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1996/1997 MCA Junior vainqueur de la coupe d'Algérie

par sebbar1

MCA Junior vainqueur de la coupe 1996/1997

Chikhi Karim l'ailier Mouloudéen en finale de 1997

 

 

 

 

La bande d'Oudina et de Ferhi

 

Brahami, Zerrougui (G.B)

Laribi Sofiane, Aouameur, Yekhlef, Amrouche Lotfi,

Rachid Nabil, Chikhi Karim, Boutine Brahim, Zourourou, Belaid Salim, Hadji,

 Draâ Achour, Guelfi, Amiri, Ait Nouri, Benmessahel Abdelmoumen, Boussaid

(Le joueur Boukhalfa Smail est décédé au milieu de la saison)

Entraîneurs : Oudina Abdelmadjid et Ferhi Youcef

 

 

Finale de la coupe d'Algérie Junior

 

Le Samedi 05.07.1997 au Stade du "5 juillet 1962" (en ouverture de la finale des Seniors USMA-CAB)

MCA-USMA 1-1 (MCA aux tirs au but 2-0) 

Buts :  Hadji 11' MCA Saibi 20' USMA - Arbitres : Lazouni, Bousnadji, Belbah - Avertissements : Belaid MCA Bouguerra USMA

(2 penalties réussis sur quatre pour le MCA, Amrouche Lotfi, Chikhi Karim ont réussi leurs tirs, Belaid Salim et le premier tireur ont raté les leurs)

(sur quatre penalties tirés aucun n'est réussi pour l'USMA, le premier tireur inconnu, Saibi, Mebani, Achiou Hocine ont tous raté)

MCA : Brahami (Zerrougui 90'), Laribi Sofiane, Aouameur, Yekhlef, Amrouche Lotfi, Rachid Nabil (Guelfi 85'), Chikhi Karim, Boutine Brahim (cap), Zourourou (Draâ Achour 85'), Belaid Salim, Hadji - Remplaçants : Amiri, Ait Nouri, Benmessahel Abdelmoumen, Boussaid

- Entraîneurs : Oudina Abdelmadjid et Ferhi Youcef

USMA : Maouiti (Torki 88'), Mebani, Allik, Maloul, Boumekhlouf (Deradja 35'), Saibi, Achiou Hocine, Yacef Hamza, Abacha, Bouguerra, Lahouassine

- Entraîneurs : Djillali Malik et Aggar Mohamed

 

Parcours du Vainqueur

1/16ème MCA élimine le CRB Mecheria

1/8ème MCA élimine l'USMH

le 1/4 de Finale MCA élimine le RC Kouba

1/2 Finale MCA élimine le NAHD

 

 

 

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Une nouvelle vague veut déferler sur Bab El Oued

par sebbar1

MCA

Rabah Gherab, Zinedine Bensalem,

Ghilès El Kadi et Riadh Kabla

 

Habituellement, au Mouloudia, les jeunes issus du cru avaient toutes les peines du monde à se faire une place en équipe senior. Et ce n’est pas les exemples qui manquent pour illustrer cette politique du club qui avait obstrué toute perspective qui pouvait permettre aux jeunes talents de bousculer l’ordre établi. Les Bouraba, Haïd, Boukaroum, Lekhal, Si Kaddour, Chafaï, Boushaki, Bouhafer et autre Irmal n’ont jamais pu se faire une place dans la cour des grands. Pis encore, ils ont tous été contraints de monnayer leur talent dans d’autres équipes de l’élite. Seul rescapé de cette génération désenchantée, Sofiane Belaïd qui, lui aussi, peine à se faire respecter au sein de son club formateur. Mais depuis quelques années, la situation a évolué ouvrant ainsi la brèche à des jeunes qui n’ont pas tardé à se faire des dents au plus haut niveau. Les Chnaoua ont ainsi pu découvrir les Koudri, Bouchama, Bedbouda, Moumen, Daoud et Amroune qui font déjà figure de vétéran par rapport à la nouvelle vague qui va déferler dans les semaines à venir. Cette nouvelle génération a pour noms Rabah Gherab, Zinedine Bensalem, Riadh Kabla et Ghilès El Kadi qui ont tous été promus chez les seniors par Alain Michel. Et pour faire connaître cette nouvelle vague de joueurs qui incarne l’avenir du club, qui mieux que Mohamed Mekhazni pour nous parler de ses poulains qu’il a eus sous sa coupe des années durant.
T. Che

 

Rabah Gherab
Né le 15-03-1989 à Alger, Rabah Gherab est un pur produit du club. Evoluant comme défenseur central, le joueur a remporté avec les cadets le doublé (coupe, championnat) en 2006.
 
Ses points forts   :
« Sa force réside dans sa polyvalence »
« Gherab incarne cette génération de défenseurs qui jouent des deux pieds, il est capable de jouer sur les deux flancs de la défense, comme il a cette capacité d’évoluer au poste d’axial. La force de Gherab réside justement dans sa polyvalence.

Ses points faibles :
« Son défaut, c’est sa taille »
« Le défaut de Gherab si je devais en trouver un, c’est sa petite taille. Cependant, il parvient à compenser ce déficit en centimètres par une très bonne détente qui lui permet d’être souverain dans les airs »

 

Zinedine Bensalem
Né le 25-05-1990 à Kouba, Zinedine Bensalem, attaquant de métier, est le seul joueur parmi cette génération dorée à avoir remporté le doublé en 2006 et la coupe d’Algérie toujours avec les cadets en 2007. Deux fois meilleur buteur du championnat cadet, « Zino », comme on le surnomme, est un avant-centre qui a un sens inné du but. Malgré son très jeune âge.
 
