité.

Versé également dans la littérature, Lakhdar Ezzine écrira deux romans, La danse du hibou et Vague à l'âme, dans lesquels il a tenté de cerner les contours de la société algérienne, qui a perdu ses repères et où la notion des valeurs a perdu toute sa signification. Journaliste, chroniqueur, éditorialiste et poète, Lakhdar Ezzine est parti en laissant derrière lui un riche parcours.

 

Repose en paix Abdelkrim et nous prions Allah de t’accueillir dans son Vaste Paradis .

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Bachtarzi Mahieddine

par sebbar1

Bachtarzi Mahieddine

septembre 1922
Bachtarzi Mahieddine

Théâtre, Chant et Mouloudia 

 

Mahieddine Bachtarzi, né le 15 décembre 1897 dans la Casbah à Alger et mort le 6 février 1986 à Alger, est un des principaux artisans du théâtre algérien. Il fut aussi chanteur d'opéra (ténor), acteur, auteur de théâtre et directeur du Théâtre national algérien (opéra d'Alger).Il est issu de l’une des plus vielles familles d’Alger, descendante directe des Turcs, comme c’est le cas pour la famille Bestandji, autre famille de musicien

Comme la majorité des musiciens algériens de l'époque, il s'initia très jeune au chant religieux où le seul instrument était la voix. Poursuit des études coraniques à la Medersa libre de cheikh Ben Osman, à l’issue desquelles il devient chantre à la mosquée Jamaa al-Jdid d'Alger et muezzin. Le muphti Boukandoura, réputé pour son érudition et ses qualités de musicien, lui révélera les premiers secrets d'interprétation des modes avant qu'Edmond Yafil (en) (1874-1928), l'élève et le disciple de Mohamed Ben Ali Sfindja, ne le prît sous sa houlette et le détournât vers la musique profane.
Sa voix de ténor était tellement fascinante que déjà, en 1921, il comptabilisait plus de 66 disques enregistrés, sans compter le nombre impressionnant de concerts donnés aussi bien en Algérie qu'en France, en Italie et en Belgique. Il fut surnommé Le Caruso du désert par la presse française à la suite d'une réception donnée au Quai d'Orsay. À partir de 1923, il assuma la direction de la Société musicale Ei-Moutribia et devint, à partir de 1930, le 3e Maghrébin membre de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem), après Edmond Yafil et le Tunisien Mohamed Kadri.
Toutefois, en intellectuel éclairé, il réalise bien vite les limites de la musique en tant que moyen de communication, dans le contexte colonial.Sans rompre totalement avec la chanson, il se découvre une nouvelle vocation, avec Allalou (en) (1902-l992) et un peu plus tard Rachid Ksentini (1887-1944), Mahieddine Bachtarzi déblaie le terrain pour faire admettre l'existence d'un théâtre algérien en s'adressant aux Algériens dans la langue qu'ils parlent, transposant sur la scène, à leur intention, des récits légendaires ou populaires. C'est ainsi qu'il créera sa propre troupe et tout en ayant l'évident souci didactique, il opta pour le genre comique, adopta le style réaliste et entreprit la difficile tâche de se réapproprier un patrimoine riche, mais dévasté par plus de cent ans de calamité coloniale.

En 1917, fut créé le Club sportif algérois (C.S.A dissout), ancêtre du MCA, sur l’initiative d’un groupe d’Algérois parmi lesquels Bentami, Branki, Bensiam (futur présidet du MCA), Boutaleb, Brizen.. . Le Club ouvrait une section d’athlétisme et une section de football sous l’impulsion d’un de ses membres, Mohamed Abdallah. Bien des enfants de familles algéroises d’alors en firent partie : Mahieddine Bachtarzi, Bonatiro, Boudrar, Si Kaddour, Kheznadji, Boudrar, Bougaci, Derriche, Dahmoune, Rebaïne, Takarli, Diffallah, Nekkoud, Siouane. La majorité de ces jeunes artistes et sportifs ont rejoint le MCA en 1921.

L'Association Mouloudia Club Algérois fut une pépinière où se retrouvèrent plusieurs jeunes sportifs algériens qui furent aussi actifs dans les différentes activités culturelles, notamment musicales et théâtrales, éducatives, de bienfaisance et politiques. Aux fêtes organisées par le Mouloudia de l’époque, on suivait des pièces de théâtre algériennes et on écoutait les chants populaires et patriotiques avec comme vedettes les Mouloudéens Racchid Kssentini, Allalou et Mahiedine Bachtarzi.

Bachtarzi Mahieddine

1er debout à droite son cousin Bachtarzi M'Hamed

 

Après la création de sa section Basketball, le Mouloudia fait sensation avec ses résultats arrivant même à obtenir le titre honorifique de sa division de Promotion en 1942 et accèder en division d'Honneur avec en son sein le fils Bachtarzi, Rebaïne Mahmoud, Ghafif, Dahimène, Temmam...

Bachtarzi Mahieddine

Pour rappel, le Mouloudia avait cédé son légendaire cercle du progrès "Nadi Ettaraqui" (acquis en 1928) à Bachtarzi et son association musicale "El Moutribia" (La Mélodieuse), créée vers 1911.De nombreuses associations tiennent en partie ou totalement leur activité au sein du Cercle. Citons notamment : El Andaloussia (L’Andalouse), née en 1929, qui, à plusieurs reprises, donnent des concerts dans la grande salle. Quant à l’association musicale El Djazaïria (L’Algérienne) dont la création date de 1930, elle a son siège au Cercle. 

 

Bachtarzi Mahieddine

Portrait de Mahieddine Bachtarzi
Après l'indépendance de l'Algérie, il assume la direction du Conservatoire municipal d'Alger (1966-1974) et rédige ses Mémoires parus chez la Sned, en 3 volumes. Il demeure l'interprète qui a le plus œuvré pour la musique arabo-andalouse d'Alger. Il obtiendra de nombreuses distinctions honorifiques tout au long de sa vie, meurt le 6 février 1986 à Alger, à l'âge de 88 ans. Après avoir reçu les palmes tunisienne (1929) et marocaine (1962), chevalier de l'Ordre du Ouissam El Alaouite et de commandeur du mérite humain décerné par les autorités suisses pour sa contribution et le rôle qu’il a joué pour faire connaître la culture et la musique algériennes. Son pays l'honore, à titre posthume, le 21 mai 1992, en lui décernant la médaille de l'Ordre du Mérite national.


Le théâtre national algérien (TNA) porte son nom.

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ABDELKADER KRIBI, Un mouloudéen authentique

par sebbar1

 

 


SUPPORTEURS DU MOULOUDIA,

LA SONNETTE D’ALARME EST TIRÉE!


