Coupe du Maghreb 1974

Derriche Braham, Tafat Ahmed, Kadri Abdelkader

TAFAT Ahmed

 Le Secrétaire du Mouloudia

Ahmed Tafat, un des plus anciens dirigeants du Mouloudia Club Algérois, s'est éteint dimanche 22 Septembre 2024 à Alger, à l'âge de de 82 ans et a été inhumé le jour même au cimetière de Saoula en présence de nombreux Mouloudéens venus lui rendre un dernier hommage.

Ahmed Tafat a présidé aux destinées de la Section Handball du MCA.Il était très apprécié par les athlètes et leur encadrement.Il ne s'est jamais mis en avant, préférant la discrétion et l'engagement durable.Dans les moments difficiles auq traversé le Mouloudia, il était toujours là, disponible e très coopératif avec tous les staffs dirigeants qui se son succédé au MCA depuis les années 1970.

Mars 1977 Tafat avec le MCA à Madrid

Son esprit d'organisation était souligné par tous.Administrateur à la formation professionnelle, il est vite remarqué par l'emblématique président du MCA Balamane Ferhat, qui lui laisse le secrétariat du Club, poste qu'il occupera jusqu'à la réforme de 1977.

Notons qu'il à été honoré en Août 2022 par le Mouloudia à l'occasion du Centenaire du Club (1921 - 2021).

Yazid Ouahib in "El Watan" du 24.9.2024

Ahmed Tafat ancien du Ministère du Travail, de la Formation Professionnelle et de la Cour des Comptes.Véritable cheville ouvrière, homme de bureau et des coulisses en plus de détenir une quantité non négligeable de documents ayant trait à l'histoire du Mouloudia.Une Bibliothèque ambulante.Toujours sollicité pour apporter son éclairage sur l'histoire des Clubs algériens sans manquer de suivre les petits détailles de chaque équipe afin avoir plus d'atout dans ses mains en cas des réserves ou de contentieux administratif en sa qualité de secrétaire général du Mouloudia.

Il a fait partie, aussi, de l'Association "El Mouloudia" dès 1995 avec les défunts Braham Derriche, Drif, les anciens joueurs dont quelques Champions d'Afrique 1976, nommé Secrétaire en 1996,  ensuite en 2001 toujours avec la même  Association  qui a récupéré de Sonatrach la Section Football  qui va rétrogradé en Division 2, membre de son conseil d'adminitration sous la présidence du défunt Bouhraoua en qualité de premier Vice-président, en 2008 il est membre du Comité Directeur sous la présidence de Sadek Amrous, membre fondateur en 2010 de la SSPA "Le Doyen Mouloudia Club d'Alger" la Société Sportive Par Actions du Club désormais professionnel le MCA avant de démissionner en 2012 sous la présidence du revenant Bouhraoua au temps où il y'a eu la guerre pour le "Koursi", la falsification des listes des membres et les conflits d'intérêts entre plusieurs dirigeants de cette Association qui va partir en éclat en cédant la grande partie des actions à Sonatrach.

On retient de lui qu'il a fait partie de l'âge d'or du Mouloudia en gagnant plusieurs trophées durant les années 70 en étant le Secrétaire Général du Grand Club Doyen.

BRAHIMI Miloud

Le Bâtonnier du Mouloudia

Il est une mémoire vivante de la justice algérienne. Ses collègues lui vouent respect et admiration, juges et procureurs le traitent avec déférence. Avocat depuis les années 1970, cofondateur en 1987 de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), ce ténor du barreau d’Alger aurait pu aspirer à une  carrière politique, comme son frère aîné, le diplomate Lakhdar Brahimi. Mais à un quelconque maroquin ministériel, Miloud Brahimi a toujours préféré les prétoires, où son éloquence confine à l’art.

Nonobstant ses convictions religieuses ou ses positions politiques qui ne sont pas une référence pour beaucoup d'Algériens, l'homme demeure aux yeux des fans Mouloudéens un dirigeant d'exception de l'âge d'or des années 70 en faisant partie de la fameuse équipe chère au défunt Balamane Ferhat avec une race de bénévoles en voie de disparition constituée des nommés Drif, Ketrandji, Hassena, Maloufi, Khaies, Benmerabet, Kheddache, Amoura, Boularaf, Hassaine qui ont émerveillé le continent africain avec une "Team" de rêve au jeu chatoyant et spectaculaire.