Ses points forts :
« Il possède une puissante frappe du gauche »
« Bensalem, malgré son jeune âge est un avant- centre redoutable dans la surface de réparation. Il possède une frappe puissante du pied gauche. Il possède aussi une pointe de vitesse assez impressionnante qui lui permet de faire la différence. Pour moi, Bensalem sera le futur attaquant du Mouloudia si bien sûr il continue à travailler d’arrache-pied pour se faire une place chez les seniors »

Ses points faibles :
« Il maîtrise moins le jeu avec son pied droit »
« Si j’ai un conseil à donner à Bensalem, pour qu’il soit complet, il doit absolument travailler sa frappe du pied droit afin de mieux maîtriser le jeu des deux pieds. C’est ce que nous nous attelons à faire à l’entraînement pour que Zinedine soit un joueur complet. Il est important de souligner qu’il est le seul joueur promu chez les juniors à avoir remporté trois trophées avec les cadets »

 

Ghilès El Kadi 
Né le 02-05-1989 à Alger, Ghilès El Kadi vainqueur à l’instar de ses partenaires du doublé en 2006 avec les cadets, a toutes les qualités pour évoluer au poste de latéral droit.

Ses points forts :
« Il me fait rappeler un certain Raho »
« Ghilès est le latéral droit par excellence. Il possède une très bonne pointe de vitesse qui lui permet de distiller des centres précis. Il me fait sincèrement rappeler dans sa manière d’évoluer un certain Slimane Raho. En parallèle, le joueur suit des études universitaires dans le domaine du marketing. On le considère comme l’intellectuel de l’équipe »

Ses points faibles :
« Il doit améliorer son jeu de tête »
« El Kadi doit absolument améliorer son jeu de tête qui est son talon d’Achille. D’ailleurs, ce manque de rigueur dans le jeu aérien lui a souvent joué des tours. Mais grâce à sa vitesse il parvient a rééquilibrer les choses »

 

Riadh Kabla 
Né le 19-11-1989 à Alger, Riadh Kabla est considéré tout simplement comme le joueur le plus talentueux de cette nouvelle vague. Véritable métronome chez les jeunes, Kabla incarne cette nouvelle génération de joueurs surdoués qui ont tout pour réussir au plus haut niveau.

Ses points forts :
« Il a une parfaite maîtrise des deux pieds » 
« Kabla est tout simplement le joueur le plus talentueux et le plus doué de cette nouvelle génération. Il maîtrise le jeu des deux pieds, il a une très bonne vision du jeu, ce qui est rarissime pour un jeune joueur. En plus de cela, il possède un gabarit assez impressionnant qui lui permet de faire la différence sur le plan athlétique, ce qui est non négligeable dans le football moderne. Je peux vous dire que lorsqu’il joue, le ballon lui colle au pied comme un aimant, et ce n’est pas exagéré !»

Ses points faibles :
« Il doit être plus explosif »
« Le seul reproche que je pourrait faire à Kabla, c’est qu’il doit être plus explosif. Mais je suis persuadé qu’il parviendra à combler cette lacune avec le travail spécifique qui sera fait durant cette saison »
T. Che

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DAOUD Farid

par sebbar1

DAOUD FARID

DAOUD Farid



"L
e talent discret"

 

Il aura fallu attendre le match de coupe d’Algérie pour voir enfin Alain Michel donner sa chance au jeune Farid Daoud. Celui-ci a su profiter de la défection de Bentocha pour faire sa première apparition officielle depuis le début de la saison. Natif de Tizi Ouzou, l’international espoir mouloudéen a su faire abstraction de toute la pression que génère une telle affiche pour donner le meilleur de lui-même. Bon dans la récupération, propre dans sa relance, Daoud a fait durant le temps qui lui a été imparti étalage de toutes ses qualités techniques et physiques qui devront faire de lui un titulaire indiscutable avant la fin du championnat. Le destin aura voulu que deux ans après Hamza Koudri, qui avait été révélé au grand public un certain 1er novembre 2007, lors de la finale de la Supercoupe d’Algérie contre l’ESS, Daoud a fait de même un 22 janvier lors d’un 16e de finale de coupe explosif face au Chabab. Né un 25 août 1989 à Tizi Ouzou, Daoud a commencé à caresser le cuir au sein de la JSK. Quoi de plus normal pour celui qui réside à quelques encablures du stade du 1er-Novembre. Par la suite, Farid fera un très court passage à l’USTO avant de revenir au sein des Canaris pour continuer son cursus sportif. Alors qu’il était deuxième année junior, Mekhazni, entraîneur des juniors du Mouloudia, va flairer le bon coup en le recrutant au profit du Doyen. Le temps lui donnera raison, car Daoud a démontré  contre le Chabab en coupe à Tizi ouzou, qu’il avait les moyens de se faire une place au sein des Vert et Rouge. 

 

Les apparitions de Daoud avec les seniors

Saison 2006-2007
L
e 13-12-2007 : WAT 0 – 0 MCA  (Daoud incorporé à la 70’ à la place de Hadjadj)
Saison 2007- 2008
Le 18- 01-2008 : ASO 1 -  0 MCA  (Daoud incorporé à la 68’à la place de Babouche)
Le 24-01-2008 : MCA 1  -  1  ESS  (Daoud incorporé à la 88’à la place de Koudri)
Saison 2008- 2009
Le 22-01-2009 : 16e de finale coupe d’Algérie
MCA  0 – 0 CRB (CRB qualifié aux TAB 4-1)
(Daoud incorporé à la 46’ à la place de Bentocha)