Malgré mes nombreuses mise en garde, les nombreux réflexes de violence persistent toujours sans tenir compte aux lourdes conséquences qui peuvent nuire au club. Nous savons, et il n’est un secret pour dire que le MCA de par son passé glorieux et sa grande popularité dérange.
Par conséquent, il est de notre devoir à tous d’être vigilants, ne pas tomber dans le piège tendu par nos ennemis d’hier et d’aujourd’hui. Les convoitises insensées et irrespectueuses dont est l’objet ce club prestigieux sont le centre de luttes sans scrupules pour le pouvoir, celui des privilèges et de la notoriété. Certains rêveurs nostalgiques d’un temps révolu à jamais, pourraient prétendre défendre les intérêts supérieurs du club mais jusque-là nous n’avons vu que de l’acharnement sur lui, voire même l’idée de la division dans les rangs. Une campagne de déstabilisation est orchestrée aux seules fins de faire échouer le plan mis en place par RAISSI pour la construction d’un édifice solide survivant au temps et à toutes les tempêtes. Oui, il faut croire que nous détenons aujourd’hui un effectif capable cette saison à jouer les premiers rôles.
C’est pour cette raison que je tire la sonnette d’alarme ! Organisez-vous, constituez un comité des supporters digne de ce grand club pour organiser, catalyser, sensibiliser, protéger et faire régner de l’ordre afin d’éviter au club les sanctions du « huis-clos ». Nous sommes au 2 ème « huis-clos »,alors que la nouvelle saison ne fait que commencer ! Évitez les clans de quartiers, œuvrez main dans la main dans le seul intérêt du Mouloudia Club Algérois, un héritage grandiose laissé par nos pionniers qui ont sacrifié jeunesse, famille et intérêts étroits et mesquins. Nous fêtons quatre vingt quatorze ans(94),presqu’un siècle d’existence.
Naturellement cela fait des jaloux et ils n’abdiqueront jamais ! C’est pour ces raisons et en ma qualité d’ancien supporteur que je vous mets en garde ! CONSTITUEZ (et vous serez les premiers à le faire ) « DES COMITÉS DE VIGILANCE » dans l’enceinte du stade et en dehors. Faites face à toutes les manipulations. Déjouez tous les plans machiavéliques ! Au moment où le MCA allait tout droit vers la relégation, comme un seul homme, vous vous êtes soulevés pour sauver votre club des mains des fossoyeurs (Haffarines),des sans-noms, venus de nulle part. Seul le Mouloudia a fait d’eux des hommes importants. Du TOUT qu’ils étaient au MCA,et du RIEN qu’ils sont hors du club les hantent et ça les tourmentent ;alors ils paniquent, et ce qui leur reste c’est de freiner cet élan afin de revenir aux affaires du MCA. « De l’utopie et un rêve historiquement faux ».
Nous sommes les derniers remparts de la belle histoire d’un club des plus prestigieux d’Afrique du Nord. Grace au génie de BABA HAMOUD(AOUF),et grâce aussi à ce merveilleux peuple du Mouloudia, ce club est resté debout malgré les vicissitudes des temps modernes. C’est là un signe de sa profondeur dans un environnement que beaucoup, sans doute à tort, présentent le MCA comme souffrant d’un mal d’identité ? Que NON ! S’il y a un mal, il est ailleurs ;il est dans cette tentation de certains rêveurs de vouloir revendiquer les valeurs et la légitimité plus que les autres, non pas pour servir le club, mais par appétit pour le pouvoir, celui de la notoriété.
C’est fini tout ça !C’est de l’histoire ancienne !Le Mouloudia a ses véritables enfants ;Le Mouloudia c’est son peuple. Une force de propositions. Mouloudéens convaincus, les derniers incidents survenus face à nos adversaires mais frères du CRB et du RCR doivent nous inciter à faire preuve de sagesse, de lucidité mais surtout de rester vigilants. Des provocations de tous genres nous attendent tout au long de cette saison. Les décisions prises par l’instance du Foot Ball( LFP)risquent de nous pénaliser gravement et nous priver de voir notre équipe tout au long de ce championnat. Ce serait une grande perte pour nous tous. Encore une fois ,je tire la sonnette d’alarme. Cessez de répondre aux provocations d’où qu’elles viennent. Les derniers incidents survenus à Relizane me rendent triste, car j’ai connu des hommes à Relizane, des hommes de grande valeur morale.OUI,nous vivons aujourd’hui, dans un monde convulsé où l’argent est dominant. Aux vrais sportifs Relizanais, je dirais :cette défaite concédée devant le MCA, ce week-end dernier n’a rien d’humiliant. Nouveau promu, après tant d’années de douleurs, de pleurs et de heurts,démunis par rapport à votre adversaire du jour, vos joueurs se sont donnés à fond et ils n’ont rien ,absolument rien à se reprocher. Le message à transmettre au jeune coach BELATOUI : »Mon fils, tu étais en face d’un Quatuor entraîneurs payés en devises, mais aussi face à des joueurs grassement payés par la firme pétrolière qui est la SONATRACH ; Et là, je profite de l’occasion pour alerter les pouvoirs sportifs et politiques du pays. La réforme »BIS » concernant le MCA ne rend pas service au Foot Ball national. Ce « deux poids, deux mesures » pénalise les autres clubs qui n’ont pas les moyens de faire face aux dépenses astronomiques tout au long du championnat. La question que je pose naïvement :Pourquoi avoir favorisé certains clubs seulement ? C’est pour dire que les incidents survenus à Relizane ne sont pas les premiers, ni les derniers. Là où ira le MCA, les mêmes problèmes surgiront. Il faut se rappeler les incidents survenus la saison passée à SAOURA, un havre de paix jadis et une population hospitalière à souhait.
Je profite de l’occasion qui m’est donnée pour m’adresser à VOUS, chers supporteurs. Notre prochain match sera face à nos adversaires d’un jour, le JSSaoura. Nul doute, que vous n’avez pas oublié les regrettables incidents qui ont eu lieu ce jour-là. Mon vœu le plus cher est de vous voir accueillir cette équipe et ses dirigeants avec cette chaleur humaine et cet esprit de fraternité. C’est où Saoura ?C’est où Relizane ?C’est où Constantine ?C’est où Sétif ? Nous sommes chez nous en Algérie.
Nos frontières sont menacées de « pénétration ».Doit-on revivre les mêmes douleurs, les mêmes sacrifices consentis après une décennie de pleurs par la faute de jeunes irresponsables sans vrais repères. Est-ce leur faute ? La réponse est NON ! A qui profite cette situation, sinon à nos ennemis d’hier et d’aujourd’hui.
Encore une fois, de plus, je m’adresse à toute cette jeunesse Mouloudéenne. Nous fêtons le 94 ème anniversaire de la création du MCA.
Fêtez cet anniversaire dans la liesse populaire, tout en rendant HOMMAGE à tous ces pionniers qui ont tout donné au Mouloudia d’Alger.
Un symbole et un monument irremplaçables.
JOYEUX ANNIVERSAIRE, AVEC BEAUCOUP DE SUCCÈS. VIVE L’AMITIÉ DES HOMMES, et VIVE L’ALGÉRIE.