Le Palmarès de Brahimi en tant que dirigeant est grandiose symbolisant la suprématie du MCA sur le football national plus d'une décennie en devenant le premier Club Maghrébin Champion d'Afrique et le premier Club Algérien vainqueur d'un triplé avec une coupe continentale.

Le rêve était trop beau pour durer dit l'adage, ces dirigeants qui ont sué durant des années afin de promouvoir le sport algérien et soigner son image à l'extérieur on été jeté comme des mal-propres, en effet Sonatrach via le MJS ont réussi leur coup. Pour faire face au bénévolat Il a fallu une absurdité ministerielle qui en promulgant la loi de 1976, obligeait les entreprises économiques à accompagner les associations sportives dans le cadre de la réforme de 1977 en les dotant de cadres administratifs pour diriger leurs affaires mais comme par hasard seul le Mouloudia a payé le prix de cette anomalie en voyant partir ses dirigeants civils alors que la majorité des autres clubs ont gardé les leurs.

La suite tout le monde la connait, le Mouloudia depuis la réforme sportive de Djamel Houhou le MJS de l'époque et le départ de ses cadres dirigeants bénévoles n'a jamais pu relever la tête ne serait-ce que localement.

Palmarès avec le MCA

1970-1971 Coupe d'Algérie

1971-1972 Coupe du Maghreb des Vainqueurs de Coupe

1971-1972 Champion d'Algérie

1972-1973 Coupe d'Algérie

1972-1973 termine 3e en Coupe du Maghreb des Vainqueurs de Coupe

1973-1974 Coupe du Maghreb des Vainqueurs de Coupe

1974-1975 Champion d'Algérie

1975-1976 Vice-Champion du Maghreb

1975-1976 Champion d'Algérie

 1975-1976 Coupe d'Algérie

1975-1976 Champion d'Afrique

1976-1977 termine 4e au Tournoi anniversaire du Real Madrid 

1977-1978 sommé de quitter le Mouloudia (1977-1978 et 1978-1979  le MCA double Champion d'Algérie sans ses Dirigeants bénévoles)

BOUKAS Omar 

 Le Martyr Mouloudéen

Père des Clubs de la "Casbah"

L'ex rue de la Bombe de la Casbah d'Alger porte son nom, Omar Boukas ce militant nationaliste est un martyr de la révolution algérienne, sportif et éducateur il est dans beaucoup dans la création de plusieurs club dans son quartier "El Kasba".Symapthisant du Mouloudia d'Alger il est devenu un dirigeant actif dans ce club cher aux "Kasbaouis" et algériens depuis l'époque coloniale.

Malgré qu'il était propriétaire à "Bab Jdid" d'un café devenu très célèbre grâce aux réunions des militants des partis d'avant la révolution et au défilement  d'illustres noms de la chanson populaire algéroise à l'instar de nombreux maitres El Anka, H'Sissen, Laâchab, Mekeraza, El Ankis pour ne citer que ceux-là, Omar s'intéressait aussi au Football en devenant président de l'idéal Club Musulman et membre dirigeant au MCA tout en aidant plusieurs associations à voir le jour pour dire combien il était attaché à sa medina et sa jeunesse.

DERRADJI Abderrahmane

Du Ring au Sifflet

Joueur et Arbitre du MCA

Trésorier au VSM Cyclisme

En Homme aimant les défis Abderrahmane a touché à presque tous les sports, boxeur dans sa jeunesse il s'exerce au Vélo et tape au Ballon avec brio mais n'imaginait jamais devenir un chevalier du Sifflet.Formé à l'école du Mouloudia Derradji a laissé une forte impression par sa valeur morale et sa neutralité sur les terrains de l'Afrique du Nord et même dans l'hexagone.

Joueur avec Firoud Abdelkader au MCA durant la saison 1938-1939 avant de raccrocher et se retrouver sur les terrains comme arbitre accidentellement sans le vouloir vraiment.

Entamant sa carrière d'arbitre dans les années 40 vers 1945-1946, il est devenu très connu par les fervents du ballon rond et l'ami de tous ses compères en particulier le fameux Janvier Anatasio avec qui une extraordinaire amitié va lier les deux hommes suite aux nombreux voyages qu'ils effectuèrent pour officier ensemble lors des matchs de la Coupe d'Afrique du Nord mais aussi à leur travail depuis 1933 au sein de la Compagnie Lebon (devenue EGA puis Sonelgaz).

