AOUF ABDERRAHMANE (dit Hammoud)
AOUF Abderrahmane
dit Baba Hammoud
25.4.1902 / 22.4.1989
L'histoire du MCA restant à écrire, le bref rappel non exhaustif, qui est tracé ci-après sous forme de chronologie, montrera par-delà les faits saillants et les diverses actions des dirigeants, techniciens et athlètes, les véritables buts assignés ainsi :
le MCA est un véritable monument historique, à l'avant-garde des aspirations du public dans toutes ses composantes à travers les symboles qu'il représentait. En effet il était un club représentant l'Algérie nationaliste face aux clubs français, il était l'émanation d'un peuple autochtone opprimé et musulman de surcroît, il était l'initiateur du développement du mouvement sportif proprement algérien, une Ecole du nationalisme et du sport par excellence, la MCA a joué un rôle tangible, dans le raffermissement de la personnalité culturelle nationale. Ainsi, de nombreuses associations de musique classique algérienne ont été développées par le Doyen dès le début des années 1930 il n y a qu'à citer El-Djazaïria, El-Mossilia, El-Hayat, El-Mizhar et Gharnata, sans oublier que le cercle du Mouloudia abritait chaque dimanche un concert animé par cheikh Bentefahi ainsi que d'autres artistes de renom tel Hadj M'Rizek pour ne citer qu'un enfant de ce prestigieux club.
L'activité inlassable de ses dirigeants à leur tête Hammoud Aouf qui menaient leurs actions pour la mise sur pied de différentes sections dans d'autres disciplines telles que : boxe, athlétisme, basket–ball, natation...dans le but de toucher un maximum de jeunes musulmans pour les sensibiliser et leur offrir un cadre adéquat pour affirmer leur identités tout en engageant une action sociale en leur faveur par l'aide apportée pour la création d'autres clubs musulmans. Pour cela des dirigeants bénévoles et dévoués du MCA chargés de cette mission réussissent à initier, encourager et soutenir la création d'un grand nombre de clubs. En 1947, il existait 40 associations de ce type.
Ces dirigeants bénévoles, issus du peuple, prouveront leur engagement et leur abnégation par un travail inlassable de sensibilisation et de soutien de la base populaire par l'aide matérielle apportée à celle-ci par la remise d'équipements, un environnement canalisé par l'éducation des supporters, un intérêt apporté aux jeunes par la création, dès 1928, de l'école de football du MCA
De par sa vocation première, le MCA participa tant à la préparation qu'au combat lui-même lié à la Lutte de libération nationale avec un très grand nombre de martyrs. Il fut également le premier club algérien et musulman à avoir arrêté la compétition en 1956.
Aouf Abderrahmane, président fondateur du Mouloudia Club Algérois avait des rapports étroits avec les milieux nationalistes et plus particulièrement les uléma et le cheikh El Okbi qu'il côtoie au Cercle du Progrès (Nadi Ettaraki) où le Mouloudia avait son siége cédé à l'association des uléma par la suite.Instruit et doté d'une éducation sans faille nourrit de valeurs fondamentaux qui ont fait de cet homme un exemple pour toute la population musulmane et une admiration des colons qui voyaient en lui l'exemple même de confiance, de sincérité et de sacrifice.Travaillant à la société JOB (SNTA), il ne pouvait ne pas donner sa vie à son club qu'il aimait, qu'il chérissait plus que sa propre personne.
Pour rappel le premier club musulman C S A a été crée à Alger en 1918.A cette époque Abderrahmane AOUF occupait le poste de conseiller technique malheureusement, la vie de cette association fût d’une très
courte durée.En effet l’occasion n’a pas été ratée. Lors d’une rencontre à Médéa,face à l’équipe des colons de cette localité une bagarre générale éclata entre joueurs et dirigeants des deux clubs : une scène montée de toutes pièces par le recteur de l’Université d’Alger Millot selon laquelle ces étudiants ont indigné le secteur universitaire dont ils s’apparentaient avec la complicité de la ligue d’Alger pour salir et dévaloriser l’équipe musulmane.