ABDELKADER KRIBI,
Un mouloudéen authentique

(Ancien joueur du Mouloudia)
 

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Cela s'appelle le Mouloudia d'Alger

par sebbar1

Mon Mouloudia c'est unique

 

 

 

Cela s’appelle le Mouloudia d’Alger

 


Par Abdelhakim MEZIANI -Mardi 04 Septembre 2001


De nombreuses familles algéroises attendaient Hamoud Boualem, figure emblématique s’il en est de la culture citadine et du raffinement. C’est, finalement, et contre toute attente, le groupe Khalifa qui devient le principal sponsor du doyen des clubs algériens, alors que Sonatrach en est le principal partenaire.
La nouvelle a fait l´effet d´une bombe dans les milieux citadins, à Alger comme à Tlemcen, à Miliana comme à Constantine, à Dellys comme à Ghardaïa, à Médéa comme à Béjaïa où le club cher à La Casbah éternelle compte énormément de véritables supporters. A Alger, par exemple, où des mécènes comme les fondateurs de Hamoud Boualem, Bensiam, Benmerabet, Mouhoub, Benchicou ou Tamzali ne sont plus de ce monde pour relever un tel défi, les vieilles familles algéroises sont très choquées par le fait que leur progéniture reste sur la défensive alors que sauver le MCA et le rendre à ses enfants, doivent constituer la préoccupation cardinale, une mission historique. Surtout aujourd´hui, à un moment où l´espace citadin s´effrite chaque jour davantage à l´instigation de la culture de l´oubli et du mépris affiché par les clercs qui ne lèvent même pas le petit doigt pour le sauvetage d´un pan insondable de notre mémoire. Je veux parler de La Casbah d´Alger.
Repliée sur elle-même, depuis plusieurs siècles déjà, exactement depuis l´assassinat du roi Sélim et-Toumi par Aroudj Barberousse, la société algéroise a pourtant donné le meilleur d´elle-même dans la prise de conscience du fait national et l´émergence d´une dynamique culturelle salutaire. Une dynamique qui aura permis à la contestation nationale, dès 1920, de s´appuyer sur le mouvement culturel et sportif pour opposer notre identité historique et culturelle nationale aux moyens de la ruse et aux tentatives d´asservissement spirituel et civilisationnel mis en branle, à l´époque, par la caste coloniale.

Une des formes les plus actives de la résistance
C´est dans cet esprit d´ailleurs qu´intervient la naissance du Mouloudia Club d´Alger, un espace d´expression qui va jouer un rôle déterminant dans la conscientisation des citoyens. Expression culturelle par excellence, le sport allait ainsi contribuer, dans ce cadre, à la promotion et à l´épanouissement de jeunes Algériens qui ne se reconnaissaient nullement dans le projet de société tel qu´élaboré par la soldatesque française sur la base de sa supériorité civilisationnelle et scientifique.
Dans cet univers de souffrances et de violences, me confiera mon ami Omar Dib, le rappel incessant au passé glorieux, la défense du patrimoine culturel et artistique, les poèmes et les chants citadins, constituèrent l´une des formes les plus actives de la résistance face à l´occupant. Ce qui fit dire à Charles-Roger Ageron que les poètes et les initiateurs d´un tel mouvement ont bien mérité de leur peuple. Ils se sont montrés des gardiens vigilants. Ils ont dit jusque dans leur désespoir, l´invincible espérance d´un peuple croyant, que l´aube du siècle dernier galvanisa, annonciatrice qu´elle était de bouleversements en profondeur et de l´émergence de potentialités religieuses, artistiques, culturelles, intellectuelles et sportives insoupçonnées. Lorsqu´en 1930 naît l´association El-Djazaïria, la première société musicale musulmane, en pleine célébration du Centenaire de la colonisation, les milieux citadins ne manquèrent pas de pavoiser, tournant en dérision la culture de l´autre. Les rapports fructueux qui s´établirent alors entre le Mouloudia et les défenseurs du patrimoine musical classique algérois, parmi lesquels il est aisé de citer les Bensiam, Benteffahi, Bestandji, Lakehal, Khodjet el-Khil, les frères Fekhardji et bien d´autres encore, allaient contribuer valablement à l´émergence d´une vie artistique et culturelle jusque-là insoupçonnée. Notamment au siège de Nadi et-Taraqi (Cercle du progrès), avant que ce haut fait de la pensée nationaliste et de l´expression artistique et culturelle, ne soit réduit à sa plus simple expression par l´intolérance religieuse, symbolisée à l´époque, par l´imam El-Okbi, fraîchement installé à Alger grâce à une prise en charge et des subsides offerts généreusement, pourtant, par de vieilles familles algéroises, avec à leur tête Mohamed Benmerabet.
C´est ainsi que le patrimoine musical citadin trouvera en le Mouloudia Club d´Alger un partenaire idéal qui mettra à sa disposition ses propres structures, tant pour les répétitions que pour les concerts qu´animaient, à l´époque, Mohamed Benteffahi et Mahieddine Lakehal.

Le Mouloudia d´Alger n´est pas un club ordinaire
Mahieddine Bachetarzi, Abdelkrim M´hamsadji, Mohamed Khaznadji, Mustapha Skandrani et Mouloud Djazouli, le doyen actuel des membres fondateurs du MCA, parlent de cette période avec beaucoup de respect et de satisfaction, puisque la même expérience sera renouvelée avec El-Mossilia, en 1932, puis Gharnata et El-Mizhar, jusqu´au jour où le chanteur nationaliste Hadj M´rizek, par ailleurs athlète du Mouloudia, enrichit cet espace par l´introduction de concerts chaâbi avec la participation du cardinal, cheikh Hadj M´hamed el-Anka.
Rappeler ces quelques hauts faits d´un club qui a contribué pleinement au raffermissement du sentiment national et à la guerre révolutionnaire populaire est loin d´être fortuit, encore moins une vue de l´esprit. Car le MCA n´est pas un club ordinaire. Il est, et demeure, à l´image de La Casbah qui l´a vu naître, le fer de lance civilisationnel et culturel d´une société qui a brillé, et brille encore par son raffinement, son savoir-vivre et son savoir-faire, nonobstant le mépris politique dont elle a toujours été victime depuis l´Indépendance à ce jour et l´état d´amnésie dans lequel semble se complaire sa jeune progéniture.