En 1963 il revient sur les terrains dans le championnat Algérien après un semi retraite afin de contribuer à la relance du sport national et aider les jeunes Arbitres à bien se former tout en faisant partie de la Commission d'arbitrage de la Ligue d'Alger en compagnie des autres Mouloudéens Belkessa Abdelkader et Skandrani Lahbib. Durant tout son parcours comme Directeur de jeu il n'eut que des éloges de la part même de ses adversaires qui lui ont reconnu sa partialité et sa droiture.

Arbitre Fédéral il a eu la possibilité d'arbitrer aussi en France avec des prestations satisfaisantes ce qui lui a valu multiples reconnaissancs et d'avoir plusieurs distinctions.Pour rappel Derradji a occupé le poste de secrétaire de la Section Boxe du Mouloudia et aussi trésorier général puis Vice-président du légendaire Club Cycliste le VSM (Vélo Sport Musulman).

Abderrahmane est décédé en 2001 laissant le souvenir d'un homme sympathique et très dynamique qui a enrichit le corps Arbitral par sa compétence et sa parfaite connaissance des différentes lois réglementant le jeu à onze.

Bensiam Mahmoud

"Un président visionnaire"

Il voit le jour dans l'Algérois à Hussein-Dey le 4 Octobre 1884.Ses parents qui sont originaires d'Affreville (El Khemis) avaient des propriétés foncières et y exerçaient le métier d'exploitant.

En 1913 à sa création il devient le premier président de l'Olympique de Hussein-Dey avant de rejoindre le Club Sportif Algérois (C.S.A) et devenir un de ses membres les plus actifs et un Athlète multidisciplinaire en Athlétisme, lancer de Disque, en sports de combat, la lutte et se trouve être un des premiers Algériens à jouer au tennis.

En février 1924 il démissionne de la présidence de l'OHD après un différend avec un membre du Comité Directeur qui avait du mal à accepter un Musulman à la tête d'un Club Colonial. En 1927 Aouf Abderrahmane dit Baba Hamoud fondateur du Mouloudia Club Algérois l'invite à prendre la présidence du Club vu son aura son charisme et son expérience dans le domaine, Il en sera président jusquen 1934 dotant le Mouloudia d'un siège prestigieux à savoir le Cercle du Progrès (Nadi Ettaraki) que le Mouloudia va céder plus tard à l'Association des Oulémas.

le président au milieu de ses joueurs en 1928-1929

Bensiam réalisa plusieurs accessions avec le MCA notamment en 1ère Division saison 1930-1931 avant de se retirer et se consacrer au culte Musulman en cotoyant Cheikh Tayeb El Okbi et laisser sa place au Richissime Tiar Mohamed "Mohand".

Pour rappel son fils Benyoucef militant de la cause Nationale et Fondateur du NAHD (Nasr Athlétique

de Hussein-Dey) a été aussi Président/dirigeant au Mouloudia Section Athlétisme 

BENSIAM BENYOUCEF

 Généreux et aisé financièrement Mahmoud Bensiam continua d'aider le Mouloudia jusqu'à sa mort en 1958 à l'âge de 74 ans.

Moussaoui Chérif

"Un arbitre juste"

Enfant de la Cité Bich près de Bab-Djedid à Alger, féru du ballon rond et fan d'abord puis footballeur au Mouloudia Club Algérois, Moussaoui Chérif a fait du sifflet son objet de prédilection afin de faire face à l'injustice que subissaient les Clubs Musulmans et le MCA en particulier d'autant plus qu'avec les résultats probants que réalisait ce club sur le terrain il fallait trouver un moyen pour intégrer les instances de la Ligue et avoir un contre poids.

Formé par son club de coeur il s'inscrit auprès de la Ligue d'Alger pour avoir le badge de l'arbitrage après plusieurs tests.Il est l'un des premiers arbitres musulmans avec Mohamed Bessekri, ces deux hommes vont devenir, durant la fin des années 30 et début des années 40, un modèle d'intégrité et d'honnêteté ce qui poussa les dirigeants du Mouloudia à ouvrir une école pour former des arbitres et protéger leur club.

Vers la fin 1945 et début 1946 le Club a pu donner au Football Algérois 4 noms qui deviendront plus tard de arbitres de renoms tels que Derradji Abderrahmane, Belkessa Abdelkader, Bennacer Abderrahmane et Zitouni Said dit "Belaid" qui ont eu le privilège de côtoyer les Bessekri et Moussaoui et de concurrencer les fameux Européens Caratino, Winchel, Todori, Riveccio ou Atanasio sans omettre de citer nos valeureux Hommes en noir tels que Bendjadi ou Benzellat de l'Oranie et Aouissi, Chekaimi, Benganif du Centre qui ont honoré la corporation aussi.

