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NAUMOVIC Velimir "Velco"

par sebbar1

NAUMOVIC  Velimir "Velco"

 

 

 

NAUMOVIC

 

Velimir "Velco"

 

 

"Un yougoslave

 

champion d'Algérie"

 

 

Vélimir Naumovic dit "Velco" ou bien "Puskas Yougoslave", est un footballeur de talent

, naturalisé Belge en 1992, né le 19 mars 1935 à Belgrade (Serbie) et décédé le 19 décembre 2011 à Embourg (Liège, Belgique).


International Yougoslave, il évolue comme milieu de terrain. Il est Champion de Belgique en 1969 avec le Standard de Liège et remporte la Coupe de France en 1971 avec le Stade Rennais.

Le MCA devenu MPA suite à la réforme de 1977 va enrôler un technicien yougoslave pour driver l'équipe au début de la saison 1978-1979, ce qui constitue une première au Mouloudia qui n'avait connu qu'un français (Lucien Leduc) et un Hongrois (WEISS) comme entraîneurs de l'équipe fanion.

Naumovic avait la lourde tâche de maintenir le Mouloudia au sommet du football national, il aura comme adjoint un enfant du club, le gardien de but des années 40 Ibrir Abderrahmane avec qui il va mener le club au 5ème titre de champion d'Algérie aux forceps, vu que le MCA tenant du titre était devenu l'équipe à battre par tout le monde et compris les pouvoirs publics.On se rappel qu'à l'issue de ce sacre le MCA aura la surprise d'être privé des services de 6 joueurs majeures sous prétexte qu'ils ne soient plus performant à l'âge de 28 ans, en effet le ministère des sports de l'époque interdit au Mouloudia de maintenir dans son effectif Bachi, Betrouni, Zemmour, Amrous, Kaoua et Bachta, ce qui diminua l'équipe pour la saison d'après.La cassure volontaire a bien fonctionné puisque le Mouloudia rentra dans les rangs et ne se releva plus jamais.

 Naumovic tantôt adulé et tantôt décrié pour son jeu défensif notamment après le match perdu à Douala en coupe d'Afrique contre l'union de Douala et qui a vu l'élimination du club, va continuer sa mission à la tête du club pour la saison d'après et tenter de conserver le titre de champion maismalheureusement pour lui et pour le MCA , l'équipe a été rajeuni et sans expérience termine la saison difficilement malgré l'apport de Belloumi, la star montante du football algérien à l'époque.

NAUMOVIC sera démis de ses fonctions au bout de quelques matches durant la saison 1979-1980, remplacé par AMAR BOUDISSA, il sera rappelé au début de la saison 1980-1981 pour être débarqué aussitôt. 

IL aura le mérite de mener le Mouloudia à son cinquième titre de champion d'Algérie sans laisser un souvenir impérissable auprès des supporters Mouloudéens.

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MEZIANI Sofiane

par sebbar1

MEZIANI Sofiane

 

 

SOFIANE MEZIANI

 

( USMA, Charleroi Belgique , Corbeil France, MCA, JSM Chéraga,

Quimper France, FC Union Solingen Allemagne, Unterhaching Allemagne, Wuppertal de Dusseldorf Allemagne)

 

 

«J’ai été injustement écarté de la Coupe du monde de Mexico»

 

 

 

Que devient Sofiane Meziani ?
Je n'ai hélas pas de temps pour aller au stade et puis je n'éprouve plus de plaisir à assister aux matchs de championnats guère emballants du fait de leur piètre niveau et de la violence et des débordements qui les caractérisent. Sachez tout de même que professionnellement, je reste actif et très passionné par ce que je fais. Après m’être investi durant huit ans à Dubaï dans les articles de sports que j'’importais de Chine pour l'Algérie et l'Iran, aujourd’hui gérés à Alger par mes frères Fouzi et Mohamed, je me suis lancé depuis cinq ans dans l'immobilier avec comme partenaire un grand groupe saoudien.

Etes-vous tout aussi talentueux comme le joueur que vous étiez et qui marquait beaucoup de but ?
Je suis tout autant passionné et dynamique que convaincu et assez de marquer beaucoup de...buts pour le compte de mon pays, a qui je veux apporter un nouveau look tourné vers la modernité. Mes huit années passées à Dubaï m’encouragent à réussir mon challenge, mes projets qui sont du reste nombreux et que je veux garder secrets pour l’heure.

Pouvez-vous nous rappeler votre itinéraire sportif ?
C’est sur conseil et insistance de mon oncle Abderrahmane Meziani, ancien joueur de l’USMA que j’ai fais officiellement, mes premiers débuts de footballeurs au sein de l’école du même club. C’était durant la saison 71/72 et j’avais comme éducateur El Hadj Guittoun. Je porterais les couleur de l’USMA de 71 à 80, en faisant toutes mes classes.

Quand avez-vous fait votre baptême avec l'équipe fanion ?
J’ai été aligné pour la 1ère fois en senior, durant la saison 79/80 alors que j’étais seulement junior 2e année. J’ai joué de nombreux matchs aux côtés des Guedioura, Abdouche, Keddou, Slimani, Rabet, Amenouche, Ali Messaoud, Djebbar, Soumatia, Derouaz, Ali Messaoud....la saison d’après, je rejoins la JSK après avoir été contacté par Mahieddine Khalef, qui m’a vu évoluer lors d’un match amical joué entre l’équipe nationale A et l'’USMA senior. Bien que encore junior 3e année, j’ai réussi ce jour-là, en tant que remplaçant de Guedioura, une excellente prestation avec à la clé 1 but inscrit et un penalty provoqué qui ont permis à l’USMA de revenir au score après avoir été menée par 2-0. Je préciserai que l’ENA qui s’est présentée avec les Madjer, Belloumi, Assad,... était dirigée par le duo Khalef-Rokov.

A la JSK vous n'avez fait qu'un bref passage, n'est-ce pas ?
Durant la presque totalité de la phase aller, j’ai fait partie de l’équipe junior avec comme coéquipiers les Sadmi, Adghigh, Abdesslam, Fettal..., tout en sm’entraînant avec les seniors. J’ai dû quitter la mort dans l’âme la JSK juste avant la phase retour.
convoqué mais pas aligné comme titulaire par l’entraîneur Aymen lors du match MCA/JSK joué à Bologhine, qui m’a reproché d’avoir raté un seul entraînement durant la semaine précédant le match en question, j’ai décidé de prendre mes cliques et mes claques. Et dire que j’ai refusé de passer le Bac à Tizi-Ouzou et j’étais s'inscrit en classe de terminale, pour me consacrer à la seule équipe de la JSK. Les six derniers mois—phase retour-Je les passé avec l’'USMA qui évoluait en division deux. Encore junior 3e année, j’arrive à décrocher une place de titulaire aux côtés de Betrouni, Rabet, Guedioura, Slimani...A la fin de la saison 80/81, je tente l'aventure professionnelle.
Vous l'avez débuté où ?
J’avais 20 ans à peine lorsque j’ai atterri en Belgique à Charleroi plus précisément qui évoluait en deuxième division. La saison suivante, mon manager me transfert à Corbeil équipe de deuxième division française dirigée l’entraîneur-joueur argenti Piazza, l’ex-star de la grande équipe de Saint Etienne. Dans cette équipe j’avais notamment comme partenaires les internationaux français Nossibor et Delest, qui étaient en fin de carrière. A la fin de la 2e saison, je quitte Corbeil reléguée en 3e division et qui avait déclaré faillite. Je préciserai qu’à Corbeil, j’ai pris la place de Djamel Zidane parti en Belgique.

MEZIANI Sofiane MCA 1983-1984

Vous retournez en Algérie mais votre coeur balance entre le MCA et l’USMA. Pourquoi ceci ?
Ce problème ne s’es'estst pas posé ainsi et je n'avais pas l'embarras du choix en question. Dès mon retour de France précipité du reste, j'étais persuadé de retrouver l'’USMA mon club formateur, d'autant que mon oncle Abderrahmane y tenait fermement. En me présentant à l'hôtel Mouflon d’Or j'ai été choqué en apprenant de la bouche même de Mustapha Aksouh l'entraîneur, que le club affichait complet. Ayant appris que j'’étais donc libre, Ali Bencheïkh et Rabah Ghrib qui jouaient au Mouloudia et qui étaient mes voisins de quartier de Soustara, m’'ont conseillé de les rejoindre. Kermali, m’a vu évoluer à Aïn Bénian avec les espoirs du club confrontés à l’équipe locale. Séduit par ma prestation, il me retiendra au stage de préparation en Allemagne. En concurrence au poste d’ailier gauche avec Bellemou, Khelloufi et Azzouz, j’ai été choisi au retour à Alger, comme titulaire numéro Un. Bellemou et Khelloufi sont partis d’eux mêmes parce qu’ils refusaient le statut de remplaçants. Azzouz a payé quant à lui le choix de Kermali. Régulièrement aligné et bien en jambes, je gagne durant la même saison. 83/84 le galon d'International B avec Kamel Lemoui, et A avec Mahieddine Khalef
Avec l’'EN. J'ai fais ma 1ère apparition le 1er Novembre 84 à l'occasion du match amical joué contre l'équipe brésilienne Gremio de Porte Alegre. Je réalise une prestation de 1ère grandeur aux côtés de Belloumi, Megharia, Bouiche du MCA, Kaci Saïd, Meghichi, Cerbah, Merzekane...Kaci Saïd, Yahi, Badache, Guendouz. Après une brève présence parmi les Verts, je suis injustement écarté par Saâdane qui a remplacé Khalef.

Une mise à l’écart qui a coïncidé avec votre départ du MCA. Est-ce exact ?
Pas tout à fait puisque je continue à porter le maillot du Mouloudia jusqu’à la fin de saison 85/86. Entre temps, j'ai fais partie de l'équipe nationale militaire encadrée par Mekhloufi et Soukhane et composée des Menad, Belkhetouat, Cherif El Ouazzani...

Ensuite vous reprenez votre bâton de pèlerin et vous rejouez à l'étranger où exactement ?
Avant de m’'exiler une seconde fois, je joue durant la saison 86/87 à la JSM Chéraga où je rejoins Bencheikh, Ghrib, Iratni, mes coéquipiers au MCA. A la fin de saison, je signe au club français de division 2 Quimper où avaient déjà joué mes compatriotes Djamel Tlemçani, et Djamel Zidane. Union Soliden de Cologne de la division 2 de la Bundesliga. De 92 à 94, je défends les couleurs de l'autre club allemand du même niveau Unterhaching. Avant de tirer ma révérence, je passe deux saisons 94/96 au club de 3e division Wuppertal du côté de Dusseldorf.

MEZIANI Sofiane

Une idée sur votre palmarès ?
Pas très riche hélas, du fait d’avoir émigré très jeune. Sachez quand même que j’ai été international cadet, junior, espoir, militaire, B et A. J’ai également été classé 3e meilleur joueur du tournoi junior de Roubaix et 3e meilleur footballeur algérien en 84/85 lors du prix décerné par l'’APS à Menad.

Que retenez-vous comme meilleur souvenir de votre riche et longue carrière ?
Incontestablement mon 1er match avec l’'EN A joué le 1er tour la 84 à Alger contre l'équipe brésilienne de Gremio.

Votre plus mauvais souvenir ?
Mon injuste mise à l’écart de la Coupe du monde de Mexico en 86 et la blessure aux adducteurs contractée lors d’un match joué avec mon club allemand Unterhachine qui m’a privé de prendre part à la CAN 90 d'Alger. Un coup du sort qui m’a terriblement affecté au point de pleurer, d'autant que j’ai été officiellement retenu et que la manifestation en question à laquelle je n’ai jamais pris part, était ma dernière chance. C'est une tristesse qui reste encore enfouie en moi.

Quel est l'entraîneur qui vous a le plus marqué dans votre carrière ?
Mahieddiene Khalef et Abdelhamid Kermali, pour qui j’ai toujours un profond respect, étaient à mes yeux des entraîneurs particulièrement compétents et à la personnalité marquante. Ils m'’ont énormément encouragé et ont voulu faire de moi le réel successeur de Rabah Madjer. C'est dire tout l'intérêt que me portaient ses deux grands messieurs du football algérien.

Le dirigeant ?
Très jeune, j’ai été impressionné par l'étoffe et le savoir-faire de Hadj Boumdal l’ancien président de l'ASP MCA. Dommage qu'il se soit retiré des affaires du sport et du football.