La citadinité et le raffinement ne s´achètent pas
Comme le disait si bien, en réponse à une question en relation avec un éventuel retour aux affaires de Abdelkader Drif, le porte-parole de la section football, M.Azef, fils d´un des plus grands joueurs du MCA, le Mouloudia a besoin de la mobilisation de tous ses enfants, sans exception aucune. Et il n´a pas tort. Car un immense chantier attend ce club : la mobilisation et la conscientisation des supporters, ou prétendus tels, dont certains, et non des moindres, n´ont rien à voir avec le sport, flagornés qu´ils sont par des écrits autant irresponsables que déstabilisateurs, quand ils ne sont pas au service d´autres clubs. A titre d´exemple, si elle a manqué de réussite, l´équipe qui a affronté Bordj Bou-Arréridj n´en a pas moins bien tourné, nonobstant quelques erreurs tactiques engendrées par la crainte de concéder une première défaite sur son propre terrain. Et après! Une équipe ne se reconstitue pas du jour au lendemain, et des supporters qui ne s´éclatent qu´en cas de victoire ne sont pas de véritables défenseurs de leur club. Si le raffinement, la sportivité et la respectabilité devaient revoir le jour sur les cendres d´une adhésion irresponsable de quelques pseudo-supporters qui ternissent l´image d´un club sur le point de devenir centenaire, il est des enfants véritables de la famille mouloudéenne qui seraient les premiers à y souscrire et à refuser qu´une cérémonie de présentation de maillot, la première à se tenir dans notre pays, ne connaisse pas les mêmes honneurs que celle qui fut organisée à Marseille...Ceci est une autre histoire, en attendant le réveil des établissements Hamoud-Boualem et de quelques mécènes en mesure de démontrer que la citadinité et le raffinement sont loin d´être le produit d´une vision mécaniste de la promotion de l´être humain. Ils ne s´achètent pas, ils sont en nous, ou ne le sont jamais... s'appelle le Mouloudia 

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Mohammed Kheznadji, l'Andalousie, la Casbah et le Mouloudia au cœur

par sebbar1

 
 Mon père fredonnait des airs et il a fini par me transmettre le virus de la chanson. Alors un jour, je me suis décidé. Pourquoi ne pas intégrer une association après mes cours à l'école Sarouy ? A l'époque, il y en avait deux : Djamiaât el Hayat domiciliée au cercle du Mouloudia place de Chartres et El Mossilia. » Mohamed s'inscrivit dans la première avec comme professeur Abderrahmane Benelhocine, disciple de Ahmed Sebti dit Chitane.
 
 
 
 
Mohammed Kheznadji,
 
 
l'Andalousie, la Casbah et le Mouloudia au cœur
 
 
La chronique de Abdelhakim Meziani
Publié dans Liberté le 30 - 05 - 2009
 
 
S'il a choisi un chemin parsemé de notes musicales, il n'a pas oublié pour autant que chanter n'est pas la seule alternative à opposer à la culture de l'oubli. C'est assurément pour cette raison qu'il a repris le témoin de cheikh Mahieddine Lakehal et de Abderrahmane Belhocine pour veiller à son tour à la transmission du témoin. S'il est l'enfant adulé de la société citadine d'Alger et des autres lieux de mémoire emblématiques de ce merveilleux pays, sa voix cristalline vous transporte et fait resplendir les céans les plus tristes. Depuis l'Association de musique classique algéroise El Hayat, créée à l'initiative du Mouloudia Club d'Alger, il ne cesse d'étonner tant par son art que par son insondable humilité. Qui ne se souvient pas de l'éclatant succès remporté en 1995 en terre américaine, plus exactement à New York et à Washington, par l'un des plus grands chantres de la musique classique algéroise ? La chaleur et la ferveur avec lesquelles le New York Times avait accueilli le concert de Mohammed Kheznadji, rapporte la télévision algérienne, traduit on ne peut mieux les nouvelles qui nous parvenaient toutes frémissantes encore des enthousiasmes d'un public particulièrement heureux de découvrir quelques fragments des siècles d'or de l'Andalousie arabe, berbère et vandale. Témoignant si besoin est de la richesse et de la magnificence d'un patrimoine qui renoue à chaque concert avec ses époques de gloire, le somptueux hommage que lui a rendu la semaine dernière l'Etablissement Arts et Culture et la presse algérienne est loin d'être usurpé. Il ne fait que conforter l'admiration que lui vouent de nombreux mélomanes dans les nombreux pays où il eut à se produire parmi lesquels le Maroc, la France, la Belgique, l'Italie, la Hollande, la Tunisie où les médias locaux ont admiré son passage rapide de la note la plus élevée dans les aigus à des degrés qui vont de la tierce à l'octave inférieure. Né en mai 1929 à la Casbah d'Alger, à l'image des grands maîtres que compte le patrimoine classique algérois, il a constamment baigné dans un milieu familial où la musique occupe une place de choix. Dans un milieu citadin très au fait de la richesse et des subtilités d'une muse tantôt adulée, tantôt décriée à l'instigation de contingences imposées à la réalité concrètes par des dissonances à l'honneur dans une société sempiternellement appelée, à chaque impasse politique et sociale, à se replier sur elle-même avec l'espoir de se préserver. C'est justement dans un milieu familial, où la musique fait partie de l'air que les citadins respire, qu'il se forgera une personnalité marquante. Une détermination surtout, qui lui fera vite entrevoir une kyrielle de possibilités allant de l'apprentissage à l'épanouissement artistique et culturel. Une vocation merveilleusement irriguée par des parents dont le moins que l'on puisse dire est qu'ils auront réussi à lui inculquer le sens du beau, la noblesse et la délicatesse des sentiments. Du reste, la dimension mystique à l'honneur à la Casbah d'Alger y avait grandement contribué. Porté par une ferveur nationaliste et un penchant insondable pour l'illumination soudaine et la voie soufie, le Vieil Alger connaissait des moments fastes grâce à des personnalités marquantes à l'image de cheikh Abdelhalim Bensmaïa, à des espaces emblématiques comme Nadi Et Taraqi, créé par la bourgeoisie citadine algéroise sans oublier le mausolée de Sidi Abderrahmane at-Thaâlibi où le chant religieux et les mouloudiate faisaient le bonheur des vieilles familles de la médina.
 
Cheikh Mohamed KHEZNADJI l'Andalou et le Mouloudia
Parcours
 
Mohamed Khaznadji est né en mai 1929 près de La Casbah, précisément à la cité Bisch. Il a fait ses études scolaires à l'école Sarouy. Il a été influencé par son père qui vendait des instruments de musique traditionnels pour s'adonner à l'art lyrique. La musique arabo-andalouse devint alors sa passion. Il a été l'élève, pour une courte durée, du maître Belhocine, avant de passer sous la direction de Fakhardji. Il anima des émissions à la Radio d'Alger. Il a été imprimeur à Belcourt. Dans sa vie professionnelle, Mohamed fit carrière au PTT, où il fut inspecteur général. Il a formé de nombreux élèves et reste, à 79 ans à l'écoute de tout ce qui se fait dans le champ musical.
 
