NOUZARET de retour au MCA?

Liberté Foot : M. Nouzaret, où en sont vos contacts avec le Mouloudia d’Alger ?
Robert Nouzaret : ça n’a pas trop changé depuis la dernière fois. Nous en sommes toujours au stade des négociations, où il reste plusieurs points à débattre et, pourquoi pas, se mettre d’accord avec les responsables du Mouloudia d’Alger. J’ai été invité par ces derniers à me rendre à Alger afin de poursuivre les pourparlers. J’y serai le week-end prochain, histoire de laisser passer le match de la Ligue des champions arabes. Je pense que c’est une bonne chose de négocier avec les concernés.

Peut-on savoir les points qui vous restent à négocier avec les dirigeants du MCA ?
Presque tout. Il nous reste, entre autres, de trouver un accord concernant le volet financier et la question des adjoints. Nous verrons tout cela lors de mon arrivée à Alger.

Justement, on croit savoir que vous auriez exigé de ramener avec vous un adjoint français. Est-ce le cas ?
Tout à fait. C’était d’ailleurs pareil lors de mon précédent passage au club. ça fait partie des sujets que nous allons, justement, discuter et auxquels nous essaierons de trouver un accord avec les responsables du Mouloudia quand je serai à Alger, car je préfère être en face des gens avec lesquels je négocie.

Des informations font aussi état que vous auriez exigé de percevoir vos arriérés avec le club. Qu’en est-il au juste ?
Non, ce n’est pas vrai. Je n’ai pas du tout parlé de cela avec les dirigeants du MCA. Mon dossier avec Messaoudi est toujours au niveau de la FIFA.
C’est cette dernière qui défendra mes droits. C’est pour vous dire que les négociations concernaient uniquement mon éventuel prochain engagement avec le club.

Vous êtes également pressenti pour le poste de sélectionneur de la Guinée…
Effectivement. Cela fait déjà plus d’un mois que mon dossier est au niveau de la fédération guinéenne. Rien n’est fait pour le moment.

Lequel des challenges vous intéresse ?
Ce n’est pas du tout la même chose. Un club et une sélection, ce sont deux choses complètement différentes. Ce n’est pas le même challenge ni la même responsabilité. Cependant, le point commun entre les deux, c’est la chaleur. Et c’est la chaleur du peuple du Mouloudia qui ne cesse de réclamer mon retour qui m’intéresse le plus.