Tarek-Che

Daoud Farid

Daoud Farid



Il
est la révélation de cette phase retour 2009

Daoud, ce poumon qui manquait

Il ne cesse d'épater les Mouloudéens par ses prestations de haute facture. Lui, c'est Farid Daoud. Il est en train de porter le Mouloudia sur ses épaules. Le milieu de terrain des Vert et Rouge a encore une fois prouvé tout le bien qu'on disait de lui. Face à l'USMH, le jeune prodige mouloudéen a fourni une très belle prestation en ratissant beaucoup de balles au milieu. Mieux, il était derrière le premier but de son équipe face à la formation adverse. En effet, Daoud a subtilisé le ballon, au milieu, au joueur Harrachi et a fait une course d'environ 20 mètres avant de le lancer à Hamza Yacef qui a servi l'Ivoirien Jean-Marc Bénie qui a ouvert le score. A la fin du match de l'USMH, l'entraîneur Alain Michel n'a pas tari d'éloges sur ce joueur : «Farid Daoud était aujourd'hui, le meilleur joueur sur le terrain. Il a fourni une excellente prestation. En plus, il a récupéré deux balles décisives. La première a amené le but de Bénie, la seconde a permis à Hamza Yacef de se procurer une occasion nette pour scorer. Si j'avais eu dix joueurs comme Daoud, j'aurais réalisé un très bon parcours, meilleur que celui-là», dixit l'ex- entraîneur de Grenoble- foot. Révélé face au CRB dans le cadre des 16es de finale de la Coupe d'Algérie, Daoud Farid avait accompli une seconde mi-temps époustouflante. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le club phare de la capitale a enfin retrouvé le véritable poumon qui manquait à l'équipe depuis le départ du Malien Idrissa Diakité, vers l'OGC Nice en 2005. Il forme en compagnie de Hamza Koudri un bon duo dans l'entrejeu. Il faut dire que Farid Daoud a eu un rôle très important, notamment face au NAHD, où il a stabilisé le milieu de terrain. Il est la révélation de cette phase retour, puisqu'il a joué 327 minutes depuis le début de cette deuxième phase.

Hamza R.

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BERKANI Abdelkrim dit Krimo 1968

par sebbar1

 

 

BERKANI Abdelkrim

dit Krimo


 Berkani Abdelkrim, l’enfant terrible du Mouloudia club d’Alger, possédait tout un arsenal technique qui mettait à l’aise les puristes de la balle ronde. Évoluant tout en finesse et doté d’une constitution physique appréciable.
Il se servait du contre pied pour déséquilibrer l’adversaire et de sa clairvoyance qu’il ponctuait par des passes au millimètre.


Né le 2 mars 1948 à Alger, Berkani Abdelkrim a joué à tous les postes. Polyvalent et infatigable, il a longtemps cherché un poste à sa mesure avant d’opter finalement pour l’entre-jeu qui est celui du milieu de terrain. Berkani Abdelkrim avait une sensibilité et une imagination créative sur le terrain qui obligeaient ses adversaires à le surveiller étroitement. Lucien Leduc, charmé par l’élégance de son jeu, l’intègre au sein des verts et blanc, pour sa mobilité et son sens du placement. Il connu sa première et seule sélection alors qu’il n’avait que 20 ans, c'était le 6.6.1968 à Alger contre le prestigieux l'Olympique de Marseille.

1970/1971 opte pour le NAHD

1971/1972 signe au CRB

 

Ses Sélections

6.6.1968 Stade El Annasser EN-O.Marseille 1-2

30.6.1968 à Casablanca Guinée-EN 3-2 éliminé des J.O

 

Palmarès 

 

1965-1966 Champion de la division d'Honneur avec le MCA

1967-1968 Champion de la NATIONALE II  avec le MCA

1971-1972 Champion Maghrébin avec le CRB à Casablanca

 

1969-1970 Vice-Champion d'Algérie avec le MCA

 

 

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DJAZOULI Mouloud: Un Authentique Mouloudéen nous quitte

par sebbar1

DJAZOULI Mouloud: Un Authentique Mouloudéen nous quitte

 

MOULOUD DJAZOULI N’EST PLUS


Le Mouloudia désormais orphelin

 

 

 

Un autre monument de l’histoire du Mouloudia d’Alger s’en va. Mouloud Djazouli est décédé samedi 17.01.2009 à l’âge de 95 ans. Il laisse derrière lui une famille, une très grande famille, qui aura écrit en lettres d’or l’histoire du Mouloudia d’Alger, du football algérien et de l’Algérie tout court.
Mouloud Djazouli rejoint dans la vie éternelle ses compagnons Aouf Abderrahmane, Ahmed Djaout, Braham Derriche, Mustapha Ketrandji et d’autres personnages qui ont mis au monde le doyen des clubs algériens.

Mouloud Djazouli ne ratait, malgré un corps fragilisé par le poids de l’âge, aucune occasion pour assister aux cérémonies célébrant les dates marquantes de son club de toujours. Il sera à l’écoute de tous ceux qui gravitaient autour du vieux club algérois. Né le 14 février 1914 à Soustara (Casbah d'Alger), Aâmi Mouloud a servi le Mouloudia d’Alger en tant que SG de 1926 à 1974. Il fut avec Ahmed Djaout et Braham Derriche l'un des trois historiques du doyen des clubs algériens. Durant plus de quarante ans, l’homme s’occupait soigneusement du volet administratif des Vert et Rouge. Il a eu l'insigne honneur d’élaborer le document final concernant la création de clubs musulmans avant l'indépendance. De part passion pour le football et son Mouloudia, il a bravé tous les interdits dressés par l’administration coloniale. L’encyclopédie du football, Mouloud Djazouli quitte le Mouloudia en 1974, laissant une œuvre historique. A son enterrement hier au cimetière d’El-Kettar, des centaines de personnes étaient présentes. Elles représentent les figures du monde du football et du sport en général, anciens et nouveaux mais aussi de simples citoyens qui ont tenu à marquer leur présence à l’enterrement de celui qui a suivi la longue histoire du Doyen.
M. B. Le Soir d’Algérie

En ces pénibles moments, Le Soir d’Algérie, direction et rédaction, présente à la famille du défunt ses sincères condoléances et l’assure de sa profonde sympathie. Que Dieu le Tout-Puissant accueille le regretté aâmi Mouloud Djazouli en Son Vaste Paradis.