L'arbitre ?
Mohamed Hansal, a été de loin mon préféré. Véritable gentleman, il était apprécié pas tout le monde et savait gérer comme il se doit même les derniers et les matchs à hauts risques.

Quels étaient vos coéquipiers les plus proches ?
Ghrib au MCA, Boutemine à l’'USMA, Kadri et Amani en équipe nationale, étaient et sont encore pour moi de réels complices.

Vos joueurs modèles ?
Mon oncle Abderrahmane qui jouait à l'’USMA Madjer, Belloumi et Assad en Algérie, Cruifs et Maradona à l’étranger sont mes préférés.

Quel est le défenseur qui vous posait le plus de problème ?
Hamid Sadmi de la JSK, qui est un ami et avec qui j’ai un petit lien de parenté était une réelle sangsue, un réel pot de colle. Je précise tout de même qu’il n’usait pas de jeu dur. Bouhedda, l'arrière droit de l’ASO, était lui par contre spécialiste du jeu musclé et de l'agression.

Pourquoi n’avez-vous pas tenté une carrière d'entraîneur ?
Le monde des affaires, honnêtes je précise, est plus intéressant. C’est un autre monde qui m’a mis à l'abri des blessures, des critiques et des aléas du football.

Que vous a apporté tout de même le football ?
Il m’a appris le sérieux, la discipline et le respect de l’autre. Il m’a également permis d’aiguiser mon sens du relationnel. C'est en jouant au football que j’ai pu aussi me reconvertir en homme d’affaires.

Quelles étaient vos qualités sur le terrain ?
La rapidité et une technique bien léchée.

Vos principaux défauts ?
Mon jeu de tête était ma principale tare.

Que pensez-vous de la montée de la violence ?
C’est la résultante de la conjoncture née de la décennie noire. La malvie, l’'oisiveté et le manque d'éducation à tous les paliers de la société sont à mes yeux les principales causes de la violence qui a atteint des proportions alarmantes. Le plus regrettable dans tout cela, c’est de voir des dirigeants censés être éducateurs être à l’origine de graves débordements. Il n’y a pas longtemps j’ai assisté au stade du 5-Juillet au match USMA-MCA et j’ai été fort scandalisé par une honteuse bagarre à la tribu ne officielle entre un dirigeant de l’USMA et un autre du MCA. J’ai dû personnellement intervenir pour les séparer. Depuis cette piteuse image, je n’ai plus remis les pieds dans un stade.

Quelle comparaison faites-vous de l'’USMA et du MCA de votre époque et ceux de ces dernières années ?
Ces deux formations, qui sont parmi les plus prestigieuses du pays ont beaucoup régressé à l’'image de tout le football national qui a atteint malheureusement l’abîme. La formation doit être le réel cheval de bataille, des responsables à tous les niveaux. Sans socle solide, notre football continuera à évoluer sur des sables mouvants qui le mèneront inévitablement à sa mort. Ce serait tellement dommage car notre football dispose de grande potentialités.

Qu'est-ce qui peut vous rendre heureux ?
Réussir dans mes projets, c’est mon vœu le plus cher, car je meurs d’envie d’être utile à la nation.

Qu'’est-ce qui peut par contre vous énerver ?
Le manque d'’éducation et la violence dans les stades m’irritent au plus haut point.

Un passe temps favori ?
La présence auprès de ma famille, et l’éducation de mes enfants, la lecture du Coran et sur la vie du prophète Mohamed (QSSL) meublent de manière harmonieuse mon quotidien et constituent une réelle source de motivation pour mon travail professionnel.

Êtes-vous branché politique ?
Totalement. L’économie elle aussi m’intéresse car elle évolue selon la politique nationale et internationale.

Votre homme politique préféré ?
Les présidents  Houari Boumediène et Abdelaziz Bouteflika à qui je souhaite un 3e mandat pour l’'exécution de ses projets.

Plat de cuisine préféré ?
Le couscous au poulet et la vraie pizza italienne.

Quelque chose pour conclure ?
Je souhaite vivement que l’Algérie retrouve la paix totale et la stabilité et prospère dans tous les secteurs d’activités. Aussi, je saisis ici l’occasion qui m’est donnée pour rendre hommage à tous ceux qui m’ont aidé et soutenu, notamment mes parents que je me remercierai jamais assez à qui je souhaite longue vie et puisse Dieu les bénir. Je n’omettrais pas de souhaiter plein de réussites à mes frères Fouzi et Mohamed que j’ai lancé dans l’article de sports.
Je remercie également le quotidien Horizons qui a pensé à moi.

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SAIFI Rafik Ballon d'Or Algérien 2008

par sebbar1

Rafik Saïfi 8e Ballon d’Or

 

Rafik Saïfi a été élu lauréat du Ballon d’Or algérien El Heddaf - Le Buteur, récompensant le meilleur footballeur algérien de la saison 2007-2008. Le suffrage, auquel ont participé les capitaines d’équipes, les entraîneurs et les présidents des clubs de la Division 1, le sélectionneur national, le capitaine de l’équipe nationale et les médias algériens, a débouché sur cette consécration de l’attaquant algérien. Laâmouri Djediat a terminé en deuxième position, suivi de Antar Yahia, Samir Zaoui et Chérif Abdeslam. Saïfi qui avait terminé sur la quatrième march du podium lors de la précédente édition de Ballon d’Or sera donc la vedette de la cérémonie de remise du trophée qui verra plusieurs autres prix distribués (meilleur buteur, meilleur gardien de but, meilleur espoir, meilleur arbitre, meilleure équipe...) ainsi que des distinctions spéciales.

Meilleur joueur
Rafik Saïfi : Mieux vaut tard  que jamais

 

Date et lieu de naissance : 7 février 1975 à Alger
Clubs successifs : MC Alger, Troyes, Istres, Ajaccio, Lorient

 

S’il y a un joueur qui s’est bien bonifié avec l’âge, c’est bien Rafik Saïfi. Pourtant, son talent avait commencé à frapper les esprits dès son jeune âge. Venir d’un club de division inférieure et s’imposer au sein d’un club de l’envergure du MC Alger en devenant, au passage, le chouchou de dizaines de milliers de supporters n’est certainement pas chose aisée et démontre que Saïfi avait bel et bien ce quelque chose en plus qui fait la particularité d’une star en devenir. Starlette à 23 ans, il devient carrément l’idole des foules un an plus tard, en 1999,au terme d’une saison époustouflante avec le MCA couronnée d’un titre de champion d’Algérie qui fuyait le club depuis 20 ans. C’est là que l’ailier feu follet, dont les exploits techniques sur le terrain ont inspiré des chansons, a démontré qu’il méritait d’évoluer à un autre niveau. C’est donc tout naturellement qu’il a embrassé une carrière professionnelle en France. Il a commencé par Troyes, petit club familial où il a eu le loisir de progresser sous la houlette d’Alain Perrin. Son passage est couronné par une participation à la Coupe de l’UEFA, un petit exploit pour ce club au budget limité. Voulant goûter à autre chose, l’international algérien quitte Troyes, mais il connaîtra moins de bonheur avec Istres et Ajaccio qui connurent les affres de la relégation. Saïfi était-il donc condamné à n’évoluer qu’au sein de clubs qui finissent mal ? Fort heureusement, il n’était pas frappé de malédiction. La preuve : en 2006, il a consenti à effectuer des essais au FC Lorient, nouvellement promu en Ligue 1, et, une fois retenu, a démontré que son jeu a mûri. Longtemps taxé d’individualiste qui joue pour la galerie plutôt que pour l’équipe, il a éclaté en se montrant plus collectif, moins brouillon dans son jeu. La saison 2007-2008 a été encore meilleure : épargné par les blessures, il a été régulier tout au long de la saison, inscrivant 14 buts. C’est sa saison la plus aboutie depuis son arrivée en France. Il l’a réalisée à 33 ans. Comme quoi, il ne faut jamais désespérer de la vie. Autre aboutissement : la renaissance de la sélection  algérienne, après quatre ans de vaches maigres, à laquelle il a grandement contribué par des buts décisifs. Rafik Saïfi est à l’apogée de son talent. Tardivement, certes, mais il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Résultats

Meilleur joueur

1-Saïfi    444 pts
2-Djediat   432 pts
3-Yahia    352 pts
4-Zaoui    205 pts
5-Abdeslam    151 pts

Meilleur gardien de but
1-Gaouaoui    553 pts
2-Chaouchi    486 pts
3-Asselah    285 pts
4-Oussrir    161 pts
5-Benhamou MCA    9     pts

Meilleur espoir
1-Seguer    611 pts
2-Soudani    433 pts
3-Koudri MCA   280 pts
4-Matmour    193 pts
5-Megateli    67   pts

 

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HAMENED Aomar

par sebbar1

HAMENED Aomar 1997

HAMENED Aomar

 

(EX-GARDIEN DE BUT

JSK, JSMB, MCA, WAT, CAB ET EN)

 

Une confiance en soi impressionnante

 

 

 

 

Lorsqu'il fait ses premiers pas de gardien de but avec les minimes de l'équipe de Mekla (Tizi Ouzou) sa région natale, Aomar Hamened étale déjà un réel talent et surtout présente un mental bien construit.
Déniché par les dirigants de la JSK, Aomar quitte la petite formation de Mekla avec l'intention de gravir les marches menant au sommet.
Au sein de la JSK, où il restera dix années (1986 à 1996), il impressionnera par ses progrès et sa régularité. S'imposant de brillante manière dans chacune des catégories, il contribue de façon décisive à beaucoup de conquêtes de lla JSK.
Aomar gagnera logiquement son galon d'international «A». Avec son bagage technique, son tempérament de gagneur, sa confiance en soi impressionnante, il s'impose partout où il passe. A la JSK, à la JSMB, au MCA, au WAT ou au CAB, son état d'esprit de battant et son envie très forte de bien faire sont appréciés et très bénéfiques pour les équipes en question.
Ses réflexes et sa forte présence sur la ligne de but constituent une reelle assurance pour ses coéquipiers. Malgré sa nervosité un peu excessive sur le terrain, Aomar Hamened est toujours resté un partenaire et un adversaire respectable.
S'il garde beaucoup de tendresse pour la JSK, club qui l'a formé et révélé, Amora (né le 7 février 1969 à Mekla, père de 2 enfants) ne s'empêche pas de dire que les dirigeants de ce club ont été ingrats avec lui.


Abdenour Belkheir

 Horizons du jeudi 6.11.2008

 

 

 

HAMENED Aomar 1997

HAMENED Aomar

  

  

Que devient Omar Hamened?

Après avoir raccroché les crampons, je suis passé de l’autre côté de la barrière comme entraîneur des gardiens de but. Je suis à l’arrêt après un passage au MCA où malgré certains liens effectifs avec ce club, certains dirigeants m’ont franchement déçu par leur comportement. Des dirigeants sans scrupules, qui n’avaient d’autres objectifs que de défendre leur intérêts personnels.

Est-ce à dire que votre retrait des affaires du football est définitif ?

Certainement pas, puisque le football est mon gagne-pain et ma seule ressource. Je ne peux rester inactif mais je veillerai à reprendre dans un milieu sain où je pourrai mettre mon expérience au service des gardiens de but.

Pouvez-vous nous rappeler votre itinéraire sportif ?

C’est en 1984/85 avec le club de Mekla, patelin où je suis né, que j’ai fait mes débuts de footballeur dans la catégorie des minimes. Une saison après, je rejoins les cadets de la JSK. Avec ce club, je fais toutes mes classes.

Quand et à quelle occasion avez-vous fait votre apparition chez les seniors ?

C’était durant la saison 87/88 et c’était dû à un hasard. Je suis titularisé lors du match disputé à Relizane et perdu par 1-0 après les blessures ou suspension du regretté Tayebi, Belaïd, Amara...

Votre dernier match avec la JSK, c’était où et quand ?

C’était durant la saison 96/97 à l’occasion du match joué à Tizi Ouzou contre l’équipe de Ain Beïda que nous avons battue par 4-1. Ce jour là beaucoup ont spéculé sur un éventuel arrangement avec l’équipe adverse. Avec notre large succès, nous avons prouvé notre bonne foi.

Vous quittez ensuite la JSK pour le MCA ; comment s’est faite votre intégration ?

Sachez que je n’ai pas quitté la JSK pour le MCA durant la saison 97/98 avec gaieté de cœur. J’ai été contraint tout comme mon coéquipier Mahieddine Meftah qui a rejoint l’USMA de plier bagage en raison d’un manque flagrant de considération de la part des dirigeants qui ne m’ont guère jugé à ma juste valeur.