La renommé de ces arbitres Musulmans a encouragé plusieurs d'autres à suivre leurs chemins dont le plus connu est Ahmed Khelifi qui a rejoint le Mouloudia afin de se former et devenir l'arbitre qu'on connait tous.

Même en étant supporteur du Mouloudia, Chérif Moussaoui qui a eu le bonheur de "matcher" quelques-unes des rencontres de son club fétiche, il ne l'a jamais avantagé en restant tout le temps neutre et arbitrant avec honnêteté ce qui lui a valu a maintes reprises d'être couronné ou honoré en obtenant la médaille d'honneur de la Ligue d'Alger.

Du temps de la Colonisation pour qu'un officiel Algérien puisse tracer son chemin dans le milieu sportif  il fallait avoir des qualités exceptionnelles. Moussaoui le pionnier des Arbitres Algériens l'a démontré tout au long de son parcours. Ce Chauffeur de Taxi avait réussi à glaner tous les échelons dans le dur métier d'arbitre.

Chérif avait joué aussi au Club d'Alger La Blanche (A.L.B.O)

Nous rendons hommage à cet "homme en Noir" qui a honoré sa corporation et son club par sa moralité et son intégrité.

Abbas Turki

Mohamed Ouali

"Le Bienfaiteur du Mouloudia

ami de Cheikh El Okbi"

Né en 1901 et très connu dans le monde commercial dans l'Algérois, le Constantinois et en Oranie où il avait ses magasins de Cuirs, Peaux, Crépin et Chaussures (au 3 rue du Chêne à Alger, au 65 rue Clemenceau à Constantine et au 2 rue Eugène Finance à Oran), Mohamed Ouali est l'un des hommes qui ont tout le temps aidé le Club financièrement. Dirigeant et Bienfaiteur Abbas Turki était très apprécié par ses proches et par son entourage pour ses qualités humaines et morales mais aussi pour sa courtoisie. 

Homme élégant et vêtu tout le temps à l'européenne mais avec cette particularité de porter la chéchia qui le distinguait des autres "Costume-Cravate"

Ami proche de Cheikh El Okbi  qui l'accompagnait souvent à ses prêches et conférences, Abbas Turki comme son président au Mouloudia Bensiam Mahmoud, s'intéressait aussi à l'islam et à la moralisation de la société en ne rechignant jamais à donner de sa poche en s'investissant dans la préservation du patrimoine musulman et en venant en aide aux nécessiteux à travers les Associations de bienfaisances dont la plus Connue "Dar El Foukara" présidée par l'autre président du Mouloudia Tiar Mohamed.

L'union des forces politiques autour du parti des Amis du Manifeste et de la Liberté (A.M.L) fait de lui un des principaux acteurs de ce mouvement.Aussi, il se trourne vers les activités économiques et sociales en fondant la Société "Amal", dans le but de protéger les petits commerçants algeriens.Cette Société soutiendra le Mouloudia dans ses activités sportives en dotant beaucoup d'épreuves de prix et de coupes.

En 1931 il devient membre du premier bureau de la section cycliste du Mouloudia nommé vice-président de Zemmouri Mohamed.

En 1936 accusé à tort avec cheikh El Okbi dans le meurtre du "Muphti" Bendali à Alger suite à un faux témoignage, il fut relâché après quelques jours de détention à la prison "Barberousse".Un affaire à l'époque qui a secoué tout Alger vu l'aura qu'avaient les deux hommes auprès de la population Musulmane.

Abbas Turki  est chargé en 1954 de mettre sur  pied le syndicat des commerçants et artisans qui aboutira  le 20.9.1956 à l'apparition de l'U.G.C.A (Union Générale des Commerçants Algériens).

Bennacer (au Milieu) avec Aouissi (à Gauche)

Bennacer Abderrahmane

"Mr Arbitrage du Mouloudia"

Né à la Casbah d'Alger le 22 Décembre 1927, arbitre reconnu dans les années 60, Bennacer a côtoyé la crème de l'arbitrage Algérien notamment son ami de toujours Aouissi Abdelkader ou les Chekaimi, Khelifi, Benzellat et autres hommes en Noir qui ont donné le meilleur d'eux même afin que le jeu à onze soit toujours propre et réglementé.