 

 

DJAZOULI Mouloud: Un Authentique Mouloudéen nous quitte

 

Nous supporters du Mouloudia sommes fiers de votre oeuvre et de vos sacrifices pour que vive le Mouloudia Club Algérois.L'ingratitude vous a tué bien avant que vous nous quittiez.Merci pour tout et soyez sur que vous serez à jamais dans nos coeurs et nos pensées.

Sans vous le Mouloudia est vraiment orphelin en attendant d'être entre des mains responsables pour que "Monsieur réglements" soit le modèle à suivre. 

Qu'ALLAH puisse vous accorder son pardon et sa miséricorde 

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DAHMOUN Abdeldjalil

par sebbar1

 

Dahmoun vice champion d'Algérie avec le MCA 1962/1963

 

 

 

DAHMOUN Abdeldjalil



L'ailier volant

 



Comme tous les joueurs de football qui ont porté les couleurs du Mouloudia durant la période coloniale, Dahmoune, le vif et subtil ailier des années 50, était très connu dans l'Algérois.Mieux encore, il était le "chouchou" des supporters "vert et rouge".

 

DAHMOUN Abdeldjalil avec le MCA Junior

Pour tous les initiés en matière football, ce petit Abdeljalil, doué d'une belle technique que beaucoup de joueurs enviaient, avait un bel avenir devant lui."C'est dommage qu'il soit frêle" ! disaient certains.A ceux-là on pouvait répondre que la finesse de Dahmoune compensait largement son manque de gabarit.Ne l'a t-on pas vu à maintes reprise ridiculiser des "costauds" qui le marquaient ?.

 

 

Abdeljalil, qui vit le jour le 17 Avril 1933 à la rue Porte Neuve à la Casbah, est l’aîné d'une belle famille mouloudéenne de onze enfants.Il mesurait 1,67m pour 56 Kg ce qui lui donna plus de vivacité et de vélocité afin de déborder sur son coin préféré.Son père, qui fut longtemps le secrétaire générale et trésorier du Mouloudia, l'ayant vu jouer, un jour, avec ses camarades du quartier, se décida de lui faire signer une licence de minime au sein du club dont il était "l'argentier".

L'ayant remarqué, les entraîneurs Hamid Benhamou, puis Weiss Alexandre (Hongrois) et Khabatou, lui prodiguèrent maints conseils, pour lesquels il était très reconnaissant.La plus grande joie ressentie, par ce garçon sérieux et très modeste, fut son incorporation en équipe fanion du Mouloudia.Ce jour là, c'était cotre le R.U.A en 1954, il marqua les deux seuls buts  de la partie, et depuis, il gagna ses galons dans l'équipe première où presque chaque dimanche il se distinguait.De temps à autres, pour ne pas trop le fatiguer, ses entraîneurs le mettaient au repos.Mais il aimait trop le football pour rester inactif, et on pouvait le voir sur la placette du Clos Salembier organiser des rencontres dont il était la principale attraction.

Monteur électricien de son métier, et travaillant aux SNCFA, ce sympathique petit ailier, encouragé par son pére sportif, avait comme objectif de faire parler de lui et hisser haut les couleurs "vert et Rouge" du doyen des clubs musulmans Algériens dont il était très fier.

Il quitte le Mouloudia à l'inter saison 1963/1964 pour le GSHA.

 


Pour rappel, Dahmoune fut champion d'Alger avec le MCA en catégorie junior  durant la saison 1951/1952 et vice champion d'Algérie toujours avec le Mouloudia en 1962/1963.

Décédé ce Lundi 23 Mars 2009 à l'âge de 76 ans, il était un formidable joueur que les supporters Mouloudéens qui l'ont vu jouer n'oublieront pas d'aussitôt.

Allah yerahmek

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AMROUS Tayeb

par sebbar1

AMROUS Tayeb



AMROUS Tayeb


La race des gagneurs 

 



En revenant d'un tournoi junior en France , Ali Benfeddah (Allah yerahmou) alors entraineur déclare avoir vu un attaquant de grande classe qui perd son temps dans une petite équipe.La JSK et le MCA , toujours à la recherche des "pousses", se mirent sur les rangs.Le Mouloudia l'emporta et lui fit signer une licence alors que la JS Bordj Ménaiel (club d'origine d'Amrous) ne voulait pas croire, jusqu'au dernier moment, au départ de son enfant prodigue.


Le flair des dirigeants Mouloudéens ne les trompa pas et Tayeb s'est vite fait adopté par la famille du Doyen et s'est fait aussi une place au soleil au milieu de garçon de son âge.International junior, il disputa  d'abord les matches amicaux avec son nouveau club sans s'imposer irrésistiblement.Il est vrai que le passage d'une petite équipe à une grande aux joueurs plus "cotés" n'est pas aussi facile qu'on le croit.Amrous le franchit avec l'aide des dirigeants, des joueurs et  de l'entraîneur ce qui lui permit d'éclater au grand jour le dimanche 5.10.1969 au stade Benhaddad de Kouba contre le CSSK (RCK) (2-3): 12ème homme, il remplaca Zenir et...marqua deux buts en quatre minutes.Le Dimanche d'après il porta l'estocade contre Guelma à Bologhine le dimanche 12.10.1969 (2-0 pour le MCA).Un buteur était né.