Mahieddine et moi avions tout juste revendiqué nos droits, ce qui était somme toute légitime. Mon intégration au Mouloudia s’est faite le plus normalement du monde. Très vite je me suis senti chez moi. Après trois années passées au MCA, j’opte pour la JSMB qui se classe durant la saison 2001/2002, 5e avec la meilleure défense du championnat. De 2003 à 2007, je défends les couleurs du WAT. Avant de boucler la boucle, je passe la saison 2007/2008 au CAB.

Combien de capes comptablisez-vous avec l’EN ?

De 1994 à 2000, j’ai gardé environ une quarantaine de fois les bois de la sélection nationale.

Quand et contre qui avez-vous fait votre baptême du feu ?

C’est sous les ordres de l’entraîneur Madjer que j’ai porté pour la première fois le maillot national. C’était en 1994 contre l’Ethiopie à Addis Abeba. J’ai joué par contre mon dernier match avec les Verts, contre le Cameroun durant la CAN 2000 au Ghana, un match comptant pour les 1/4 de finale, nous l’avons perdu 2-1.

Une idée sur votre palmarès ?

Avec la JSK, je compte deux coupes d’Afrique, celles de 90/91 et 94/95, 2 championnats d’Algérie 92/93 et 94/95 et deux coupes d’Algérie remportées en 91 contre Chlef et en 95 devant Aïn M’lila. Avec le MCA j’ai également décroché le championnat national en 99 devant la JSK. J’ai failli oublier d’ajouter la super coupe enlevée devant le MCO (1-0). Figure également à mon palmarès le titre de meilleur gardien d’Algérie décerné en 1999 par le journal sportif «Compétition».

Le meilleur souvenir de votre carrière ?

La coupe d’Afrique en 95 avec la JSK devant Julius Berger du Nigeria remportée au stade du 5-Juillet devant 80.000 spectateurs et le titre décoché en 99 par le MCA à Oran devant la JSK, constituent indéniablement les plus beaux souvenirs de ma carrière.

Votre plus mauvais ?

Mon départ forcé de la JSK après dix années de bons et loyaux services. Une ingratitude qui m’a terriblement affecté, malgré le très touchant soutien des supporters que je remercie au passage. Quel est l’entraîneur qui vous a le plus marqué ? Harb, Khalef et Zywotko m’ont énormément appris.

Le dirigeant ?

Le regretté président de la JSK, Benkaci. Il représentait aux yeux de tout le monde le modèle de dirigeant. C’était un monsieur avec un grand M.

L’arbitre ?

Mohamed Hansal, pour ses compétences, son honnêteté et son sens de la communication. Il n’avait pas besoin de sortir les cartons pour se faire respecter.

Avez-vous été tenté par une arrière pro ?

J’ai eu possibilité d’aller jouer au Portugal durant la saison 89/90, mais devant le refus des dirigeants de la JSK, je n’ai pu monnayer mon talent. Ce fut une grande frustration pour moi, d’autant que durant cette période j’étais réellement au top.

Quelle comparaison faites-vous entre le football des années 80 et 90 et celui de ces dernières années ?

La différence est nette et dans tous les domaines. Les niveaux technique et mental ont considérablement baissé. Il faut dire que la politique du résultat immédiat et coûte que coûte a enlevé l’essentiel à notre football : son âme et son spectacle. Pire encore, même au niveau des jeunes, le résultat reste le seul objectif. La formation et la stabilité ont réellement pris un sacré coup.

Que pensez-vous de l’apport des techniciens étrangers ?

Je suis pour la venue de ceux qui ont des bagages reconnus à l’échelle mondiale, pas pour ceux qui arrivent chez nous avec une carte de visite vierge. Il faut savoir qu’il existe en Algérie de bons entraîneurs qui ne demandent qu’à être encouragés et pris en charge dans le cadre de la formation continue et des recyclages.

Existe-t-il de bons gardiens en Algérie ?

Il y a de bons jeunes chez nous, mais ces derniers sont eux aussi souvent victimes du manque de centre de formation et de l’instabilité à tous les niveaux.

Votre gardien modèle ?

Harb, Cerbah, Drid et Kadri étaient mes préférés en Algérie. A l’étranger, j’étais en admiration devant Zenga, Mayer, Zubizareta et Buyo.

Quelles sont les principales qualités chez un bon gardien ?

Un moral d’acier et à toute épreuve, la confiance en soi, le travail sans retenue et la personnalité, sont outre les qualités techniques, indispensables à la réussite d’un gardien de but.

Vos principales qualités ?

Gagneur, bon sur la ligne et dans les face à face.

Vos défauts majeurs ?

Des nerfs à fleur de peau et des sorties hasardeuses parfois.

Votre avis sur la violence ?

C’est un tout, joueurs, entraîneurs, dirigeants, arbitres, supporters, structures organisationnelles, une certaine presse à l’origine de beaucoup de débordements et de conflits sont responsables de la désolante situation qui a pris des proportions alarmantes ces derniers temps. L’impunité et le laisser-aller y sont aussi pour beaucoup dans la montée de la violence.

Quel est l’attaquant que vous craigniez le plus ?

Hadj Adlane quand il était à l’USMA. Il était un vrai chasseur de buts.

Que vous a apporté le football ?

Il m’a surtout permis de m’aguerrir, de connaître beaucoup de gens. En jouant au football, j’ai beaucoup voyagé, ce qui m’a davantage permis de me cultiver.

Et si c’était à refaire ?

Oui, si c’est dans la même ambiance du début de ma carrière, non pour vivre les mentalités rétrogrades qui sévissent actuellement.

Qu’appréciez-vous le plus chez l’homme ?

La franchise et la spontanéité. J’ai beaucoup de respect pour les gens qui sont francs et directs et qui ne font pas le moindre calcul.

Que détestez-vous le plus ?

L’hypocrisie et le mensonge, hélas devenus monnaie courante chez nous.

Votre passe-temps favori ?

Le temps passé en famille et la lecture, notamment celle qui me permet de me perfectionner en tant qu’entraîneur, maintenant que je suis passé de l’autre côté de la barrière. Etes-vous branché politique Je ne l’ai jamais été. Un homme politique préféré tout de même ? Pas forcément.

Votre plat de cuisine préféré ?

Le couscous de ma mère. Je ne m’en prive jamais.

Le mot de la fin ?

Je souhaite de tout cœur que notre pays et notre football retrouvent leur prestige et leur stabilité d’antan. Que notre football reviennent aux footballeurs et que les parasites soient anéantis à jamais.

 

 

Le 7 Novembre 2008.

Entretien réalisé par Abdenour Belkheïr.

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CHERRAD Abdelmalek

par sebbar1

Cherrad Abdelmalek

"Le Goléador en Vert et Rouge"


 
Pays  Algérie
Age 26 ans
Date de naissance 14 janvier 1981
Lieu de naissance La Tronche (France)
Taille 1m86
Poids 75 kg
Poste Attaquant
Club actuel  MC Alger
Carrière
Saison Club Pays Div. Championnat
        Matchs Buts  
98-99 Nice 2 3 0
99-00 Nice 2 8 0
00-01 Cannes 2 13 3
01-02 Nice 2 21 1
02-03 Nice 1 25 5
03-04(mar) Nice 1 19 3
04-05(nov) La Gantoise 1 5 2
04-05 Bastia 1 8 0
05-06 Bastia 2 9 0
06-07 Bastia 2 21 7

 

Abdelmalek Cherrad, né le 14 janvier 1981 à La Tronche (France), est un joueur de football algérien. Cet attaquant, international algérien, joue actuellement au MC Alger.

Biographie

Abdelmalek Cherrad connaît sa première sélection en équipe nationale "A" d'Algérie le 12 février en 2003 face à la Belgique (1-3).

Il dispute la CAN 2004, et marque un but face au Maroc en 1/4 de finale.

Il a été formé à l'OGC Nice, il y joue de 1998 à 2004, avec une période de prêt à l'AS Cannes, où il disparaît soudainement en mars 2004. Après un transfert avorté à l'Étoile du Sahel de Tunisie, il se dirige vers la Belgique et La Gantoise, d'où il se fera licencier pour avoir frappé un coéquipier avec une batte de base-ball. En janvier 2005, il signe au SC Bastia. Il a été écarté du groupe suite à un crachat lors d'un match de championnat (2005-2006). Il réintègre le groupe pro pour la saison 2006-2007. Il était sur le point de signer au SM Caen en tant que joker, mais préféra le challenge du football Algérien en optant pour le Doyen des clubs Algériens,l'international algérien fait un retour aux sources en signant un contrat de 18 mois le 14 novembre 207. Cependant, une clause incluse dans le contrat du globe-trotter formé à Nice, lui permet de quitter le club algérien en cas d'offre intéressante.

Il dispute son premier match avec le club le plus populaire d'Algérie, le MCA, le 24 Décembre 2007 à Béjaia face à la JSMB locale.Cherrad inscrit même le premier but de sa nouvelle formation d'une belle reprise de volée.Le MC Alger de Cherrad arracha le point du match nul (2-2) mérité.

Carrière

  • 1998-2000 : OGC Nice  France
  • 2000-2001 : AS Cannes  France
  • 2001 - Mars 2004 : OGC Nice  France
  • 2004 - Décembre 2004 : La Gantoise  Belgique
  • Janvier 2005-2007 : SC Bastia  France
  • Aout 2007- Novembre 2007 : Libre
  • 15 Decembre 2007-.... : MC Alger  Algérie
  • 16 sélections et 7 buts avec l'équipe d'Algérie

 

MCA

Cherrad seule satisfaction

Janvier 2008

Les débuts du Mouloudia lors de la phase retour n’ont pas été à la hauteur des espérances des dirigeants, du staff technique et des quelques rares fans qui ont suivi la rencontre MCA-USMB lundi au stade du 5-Juillet. L’unique satisfaction a été le rôle déterminant de Cherrad qui a réussi à faire éviter au Mouloudia une défaite.

Les Vert et Rouge doivent une fière chandelle à leur nouvelle recrue, auteur du but égalisateur qui sauvera les meubles face aux Blidéens, à moins d’un quart d’heure de la fin de la rencontre, évitant ainsi au Mouloudia une humiliation. Un résultat peu probant pour des Algérois qui avaient pourtant réussi à s’imposer au stade Tchaker, lors de la joute aller. Mais le plus inquiétant fut incontestablement la prestation des poulains de Fabbro.
Il faut dire que lors de cette rencontre – à mettre aux oubliettes – seul Abdelmalek Cherrad était à la hauteur des espérances et a pu tirer son épingle du jeu, en faisant le job pour lequel il a été recruté durant cet hiver, c’est-à-dire marquer des buts.
Il faut dire aussi que la venue de Cherrad aura eu un effet plus que bénéfique pour l’équipe après seulement trois rencontres sous le maillot du Mouloudia, en inscrivant face à l’USMB son quatrième but en trois rencontres seulement, soit une moyenne de plus d’un but par match et ce n’est pas Fabbro qui nous contredira, lui qui ne tarit pas d’éloges sur son avant-centre. D’ailleurs, malgré la grande déception des Mouloudéens après avoir perdu deux autres précieux points à domicile, il a été quelque peu atténué par le rendement et l’efficacité de Cherrad que le Mouloudia a vainement cherché depuis le départ de Noureddine Deham, de quoi redonner espoir aux Mouloudéens pour la suite du parcours.

En bonne voie pour inscrire ses 15 buts
Lors de la signature de son contrat au mois de novembre 2007, Abdelmalek Cherrad s’était fixé comme objectif en rejoignant le Mouloudia de terminer comme goleador de son team, fixant même une barre de 15 buts à atteindre d’ici la fin de la saison. Au rythme avec lequel l’ex-Niçois est en train d’enchaîner les réalisations, il est clair qu’il est sur la bonne voie pour atteindre son objectif, ce qui sera en soit un véritable exploit.
 

T. A. S.

 

Cherrad : «J’ai honte pour les Chnaoua»

 

Victime d’une blessure aux adducteurs, l’attaquant vedette du Mouloudia d’Alger, Abdelmalek Cherrad, souhaite malgré tout être opérationnel pour le choc face à l’Entente de Sétif.