La commission de discipline siégeant pour cette affaire donna un verdict très sévère et arbitraire sans tarder : radiation du club musulman. Ce dernier (Millot) voyait mal l’existence, en ces moments là, d’un club musulman dont la composante humaine (joueurs et dirigeants) était constituée d’une majorité d’étudiants et dont certains disposaient d’un niveau intellectuel assez élevé.
cette idée ingénieusement étudiée n’avait qu’un seul but : ébranler toute ambition projetant une formation spécifiquement musulmane et obstruer tous les chemins menant à cela.Deux ans plus tard, la fibre nationaliste d'Abderrahmane Aouf (Né le 25 Avril 1902, décédé le 22 Avril 1989) vibra au point d’engendrer la naissance de notre cher club algérois, c’est officiellement le 7 Août 1921 que le MCA, cette nouvelle étoile étincela pour la première fois.
Il fallait lui trouver un Nom …. ! après avoir pensé à : « Eclair Sportif d’Alger » « Croissant Club d’Alger » « Etoile sportive d’Alger » « Jeunesse Sportive d’Alger »
Au moment où on s’attendait le moins et contre toute attente , devant l’impasse, une voix s’élève du fond de la salle du café maure, de fortune, de la rue Benachère ( appelée Souikia) où un groupe de braves
gens étaient réunis, criant le nom « Mouloudia « , en référence au Mewlid Ennabawi Echcharif, .
Le 7 août 1921, naissance donc du Mouloudia Club Algérois (MCA). La circulaire n° 854 de la préfecture d'Alger, portant création du MCA, autorise celui-ci à jouer en quatrième division. Cependant une restriction de taille fut apportée à l'autorisation accordée, à savoir que le MOULOUDIA devait intégrer des dirigeants et trois athlète au moins d'origine européenne dans l'effectif, ce qui a été habilement contourné, par les responsables de l'époque.
C’était une belle nuit ordinaire qui venait d’enfanter le MCA en ce 7 Août 1921 ...Ce magnifique événement fut fêté dans une ambiance extraordinaire et la nouvelle se répandit promptement à travers le vieil Alger à la grande satisfaction des jeunes et des moins jeunes.
C’était le rêve de quasiment tous les Algériens qui venait de s’exaucer.Quelques temps après Aouf reçut une convocation de la préfecture, en effet, un administrateur voulut savoir pourquoi avait-il choisi le vert et le rouge comme couleurs. Sa réponse fut ainsi « le vert représente le paradis, le rouge l'enfer », Aouf réalisa une première victoire du MCA.
Comment l’idée de créer un club musulman avait-elle traversé l’esprit de Abderrahmane AOUF, fondateur et premier président du MCA ?
Ce jour là comme tous les autres jours du mois sacré, à la place du cheval, actuelle place des Martyrs, régnait une animation particulière. Un monument érigé comme un défi face à la casbah : la statue du Duc d’Orléans, pointant son sabre vers la mosquée « Djamaa Ejdid »
La foule était dense, les étals bien achalandés exposaient toutes sortes de victuailles et de friandises. Abderrahmane AOUF flânait sur la grande place et savourait les bienfaits de la brise de mer.
A quelques mètres de lui, des enfants joyeux, jouaient au football avec une pelote confectionnée à l’aide de papiers et savamment ficelée. Il s’arrêta un instant pour contempler ce spectacle dont la sérénité n’a d’égale que l’insouciance de ces enfants.
A ce moment là, un groupe de soldats français passa. Un sergent émergea du lot , regarda dédaigneusement en direction des enfants et ,prononça cette ignoble phrase « Voici le Parc des Princes des Arabes ! Abderrahmane AOUF resta stupéfié, désemparé. Cette phrase pleine de mépris resta empreinte indélébile dans sa mémoire et constitua un affront à son amour-propre, ce fut la goutte qui fit déborder le vase, ce jour là plus que tous les autres, l’idée de créer un club devint plus frappante voire irréversible.Le soir même, il s’enferma dans sa chambre et se mit à méditer. Le lendemain, il fit part de son projet à ses amis.
Il faut noter que Abderrahmane AOUF a consacré toute la nuit à rassembler les grandes lignes pour l’élaboration d’un document relatif à la création du club et à la constitution de tous les éléments nécessaires : Statut et règlement de l’association, effectif, préparation des moyens (matériels et finances), choix du sigle, problèmes de l’encadrement, acquisition d’un terrain de jeu et d’un
cercle sportif …………..Ses amis applaudirent vivement son idée et l’encouragèrent à aller jusqu’au bout de son rêve. Ayant reçu leur aval, AOUF adressa une requête à la préfecture pour obtenir l’agrément de la fondation du club. La réponse fut négative. L’administration lui expliqua qu’il ne pouvait prétendre fonder une association étant donné qu’il n’était pas encore majeur. Effectivement, il n’avait que 19 ans et quelques mois. Mais ce valeureux jeune homme ne se découragea pas.