D'allure nonchalente qui ferait croire à une grande paresse, Amrous Tayeb était un redoutable tireur des deux pieds, et un opportuniste né comme il a prouvé face au CSSK et Guelma.Né le 6 mai 1951, il était encore perfectible à son arrivé au Mouloudia étant donné son âge.Il était promu à un grand avenir si ce n'était le destin qui a voulu qu'il nous quitte un certain mardi 16.12.1969 après une chute lors du match disputé face à l'USM Annaba à Bologhine (5-1) le dimanche 7.12.1969.

 

 Allah yerahmek

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BERKANI Krimo

par sebbar1

Berkani Krimo

67/68: Omar Hahad (Entraineur), Berkani, Tahir Hassen, Braham Derriche (Allah yerrahmou), Lahmer (GB)(Allah yerahmou)

Krimo-Berkani-1.jpg

MCA ( 65/66: Debouts de gauche à droite:Lahmer (GB),Zouaoui, Djazouli, Mebarek, Rabehi, Ben Ali, Zerga (GB).
Accroupis de gauche à droite: Bouras, Aouedj Z, Benfaddah, Rezkane,
Berkani

Krimo-Berkani-2.jpg

De gauche à droite (67/68)
Zerrouk, Betrouni, Chouchi, Tahir, Bousseloub, Si Chaib, Maloufi, Aouedj Brahim,
Berkani, Zerga, Aouedj Zoubir 

 KRIMO BERKANI

(EX-LIBÉRO DU MCA, NAHD,

CRB ET DE L’EN DES ANNÉES 60 ET 70)

Sa technique était un régal

 

Il a à peine dix ans lorsque en 1958, il signe sa première licence avec l’ASPTTA (association sportive des postiers d’Alger), mais il présente déjà un impressionnant «bagage» technique.

Krimo Berkani (né le 2 mars 1948 à la Casbah, père d’un enfant Mehdi âgé de 26 ans) se révèle pétri de qualités au point d’être très vite surclassé (il n’est que benjamin 1ère année) chez les minimes.
Réunissant beaucoup de dons, il marque également énormément de buts et s’impose comme l’avant-centre attitré de l’équipe. Il quitte l’ASPTTA en 1963 et opte sur conseils de ses proches pour le MCA. Il n’est que minime 2e année et rien ne peut contrarier sa progression.
En cadet 2e année (65/66), Krimo ne laisse pas indifférent le regretté Ali Benfaddah l’entraîneur (également joueur) des seniors, qui le lance dans le grand bain avec l’équipe fanion. A seulement dix-sept ans et demi, Krimo, devient non seulement titulaire à part entière au poste d’avant-centre mais réussit également à inscrire avec beaucoup d’insolence pas moins de 17 buts.
Cernant l’énorme potentiel technique et les impressionnantes qualités de polyvalence de son poulain, le coach mouloudéen le positionne par la suite au poste de libéro ou de milieu de terrain (numéro six). Jusqu’à la fin de la saison 69/70, Krimo approfondit davantage les finesses et les subtilités du nouveau poste.
Il n’a que 22 ans (69/70) lorsqu’il quitte malgré lui (différend avec certains dirigeants) le MCA pour le NAHD où il restera une saison avant de changer d’air de nouveau. Au CRB, il passera deux saisons pleines aux côtés d’illustres coéquipiers tels Lalmas, Achour, Hamiti, Selmi, Kalem, Achour et aura le privilège de remporter le titre maghrébin. Krimo qui gagnera ses galons d’international A à l’âge de 20 ans à peine (une dizaine de sélections) mettra prématurément un terme à sa carrière. Il n’a que 26 ans lorsqu’il décide de mettre au placard ses chaussures à crampons. Son nom est resté tout de même intimement lié au Mouloudia d’Alger notamment.
Abdenour B.

 

 

 

Krimo-Berkani-3.jpg

«On ne prône plus l’union sacrée au MCA»

   

Que devient Krimo Berkani ?
Retraité des assurances, je n’ai pas d’activité particulière sinon que je m’occupe tout simplement de ma petite famille. Aussi, sachez que j’ai réellement pris mes distances avec le football.

Peut-on croire que vous êtes totalement déconnecté de la chose footballistique ?
Cela fait maintenant belle lurette que je ne vais plus au stade. Le football a changé et les mentalités se sont grandement détériorées. Le football de ces dernières années ne véhicule plus les valeurs que j’ai connues à mon époque. Aussi l’argent qui coule à flots a fait perdre au football sa réelle dimension humaine. C’est le triste constat que je fais aujourd’hui.

Pouvez-vous nous retracer votre parcours sportif ?
J’avais à peine 10 ans lorsqu’en 1958 je rejoins les benjamins de l’ASPTT Alger encadrés par Mouloud et le français Amberlan. Très vite j’évolue dans la catégorie supérieure, celle des minimes au poste d’avant-centre.
A l’ASPTT Alger qui s’entraînait au stade Cerdan, actuel stade Ferhani à Bab El-Oued, je reste jusqu’à la fin de la saison 62/63. La saison d’après je fais partie de l’équipe minime du MCA avant d’évoluer avec les cadets que je quitte après quelques matchs car retenu par le regretté Ali Benfaddah qui venait tout juste d’arriver de Hydra et qui était entraîneur-joueur des seniors.