Vous étiez aujourd’hui absent à l’entraînement de votre équipe (Ndlr, – interview réalisée mercredi 23.01.2008), peut-on connaître les raisons ?
J’ai un problème d’adducteurs. En fait, je me suis fait mal à la fin du match contre Chlef vendredi dernier. Le médecin m’a prescrit d’ailleurs un repos de trois jours.
Donc, vous allez rater le grand match face à l’ESS qui aura lieu ce vendredi au stade du 5-Juillet ?
Je ne sais pas si je vais jouer ou non. Je dois d’abord revoir le médecin cet après-midi pour être fixé sur le degré de gravité de la blessure.
Vous serez incertain ?
Oui, mais je ferai tout mon possible pour être de la partie car il s’agit d’un grand match entre deux grandes équipes en Algérie. En plus, Sétif c’est l’équipe de la ville de mes origines qui plus est, est dirigée par un certain Bernard Simondi que je connais depuis l’age de 13 ans lorsqu’il entraînait Grenoble et que moi j’évoluais dans les catégories jeunes de ce club. J’aimerais tant le rencontrer encore une fois comme ce fut le cas il y a quelques années avec l’équipe nationale contre la sélection du Burkina Faso qu’il entraînait à l’époque. Sincèrement, je veux bien le jouer, ce match. Je ne désespère pas pour être opérationnel le jour de la rencontre.
Quitte à prendre des risques ?
Non, je n’irai pas jusque-là. Les adducteurs, c’est un peu délicat. Il ne faut surtout pas jouer avec. Il suffit de forcer un peu pour qu’ils lâchent et vous aurez pour un mois facilement. C’est ce qui m’est arrivé d’ailleurs la saison passée. Certes, je veux bien aider mon équipe dans ce genre de rencontre, mais je ne veux pas prendre de risque inutilement. Je préfère rater un match et rester disponible pour mon équipe tout le reste de la saison, à commencer par cette série de matches importants qui attend notre équipe, notamment les derbies face au NAHD et au CRB.
Votre éventuelle absence sera durement ressentie…
Mon absence n’est pas totalement sûre. On n’en est pas encore là. Comme je viens de vous le dire, je ne perds pas espoir de jouer ce match qui est très important pour nous. Et puis, je tiens énormément à faire plaisir aux Chnaoua qui attendent beaucoup de nous, surtout dans ce genre de rendez-vous qu’il ne faut pas du tout rater.
Justement, les Chnaoua sont mécontents des derniers résultats de l’équipe. Qu’avez-vous à leur dire ?
Honnêtement, j’ai honte de les regarder en face. Depuis samedi dernier, je ne sors plus de la maison. Je n’ose pas m’afficher dehors et voir les visages déçus des Chnaoua, et surtout ceux qui se privent pour payer leur place et venir nous voir. Walah, ils me font beaucoup de peine. Je pense qu’il faut leur rendre le sourire le plus vite possible, sinon ils vont finir par ne plus croire en nous. Et il n’y a pas pire que ça.
Sur le plan personnel, en principe vous n’avez rien à vous reprocher. Les statistiques plaident en votre faveur. Sur les quatre matches que vous avez disputés jusque-là avec le MCA, vous avez marqué autant de buts…
Vous pensez que ce qui m’importe le plus c’est marquer uniquement des buts ? Pensez-vous, franchement, que je sois le type à se contenter de son bilan personnel alors que celui de l’équipe empêche les supporters du club de dormir ? Non, je ne suis jamais content si je marque même trois buts dans un match et que mon équipe perd à la fin par 4 buts à 3. Moi, si j’ai accepté de venir jouer au Mouloudia, c’est beaucoup plus pour son peuple. Il faut que les gens sachent que je ne gagne pas beaucoup d’argent au MCA. Si c’était pour le fric, j’aurais préféré rester en France et attendre le mercato pour signer dans un autre club. C’est pour vous dire que c’est lorsque je vois tout ce beau monde content, en liesse que je me déclare moi aussi satisfait.
En tant que joueur, comment expliquez-vous les contre-performances de votre équipe ?
il y a des choses qu’on n’arrive pas à expliquer en football. Je pense qu’on a une très bonne équipe qui renferme aussi de bons éléments, mais qui n’arrive pas malheureusement à enchaîner des résultats probants. Je ne sais pas, parfois je me dis que le facteur chance nous joue de mauvais tours, surtout à chaque entame de match.
Pouvez-vous être plus explicite ?
Si vous avez remarqué, on a encaissé d’entrée lors de nos deux dernières rencontres, face à Blida et Chlef. Et quand on prend des buts dès les premières minutes du match, on se met dans une position difficile. On se met à courir derrière le score en tombant toujours dans la précipitation. Je pense qu’on doit penser à garder notre concentration sur le terrain et jouer notre football. Je suis sûr que ça viendra après.
Pensez-vous vraiment qu’il y a crise au sein du Mouloudia qui se retrouve actuellement dans une position de relégable ?
Non, je ne le pense pas. Il est tout à fait logique que les gens s’interrogent sur la situation du Mouloudia, notamment vous les journalistes. Bien sûr, on ne comprend pas comment une équipe comme le Mouloudia se retrouve dans le bas du classement. Dès lors, tout le monde cherche à trouver des problèmes au sein de l’équipe, même les dirigeants, qui se démènent pourtant pour mettre l’équipe dans les meilleures conditions possibles n’ont pas échappé aux critiques. Je pense qu’on ne serait jamais arrivés là si les résultats étaient là. C’est pourquoi, c’est à nous les joueurs de redresser la situation. A ce moment-là, on ne parlera plus de crise au Mouloudia. 
O. M.

 

Cherrad, une blessure qui inquiète

 

Décidément, la guigne des blessures ne semble pas lâcher Abdelmalek Cherrad. Victime d’une élongation aux adducteurs, l’attaquant vedette du Mouloudia d’Alger a, comme on le sait, préféré rentrer chez lui la semaine dernière à Nice pour des soins intensifs qui ne devraient pas nécessiter plus d’une semaine. D’ailleurs, il devait rentrer hier à Alger pour reprendre avec le groupe. Mais comme le joueur souffrait encore de douleurs, il a dû prolonger son séjour en Hexagone jusqu’à ce qu’il se sente apte à reprendre l’entraînement. En fait, Cherrad a trouvé anormal qu’en dépit de l’utilisation d’appareils ultrasophistiqués pour soigner sa blessure, il avait toujours mal aux adducteurs. C’est pourquoi, comme nous le raconte un de ses tout proches, l’ex-avant-centre de l’équipe nationale a été voir, hier, un médecin pour se faire ausculter à nouveau. Il devait même effectuer aujourd’hui une écographie pour déterminer la nature de sa blessure. «Le médecin a dit à Malek que ce n’était pas normal qu’il ressente encore des douleurs au bout d’une semaine de soins intensifs sous appareils ultramodernes. Il avait des doutes concernant la nature de la blessure qui, selon lui, ne peut pas être assimilée à une simple élongation. D’ailleurs, au moment où je l’avais au bout du fil dans l’après-midi, il m’avait affirmé qu’il allait effectuer une nouvelle échographie pour connaître la vraie nature de sa blessure», nous a indiqué hier notre interlocuteur qui ajoute, «il a le moral à plat, non seulement en raison de sa blessure qui commence à l’inquiéter sérieusement, mais aussi par rapport à la situation critique que traverse son club pour lequel il ne peut rien faire pour le moment.» Quoi qu’il en soit, la blessure de Cherrad inquiète sérieusement les Mouloudéens qui fondaient tous leurs espoirs sur l’ex-international afin de sortir du gouffre. Car, si le joueur est d’ores et déjà out pour le derby explosif contre l’USMA, lundi prochain, il risque de rater d’autres rencontres importantes pour l’avenir du Mouloudia en D1. Comme quoi, Cherrad est mal parti pour atteindre l’un des objectifs qu’il s’était fixé avec le Doyen, à savoir inscrire ses fameux 15 buts… 
O. M.

 


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TAHIR HASSEN

par sebbar1

TAHIR HASSENTAHIR HASSEN\

Tahir le Mouloudéen

 

 

TAHIR HASSENTAHIR HASSEN

avec Lalmas (rabi yerahmou)
en équipe d'Algérie
 
 
 
 
 

HASSEN TAHIR
(ANCIEN AVANT-CENTRE DU MCA ET DE L’EN DES ANNÉES 60 ET 70)

 
 Il faisait à lui seul le spectacle !

 


Au Mouloudia qu’il a rejoint durant la saison 65/66 après avoir fait ses premières classes à l’ASSE et à l’OMSE, il a fait l’unanimité sur son nom et sur son jeu fait de spectacle et de...provocations.

Hassen Tahir (né en 1947 à Saint Eugène, actuel Bologhine), puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été une véritable référence au poste d’avant-centre.
Il avait une cote d’amour énorme auprès du grand public Mouloudéen qui l’appelait affectueusement “Boukhnouna” (il essuyait sans arrêt la sueur du visage du revers de la main et se mouchait le nez sans retenue aucune).
Au MCA, il a été souvent l’homme des buts décisifs. Son flair, sa roublardise, son incessante bougeotte, son sens aiguisé du but et son jeu “provocateur” donnaient le tournis aux défenses les plus averties. “Boukhnouna” (un sobriquet qui ne l’a jamais énervé bien au contraire) poussait souvent l’adversaire, le vis-à-vis notamment à la faute.
Il pouvait à lui seul et à tout moment “tuer” une rencontre. Ses buts nombreux du reste n’étaient pas banals et il n’avait pas besoin de beaucoup d’occasions pour les inscrire. Buteur racé, il se moulait avec bonheur quelles que soient les dispositions tactiques de l’entraîneur. En 1971, à l’occasion de la finale maghrébine jouée au stade municipal du Ruisseau (actuel 20-Août-55”) devant la redoutable équipe tunisienne du Club Africain, il inscrira le but victorieux à 4 minutes de la fin au grandissime Attouga d’une manière inattendue et phénoménale (contrôle impeccable de la poitrine au niveau des 18 m, grâce à une double détente et but foudroyant qui mettra à genoux le keeper tunisien resté pantois).
Un but qui marquera les esprits des Algériens, des années durant. Avant-centre redouté, Hassen Tahir portera près de vingt fois le maillot national et ratera de peu une carrière pro avec le FC Bastia (69/70), le PSG (72/73) lui tendaient les bras grands ouverts.
Il avait moins de 28 ans et la loi de l’époque interdisait à tout joueur algérien de signer à l’étranger en deçà de 28 ans. Avec ses yeux rieurs et sa pétillante joie de vivre (à 60 ans il continue à plaisanter et prend la vie du bon côté, malgré les aléas d’un quotidien pas très enchanteur), “j’étais pareil quand je jouais, j’étais heureux, je me faisais plaisir et je tenais à donner du bonheur au public”.
Abdennour B.

«Au Mouloudia on doit prôner l’union sacrée»


Que devient Hassen Tahir ?
Cela fait déjà un bout de temps que je suis à la retraite.

Pouvez-vous nous rappeler votre parcours de footballeur ?
J’ai entamé ma carrière en 1956 en tant que pupille à l’ASSE (Saint-Eugène) sous la férule de M. Izzo, un formateur et un éducateur d’une très grande valeur. Au lendemain de l’indépendance et jusqu’à la saison 64/65, je porte les couleurs de l’OMSE, l’autre équipe de Saint Eugène, mon quartier natal.
A 18 ans, c’est-à-dire durant la saison 65/66, je suis engagé par le MCA, après avoir été contacté par l’entraîneur Salah et certains dirigeants du club. J’ai signé pour une bouteille de limonade et 3000 DA, une somme de l’époque qui représentait à mes yeux et pour beaucoup une fortune. Le soir même, j’ai été approché par des émissaires de l’USMA, dont Mahieddine Allouache et le regretté entraîneur Abdelaziz Bentifour.
Ces derniers m’ont proposé le double de la prime du MCA. Je leur ai signifié que j’avais déjà fait mon choix. Il étaient déçus d’apprendre la nouvelle. Ils tenaient tellement à me faure signer à l’USMA. Au Mouloudia, je reste jusqu’en 1972. La suite de ma carrière je la poursuis au CRB en 1973 et dont je défends les couleurs durant 8 matchs.
Après le CRB, où j’ai évolué aux côtés des Messahel, Boudjenoune, Selmi, le regretté Madani, je dépose mon baluchon à Chéraga durant la saison 74/75. Je termine ma carrière à l’OMSE à l’âge de 40 ans. C’était durant la saison 76/77 que malgré mon nouveau statut de vétéran, j’ai pu inscrire énormément de buts. J’étais une sorte de locomotive pour les jeunes du club qui étaient contents d’apprendre à mes côtés.

Combien de sélections en EN comptabilisez-vous ?
Je compte environ une vingtaine de matchs et une participation aux éliminatoires de la coupe du monde de 1970.