Il arriva à berner les autorités coloniales en procédant à une affaire de falsification de papiers au nom de Abdelmalek le mari à sa tente, car son projet devenait une véritable obsession. D’ailleurs, une annonce légale parue dans le journal officiel de la République Française N° 114119 du 1er Octobre 1921, en fait état :
« 31 Août Mouloudia club Algérois »
But :tous les sports
Siége :Buvette Américaine ,place Mac Mahon ,Alger
Abderrahmane AOUF ,rappelons-le ,a été convoqué deux fois par la préfecture.Objectif passer au peigne fin tout le dossier concernant la création du club Musulman. Habile comme il est, AOUF arrivait à trouver les bonnes réponses aux questions piéges et avec un langage aussi éloquent que rassurant .
En effet ,dans la première convocation on l’a interrogé sur le but de ce club musulman et il a répandu que c’étais pour préparer les jeunes aux épreuves du service militaire .le seconde concernait le choix des couleurs proposées au futur club .Dans un réflexe espiègle, AOUF prononça ces phrases « le vert,le paradis, le rouge l’enfer pour les autres en quête de formation ». Une belle victoire sur la préfecture qui, voyant que les réponses étaient convaincantes, signa aussitôt cette requête dûment réfléchie pour la fondation du MCA, ce n’était pas à jouer un tel rôle devant les menaces possibles du rejet complet de la candidature du MCA aux compétitions. Tout était mis en œuvre pour brandir l’étendard Mouloudéen. D’autant plus les autorités coloniales dressaient montagnes d’embûches, ainsi une note précisant que les locaux du club doivent servir uniquement à des fins sportives,fut envoyée au siége. Une façon d’interdire toutes formes de rassemblement politique. Mais le Mouloudia regroupait une jeunesse Algérienne consciente pour relever tous les défis.L’exemple est démontré, après avoir été battu (8-0) face l’Elan de Bab El Oued à la Pointe-Pascade (actuellement Rais Hamidou) le Dimanche 16 Octobre 1921.
Le MCA s’était racheté pour son premier match officiel en réalisant une bonne saison tout en infligeant une correction à l’Elan de Bab El Oued lors de la phase retour.Si le grand cap, le plus difficile, est passé avec succès (Dossier présidant à l’agrément), un obstacle et non des moindres se pointe à l’horizon. C’est le fond qui manque le plus. Il faut coûte que coûte entamer la saison, se débrouiller l’argent par n’importe quel moyen,légal bien sur. Aouf fait travailler ses méninges en lançant une Campagne de solidarité à travers des communiqués auprès des commerçants et autres qui s’avèrera vaine. Le demi échec trouve sa source essentiellement dans le manque de crédibilité accordé à son projet qui paraissait, aux yeux de certains, comme osé et impossible à atteindre. Mais il faut compter avec le courage et la ténacité de ce grand homme. Il arrive contre vent et marée à se procurer auprès des amis, la somme de 54 Francs, largement insuffisante, mais rassurantes détaillée comme suit :
Benredouane Youcef = 20 F
Hadj Soufi = 20 F
Akacha Abdelkader = 05 F
Bachtarzi Rachid = 05 F
Dziri Mohamed = 04 F
Malgré cet apport de fortune qui n’est en fait, qu’un petit stimulant, il ne demeure pas les bras croisés, il est tellement affecté moralement, obsédé par son projet qu’il finit par attirer l’attention de sa tante qui lui avait assuré très jeune la protection affective de son état d’orphelin. Elle finit par découvrir la petite histoire cachée.
Elle ne peut rester indifférente à son cas et lui apporte son soutien en mettant en vente ses biens constitués en trois habitations ( dite douiretes) estimées à 1500 Francs, somme qui lui a été remise pour en
finir avec ce problème financier crucial. Et c’est à partir de là que tout rentre dans l’ordre en domaine.
Constatant que le MCA commençait à mûrir au fil des années et à prendre de l’ampleur, AOUF pensa donc à la relève et céda la présidence du MCA en 1928 et ceci pour se consacrer à la formation des jeunes joueurs. Une école de football était alors née avec comme manager général Abderrahmane AOUF et qui connaître un essor extraordinaire entre 1930/1931.