 

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ABTOUCHE Mansour nous quitte

par sebbar1

 

Abtouche mansour MCA
Abtouche mansour MCA

Abtouche Mansour n'est plu

10 avril 1918 / 8 mars 2009


U
n pan de l’histoire de la JSK et du MCA s’en est allé



«Jusqu’à son dernier souffle, il ne parlait que de la JSK», dira de lui son fils aîné Arezki. Hadj Mansour Abtouche est parti laissant derrière lui tout un pan de l’histoire de la JSK et du MCA. Deux clubs qu’il chérissait tant de son vivant. HadjMansour Abtouche est parti à l’âge de 91 ans en livrant bataille à la maladie qui avait fini par l’emporter.


Abtouche mansour MCA
Abtouche mansour MCA
Abtouche mansour MCA
Abtouche mansour MCA
Abtouche mansour MCA


Abtouche Mansour est né dans le quartier populaire et populeux de Zellal, le 10 avril 1918. Un quartier qui avait enfanté de nombreux sportifs comme les frères Hammoutène (Hacène, Belkacem, tous deux ayant aussi joué à  la JSK et au MCA,  Arezki et Mohamed), Tabti, les frères Hassoun, Zemerli, Mazouni, Haddadou et autre Madiou et tous ces jeunes qui ont donné leur vie pour que l’Algérie soit indépendante à travers les arènes sportives mais aussi dans le maquis.  Mansour Abtouche a entamé sa carrière en cadets à l’OTO (Olympic de Tizi Ouzou) en 1935, (la JSK n’existant pas à l’époque). Il prendra ensuite la route de la capitale pour rejoindre le Gallia en 1940 où il restera 3 mois avant d’opter pour le MCA grâce au regretté Hadj Mrizek qui l’avait contacté. Il reviendra au bercail pour jouer à la JSK. Après l’indépendance, il présidera aux destinées du club phare de la Kabylie aux côtés d’hommes ayant aussi marqué l’histoire la JSK à l’image du défunt Omar Belhocine, Amar Slimani et tous les autres qui ne sont plus de ce monde. Hadj Djillali Iratni, de son côté, soulignera la grandeur d’âme et surtout la passion de l’homme, du président que fut Mansour Abtouche pour son club de toujours la JS Kabylie. En cette pénible circonstance, la rédaction de Horizons compatit à la douleur de la famille du défunt et lui présent ses sincères condoléances.

R
achid Hammoutène.


Abtouche mansour MCA


Avec la JSK



Hadj Abtouche décède à l'âge de 91 ans :

U
n pan de l'histoire du MCA et de la JSK s'en va


H
adj Mansour Abtouche, ancien gardien de but, entraîneur et président de la JSK est décédé Dimanche le 8.3.2009 à l'âge de 91 ans. Il sera inhumé aujourd'hui à Tizi Ouzou. Cet ancien gardien de but du grand Mouloudia d'Alger des années 40 n'a pas hésité à rejoindre la JSK dès la création de l'équipe kabyle en 46. Depuis, il a été de toutes les batailles d'abord en tant que joueur, ensuite en tant qu'entraîneur puis en tant que premier président de la JSK post-indépendance. Hadj Abtouche tirera sa révérence lorsqu'il était convaincu qu'avec feu Abdelkader Khalef, le club était entre de bonnes mains. Nous vous livrerons en exclusivité le dernier témoignage de Mansour Abtouche sur la JSK au cours d'un entretien accordé au Buteur au lendemain du troisième sacre en Coupe de la CAF en 2002. Appréciez !

Voici son dernier entretien  accordé au Buteur

Cette JSK qui plane actuellement sur l’Afrique et qui multiplie les titres nationaux et internationaux ne s’est pas faite en une journée. Depuis 1928 et la création du premier club de Tizi Ouzou, Le Raid en l’occurrence, un long, très long chemin a été parcouru «pour faire de la JSK le porte-flambeau de toute la Wilaya III, c’est-à-dire la Kabylie, pas seulement de la ville de Tizi Ouzou», dixit El Hadj Mansour Abtouche, le dernier dirigeant de la première heure encore en vie et dont le témoignage s’avère très précieux. En effet, qui mieux que Abouche, l’ancien gardien de but, entraîneur puis premier président de la JSK post-indépendance pourrait nous retracer l’histoire, la vraie, de la Jeunesse Sportive de Kabylie ? A 85 ans, il était difficile à Abtouche de se remémorer toutes les péripéties de l’histoire du club le plus titré d’Algérie. Victime tout récemment d’un accident vasculaire, Abtouche parlait difficilement et ne comprenait nos questions que grâce à son fils qui les lui criait à l’oreille.
C’est dans une petite maison sur les hauteurs de la ville de Tizi en allant vers la montagne de Redjaouna qu’on est allé chercher El Hadj Abtouche. Même fatigué, ce dernier a tenu à venir parler aux journalistes pour rectifier certaines erreurs de l’histoire. A l’arrière-boutique de la boulangerie de ses enfants et assis sur des caisses, la discussion a débuté. Une discussion passionnante qui nous a plongés dans le début du siècle dernier et les tout premiers pas de ce qui deviendra plus tard la JSK.

«En 62, je savais que la JSK allait être une grande équipe»

En plus d’être le président de la JSK, Abtouche s’était vu confier à l’époque par M. Mohammedi Saïd, ministre des Anciens moudjahidine, la mission de relancer le sport dans toute la Kabylie. La première tâche a été de restaurer le stade Oukil-Ramdane. «Le stade servait de lieu de regroupement aux militaires français pendant la révolution, il était dans un piteux état. Mais grâce à l’élan de solidarité de toute une population, on a pu l’aménager en un temps record afin de permettre à la JSJK d’avoir un stade où recevoir ses adversaires. Le club vivotait grâce aux cotisations des dirigeants et aux aides des supporters. Le premier équipement de la JSJK a été acheté en France grâce à une subvention de 600.000 anciens francs (6.000 FF)», se rappelait Abtouche qui, malgré les difficultés, avait déjà prédit quelque chose de grandiose…
A cette époque-là déjà, il savait que la JSK allait devenir une grande équipe. «De par l’engouement qu’elle suscitait auprès de la population, de par sa position de porte-flambeau du football en Kabylie et de par le dévouement de ses dirigeants, la JSK avait tout pour devenir une grande équipe. Je savais qu’elle allait devenir une grande équipe et je suis fier d’avoir participé à l’édification de cette JSK qui gagne», nous a dit Abtouche qui a raccroché en 1972, une année avant que son équipe de toujours gagne le championnat d’Algérie, le premier d’une longue liste de titres nationaux et internationaux qui font aujourd’hui la fierté de toute l’Algérie.