Sillonnant tout les terrains du pays durant une décennie et après une brillante carrière, tantôt comme arbitre du centre et tantôt juge de touche, il met le sifflet au placard des bons souvenirs pour endosser le costume du délégué de match dans les années 70 à 73. Son expérience aidant il a pu diriger et orienter pas mal de nouveux jeunes en leur transmettant au mieux les astuces et la psychologie pour faire d'une partie de football un modèle de sportivité et de respect.Un rôle si ingrat et si difficile dans un sport où la passion prend parfois le dessus sur le bon sens et qui nécessite des valeurs et des qualités tels la droiture, le calme et la maitrise du soi pour venir complèter ses connaissances des lois du jeu et leurs applications.

à partir de la droite :

Bennacer 2ème avec son ami Aouissi 3ème  et Benganif Zoubir 4ème

Bennacer en homme intègre maitrisant  son sujet et qui avait le respect de ses collègues ne pouvait rester en marge de la restructuration du Football national. Il devient Membre de la ligue Régional d'Alger où les réunions se tenaient parfois à son domicile dans une ambiance familiale et conviviale.

En 1976 il intègre son Club de toujours le Moulouda d'Alger en devenant membre dirigeant dans les catégories jeunes.Il avait comme rôle l'enseignement des lois à toutes les catégories d'âge en leur inculquant le respect des Arbitres, la réglementation et le fair-play en les faisant participer à des concours d'assimilation des lois.Une méthode très appréciée à cette époque car c'était très originale.

les Minimes du MCA qui ont obtenu les meilleurs Notes au Concours sur les lois d'arbitrage

avec Yermèche Abdelkrim dit "Krimo Barabas" (à Gauche) et Bellemou Yacine (au Milieu), Rekkas Youcef

Témoignage d'un de ses joueurs 

On se rappelle d'ailleurs en 1977 en ouverture du match senior opposant le Mouloudia aux Ougandais de Kampala City le public a eu l'immense surprise de voir un trio de "bambins" en tenue Noir d'arbitrage fouler le terrain composés de jeunes joueurs du MCA qui ont remporté le concours initié par Bennacer et en guise de récompense ils ont eu cet honneur d'être présentés aux fans. C'était une première qui a étonné plus d'un et qui a reçu un écho très favorable.

Mr Bennacer nous a quitté le 15 Février 1982 en emportant avec lui sa justese et sa droiture et en laissant le souvenir d'un homme Bien qui a servi le sifflet Algérien avec Amour et passion.Il est de la lignée de ses prédécesseurs Mouloudéens Skandrani Lahbib, Moussaoui Chérif ou Derradji Abderahmane qui ont fait Honneur à l'arbitrage sur le terrain ou dans les instances sportives.

Nos chaleureux remerciements à son fils Nabil pour son aide, les informations et les photos.

Les Champions d'Algérie 1972  à la Casbah d'Alger

Kheddache à droite avec Amrous Sadek, Mekidèche, Bachi et Tahir Hassen

KHEDDACHE Boualem

dit "Tapioca"

Du Mouloudia à la Bataille d'Alger

Le "Moudjahid" Mouloudéen est l'un des dirigeants qui ont participé à l'âge d'or du Club en glanant un nombre incalculable de titres et d'éloges dans les années 70, mais avant d'activer dans son club de coeur Boualem était militant pour l'indépendance de l'Algérie en faisant partie du fameux groupe de Habib Réda.…ce dernier ex Basketteur au Mouloudia et Chef du groupe chargé de placer les bombes dans les lampadaires. Le groupe se composait de plusieurs cellules cloisonnées. Hamid Kadri était chef d’une cellule, comprenant entre autres Mohamed Boumelir, Boualem Kheddache dit “Tapioca”, Abderrahmane Bellal, Stasaïd, Rezki Basta, le chauffeur de taxi Bir… La plupart furent arrêtés et certains lourdement condamnés.