Sans toutefois oublier que 1930 est une année signifiante par les Français , ils fêtèrent, en effet, avec éclat, l’anniversaire du centenaire de leur présence en Algérie.Les forces coloniales tenaient absolument à persuader toute la communauté musulmane de la supériorité dominante dans tous les
domaines.D’ailleurs, tous les journaux de l’époque, à grands tapages publicitaires, ne faisaient que louer les « bienfaits du colon ».La communauté musulmane vécut cette avanie amèrement même les moins sensibles prirent conscience de la réalité du terrain où le MCA avait déjà réalisé de belles victoires face aux plus lotis des adversaires.Si Aouf quittait définitivement la présidence du MCA pour diriger une école de jeunes jusqu’en 1933, persuadé que le « Mouloudia » était entre de bonnes mains, toutefois, il ne se désintéressa à aucun moment de ses pérégrinations sportives jusqu’à sa disparition, le 22 avril 1989.Comme toute nouvelle association à caractères culturel, politique,social ou sportif, doit être impérativement signée par décret. Ce titre relève de la compétence de la préfecture.De son vivant, Abderrahmane AOUF, fondateur du MCA avait expliqué, répondu à toutes les questions concernant la création de ce club musulman algérois.
Après la fête du Mawlid Ennabaoui Echarif, beaucoup d’événement, plus ou moins attendus, se sont déroulés et qui méritaient d’être pris en considération. En effet, on se posait un tas de questions. De toute évidence, Abderrahmane AOUF s’y était longuement préparé dans ce sens.Conscient des conséquences si la signature du décret tardait à s’effectuer sans pouvoir rien faire, il fallait saisir les hautes instances, tout est désormais envisageable à aller plus loin Oui, cette mission importante Abderrahmane AOUF la confia à Ahmed Andaloussi qui, appelons-le, faisait partie du groupe ami et Ahmed Djaout était son fidèle compagnon.
Ahmed Andaloussi fut secrétaire principal de Maire, à l’époque et qui s’était chargé d’écrire au Président de la République française concernant le dépôt du dossier de création du club musulman, à
caractère sportif et culturel, dépendant hiérarchiquement de la préfecture d’Alger.
Devant ce rebondissement, la préfecture avait fait preuve d’intelligence en signant quelque temps après le dépôt du dossier, le décret portant création du Mouloudia club algérois. Et ceci sous les petits détails qui sont importants, d’où tous les scénarios sont envisageables.
Evidemment, Abderrahmane AOUF se contenait de cette belle œuvre.Et ce genre de tâche nous coûté une lettre rédigée en Français !!!!!!!!
1922 : l'assemblée générale du MCA pour l'année 1922 a élu le conseil d'administration :
Premier conseil d’Administration du
MOULOUDIA CLUB ALGEROIS
(1921)
BENHADDAD Abderrahmane
BENHADDAD Bouziane
ABDELMALEK Abderrahmane
( de son vrai nom AOUF)
KEZADRI Hamida
DJAOUT Ahmed
HAFIZ rachid
KORICHI Salem
SADOUN Allel
MESSAOUDEN Mustapha
ELGHERS Mohamed
ADJOURI Sid ali
MEBROUK Mohamed
MALLIK Mohamed
CHARIK Mohamed
1922 : Création de la section de natation.
1923 : Composition du Comité directeur.
Président : M. Aouf Abderahmane.
Vice-président : M. Hafiz Rachid.
Vice-président : M. Khorchi Salem.
Secrétaire général : M. Sadoun Allel.
Trésorier : M. Bey Abderahmane.
Trésorier : M. El-Ghers Mohamed.
Trésoriers adjoints : MM. Adjouri Sid Ali, Djaout Ahmed, Allioche Youcef et Bellami Djelloul.
Mouloudia club Algérois
1921
STATUTS
ART 1- Sous le titre « Mouloudia Club Algérois « dont le siège social
est à Alger, est constituée une société entre jeune gens musulmans, à
dater du 31 Juillet
ART 2- Ce groupement a pour but de réunir tous les jeunes gens
musulmans désirant pratiquer les sports (Football, Athlétisme,
préparation militaire).
ART 3- Il se compose de membres d’honneur et de membres actifs.
ART 4- Les membres actifs sont ceux qui pratiquent les sports et
s’engagent à : 1°- payer régulièrement, leurs cotisations : 2° - à
respecter les statuts et les décisions prises par le Conseil
d’Administration.