Commet se fait-il qu’il a pu vous retenir en équipe fanion alors que vous n’étiez que cadet ?
Une saison avant son arrivée au MCA et alors qu’il était entraîneur-joueur de Hydra, il m’a vu jouer avec les cadets du Mouloudia. Il n’est pas resté indifférent à ma prestation et mes quatre buts inscrits sur les 5 de l’équipe, voilà pourquoi le regretté Benfaddah a décidé de me lancer dans le grand bain. Il faut croire qu’il a vu juste puisque en cadet j’ai réussi à inscrire avec les seniors pas moins de 17 buts en moins d’une saison. Une saison marquée par l’accession en division nationale du MCA. J’ai souvenir d’avoir marqué à l’occasion du dernier match joué à Cherchell, le but victorieux de mon équipe.

Vous aviez à peine 22 ans lorsque vous quittez le Mouloudia ; pourquoi ce départ précipité ?
J’ai quitté effectivement le MCA à la fin de la saison 69/70. Je ne l’ai pas fait de gaieté de cœur, car j’ai été poussé à le faire. Aussi je ne voudrais pas évoquer aujourd’hui les raisons de ma séparation avec le club que je chérissais par dessus tout.

Vous n’êtes pas seul à rejoindre le NAHD ; comment expliquez-vous cela ?
C’est à peu près pour les mêmes raisons que mes coéquipiers Bousseloub, Chouchi et Metrah qui ont décidé de porter les couleurs du NAHD où évoluaient les Ouchen, Bouyahi, Nazef, Lehtihet, les regrettés Amar, Kheddis...
Je quitte le NAND à la fin de la saison 70/71 au profit du CRB où je signe une licence B. Avec Lalmas, Selmi, Achour, Kalem, Hamiti, Abrouk, Amar, je remporte le titre de champion du Maghreb. La saison 72/73, j’obtiens la licence A cette fois et j’évolue au poste de libéro aux côtés de Hamiti. Une fois cette saison bouclée, je m’exile en France à seulement 26 ans.   

En équipe nationale A, vous avez également joué très jeune. Combien de sélections comptez-vous avec les Verts et à quelle occasion s’est fait votre baptême du feu ?
J’avais dix-neuf ans à peine en 1967 lorsque j’ai été retenu pour la première fois par le Français Lucien Leduc. Aux côtés des illustres Lalmas, Attoui, Hachouf, Selmi, Salhi, Bouyahi, je comptabilise une dizaine de sélections. C’est contre la Guinée que nous avons battue 3-2 en CAN jouée au Maroc que j’ai été aligné pour la 1ère fois avec les Verts.
Que gardez-vous comme meilleur souvenir de votre carrière ?
Mon premier match joué à 17 ans avec l’équipe seniors du MCA restera un souvenir impérissable. C’était à l’occasion d’un match amical joué contre l’USMA à Saint-Eugène.
Le plus mauvais par contre?
Le grave accident de la circulation que j’ai eu le 30 novembre 1968 à l’âge de 20 ans sur le trajet Boufarik-Blida m’a marqué à vie. Ce grave accident m’a plongé dans le coma durant six jours et je suis resté alité durant 66 jours. Il m’a causé de graves fractures au bassin, aux deux avant-bras et a failli me défigurer à vie. C’est grâce à beaucoup de foi et de volonté que j’ai pu reprendre du service après dix mois de repos forcé. Aussi je n’omettrais pas de signaler que Rachid Marif a été le seul dirigeant du club à m’avoir soutenu tant matériellement que moralement.

Quel est l’entraîneur qui vous a le plus marqué ?
Lucien Leduc en équipe nationale, Khabatou et Ali Benfaddah au MCA et René Vernier au NAHD, m’ont laissé la meilleure impression pour leurs grandes compétences et leurs immenses qualités humaines.

Le dirigeant ?
Les regrettés Braham Derriche, Benhabiles, Mouloud Djazouli et Rachid Marif, sont ceux qui ont le plus forcé mon respect et ma reconnaissance.

L’arbitre ?
Les anciens arbitres à l’image du regretté Chekaïmi, Khelifi, Aouissi, Benganif, Benzellat, Benghezal étaient de réels messieurs du sifflet.

Avec quel coéquipier aviez-vous le plus d’affinités ?
J’avais de réelles complicités avec le regretté Zoubir Aouedj et Aziouez Boukerrou. On était réellement proches sur le terrain et en dehors du terrain.

Quelle comparaison faites-vous entre le football de votre temps et celui de ces dernières années ?
A mon époque, les couleurs du club étaient sacrées et l’argent n’était pas la motivation première des joueurs ou dirigeants. Je me rappelle que j’avais la chair de poule une fois sur le terrain et devant les milliers de supporters qui ne ménageaient aucun effort pour nous encourager. Pour les joueurs d’aujourd’hui, gagner les matches c’est pour gagner l’argent un point c’est tout. Le respect des valeurs n’a plus sa place de nos jours. C’est regrettable car c’est notre football qui en pâtit lourdement.

Quel est l’attaquant que vous craigniez le plus ?
A vrai dire je ne faisais de calculs pour aucun attaquant. Ma polyvalence et mon jeu technique me permettaient de m’imposer.

Pourquoi n’avez-vous pas été tenté par une carrière d’entraîneur ?
J’aurais été très certainement déçu car les mentalités se sont considérablement dégradées. Le football n’est plus ce grand rassembleur puisqu’il divise au lieu de réunir. Non je préfère garder l’image du football dimension humaine que j’ai connu à mon époque.

Un mot sur l’actuel MCA ?
C’est regrettable de voir que les enfants du club sont rejetés et que les dirigeants n’arrivent pas à prôner l’union sacrée, parler le même langage et avoir les mêmes visions. Il reste que Sadek Amrous, un authentique Mouloudéen, mérite d’être encouragé et bien entouré.

Vos principales qualités sur le terrain et en dehors ?
Polyvalent, j’excellais notamment dans la technique, le dribble, l’anticipation et la relance. Dans mon quotidien, je reste quelqu’un qui adore être utile et rendre service.