Habib Réda se souvient que lorsque “Tapioca” avait été recherché par les paras il a trouvé refuge chez les bonnes sœurs  de la rue Saint-Vincent-de-Paul dans la Basse Casbah au-dessous de “Djamâa el Ihoud” (mesjed Farès). Par la suite, c’est le Père Marsil qui l’a transporté dans sa 2 CV  au maquis de la Wilaya IV du côté de Beni-Misra.
Dans cette affaire des “lampadaires”  sont intervenus un certain nombre de militants dont Nourreddine Zemenzer et Madjid Hattab qui a dû quitter la Zone autonome pour rejoindre le maquis, où il tomba chahid dans la Wilaya IV. Mais au-delà de l’affaire des lampadaires, beaucoup d’autres bombes ont été déposées, avenue de la Marne, aux Deux-Entêtés.

Coupe d'Algérie 1973

Tenant le trophée après la victoire en finale 

Après l'indépendance il revient au Mouloudia pour faire grandir le Club et participer à ses heures de gloire en le plaçant au sommet de l'Afrique un certain 18 décembre 1976, le Mouloudia d'Alger bat le Hafia de Conakry (3-0 score à la fin du temps règlementaire puis tirs au but) en finale retour de la Coupe d'Afrique des clubs champions et remporte le trophée continental, le premier conquis par un club algérien. Ce soir-là, le stade du 5-Juillet, archicomble, avait vécu une soirée de folie. Un tel moment fait partie de ceux que l'on n'oublie jamais.

Un peu plus de 6 mois plus tard, a été promulgué le Code de l'EPS par lequel le sport d'élite a, pour ainsi dire, été nationalisé. Le Conseil des ministres, en date du 10 juillet 1977, a alors décidé de placer les clubs de la division nationale 1 sous la tutelle d'entreprises publiques.
Considéré comme le plus important et le plus populaire, le Mouloudia d'Alger avait bénéficié du parrainage de la plus grande de nos entreprises publiques, la Sonatrach. Au moment de la cession du sigle MCA aux responsables de cette société, le Mouloudia était un club omnisports.En dehors du football, il avait d'autres sections comme l'athlétisme, le cyclisme, le handball. Parmi les dirigeants qui activaient à l'époque au moment de la cession il y avait Ferhat Balamane, le président du club, Abdelkader Drif, le président de la section football, Mustapha Katrandji, Youcef Hassena, Boualem Kheddache dit Boualem "Tapioca", Abderrahmane Maloufi, Amoura Boualem dit Boualem "Buvetta" et bien d'autres encore.

Maloufi, Marif, X, Ketrandji Mustapha, Khabatou Smail,  X, Kheddache Boualem "Tapioca", Azzouz,Kaoua, Bencheikh
Rabia Mohamed, Abdoun Mahmoud, Balamane Ferhat Baghdadi, Boussoura, Yacef

Grâce à ces gens-là le Mouloudia avait acquis une notoriété hors de nos frontières au point d'être invité par le grand Real Madrid en 1977 pour participer au tournoi qu'il avait organisé à l'occasion de la célébration de son 75e anniversaire.

Boualem "Tapioca" est devenu propriétaire du Restaurant "El Djazair" de la rue Pasteur à Alger au début des années 70.

En 1987 il est élu président du comité de supporteurs du Mouloudia d'Alger.

1976 Au Bénin

Balamane, Ketrandji et Khaies

Khaies Mohamed

Un Champion d'Afrique 1976

nous quitte

Nous apprenons avec une profonde (mais vraiment profonde) tristesse la mort de l'ex soigneur du Mouloudia Hadj Mohamed KHAIES ce Dimanche 23 Septembre 2018 à Bologhine.

Oncle de omar Betrouni et ancien crossmen du Mouloudia, Il a vécu et a assisté au 96ème anniversaire de son Mouloudia au mois d'août 2017, tout en sourire , sur une chaise roulante, il a ému tout les assistants à Bologhine , c'était sa dernière apparition dans un stade.....il a brillé dans le paysage Mouloudén en tant que soigneur mais aussi en tant qu'homme dévoué chaleureux et convivial. infirmier a Beni messous au service de médecine interne, il se donnait corps et âme à son club de cœur au détriment de sa famille parfois.

 Suite à cette triste nouvelle de la disparition de notre père, frère, ami et supporter d'abord dirigeant ensuite avec un grand ""D"" qui était dévoué par amour loyal et sincère pour son club le MOULOUDIA CLUB ALGÉROIS où il a été champion d'Afrique 1976,

96ème anniversaire du Mouloudia

sa dernière apparition le 7 Août 2017, un hommage lui a été rendu par le CSA MCA

Nous supporters du M.C.A demandons à DIEU de l’accueillir dans son vaste paradis, sans oublier de présenter nos sincères condoléances à sa famille .