ART 5- Les membres honoraires sont tenus à payer une cotisation
mensuelle de 2 francs
Les membres actifs sont tenus à payer une cotisation de 1 Franc et un
droit d’entrée de 1 Franc.
ART 6- Cesseront de faire partie du club 1° – tout membre frappé d’une
condamnation afflictive et infamante ; 2° - tout membre ayant tenu des
propos diffamatoires à l’encontre du club ou d’un de ses membres.
ART 7- En aucun cas, les membres radiés ou démissionnaires ne peuvent
exiger le remboursement des sommes versées.
ART 8- Le Conseil d’Administration comprend 1 Président, 2
vice-présidents, 1 secrétaire assisté d’un adjoint, 1 trésorier et son
adjoint, 4 Assesseurs.
ART 9- Le Conseil d’Administration est élu pour 1 an Les membres du
Conseil sont indéfiniment rééligible. Sont considérés, comme
démissionnaires, les membres du Conseil qui auront manqué 3 séances
consécutives sans motif plausible ; leur remplacement provisoire sera
assuré par les soins du Conseil d’Administration.
ART 10- Le président, ou en son absence, le vice président, conseille
et assure l’exécution des statuts et du règlement intérieur. Il
préside les séances du Conseil et de l’Assemblée Générale, signe tout
les actes, la correspondance et les délibérations ; il représente le
club dans ses rapports avec l’extérieur
ART 11- Le trésorier centralise les recettes et les dépenses sur le
livre de caisse coté et paraphé par lui-même ; il tient un grand livre
portant la liste de tous les membres du club. Le compte-rendu des
recettes et dépenses sera publié, par lui, au conseil, tous les 3
trois mois ; à chaque assemblée Générale, il présente le compte-rendu
de la situation financière
ART 12- Le secrétaire est chargé de la rédaction des procès-verbaux,
des convocations et de la conservation des archives.
ART 13- Le Conseil d’Administration se réunit tous les samedis. Il ne
peut délibérer, valablement, que si la moitié des membres, plus un,
sont présents.
ART 14- Une Assemblée générale, à laquelle seront convoqués tous les
membres du Club, se réunit, tous les trois mois, afin de maintenir un
contact aussi étroit que possible entre les membres actifs, honoraires
et le Conseil d’Administration. Au cours de la première réunion de
chaque année, le Président rendra compte de la situation morale et
financière du club ;
Toutefois, le Conseil a la faculté de convoquer une Assemblée
Extraordinaire, autant de fois qu’il le jugera utile, pour la bonne
marche du club.
Enfin, une Assemblée Générale peut avoir lieu sur la demande écrite et
signée par la moitié des membres actifs et adressée au Conseil d’Administration. Cette demande doit être motivée,
le Conseil est tenu d’y faire droit dans un délai de un mois.
ART 15- Toute discussion politique, religieuse ou autre, étrangère au
but du club, est rigoureusement interdite pendant toutes les réunions
du Conseil et des Assemblées Générales.
ART 16- Les recettes du club se composent des quotités versées par les
membres honoraires et actifs et des subventions sollicitées.
ART 17- Les Membres actifs qui auront un retard de trois pois pour le
versement de leurs cotisations seront rappelés à l’ordre par le
trésorier, Un retard d’un an amènera la radiation qui ne pourra être
prononcée que par le conseil et formulée par lettre recommandée. Le
conseil peut dispenser un membre, sur sa demande, et après enquête, du
paiement de ces cotisations.
ART 18- Tout membre actif qui doit participer à une épreuve, sera
convoqué par une lettre à laquelle il devra répondre immédiatement, si
pour un motif grave, il ne peut y assister tout équipier absent et non
excusé, sera puni d’une amende de 2 francs, pour la première fois, et
à l’exclusion impitoyable de l’équipe, en cas de récidive.
ART 19- Le trésorier verse les fonds à la Banque, qui sera désignée
par le Conseil d’Administration. Toutefois, les demandes de
remboursement seront revêtues de la signature du Président.
ART 20- Le trésorier ne peut conserver, en caisse, une somme
supérieure à 2 francs.
Fait et adopté
Alger, le trente et un Juillet Mille Neuf cent Vingt-Un
"infosoir du 3.6.2008 + "Le Doyen conte le Mouloudia " de Djazouli Mouloud