Vos défauts ?
Sur le terrain, j’étais un battant, je n’admettais pas la défaite surtout celle qui était amère. En dehors du terrain, j’ai exagérément fait confiance. Un état d’esprit qui m’a souvent porté préjudice.

Que vous a apporté le football ?
Absolument rien sur le plan matériel. La preuve je n’ai toujours pas de gîte pour ma famille. Je loue dans la difficulté un réduit à Fouka. Une ingratitude qui m’affecte terriblement moi qui ai pourtant tant donné au football algérien. Il se trouve tout de même qu’en jouant au football, j’ai pu m’aguerrir et connaître beaucoup de personnes des différents paliers de la société.

Et si c’était à refaire ?
Oui, mais en tirant un maximum de profit.

Qu’appréciez-vous le plus chez l’homme ?
La franchise et la bonté.

Ce que vous détestez le plus ?
Le mensonge, l’hypocrisie, les promesses non tenues m’irritent au plus haut point.

Que pensez-vous de la montée de la violence dans nos stades ?
Le manque d’éducation et surtout l’impunité à tous les niveaux en sont les principales causes de ce grave fléau qu’il faut combattre à tout prix. A mon époque, la rivalité était seulement sportive. Les derbies MCA-USMA qui drainaient des foules considérables se déroulaient dans le meilleur esprit sportif et les joueurs des deux camps une fois le match terminé se rencontrent pour partager des moments de détente autour d’un café.

Etes-vous branché politique ?
Pas du tout.

Un passe-temps favori ?
Je suis un grand mélomane de chaâbi, moi qui suis natif de la Casbah. Je ne me lasserais jamais d’écouter El Hadj Boudjemaâ El Ankis. C’est de loin mon préféré.

Pour conclure ?
J’adresse un solennel message aux actuels dirigeants du MCA, leur demandant de s’unir et de placer l’intérêt suprême du club avant toute autre chose.
Ce n’est que comme ça qu’ils permettront au Mouloudia de redorer son blason et d’être à la hauteur de l’attente de ses milliers d’inconditionnels.

 

Entretien réalisé par Abdenour Belkheïr

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DRAOUI Aissa

par sebbar1

DRAOUI Aissa

 

AÏSSA DRAOUI

(EX-ATTAQUANT DE LA JSMS, DU MCA ET DE L'EN DES ANNÉES 70)
dit Mouloud
 
Le sorcier du dribble
 
 
 
C'est tout jeune à Skikda, sa ville natale où il est né le 30 janvier 1950, que Aïssa Draoui (Mouloud pour les intimes) a appris à taper dans le ballon. A peine plus haut que deux pommes, il subjugue déjà les citoyens du quartier et les observateurs.
 
C'est en 1968 qu'il fait sa première apparition au sein de l'équipe fanion de la JSMS. Il est juste junior et s'impose d'emblée dans l'échiquier type de la glorieuse équipe locale où les places de titulaires sont pourtant extrêmement difficiles à négocier.
 Avant de rejoindre le MCA, (affectation Militaire oblige) il signe au CSC au mois d'Août 1972 avec qui il n'a joué qu'un quart d'heure avant de rallier Alger pour accomplir son service national à l'école de l'EMEPS , où sont regroupées pratiquent l'ensemble des élites nationales (toutes disciplines confondues), Aïssa Draoui atterrit au MCA alors qu'il est sollicité de partout. Discret et très peu bavard, il s'exprime autrement sur le terrain.
Malgré la rude concurrence et un effectif impressionnant (Bachi, Betrouni, Bousri, Bachta, Bencheïkh, Zenir...), le prodige Skikdi ne perd pas son temps et fait très rapidement son «trou». Mieux, il devient en seulement quelques apparitions, la principale force de frappe de l'équipe et le chouchou numéro un des inconditionnels Mouloudéens qui n'ont d'yeux que pour lui.
 

Avec une gamme de tous les dribbles (courts ou enchaînés de l'extérieur ou de l'intérieur du pied), et avec un sens innée du but, le «silencieux» Aïssa est un réel régal pour les yeux. Avec le MCA dont il portera les couleurs jusqu'en 1977, il décroche un palmarès des plus flatteurs : 2 titres de champion (1975, 1976), 2 coupes d'Algérie (1973, 1976), une coupe maghrébine (1974) et une coupe d'Afrique des clubs champions (1976). Survolant les matches, il attire l'attention de Saïd Amara, l'entraîneur national qui l'aligne en mai 1973 contre l'Ouganda dans un match officiel comptant pour les éliminatoires de la coupe d'Afrique des nations. Il brille de mille feux au point de gagner définitivement sa place de titulaire.

Deux mois après, il est retenu contre le Brésil dans un match amical. Malgré la défaite de l'EN (0-2), Aïssa Draoui arrive à sortir le grand jeu. C'est surtout lors des jeux méditerranéens d'Alger en 1975 que Aïssa Draoui «explose». Au sommet de son art, il vole la vedette aux stars des équipes de France, de Grèce, d'Egypte, d'Italie, de Tunisie, du Maroc....
 

Il présente un véritable spectacle avec à la clé le double titre de meilleur joueur du tournoi (qui a vu la jeune équipe d'Algérie enlever haut la main la médaille d'or) et meilleur buteur avec 5 réalisations. Avec l'équipe nationale dont il a porté le maillot à trente reprises, Aïssa Draoui a pris part à trois coupes d'Afrique et quatre matches en éliminatoires de la coupe du monde. C'est le 28 février 1977 à l'âge de 30 ans que Aïssa Draoui fera sa dernière apparition avec la sélection nationale tenue en échec (1-1) à Alger par la Tunisie dans un match comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde 78.
Avec sa remarquable touche de balle, son geste technique imprévisible et son impressionnante clairvoyance et ses nombreux buts, Aïssa Draoui aura impressionné les puristes et aurait mérité une grande carrière professionnelle (lui aussi ne pouvait le faire du fait de la loi interdisant aux joueurs âgé de moins de 28 ans de jouer à l'étranger). C'est contre sa propre volonté qu'il quitte le MCA en 1977 (il était en désaccord avec certains dirigeants du club qui ne lui ont pas tendu la perche lorsqu'il le fallait) pour rejoindre la JSM Skikda son club formateur.