«Le vrai bâtisseur, c'est Abdelkader Khalef»

«Je n’ai laissé la présidence de la JSK que lorsque j’étais convaincu qu’elle était entre de bonnes mains. Le regretté Abdelkader Khalef sera le véritable bâtisseur de la JSK actuelle. Moi, je n’ai fait que mon devoir», ne cessait-il de répéter, presque gêné de parler de lui-même. «Ma grande satisfaction aujourd’hui est non seulement de voir la JSK gagner des titres, mais de la voir à l’abri du besoin, et ce sur tous les plans. Je demande à tous les dirigeants de conserver ce patrimoine qui nous est très cher à tous.» C’est par ce cri du cœur que le dernier témoin de l’historie du grand club kabyle a terminé sa discussion avec nous. Il était fatigué, malade, mais fier d’avoir fait la JSK.
M. S.

Abtouche nous raconte sa JSK

A l’instar du Mouloudia à Alger et du CSC à Constantine, la Kabylie voulait créer sa propre équipe composée exclusivement de musulmans. A l’époque, il n’y avait que l’OTO (Olympique de Tizi Ouzou), équipe constituée majoritairement de colons. C’est en 1928 donc que naquit le Rapid de Tizi Ouzou sous l’impulsion de Hadj Chikhaoui. C’était le troisième club musulman du pays, qui malheureusement ne dura qu’une seule saison. Il sera réactivé quelques années plus tard sous le nom de RCTO sans pour autant survivre aux coups de boutoir de l’administration coloniale qui ne voulait pas d’une tribune politique supplémentaire dans les arènes sportives.

«J'ai signé au  Mouloudia grâce  à Hadj M'rizek»

Durant cette période, Abtouche évoluait dans l’équipe des colons l’OTO «car il n’y avait pas de clubs musulmans à Tizi Ouzou. D’ailleurs à la première occasion, j’ai quitté l’OTO pour aller jouer au Mouloudia d’Alger. Comment ? Au cours d’une fête familiale, Hadj M’rizek, le grand chanteur de l’époque, qui était en même temps dirigeant du Mouloudia, m’a proposé d’aller défendre les couleurs du MCA. C’était en 1935. On m’a proposé également un poste de travail comme chef d’équipe chez Hadj Tiar, à Alger», raconte l’ancien goal du Mouloudia avec nostalgie.

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Abtouche mansour MCA
Abtouche mansour MCA

«La Kabylie avait besoin de moi,  je ne pouvais pas dire non»

Dans la capitale, Abtouche passera les meilleurs moments de sa carrière de joueur. «Une fois que la JSK a été créée en 1946, j’ai signé sans me poser de question, tout en m’excusant auprès des dirigeants mouloudéens. La Kabylie avait besoin de moi, je ne pouvais me dérober», dira-t-il avec fierté. Tout en gardant les buts de la première équipe de la JSK, Abtouche, de par son expérience au Moulouda, a été l’un des membres précurseurs de la JSK et un dirigeant actif. C’est lui qui a embauché plusieurs joueurs kabyles chez Hadj Tiar. «En Kabylie, le chômage faisait des ravages. J’ai donc profité de mon poste de chef d’équipe pour faire travailler les joueurs de la JSK.»

«La JSK a été dès le départ le porte-flambeau de la Kabylie»

«Dès le départ, on voulait donner à la JS Kabylie un cachet régional. « Si on a appelé notre club Jeunesse Sportive de Kabylie, c’est parce qu’on ne voulait pas le limiter à la seule ville de Tizi Ouzou, on voulait en faire le porte-drapeau de toute la Kabyle», dira Abtouche qui se rappelle les premiers balbutiements du club kabyle.» La JSK a été la continuité du Rapid de Tizi Ouzou fondé par Chikhaoui. Les fondateurs authentiques sont donc Hadj Chikhaoui, Hassen Harchaoui et Amar Mekacher. Avant de débuter dans le championnat, la JSK, sous l’égide de la Confédération générale des travailleurs (CGT), le syndicat de l’époque, participait à un championnat corporatif de travailleurs entre 39 et 45, et ce pour contourner les lois rigides de l’époque. Ferré, le sous-préfet de Tizi Ouzou, s’est opposé fermement à la création de la JSK qui, pour lui, était un club militantiste et nationaliste.

«La JSK est née après deux  tentatives avortées»

«Un député musulman a donc intercédé en notre faveur auprès de Maurice Torrès, un député de la France métropolitaine, lequel est intervenu pour que l’agrément nous soit délivré. La JSK est enfin née après deux tentatives avortées.» Les membres fondateurs du club étaient, entre autres, Ramdane Abbès, Oumerzouk Mohamed et Hadj Ramdane Kara. Les débuts de la JSK coïncideront avec l’approche de la fin de carrière de Abtouche, ce qui le poussera à opter pour ce club. Par la suite, il passera de l’autre côté de la barrière jusqu’à l’arrêt des compétitions sportives décrété par le FLN, avant d’être le premier président de la JSK après l’Indépendance.
M. S.

Hannachi : «C’était un grand Monsieur »

«C’est avec une grande consternation que j’ai appris la nouvelle du décès d’El Hadj Abtouche. C’était un grand Monsieur et une grande personnalité. Beaucoup ne le savent pas, mais Abtouche a énormément aidé la JSK à ses débuts, c’est lui qui a aidé au démarrage du club et cela avec ses propres moyens. Cela, on ne doit jamais l’oublier et c’est pour cette raison que le club lui sera redevable et reconnaissant à jamais. C’est pour toutes ces raisons que les gens doivent faire en sorte que son enterrement soit grandiose, à la mesure de l’homme qu’il a été. Personnellement, je présente mes excuses à sa famille car il se pourrait que je rate l’enterrement car à l’heure où je vous parle, je me trouve en France et je ne rentrerai que demain (ndlr : propos recueillis hier) en début d’après-midi. En tous les cas, de l’aéroport je rejoindrai directement le domicile de Abtouche pour présenter mes condoléances et, ce jeudi, à l’occasion du match face au CABBA, une minute de silence sera observée à sa mémoire.»