On croit savoir que vous avez failli signer à l’étranger ?
Effectivement puisque je suis passé de peu à côté d’une carrière professionnelle qui me tendait pourtant les bras. Malgré des tests concluants avec le PSG que j’ai rejoint en 72/73 grâce à l’intervention et aux relations du père de mon coéquipier Abdennour Kaoua, je n’ai pu conclure officiellement avec le président parisien Francis Borelli qui tenait tellement à m’avoir dans son équipe. J’avais moins de 28 ans et je n’avais pas le droit de signer à l’étranger, comme le stipulait la loi à l’époque. Avant la frustration en question, j’ai été également officiellement contacté par Bastia.
C’est le fameux Georges Boulogne, ex-entraîneur de l’équipe de France, qui m’a vu à l’œuvre lors du match MCA-Bastia remporté par le Mouloudia par 6 à 3 joué en 1969 à Paris lors de la coupe des émigrés qui m’a proposé de porter les couleurs de l’équipe corse qu’il dirigeait. Il faut dire que ce jour-là, j’ai réalisé une prestation de premier ordre avec à la clé 3 buts. J’avais 22 ans à peine et Gorges Boulogne ne s’est pas privé de me dire à la fin de la rencontre, vous êtes un grand joueur. Au lendemain et à l’aéroport d’Orly, j’ai pu voir sur le journal l’Equipe ma photo et la proposition de 10.000 FF faite par Bastia. Braham Derriche, qui avait le contrat de Bastia entre les mains, ne s’est pas empêché de le déchirer. Par respect envers ce grand monsieur et envers le Mouloudia, je me suis fais une raison.

Que retenez-vous comme meilleur souvenir de votre carrière ?
J’en ai beaucoup. Toutefois celui qui m’a marqué à jamais et qui a fait tellement plaisir aux Algériens, c’est le but du MCA que j’ai marqué à quatre minutes de la fin au grand gardien Attouga à l’occasion de la finale de la Coupe maghrébine jouée contre le Club Africain au stade du 20-Août 55 en 1971. Sur un centre de Mahiouz, j’ai contrôlé le ballon de la poitrine grâce à une double détente avant d’adresser un terrible tir des 18 m qui aura eu raison de Attouga qui n’a pas cessé de me narguer durant toute la partie et dont l’expérience et la forte personnalité ont fait de lui un des meilleurs gardiens du monde de l’époque. Il est devenu depuis un réel ami.

Votre plus mauvais souvenir ?
La blessure contractée à Bel-Abbès en 1970, suite à une intervention du rugueux défenseur Khelladi m’a terriblement affecté moralement, car elle a failli compromettre la suite de ma carrière. C’est grâce aux professeurs Triki et Mehdi qui m’ont pris en charge à la clinique des Orangers à Alger, que j’ai pu retrouver l’usage de ma jambe gauche. J’ai dû passer trois semaines d’hospitalisation et une longue période de rééducation.
Pourquoi vous-a-ton collé le sobriquet de Boukhnouna ?
Ce surnom qui est devenu familier et qui ne me dérange aucunement, on me le fait porter parce que lorsque je jouais, il m’arrivait souvent de m’essuyer le visage du revers de la main, car je suais énormément du fait de ma grande dépense d’énergie.
C’est tout le public d’Algérie qui pour me taquiner m’appelait Boukhnouna. Entre eux et moi, le courant passait très bien. Il faut dire que moi aussi je les provoquais en me mouchant le nez après chaque but que je marquais. Cela faisait partie du jeu et il n’y avait à vrai dire aucune animosité.

Votre entraîneur modèle ?
Mustapha El Kamel que j’ai connu étant jeune m’a considérablement marqué. C’est avec lui que j’ai eu la réelle base de l’apprentissage. Il était une réelle référence pour la suite de ma carrière. Encyclopédie du football et de l’entraînement, il était réellement en avance sur son temps. Pour moi, il est le meilleur entraîneur algérien de tous les temps. Il savait écouter et était un génie de l’entraînement et de la tactique. Sa réputation a dépassé nos frontières.

Votre dirigeant préféré ?
J’ai du mal à les classer car ils sont nombreux. Bouchouchi, Adjani, Braham Derriche, Djazouli, Djaout, Kheddache, Hassena, Balamane, Maloufi, Ketrandji, Mekireche, Marif et Aouf, que je n’ai malheureusement pas connu, forçaient le respect de tout le monde.
Dévoués et désintéressés, ils donnaient de leur temps, de leur argent pour servir le Mouloudia. Ils prônaient l’union sacrée. Ils étaient des éducateurs hors pair. Avec cette race de dirigeants qui a disparu, le MCA d’aujourd’hui aurait eu une toute autre dimension.

L’arbitre ?
Les bons arbitres étaient nombreux à notre époque. Khelifi, Aouissi, Benghezal, Benzellat, Benganif, Hansal et Lacarne pour ne citer que ceux-là, étaient compétents et honnêtes. Mis en confiance, les joueurs leur obéissaient au doigt et à l’œil.

Quel est le coéquipier avec qui vous aviez le plus d’affinités ?
Omar Si Chaïb, Mekideche et Zoubir Aouadj (ALLAH yerrahmou), m’ont énormément aidé dès mon arrivée au Mouloudia. Je leur suis très reconnaissant et ne les oublierai jamais.

Quand avez-vous fait votre baptême du feu au MCA ?
J’ai joué mon premier match durant la saison 65/66 à Bologhine contre le NAHD. J’ai té l’auteur du but victorieux du Mouloudia. J’ai recidivé de la même manière lors de mon deuxième match joué à Blida. Lors de mon troisième match consécutif, gagné par le MCA à Bologhine par 3-1 devant l’USMA, j’ai réussi à inscrire deux buts à El Okbi (ALLAH yerahmou).

Quand avez-vous fait votre première apparition en EN ?
C’était en 1969 à Oran, à l’occasion du match amical Algérie-Saint-Etienne (3-1). C’est Tchalabi, Lalmas et moi-même qui avions été les buteurs de l’équipe drivée par le duo Bentifour-Zouba. Séduit par ma prestation et mon beau but, l’entraîneur Albert Batteux m’a fait part de l’intérêt qu’il me portait. Le regretté Bentifour lui a fait savoir que j’étais intransférable du fait que j’étais la coqueluche du Mouloudia. Au passage, je ne dois pas omettre de signaler que Lalmas m’a beaucoup soutenu lors de cette première apparition.

Quelle comparaison faites-vous du football de votre époque et celui d’aujourd’hui ?
Avant, le jeu était nettement plus spectaculaire et les joueurs plus matures. La majorité d’entre eux pouvaient évoluer à l’étranger. Aussi, à notre époque, l’esprit de famille renforçait davantage la crédibilité de notre football et barrait la route aux opportunistes.

Qui classez-vous comme meilleur avant-centre algérien de tous les temps ?
Le regretté Hachouf de Guelma, Kalem du CRB, Freha du MCO, étaient des joueurs racés et de niveau mondial. Des joueurs de leur niveau n’existent pas de nos jours.

Votre avant-centre étranger préféré ?
J’ai toujours été en admiration devant le talent fou du Hollandais Van Basten. Joueur complet, il assurait à lui seul le spectacle et faisait souvent à lui seul la différence. Vif, technique, imprévisible, il avait toutes les qualités pour réussir et séduire les puristes.

Que pensez-vous de la violence dans les stades ?
Ce sont généralement les dirigeants, les entraîneurs et les joueurs eux-mêmes qui sont à l’origine des débordements. Souvent c’est pour justifier leurs échecs qu’ils font dans cette agitation. Lorsqu’il y a fair-play sur le terrain, le public reste sage et ne verse pas dans la violence.

Votre appréciation sur l’apport de techniciens étrangers ?
Je ne suis pas contre orsqu’ils ont fait leurs preuves au plus haut niveau. Il faut reconnaître que, mis à part quelques-uns, ceux qui ont travaillé jusque-là en Algérie n’ont rien prouvé.

Comment jugez-vous l’actuelle EN ?
Le fait qu’elle a été incapable de se qualifier à la CAN deux fois consécutivement veut tout dire. Le retour de Saâdane peut être la solution. Il faut lui faire confiance et l’aider dans sa tâche. Il connaît bien le terrain et comme le dit le diction, un homme averti en vaut deux.

Un mot sur le MCA d’aujourd’hui ?
Pour sa sauvegarde et sa crédibilité, il faut organiser une assemblée générale qui réunira sans disctinction aucune, tous les authentiques Mouloudéens. Ces derniers doivent œuvrer la main dans la main et éviter toute forme de décision où de manipulation, prônant l’union sacrée.

Que vous a apporté le football ?
Sur le plan matériel, pas grand-chose. Il m’a tout de même permis de connaître beaucoup de monde, d’approcher de nombreuses personnalités et de voyager énormément. En un mot, le football a été pour moi une réelle école de vie.

Et si c’était à refaire ?
Je serai tout nerveux de rechausser les crampons et de retrouver l’ambiance des stades.

Votre équipe étrangère préférée ?
J’ai un faible pour l’O Marseille que je compare avec le Mouloudia d’Alger en raison de son ambiance et de son impressionnant public. Et puis Marseille a, tout comme le Mouloudia, ses problèmes à répétition. La seule différence entre le Mouloudia et Marseille reste dans le seul fait que les supporters marseillais ont droit à la parole car ils cotisent régulièrement.

Quelles sont les qualités de Hassen Tahir tant sur le terrain qu’en dehors ?
Comme joueur, je pense avoir excellé dans le domaine technique, l’opportunis me, la malice et la provocation. Dans ma vie de tous les jours, je suis toujours resté quelqu’un de sociable qui aime la compagnie et la plaisanterie.

Ses principaux défauts ?
Sur le terrain, j’avais tendance à m’emporter un peu vite, sans dépasser toutefois les limites de la correction. En dehors du terrain, j’ai comme défaut cette confiance aveugle qui m’a souvent joué de mauvais tours.

Qu’appréciez-vous le plus chez l’homme ?
La sincérité;

Que détestez-vous le plus par contre ?
L’hypocrisie;

Etes-vous branché politique ?
Je suis apolitique.

Votre homme politique préféré ?
Le président Abdelaziz Bouteflika représente à mes yeux l’homme politique le plus convaincant. J’ai eu le privilège de l’approcher en 1971 à l’occasion de la finale de la coupe du Maghreb gagnée par le MCA contre le Club Africain au stade du 20-Août 55. A la mi-temps, notre président, alors ministre des Affaires étrangères, accompagné de son homologue tunisien Masmoudi, m’a dit textuellement : c’est toi qui dois faire la différence. Il a vu juste, car j’ai marqué le but victorieux.

Avez-vous un quelconque passe temps favori ?
Rien de spécial, si ce n’est les quelques matchs joués avec les anciens à l’occasion de jubilés et autres galas.

A vous de soin de conclure...

Que le Mouloudia retrouve son rang conforme à sa réputation, son histoire. Que le football algérien retrouve sa crédibilité.

Entretien réalisé par A. B.

 

Tahir Hacene, ancien international du MC ALGER :
«Je suis passé tout près d'une carrière professionnelle»


Tahir Hacene, l’ex-avant-centre international du MC Alger des années 1970, revient sur sa carrière footballistique avec plein de souvenirs et surtout des regrets qui semblent l’avoir beaucoup marqué. Evidemment, il en avait gros sur le cœur. Hacene, avec une pointe d’humour, a bien voulu se prêter au jeu des questions-réponses et aborder certains thèmes qui font l’actualité.

TAHIR HASSEN


Alger Hebdo : Que devient Hacene Tahir?
Hacene Tahir :
Je suis actuellement à la retraite. Une misérable retraite mais je fais avec. Je déplore le fait que les instances sportives n’aient rien fait pour nous venir en aide. Nous, les anciens footballeurs, nous vivons une situation des plus alarmantes. Je ne parle pas uniquement de moi, car il y a d’autres anciens footballeurs, et je m’excuse du terme, qui sont dans la m.... A qui doit-on s’adresser ? Je sais que M. Raouraoua a fait un bon choix en créant l’Amicale des anciens internationaux. J’espère que c’est de bon augure. Tout ce qu’on demande, c’est un peu de considération pour ces gens qui ont rehaussé l’image du football algérien.
Parlez-nous de votre parcours de footballeur...
J’ai débuté en 1957 en pupille à l’AS Saint-Eugène (Bologhine actuellement). En 1962, j’ai rejoint les rangs de l’OMSE avec comme formateur El-Kamel, au poste d’arrière-central sur les conseils de Mustapha Zitouni. Je me suis imprégné des ses qualités techniques vu qu’il avait une grande renommée sur le plan international.
En cadet, M. Belamine, qui m’a vu à l’entraînement, me proposa de jouer en attaque. Avec les encouragements de mon coéquipier Tchalabi Kamel, je me suis reconverti en attaquant.
Lors de cette saison, j’ai marqué 35 buts et c’était devenu plus facile pour moi d’évoluer en attaquant qu’en défenseur. Avec Tchalabi, Bouali et Cheikh, nous avons fait une grande saison en réussissant à atteindre les quarts de finale de la coupe d’Algérie. Nous fûmes éliminés lors de ce tour par la JSM Skikda à Annaba sur le score de 3-1. Quelques temps après, MM. Bentifour et Allouache m’ont proposé de signer à l’USM Alger. Je leur ai demandé du temps pour réfléchir et le lendemain, M. Braham Derriche et M. Bouchouchi m’ont convaincu d’évoluer au MCA.

Et c’est au sein du MCA que vous avez percé…
Au MCA, j’ai beaucoup appris avec Aouadj Zoubir, un joueur percutant et très malin. Mais avec Lemoui et Loucif, c’était très difficile d’être parmi les titulaires. Quant on annonçait la composition de l’équipe, je croisais les doigts avec l’espoir d’être retenu dans le onze rentrant.
Ironie du sort, c’est contre l’USMA que j’ai gagné définitivement ma place de titulaire. Je me rappelle qu’avant le match, ammi Braham m’a dit : «Fiston, on compte sur toi.»
Je lui ai alors répondu : «Ne t’en fais pas, je marquerai à la première minute.» Et nous venions à peine d’entamer le match lorsque Aouadj adressa un tir fulgurant en direction du gardien usmiste, El-Okbi, qui eut du mal à repousser la balle. J’ai saisi l’occasion pour ouvrir le score.
Loucif aggrava la marque quelques minutes plus tard. Puis, l’Usmiste Meziani réduisit le score. En fin de match, j’ai ajouté un troisième but qui a mis le feu aux poudres dans la tribune officielle. C’était au cours de la saison 1965/1966.

1971 a été l’année de votre premier sacre. Quels enseignements en tirez-vous ?
En 1971, nous venions de remporter la coupe d’Algérie face à l’USMA (2-0). Quelques mois après, c’était au tour de la coupe maghrébine des vainqueurs de coupe en battant en finale les Tunisois du Club africain (1-0). Puis le championnat d’Algérie 1971/72.
Le trio Betrouni-Bachi-Tahir faisait des ravages dans les défenses adverses et cela même à l’extérieur. Il ne faut pas oublier qu’à cette époque, il y avait le grand CRB des Lalmas, Kalem, Achour et Selmi. Alors, pour détrôner une équipe pareille, ce n’était pas facile. Le CRB était notre bête noire.

Cependant, vous avez réussi à l’éliminer en quarts de finale de la coupe d’Algérie…
Là, je dois vous citer une anecdote. Avant ce match, j’avais dit à notre entraîneur, M. Smaïl Khabatou, que le CRB était trop fort pour nous. Il a rigolé et m’a demandé ce qu’il fallait faire dans ce cas. Je lui ai répondu qu’il fallait être malin avec eux. Lors du contrôle des licences, l’arbitre marocain, qui devait officier la rencontre, appelait les joueurs du CRB par leurs noms.
Arrivé au n° 8, il avait dit monsieur Lalmas. Lalmas avait le maillot qui pendait sur son short et ses bas étaient baissés, ce qui était incorrect pour un capitaine d’équipe. J’ai alors signifié à l’arbitre que Lalmas devait relever ses bas et avoir une tenue correcte. L’arbitre approuva et demanda à Lalmas de s’y conformer.

Vous avez joué sur les nerfs des joueurs du CRB, n’est-ce pas ?
C’était le seul moyen pour les battre. Nous les avons battus par 3-1 et, du coup, nous avons effacé le signe indien qui nous poursuivait depuis plusieurs années. J’ai quand même gardé de bons rapports avec Lalmas qui était le meilleur joueur de sa génération. Et comme je l’ai dit à vos confrères, c’était un monsieur du football.

Et Mustapha Zitouni ?
Lui, c’était une autre génération. C’est l’enfant de Bologhine (ex-Saint-Eugène) qui, n’était sa participation au sein de l’équipe du FLN, aurait fait une grande carrière en Europe. Il était sélectionné en équipe de France qui allait disputer le Mondial en 1958. De plus, il était lorgné par le Real Madrid de Di Stefano. Mais l’amour de sa patrie l’a emporté sur toute autre considération.

Avez-vous participé à son jubilé ?
Oui, bien sûr. C’était aux côtés des autres joueurs de l’Amicale des anciens internationaux algériens. J’ai saisi l’occasion pour avoir des nouvelles de Mustapha par le biais de sa femme et de ses enfants.
Je regrette que l’on n’ait pas accordé plus d’importance à ce jubilé. Mustapha Zitouni méritait un jubilé d’une grande envergure avec la participation d’une équipe européenne. Je ne sais pas ce qui s’est passé dans la tête des membres de la Fondation de l’équipe du FLN.
Si, à un certain niveau, on veut mettre le paquet pour rehausser le football national, l’on devrait d’abord commencer par honorer ceux qui ont dignement représenté l’emblème national, surtout ceux qui sont dans le besoin. Raouraoua m’a affirmé, lors d’une entrevue, que nous étions les premiers à avoir porté haut l’emblème national et qu’il avait compris notre situation.
Je pense que le fait de nous attribuer quelques avantages serait bien vu. Par exemple, disposer de cartes d’invitation au stade du 5-Juillet à l’occasion d’importantes rencontres, ce qui nous permettrait de nous réunir et de discuter entre nous en tant qu’anciens internationaux.

Comment se fait-il que votre passage en équipe nationale ait été bref ?
Bien que j’ai joué une vingtaine de matchs en EN, je n’ai jamais compris pourquoi on changeait la composante de l’équipe à chaque match. Je me rappelle du match que nous avions joué à Oran face à l’AS Saint-Etienne de Robert Herbin en 1970 et que nous avons remporté par 3-1.
Sur une action offensive, j’ai mis dans le vent Bosquet et Carnus et j’ai inscrit un but de toute beauté. A la fin du match, j’ai vu l’entraîneur Albert Batteux et les joueurs Bosquet, Herbin et Larqué s’entretenir en me regardant. Bentiffour est venu me voir en me disant : «Tu les intéresses, mais je sais que ammi Braham ne voudra pas te lâcher !»
Je n’ai plus joué en sélection nationale après notre élimination par le Maroc en coupe d’Afrique des nations. Nous avions battus à l’aller les Marocains, qui avaient participé à la phase finale du Mondial de Mexico en 1970, par 3 buts à 1.
Au retour, nous avons été éliminés sur le score de 3-0, après une bévue monumentale de l’arrière usmiste Debbah dans les dernières minutes.

Que pensez-vous de l’EN actuelle ?
La composante est bonne, mais il sera très difficile de se qualifier pour le Mondial. Battre l’Egypte puis la Zambie, c’est bien, mais le plus dur reste à faire.

Et Rabah Saâdane ?
Il est en train de faire du bon travail. Mais un entraîneur n’est jamais à l’abri d’un échec. Saâdane, qui reste un bon ami, sait qu’il n’a pas droit à l’erreur. Si son équipe avait connu un échec devant l’Egypte, c’est sûr qu’il aurait été «remercié». Il sait que son avenir à la tête de l’EN ne tient qu’à un fil. De nos jours, il faut avoir l’audace d’être entraîneur national parce que ce n’est pas facile d’atteindre un objectif, à plus forte raison quand on est soumis à une très grosse pression. Je me rappelle de Kermali quand il était à la tête de la sélection nationale, il mettait son cabas toujours près de la porte. Un entraîneur doit rester digne aussi bien dans la victoire que dans la défaite. Le métier d’entraîneur est ingrat et le prix à payer en cas d’échec est souvent lourd de conséquences.
Justement, quels sont les entraîneurs qui vous ont le plus marqué ?
Bentifour, Lucien Leduc, El- Kamel, Bellamine, Khabattou et Ali Benfeddah. Ce sont des entraîneurs qui ont toujours su garder leur dignité. Je blâme certains entraîneurs qui ne pensent qu’à l’argent, aux dépens même de leur réputation. Gagner sa vie, j’en conviens, mais pas aux dépens de sa personnalité et de sa dignité. C’est ce qui est devenu courant en Algérie malheureusement.
Je déplore aussi le fait que les présidents de club changent d’entraîneurs plusieurs fois dans la saison, sans même leur avoir vraiment donné le temps de constituer une grande équipe.

Pensez-vous que nos entraîneurs n’ont aucune protection leur permettant de mener leur travail à terme ?
Le résultat à tout prix a sérieusement dégradé le métier d’entraîneur. C’est une aberration de constater qu’un club a recruté 3 ou 4 entraîneurs en une saison. Lorsqu’on veut remporter un titre, il faut d’abord constituer une grande équipe qui soit capable de s’imposer à l’extérieur. Quand je vois des gens critiquer les choix tactiques d’un entraîneur, cela me déplaît. Même les supporters n’hésitent pas à vociférer des insultes contre lui quand le résultat n’est pas au rendez-vous.
Pensez-vous qu’on peut construire une équipe performante après deux ou trois mois de compétition ? Khabatou avait mis trois ans pour constituer l’équipe type du Mouloudia qui s’était illustrée par la suite en remportant de nombreux titres.

Et que dire de certains joueurs qui touchent des primes de recrutement importantes ?
Je sais que la carrière d’un joueur est courte et qu’il veut remplir son compte bancaire rapidement. Mais, en contrepartie, va-t-il faire gagner un titre au club recruteur ?
Je me rappelle la fois où M. Aziz Derouaz, alors ministre de la Jeunesse et des Sports, au cours d’un débat à la télévision, avait mis en évidence le fait que les présidents de clubs et les joueurs ne payaient pas d’impôts et qu’ils devraient le faire. Quelques temps après, il n’était plus ministre. C’est à n’y rien comprendre. On dirait que le football est devenu une affaire politique. Si une entreprise déclare ses employés, je ne vois pas pourquoi un club ne déclarerait pas ses joueurs ? Les joueurs, au même titre que les entraîneurs, doivent être protégés.

Vous avez raté une carrière professionnelle. Peut-on en connaître les raisons ?
C’était en 1969. Nous avions disputé en France un match contre le SC Bastia de Rachid Mekhloufi que nous avions battu par 6 buts à 3. J’ai marqué ce jour-là trois buts. A la fin du match, M. Mekhloufi et les dirigeants bastiais m’ont proposé de signer un contrat avec leur club, mais j’ai dû refuser. En 1971, lors d’un passage à Paris, M. Kaoua Mourad, le père du gardien de but mouloudéen Abdenour, m’a présenté à M. Borelli, vice-président du PSG.
Le lendemain, ce dernier me contacta pour un essai qui a été concluant. Dans les vestiaires, M. Fontaine, le DTS, me proposa 6000 francs et un logement pour signer un contrat avec le PSG, en attendant ma lettre de libération du MJS. Deux mois après, M. Patrel est venu me voir en me disant : «M. Tahir, j’ai une mauvaise nouvelle. Tout international algérien n’a pas le droit d’opérer en Europe avant ses 28 ans.» Là, j’étais complètement perdu. Il fallait choisir entre la nationalité française ou rentrer au pays. Je suis rentré au pays sur les conseils de mon père.

Quel est le rôle de l’Amicale des anciens internationaux algériens ?
Cette association, que préside Ali Fergani, a été créée dans le but d’honorer, de faire sortir de l’anonymat les anciens internationaux et de les aider financièrement. Certains d’entre eux vivent dans une situation difficile. C’est fini le temps où l’on organisait un jubilé pour un ancien footballeur pour lui remettre un trophée et un survêtement en guise de cadeau. Maintenant, on collecte de l’argent pour le remettre à ceux qui sont dans le besoin. Ce ne sera plus un geste symbolique, mais un apport financier pour les soulager. Ils seront contents en se disant qu’on ne les a pas oubliés. Cette association sera comme un syndicat qui prendra en charge les anciens joueurs et contribuera à les aider dans la vie. On y retrouve Bachi, Horr, Tasfaout, etc. D’autre part, un jubilé dédié à Abdelkader Zerrar, qui se trouve dans un état lamentable, sera organisé ce jeudi à El-Harrach. Zerrar a fait partie du RC Kouba et CR Belcourt dans les années 1960 et a dû mettre fin à sa carrière à la suite d’un terrible accident. Un autre jubilé, en hommage à Issad Doumar, ancien joueur de la JS El-Biar, sera organisé le 29 juin.
Ce sont des anciens joueurs qui, malgré leurs problèmes, n’oseront jamais demander quoi que ce soit.
Les derniers propos de M. Raouraoua m’ont également satisfait. Le président de la FAF a compris que ces gens ont besoin d’aide, même s’ils ne le montrent pas.