Khalef : «Il a toujours été un rassembleur»

«Je tiens d’abord à présenter mes condoléances à toute la famille Abtouche. Je vais d’ailleurs appeler le frère de Hadj Mansour Si Ali pour le faire et lui présenter mes excuses, parce que je ne pourrais pas assister à l’enterrement puisque je serai demain à Amman pour travailler. Ce que je peux dire de Hadj Mansour c’est qu’il était un grand homme très estimé en Kabylie et en dehors de la Kabylie. Il a été le véritable rassembleur car à chaque fois il tentait d’apaiser les esprits au sein du comité des sages dont il faisait partie jusqu’à sa mort. Après avoir été gardien de but et entraîneur de la JSK, il a été le premier président du club après l’Indépendance. Même s’il y avait très peu de moyens à l’époque, il a eu le mérite de faire démarrer l’équipe. Avec le décès de Hadj Mansour, c’est tout un pan de l’histoire de la JSK qui s’en va.»

Condoléances

Le comité directeur de la JSK, à sa tête le président, Moh Chérif Hannachi, les staffs techniques et l’ensemble des athlètes, très attristés par le décès de El Hadj Mansour Abtouche, présentent à sa famille leurs sincères condoléances et l’assurent de leur profonde sympathie. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.

Abtouche mansour JSK



C
ondoléances
 
Les dirigeants du Mouloudia ont appris avec consternation le décès de leur ami et frère Abtouche Mansour, ancien gardien de but au MCA dans les années quarante et le début des années cinquante. En cette douloureuse circonstance les responsables mouloudéens présentent à la famille du défunt leurs condoléances les plus attristées et les assurent de leur profonde sympathie. A Dieu nous appartenons, et à Lui
Nous r
etournons.

M.S "Le Buteur" 9.3.2009

Abtouche, le trait d’union entre la JSK et le MCA

PUBLIE LE : 09-05-2009 | 00:00 | PAR Lyès A.

Un hommage poignant lui a été rendu par les supporters du Doyen jeudi

En plus d’avoir drainé du monde parmi les deux camps, le clasico JSK-MCA a également été l’occasion pour les inconditionnels du Mouloudia, à l’initiative de leur comité de supporters, d’aller au domicile des Abtouche, dans le quartier de Tala Allam de Tizi Ouzou, pour rendre un hommage appuyé à feu Hadj Mansour Abtouche, l’ancien gardien de but du MCA et de la JSK, décédé dernièrement. Grande figure du vieux club algérois mais aussi de la JSK, voire un symbole de courage et de fierté pour des générations entières, le défunt avait milité avec la foi qui a toujours animé les dignes fils de ce pays pour que l’Algérie devienne libre et indépendante. D’ailleurs, la demeure des Abtouche s’est avérée trop exiguë pour contenir cette marée humaine venue rendre hommage à la mémoire du défunt, mais aussi témoigner son soutien et sa sympathie à sa famille et ses proches. Un moment de recueillement qui devrait servir d’exemple aux deux galeries pour enterrer cette hache de guerre qui envenime les rapports entre deux clubs amis depuis les années 1990 et faire du football un moyen de rapprochement et non pas de division. Les initiateurs de cette rencontre, ô combien chargée de symbolique, à leur tête le président du comité de supporters du MCA, Domèche Benaïssi, l’ont bien souligné. Le frère cadet du défunt, Ali Abtouche, a apporté certaines vérités concernant l’histoire du MCA et de la JSK, notamment cette relation très étroite qu’ont eue ces deux vieux clubs d’Algérie. Cette cérémonie a également été rehaussée par la présence de l’une des anciennes gloires de la JSK Arezki Koufi. Durant la collation organisée par la famille Abtouche en l’honneur des responsables du comité de supporters du MCA, la femme du défunt s’est vu remettre à titre symbolique par les Algérois un maillot du MCA qui porte le numéro 1 floqué du nom de Abtouche, une médaille et une attestation de reconnaissance pour tous les services qu’a rendus le défunt au MCA.
Lyès A.

M’hamed Benchikh (SG du CS/MCA) : «Notre action est un signe de  reconnaissance»
«C’est avec une grande fierté que nous sommes venus à Tizi Ouzou aujourd’hui, particulièrement au domicile de feu Hadj Mansour Abtouche. Notre présence ici aujourd’hui parmi sa famille vise à rendre un grand hommage à ce symbole ainsi qu’à plusieurs autres martyrs de notre cher club le MCA. Ce n’est qu’un geste symbolique, car tout ce que l’ont peut faire reste minime envers cet homme illustre. Il aurait été peut-être plus significatif s’il avait été organisé au stade du 1er-Novembre, mais malheureusement la direction de la JSK a catégoriquement décliné notre demande. Nous voulons par le biais de votre journal leur rappeler que nous sommes un comité dûment agréé et que nous n’exerçons pas dans l’informel. Nous sommes reconnus officiellement représentants des supporters du MCA, n’en déplaise à certains.»

Domèche Benaïssi  (président CS/MCA) : «C’est pour rapprocher les supporters des deux clubs»
«En ma qualité de président du Comité des supporters du MCA, j’aurais tellement souhaité que cette fête symbolique soit organisée avant même le coup d’envoi de la partie entre nos deux clubs chers la JSK et le MCA. Cela aurait été une occasion pour la jeunesse d’aujourd’hui de savoir qui était Abtouche réellement et les valeurs qu’il drainait pour mettre fin à cette rivalité extrasportive qui envenime les rapports entre les deux clubs. Malheureusement, notre demande auprès du président de la JSK Mohand Cherif Hannachi a été catégoriquement refusée.»

Arezki Abtouche  (fils aîné du défunt) : «Merci au Comité de supporters du MCA !»
«Je ne trouve pas les mots justes pour remercier nos amis du Comité de supporters du MCA qui ont pensé aujourd’hui, à l’occasion de ce match de championnat entre les deux clubs, ceux-là mêmes où mon défunt père a laissé son empreinte, à venir nous rendre visite et organiser cet hommage en sa mémoire. Je profite de cette occasion pour déclarer encore une fois que la famille Abtouche est disposée à apporter toute son aide aux initiatives destinées à rendre hommage aux anciennes figures des deux clubs la JSK et le MCA.»


http://sebbar.kazeo.com/ABTOUCHE-Mansour,a527305.html

 

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11 mars 1956 : Le patriotisme Mouloudéen

par sebbar1

Témoignage d'un non Mouloudéen :

Coup de Massue pour les fossoyeurs de la vérité Historique

Témoignage d'un non Mouloudéen :

autre Coup de Massue pour les fossoyeurs de la vérité Historique

 

 Témoignage d'un Mouloudéen qui a joué aussi pour ceux qui le contredisent:

ultime Coup de Massue pour les fossoyeurs de la vérité Historique

 

 

11 Mars 1956


Le patriotisme Mouloudéen

 

 

 

 

Combien d'hommes se sont vus couverts d'hommages posthumes alors que de leur vivant, l'on a tout fait, tout entrepris, pour leur faire sentir qu'ils n'étaient rien.Des actes des hommes, on reconait leur valeur.Il est d'ailleurs de notoriété publique et même historique que l'on apprécie la valeur intrinsèque d'un homme qu'après l'avoir perdu, ainsi pour la mémoire de la jeune génération, nous tenons à remémorer une journée Historique et symbolique qui a fait la fierté du MCA, de ses hommes et de l'Algérie entière. Les Aouf,  Tiar, Djaout, Scandrani, Derriche, Djazouli et autres ont marqué, de leur courage et de leur nationalisme, le paysage sportif Algérien et l'histoire de la nation.

Le 11 Mars 1956 est peut être une date banale pour plusieurs personnes d'entre nous, mais sa valeur est inéstimable pour ceux qui reconnaissent un acte de bravoure dans un monde de "Hogra" et d'injustice.Pour ceux qui ont en mémoire cette date historique ils pourront toujours témoigner de l'impact de l'act entrepris ce jour là par la famille du Mouloudia Club Algérois qui spontanément , décida d'arrêter toute participation aux compétitions sportives suite aux incidents qui ont émaillés pendant et après le match nul obtenu par les "Vert et Rouge" contre son faux voisin l'ASSE, le jour même, au stade de St Eugène (Omar Hamadi actuellement) en ébullition.

 

11 mars 1956 : Le patriotisme Mouloudéen

Le Journal "le Monde" 

Lire : "les autres Clubs Musulmans prendront une décision analogue" 

ce qui veut dire suivre le Mouloudia 

 

 


Le match s'est déroulé dans une atmosphère de guerre où d'un coté la galerie Mouloudéenne toujours aussi nombreuse et de l'autre les supporters St-eugènois et les forces du CRS.Les obstacles furent ce jour là "hérissés" et demeurent à jamais gravé dans la mémoire de ceux qui les ont vécus.La fouille humiliante, les intimidations pour dissuader nos supporters à rebrousser le chemin a rajouté de l'huile sur le feu.La détermination des Mouloudéens était grande pour porter haut les couleurs du club et du pays face à ces scènes de mépris.La partie terminée, une bagarre éclate entre supporters des deux équipes et un envahissement du terrain s'en est suivi, l'intervention des policiers a envenimé les choses pour rendre une simple manifestation de joie après le but égalisateur du Mouloudia, en réelle émeute qui débuta à St Eugène avant de gagner le populeux quartier Nelson à Bab El Oued.On déplora ce jour là plusieurs morts et blessés parmi les supporters Mouloudéens en particulier.Des voitures furent saccagés aux alentour du stade et l'ampleur des dégâts a eu un grand écho dans tout le pays.



 


Après ces incidents, l'état major du MCA s'est aussitôt réuni pour réclamer l'arrêt du championnat et de se retirer carrément des compétitions, ce qui fut fait  malgré l'appel à la sagesse de la ligue et des autorités coloniales de l'époque.On ne badinait pas avec le sang et l'honneur des Algériens, la décision était irrévocable et donna suite à un grandiose mouvement de solidarité de la part des clubs musulmans qui ont emboîté le pas au grand Mouloudia de l'époque.

Depuis ce jour, le MCA était devenu ce qu'il était à ses débuts, une formation de renom et d'honneur, l'idole de tout les musulmans qui l'encourageaient follement lorsqu'il tenait tête aux GSA, l'ASSE, le FCB ou le RUA.

Officiellement après cette barbarie, à l’instar de tous les clubs musulmans d’Algérie, le MCA cessa ses activités sportives pour se mettre à la disposition de la Révolution et de la lutte armée. A la veille du Centenaire du Doyen (1921-2021),  , il était utile d'ouvrir une des nombreuses pages, toutes glorieuses les unes les autres, de l'Algérie et de notre cher Mouloudia afin que nul n'oublie.

11 mars 1956 : Le patriotisme Mouloudéen

11 mars 1956 : Le patriotisme Mouloudéen

Lire : "à la sortie du stade" Juste après les incidents Tiar a pris la décision d'arrêter

Lire : "autres équipes pour des motifs différents"

PV de la Ligue Date 20 Mars 1956

PV de la Ligue Daté du 20 Mars 1956

Document Officiel confirmant le Forfait du Mouloudia

11 mars 1956 : Le patriotisme Mouloudéen

67 clubs ont suivi l'appel du Mouloudia 

 

 

Pour mémoire , le Mouloudia se présenta avec la formation suivante pour son dernier match de l'ère coloniale

Dimanche le 11 mars 1956  au stade de St Eugène
MCA-ASSE 1-1
MCA : Zaidi Brahim, Bouzera Abdelkader dit Abdelaoui, Ferhani Mohamed, Chaid Ali, Bourkika Kaddour, Benhamou Hamid, Haffar Boualem, Zitouni Abdelghani, Hamadi Abdelkader dit "Omar", Hahad Omar, Dahmoun Abdeldjalil - Entraîneur: Aballay Roberto (Argentin)

 

le MCA 1955-1956

Zaidi Brahim (GB), Kharoubi Mokhtar (le Martyr) (GB)

Aftouche Rachid, Bourkika Kaddour (le Martyr), Benhamou Hamid dit Hamid, Ouargli Merzak (le Martyr), Deguigui Abderahmane, Hamadi Abdelkader dit "Omar Lakehal" (le Martyr), Haffar Boualem,  Hahad Omar, Aballay Roberto (Argentin), Dahmoun Abdeldjalil, Kouar Sid Ahmed, Laâgoun Ahmed, Seddiki Ali, Ferhani Mohamed (le Martyr), Lallouche Abdelkader dit "Crépa",  Chaid Ali, Chabouni Lyès, Aouadj Said, Zitouni Abdelghani, Zouaoui Rabah, Saidi, Amar Lakhdar, Gadi - (Oualiken Amokrane a joué un match Amical)

DTN et Entraîneur : Aballay Roberto (Argentin) 

Président : Abdellah Benhabiles (Pharmacien - membre FLN)

 

 

 

A titre documentaire voici la liste des clubs qui ont suivi l'appel du Mouloudia aussitôt la barbarie commise

Honneur: MCA-USMB
Pré-Honneur: OMSE-WRB-NAHD-RCK-USM Marengo
1ère Division: USMMC-ESMA-JSMA
2ème Division: CCA-USMA
Corporatives: ASPA 

11 mars 1956 : Le patriotisme Mouloudéen

11 mars 1956 : Le patriotisme Mouloudéen

11 mars 1956 : Livre de l'USMA 1937-1956 de Hammouche Chaâbane

Livre "Parcours de l'USMA 1937-1956"

de Hammouche Chaâbane

 

Pour ne plus avoir affaire aux historiens du Net

les matchs du 11.3.1956 dont AS Rivet (Meftah) - USMA 7-0

AUCUNE ÉQUIPE N'A ARRÊTÉ LA COMPÉTITION AVANT LE MOULOUDIA

 

 

 

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