Quel est votre meilleur souvenir ?
C’était contre le Club africain en finale de la coupe maghrébine des clubs. J’avais marqué le but de la victoire du MCA. Un but d’anthologie. Sur une passe de Mahiouz, j’ai réceptionné la balle de la poitrine et d’un retourné acrobatique, j’ai logé le cuir dans les buts de Attouga. Je savais que je ne disposais que de quelques secondes pour cette action de but. Ce fut le délire dans les tribunes du 20-Août. M. Bouteflika, alors ministre des Affaires étrangères et qui était en compagnie du ministre tunisien, M. Masmoudi, s’était levé en signe de joie. En rencontrant Attouga quelques années après, je lui ai dis : «Même en vieillissant, tu te souviendras toujours de moi.» J’aurais aimé que l’ENTV consacre des reportages aux anciens joueurs, ne serait-ce que pour les faire sortir de l’anonymat et que la nouvelle génération ait une idée sur leur passé. Pourtant, j’ai envoyé une cassette vidéo à Hamraoui Habib Chawki concernant ce match et celui contre Bastia.

Et votre plus mauvais souvenir ?
C’était en 1972. Nous devions jouer contre l’ES Guelma pour le compte de la dernière journée du championnat national. Il fallait une victoire pour assurer le titre. J’avais une petite blessure à la cuisse et j’en avais informé le staff médical. Le Dr Benhabyles m’a fait une injection pour atténuer la douleur. Après avoir marqué un but, j’ai ressenti une douleur qui s’amplifiait. Je fus remplacé par mon frère Hamid qui a pu inscrire le 2e but et assurer le titre. J’ai dû être opéré en urgence par les docteurs Trigui et Mahdi. Je n’ai pas pu alors rejoindre Mustapha Zitouni pour faire un essai à Monaco. Cela m’a causé beaucoup de regrets. Je me rappelle une fois au Maroc, au cours d’un dîner offert en l’honneur de la délégation mouloudéenne, un officiel marocain est venu proposer à Braham Derriche : «Voilà un million de dirhams et laissez nous Tahir.» Ammi Braham lui répondit : «Même si vous me donnez tout le Maroc, vous n’aurez pas Tahir.» Quand je pense à toutes ces offres, c’est vraiment regrettable de les avoir refusées. Si j’avais eu la chance d’évoluer à l’étranger, je ne serais peut-être pas dans cette situation. Maintenant, ce que j’attends de la part des autorités, c’est juste un peu de considération envers ma personne. Quand je vois la situation dans laquelle se trouvent plusieurs anciens joueurs, nonobstant mon cas, je me dis qu’on n’a pas le droit de nous oublier.

P.r.p. Sfindja Hamdane



Le quotidien "Horizons" du Jeudi 08.11.2007

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ALLOUCHE FAYçAL

par sebbar1

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ALLOUCHE Fayçal

"La force tranquille"

 

C'est un authentique fils de Bab El-Oued."Oulid El Houma" comme aiment à le répéter ses amis du quartier "la cité des vieux moulins", à quelques pas seulement des "trois horloges".

Allouche fayçal était, en effet, devenu la coqueluche du quartier.Ils étaient tous fiers de lui.Et coment ! vouns ne trouverez pas quelqu'un qui ne vous dise "c'est un très gentil garçon" et qui plus était un excellent stoppeur.Il était parti pour faire une grande carrière au Mouloudia d'Alger mais les choses ont mal tourné pour lui à cause de la rude concurrence qui existait en son temps avec la présence de Lazizi et Meziane, des internationaux.

De taile moyenne, les yeux verts et un visage d'enfant, il donnait l'impression, avec son eternel sourire, de ne pas trop se soucier des vicissitudes de la vie.C'est dû peut-être au fait qu'il s'est fixé pour objectif d'être un grand footballeur et que rien d'autre ne l'intéresse.

Il a en tout cas fait son chemin.L'année 1990 a vu "le petit Allouche" comme le surnomme Mr Abdelkader Drif vice-président de la section football du MCA, donner la pleine mesure de ses capacités.

Accrocheur à souhait, très mobile, il usait souvent de ses tacles impardonnables.Son jeu était dénué de toute fioriture.Il était comme a dit de lui un supporter du Mouloudia une espéce de "force tranquille".

Pourtant, Allouche n'a pas disputé beaucoup de matchs avec le MCA, mais à chaque apparition il donnait entière satisfaction au point de faire l'unanimité autour de lui.Nombreux en effet sont ceux qui voyaient en lui, le futur "patron" de la charnière défensive Mouloudéenne.Il s'entendait à merveille avec Lazizi et remplaçait dignement Youcef Meziane, le libéro de charme de l'équipe.

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Né le 05 mai 1969 à Bab El-Oued, il a commencé à jouer au football à l'école, il sera engagé par le NADI Casoral en 1981 où il resta deux années avant d'opter pour le MCA.Il a été repéré par les dirigeants du Mouloudia lors d'un match amical opposant son club le NADI Casoral au "vert et Rouge" du MCA dans la catégorie cadette.Lui même intenational cadet il sera promu chez les juniors du Doyen sous la direction de l'ancienne gloire Azzouz Mohamed.Il débuta comme stoppeur et grace à son abnégation, son sérieux et ses qualités de meneur d'hommes, il devint capitaine d'équipe.

En 1987/1988, alors qu'il était encore junior, il remplaça au pied levé le grand Merzekane Chaâbane qui avait quitté le Mouloudia après un différend avec les dirigeants de l'époque .C'est à partir de cet instant que fayçal comenca à jouer latéral sur recommandation, d'ailleurs, de Smail Khabatou et Abdenour Kaoua (anciens joueurs et entraineurs du Mouloudia).

La loi de la concurrence a stoppé l'élan de l'enfant de Bab El-Oued dans sa progression mais n'a jamais éteint la flamme "vert et Rouge" dans son coeur.

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TAHRAOUI MADJID

par sebbar1

TAHRAOUI Madjid

"Un Talent cherche confiance"

 

Fiche joueur

Pays :
ALGERIE
Age : 26 ans
Né le : 24/02/1981
à :  Chlef
Poste : Attaquant
Taille : 183 cm
Poids :  78 kg
Club  : MC Alger

Clubs successifs

ASO Chlef  1998-2004

USM Blida 2004-2006

MCA 2006-2008

International "A"

17/08/2004 A Alger: Algérie 2-2 Burkina Faso [1 but]

Palmarès

Coupe d'Algérie 2006/2007 avec le MCA

 

Tahraoui est natif d'une région qui respire le football.Chlef est une ville qui a donné d'illustres internationaux comme Meksi, Megharia ou Belgherbi pour ne citer que les plus connus.
Ce joueur de 26 ans est un authentique produit de Chlef où il a joué depuis 1998 comme senior.Depuis ses premiers pas dans le club phare de la région, Madjid a tout le temps suscité l'intérêt des puristes.Doté d'un physique impressionnant et une technique raffiné, il a su graver les échelons et attirer l'intention des sélectionneurs et autres recruteurs.Jouant tantôt en meneur de jeu et tantôt en pointe de l'attaque, il marqua,  avec l'ASOC,beaucoup de buts (17) et faisait marquer ses coéquipiers ce qui ne laissa pas indifférent les recruteurs qui se sont bousculer au portillon pour s'attacher ses services.L'USM Blida a eu la main heureuse pour le chiper aux grands clubs du centre pour réaliser l'un des transfert les plus cher du Football national.
Arrivé à Blida dans la peau d'une star malgré lui, Tahraoui va connaître une baisse de régime alarmante.Le coup médiatique né suite à son gros transfert a influencé sur son rendement bien que le talent ne l'a jamais fuit.Le prodige joueur de Chlef signa à Blida pour la modique somme de 1,25 milliards de centimes. Un transfert record qui sera le fiasco record également puisque ce joueur n’a à aucun moment justifié son statut ni le pactole mit dans la balance pour s’adjuger ses services.
Le MCA à la recherche d'un remplaçant à Daham, son attaquant vedette signataire à Kaiserslautern en Allemagne, lui tend les bras et le fait signer pour une durée de deux ans.Une aubaine pour le joueur qui voulait rebondir dans un club ambitieux et relancer par conséquent sa carrière.Mais comme l'argent peut , parfois, rendre amorphe, le pauvre Tahraoui a complètement raté sa saison (2006/2007) et n’a marqué qu’un petit penalty lors de la dernière journée du championnat avant d’être mis sur la liste des joueurs libérables par l’entraîneur Fabbro mais qui a été repêché à la dernière seconde.En manque de confiance après le penalty raté en ligue des champions arabes et l'élimination face au Nasr Saoudien, Madjid a peu jouer et ne rentrait plus dans les plans du coach Italien du Mouloudia.
Pour cette nouvelle saison (2007/2008), Tahraoui s'est juré de se rattraper et de montrer a ses détracteurs qu'il n'est pas encore fini.Redoublant d'effort pendant le stage d'inter saison à Norcia, il n'attendait qu'un petit signe de Fabbro pour démontrer sa grande force mentale et son retour au premier plan.
La chance une fois saisi peut vous permettre de durer.C'est ainsi que Tahraoui a traduit cette chance sur le terrain face à l'AS Khroub lors de la 6ème journée du championnat disputé ce jeudi 27 septembre 2007.Rentré à la place de Badache en méforme, il va devenir, l'espace d'une soirée ramadhanesque, le sauveur et le chouchou de tout un peuple, celui du MCA.Les supporters du Mouloudia ont raison d'entonner dans les gradins "Chebka ya Tahraoui" "Droit au but Tahraoui" car il va délivrer tout le monde à la dernière minute du temps additionnel pour inscrire un but plein d'opportunisme.
Gageons que ce but appellera d'autres car le sympathique Madjid mérite qu'on lui fasse confiance pour nous dire qu'il existe.
Coulibaly
 
 
Tahraoui à Liberté Foot
“Il faut enchaîner contre l’Usma”
Jeudi 27.09.2007
 

Liberté Foot : On vous a vu déchaîné aujourd’hui et que vous teniez vraiment à réussir votre entrée. Quel commentaire faites-vous de votre prestation ?
Madjid Tahraoui : Je suis très content, d’abord pour la victoire collective. Sur le plan personnel, je voulais tellement réussir mon premier match de la saison pour retrouver la confiance. Il ne faut pas oublier que cela fait plusieurs mois que je n’ai pas joué et c’est pour cette raison que j’appréhendais cette entrée.
Malgré mon inactivité en compétition officielle, je n’ai jamais cessé de travailler durant cette période car je savais que j’allais être sollicité d’un moment à un autre.
Dieu merci, j’ai réalisé une prestation positive et cela n’aurait jamais été possible s’il n’y avait pas l’aide de mes coéquipiers et surtout celle du public qui m’a soutenu. Je tiens à remercier tout le monde à cette occasion.

Sincèrement, l’idée de réussir ce but a-t-elle effleuré votre esprit ?
Une chose est sûre : dès que l’entraîneur m’a demandé de m’échauffer pour prendre ma place au sein de l’équipe, je n’avais que les bois adverses en point de mire. Je devais honorer la confiance placée en moi. C’était aussi une occasion pour moi de prouver que je peux être utile à mon équipe. Dieu merci, j’ai pu inscrire ce but qui pourra me libérer pour la suite du parcours car, croyez-moi, j’ai beaucoup souffert durant la période noire que j’ai traversée. Le plus important pour moi est que l’équipe a réussi à empocher les trois points, et le fait que je sois le buteur est la cerise sur le gâteau. Maintenant que j’ai réussi à inscrire ce but, j’espère continuer sur ce rythme et enchaîner les performances. Je suis très content de la victoire de mon équipe.

Vous étiez vraiment au bon endroit lors de l’action du but. Racontez-nous comment cela s’est-il passé ?
Disons que je me suis dit qu’il faut rester concentré tant que l’arbitre n’a pas encore sifflé la fin de la rencontre. L’équipe a fourni de gros efforts et il était malheureux de quitter le terrain sans en récolter les points. Nous avons poussé jusqu’au bout et cela a fini par payer. Au moment de l’action, je savais qu’il ne restait pas beaucoup de temps pour le match. J’ai décidé de mettre toute mon énergie dans cette dernière action et je me suis bien placé pour recevoir le ballon. Belghomari a redressé la trajectoire du ballon et je n’avais qu’à poursuivre le travail pour le mettre au fond des filets. Il faut dire que c’est le résultat d’un travail collectif.

Peut-on dire que vous venez de répondre à ceux qui ont douté de vos capacités ?
Je n’ai de réponse à donner à quiconque, car je connais parfaitement mes qualités. Heureusement qu’il y a ceux qui m’ont réconforté et remonté le moral. Je tiens à remercier les supporters pour leur soutien. Je leur dédie ce but ainsi qu’à mes parents sur lesquels je me suis appuyé et auprès de qui j’ai trouvé un réconfort moral. J’espère que cela ne va pas s’arrêter là et je souhaite continuer sur cette dynamique et réussir d’autres buts au MCA.

Ce but va-t-il vous libérer ou constituera-t-il une pression supplémentaire sur vos épaules, sachant que Badache, qui a commencé par un triplé, n’arrive pas à redémarrer ?
J’espère qu’il va me libérer. De toutes les manières, je ferai de mon mieux pour être toujours aussi performant. Pour ce qui est de Badache, j’espère qu’il retrouvera vite le chemin des filets. C’est un joueur pétri de qualités et c’est un buteur racé. Il ne faut pas l’enterrer trop vite. Je ressens ce que ressent Badache, mais je reste persuadé qu’il rebondira très vite.

La saison dernière, vous avez inscrit un seul but. Vous venez d’égaler votre performance…
Je ferai de mon mieux pour qu’il ne soit pas le dernier. Je sais qu’en tant qu’attaquant, on attend beaucoup de buts de vous. Je ferai tout pour rester aussi performant. J’espère que la période difficile que j’ai vécue ne sera qu’un mauvais souvenir.

Le public du MCA a scandé votre nom avant même l’entame de la rencontre. Quel est votre sentiment ?
Je tiens à lui rendre hommage et à le remercier pour son soutien. Je ferai tout pour ne pas le décevoir à l’avenir. Croyez-moi, lorsque j’ai vu que les supporters m’encourageaient, j’ai voulu tout faire pour leur faire plaisir. Il faut dire qu’ils m’ont donné plus de force pour ne pas les décevoir. Hamdoulah, j’ai réussi à inscrire ce but qui leur a fait plaisir ; je tiens à le leur dédier.

Parlez-nous maintenant du match d’aujourd’hui. Votre équipe a vraiment sué pour venir à bout de cette équipe de l’ASK ?
C’était très difficile du moment où l’on s’attendait à une opposition de la part de l’ASK qui s’est déplacée à Alger dans la perspective de revenir avec un résultat positif, après avoir subi une lourde défaite à domicile lors de la journée précédente.
Notre objectif était de gagner le match pour reprendre confiance et entrevoir la suite du parcours avec plus de sérénité. J’avoue que nous avons sué pour arriver à cette fin, mais le plus important était d’y avoir cru jusqu’au bout. J’espère qu’au fil des matches, l’équipe retrouvera sa vitesse de croisière.

Le prochain match sera face à l’USMA, le derby tant attendu de la capitale. Pensez-vous déjà à cette rencontre ?
Bien sûr qu’on y pense déjà. Nous allons observer une trêve de deux semaines qui sera une occasion pour préparer cette rencontre qui reste très importante pour nous.
Vous savez, ce genre de derbys est imprévisible, mais nous sommes décidés à enchaîner les performances. Une victoire face à l’USMA nous permettra d’être plus solides sur le plan mental. J’avoue que ce sera difficile, mais nous allons faire de notre mieux pour être au top ce jour-là. Mais avant cela, je tiens à présenter, à l’avance, mes vœux sincères à tout le peuple algérien à l’occasion de l’Aïd.

 

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OUAMANE MOHAMED REDA

par sebbar1

Ouamane Mohamed Réda

"Un gardien d'avenir"

 

Fiche joueur

Poste: Gardien de but

Né le: 26/06/1983 à Oran

Clubs successifs: MC Oran-MO béjaia-MCA (depuis 2006)

Palmarès: Vainqueur de la coupe d'Algérie 2006/2007 avec le MCA

 

Méconnu des supporters Mouloudéens, Ouamane Mohamed Réda est pourtant un gardien qui a fait ses preuves dans des clubs plus ou moins connus tels que le MC Oran ou il était titulaire à part entière.Recruté par le MCA à l'orée de la saison 2006/2007 pour être le troisième gardien du club, après la libération de l'autre numéro 3 Makhlouf qui a signé au CA Batna, il n'a pas eu assez de temps de jeu pour montrer ses capacités. 

La présence dans la cage du Mouloudia d'un gardien de la trempe d'Abdouni, un ex international, a laissé peu de chance au fils d'El-Bahia de devenir titulaire.Sa première sortie avec les couleurs "vert et rouge" c'était lors d'un match de Gala face aux italiens de la Fiorentina où il ne joua qu'une seule mi-temps.Ce jour là, Ouamane a laissé entrevoir des qualités propres à lui, agilité et courage, qui ont découragés les attaquants italiens.

Seulement le hasard fait bien les choses et les malheurs des uns font le bonheur des autres.Après la suspension d'Abdouni en coupe africaine de la CAF et la méforme du second Azzedine, Ouamane a été titularisé en match retour face au Kwara united (Nigéria) ou le jeune gardien oranais a fait preuve de beaucoup de maturité et de courage en dépit de l'élimination de son club, le MCA, aux tirs au but.On peut dire sans nous tromper, que le Mouloudia avec la présence de Ouamane dans sa cage, peut aborder ses rencontres sans aucun soucis derrière.

 

Super Ouamane !

Au vu de sa prestation de haute facture contre le Chabab, personne n’aurait cru voir Ouamane évoluer à un tel niveau, surtout après ce qu’il avait enduré la saison dernière. Avec zéro minute durant la phase aller, le portier oranais a soigné ses statistiques en disputant trois rencontres de championnat, c’était face au CAB, le WAT et le MCO. Sans être ridicule, Ouamane n’a jamais pu gagner la confiance de son staff technique, ni des dirigeants en dépit d’une prestation similaire à celle face au Chabab contre Kwara United en coupe d’Afrique. Pis encore, Ouamane, qui était relégué au rang de troisième gardien, était à l’intersaison sur la liste des libérés. Un moment difficile que le joueur a essayé de gérer tant bien que mal en attendant une éclaircie ou un signe du destin. Finalement, après une longue période d’incertitude, Ouamane a été maintenu au sein de l’équipe mouloudéenne au rang de troisième portier. Nullement découragé, Réda, grâce à sa persévérance, son abnégation et sa force mental, a su attendre ce moment propice pour faire étalage de ses qualités techniques. Hissé en deuxième position suite à la blessure de Azzedine, puis au rang de titulaire en raison du forfait de dernière minute de Benhamou, Ouamane a fait preuve d’une grande force mentale pour disputer un match derby face au Chabab au 20-Août. Bien que les Belouizdadis ont tout fait pour le déstabiliser, Réda a su faire abstraction  de toute cette pression que génère un tel rendez-vous pour sortir une prestation de premier ordre. Qui l’aurait cru il y a de cela une saison, lorsque Réda n’était même pas convoqué parmi les 18 pour les matches de championnat ? Une véritable gifle pour les dirigeants du vieux club algérois qui étaient sur le point de libérer leur joueur, pourtant sous contrat jusqu’en 2008. Le portier mouloudéen s’est affirmé depuis avant-hier comme un élément sur qui Fabbro pourra compter lors des prochains rendez-vous, à commencer par celui de jeudi prochain face à l’ASK, le match de la confirmation pour Ouamane.
T. Che

 

Il a été l’homme du match CRB-MCA
Réda Ouamane a été sans conteste, jeudi dernier (20.09.2007), face au Chabab, le meilleur joueur de son équipe sur le terrain. Le portier mouloudéen a réussi à lui seul à mettre en échec toutes les tentatives des attaquants belouizdadis, plus précisément celles de Mezouar. Ce dernier, par trois fois (20’, 22’ et 83’), s’est heurté au brio de Réda, alors qu’il avait à chaque fois décoché une frappe surpuissante dont lui seul à le secret. Bien d’autres gardiens se seraient inclinés, mais pas Ouamane qui était en état de grâce. En pleine confiance, le natif d’Oran a même soulagé à trois reprises ses défenseurs sur les corners, ce qui est rarissime depuis le début du championnat. Impérial dans les airs et au sol, Ouamane a fait preuve d’une grosse force mentale pour accepter le poste de titulaire dans un derby de tous les dangers et dans une enceinte très hostile. Bref, tous les ingrédients pour qu’un gardien, surtout remplaçant, passe à côté de son sujet

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HADJADJ FODHIL

par sebbar1

HADJADJ Fodhil

"Le chauve à la classe pure"

 

  • Age: 24 ans
  • Né le: 18.04.1983 à Bologhine Alger
  • Poste: Milieu
  • Taille: 180 cm
  • Poids: 75 Kg
  • Club Actuel: MC Alger
  • International Algérien "A" 10 sélections (du 04.09.2003 au 07.02.2007)
  • Surnom: La fusée

Carrière

  • 2005->2008 : MC Alger (D1)
    2003->2005 : FC Nantes (D1, Fr.)
    (Nombre de matches en Ligue 1 : 23
    1er match : Sochaux-Nantes (2-1), le 02/08/03)

    1999->2003 : FC Nantes (Jeunes)
    1993->1999 : MC Alger (Jeunes)

  • SELECTION

  •  07/02/2007 : Algérie 2-1 Libye
    - 30/05/2004 : Algérie 1-1 Jordanie
    - 28/04/2004 : Algérie 0-1 Chine
    - 03/02/2004 : Zimbabwé 2-1 Algérie
    - 29/01/2004 : Algérie 2-1 Egypte
    - 25/01/2004 : Cameroun 1-1 Algérie
    - 15/01/2004 : Algérie 0-2 Mali
    - 14/11/2003 : Algérie 6-0 Niger
    - 11/10/2003 : Niger 0-1 Algérie
    - 04/09/2003 : Algérie 1-0 Qatar
  • Palmarès

  • Finaliste de la coupe de la ligue 2004 avec FC Nantes

  • 2 Coupes d'Algérie avec le MCA 2006 et 2007

  • 1 Supercoupe d'Algérie avec le MCA 2006

  • L'enfant de "Rais Hamidou" (ex la pointe pescade) est né le 18 Avril 1983 à Bologhine.Le cadet de ses fréres et soeurs a le football dans le sang au point de dormir avec le ballon au bas âge déja.Issu d'une famille de sportive, un frére ex footballeur et un autre boxeur, Fodhil commence à taper dans un ballon avec les mômes de son quartier avant d'être repérer par un ancien footballeur Lanache qui le proposa au dirigeants du doyen des clubs Algériens, alors qu'il n'avait que 6 ans...

Initialement formé au MC Alger, Fodil Hadjadj a ensuite passé six années au FC Nantes (joueur ayant marqué le plus beau but du FC Nantes lors de la saison de ligue 1 (2003/2004) contre le stade du Rennes), avant d'être transféré de nouveau au MC Alger. Lors de la Coupe d'Algérie 2007, il fut le héros de la finale en marquant un but d'une frappe de 30 mètres. Ce but, surnommé le boulet de canon, fut marqué d'une frappe d'une extrême puissance, la spécialité d'Hadjadj. Irrégulièrement séléctionné par Jean-Michel Cavalli en sélection, il sait néanmoins répondre présent quand ont fait appel à lui. A l'époque de ses débuts, Hadjadj faisait partie du FC Nantes, mais il a eu beaucoup de soucis à s'imposer comme titulaire indiscutable durant la saison 2003-2004 de Ligue 1. Il parvint à obtenir la confiance de Loïc Amisse mais ce dernier fut limogé durant la saison suivante et l'arrivée de Serge Le Dizet le poussa vers le départ, à cause de la manque de confiance de son entraîneur et de la concurrence difficile avec Emerse Faé. En août 2005, il signe donc au MC Alger, le club qui l'a formé, et dont il devient le meneur de jeu.

 

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