Sans bruits et dans la totale discrétion, il se fond dans la collectivité jusqu'en 1981. En 1982, il opte pour l'équipe locale de la Casorec avant de raccrocher définitivement les crampons. En somme, Aïssa Draoui, qui aura été un des meilleurs footballeurs algériens, a démontré que le fooball est réellement un art et qu'il n'est pas une question de taille et de poids (il était un des plus petits joueurs de l'élite nationale).

Malade et «grisé» par l'indifférence des autorités et des responsables des clubs dont il a porté magistralement les couleurs, Aïssa Draoui terminera sa vie dans la totale déception et la morosité auprès de sa petite famille. Il aimait passionnément le football et ne se privait pas de le servir avec talent et générosité. Parti à l'âge de 56 ans sur la pointe des pieds et dans la totale dignité, le sorcier du dribble restera toujours dans le cœur des Skikdis, des Mouloudéens mais aussi de tous les amoureux de la balle ronde. Zoubir Bachi, qui a été durant quatre années son coéquipier au Mouloudia d'Alger dira au sujet de son regretté et illustre coéquipier : «Aïssa, qui était quelque peu réservé et peu communicatif, était un joueur d'exception.

Il avait des arguments techniques à faire pâlir les meilleurs joueurs au monde. Il pouvait à lui seul faire le spectacle et faire basculer un match. Mieux pris en charge, il aurait pu donner une bien meilleure dimension à sa carrière.» Omar Betrouni, son autre coéquipier, ne s'empêchera pas de reconnaître que «le regretté Aïssa Draoui, qui s'est vite intégré dans l'équipe, était d'une grande habileté technique et avait un sens du but aiguisé. Pas très bavard dans la vie de tous les jours, il avait un style de jeu sur le terrain très communicatif, même si souvent il pouvait à lui seul faire la différence».
Aïssa Draoui, un nom qui restera à jamais collé à l'histoire du football national, du MCA et des JM-75 d'Alger

  • Abdenour Belkheïr.

 

 

 

La carrière de Aissa DRAOUI

 

Aïssa Draoui a fait vibrer les stades et enchanté les foules, sa carrière est digne d'éloges. Couvé par ammi Allaoua «Granados», le petit lutin effectua ses débuts en 1968 avec les seniors de la JSMS alors qu'il n'était que junior. Très vite, il devint la pièce maîtresse de l'équipe qu'il quitta pour le CSC, en 1972, avec lequel il ne joua qu'un quart d'heure, pour rejoindre le MC Alger, service national oblige.
Il y restera jusqu'en 1977. Avec le MCA, Draoui décrocha une coupe d'Afrique des clubs champions, en 1976, 2 coupes maghrébines des clubs, 2 titres de champion d'Algérie et 2 coupes d'Algérie. Sa carrière internationale débuta sous la houlette de Saïd Amara, en mai 1973, et il joua son premier match en compétition officielle contre l'Ouganda en éliminatoires de la CAN et fera son entrée au 5 Juillet le 03/06/73 contre le Brésil. Il sera le maître à jouer de l'équipe médaillée d'or des Jeux Méditerranéens de 1975 sous la férule de Rachid Mekhloufi. Son dernier match international sera celui contre la Tunisie, le 28 février 1977, lors des éliminatoires de la Coupe du monde. Il fera en tout 27 apparitions en équipe nationale. De retour à Skikda en 1977, il joua pour la JSMS par intermittence jusqu'en 1981, et il prendra sa retraite avec l'équipe de la Casorec en 1982. En 1997, un jubilé digne des stars fut organisé en son honneur au stade Abdelhamid Bouteldja (OPOW) de Skikda. Dahleb, Madjer, Belloumi et une kyrielle d'internationaux et d'ex-coéquipiers avaient pris part à ce rendez-vous. Le cimetière de Zef-Zef à Skikda, la dernière demeure de celui qui est considéré comme le symbole du football skikdi.  Aïssa Draoui a fait vibrer les stades et enchanté les foules, sa carrière est digne d'éloges. Couvé par ammi Allaoua «Granados», le petit lutin effectua ses débuts en 1968 avec les seniors de la JSMS alors qu'il n'était que junior. Très vite, il devint la pièce maîtresse de l'équipe qu'il quitta pour le CSC, en 1972, avec lequel il ne joua qu'un quart d'heure, pour rejoindre le MC Alger,  service national oblige.
Il y restera jusqu'en 1977. Avec le MCA, Draoui décrocha une coupe d'Afrique des clubs champions, en 1976, 2 coupes maghrébines des clubs, 2 titres de champion d'Algérie et 2 coupes d'Algérie. Sa carrière internationale débuta sous la houlette de Saïd Amara, en mai 1973, et il joua son premier match en compétition officielle contre l'Ouganda en éliminatoires de la CAN et fera son entrée au 5 Juillet le 03/06/73 contre le Brésil. Il sera le maître à jouer de l'équipe médaillée d'or des Jeux Méditerranéens de 1975 sous la férule de Rachid Mekhloufi. Son dernier match international sera celui contre la Tunisie, le 28 février 1977, lors des éliminatoires de la Coupe du monde. Il fera en tout 27 apparitions en équipe nationale. De retour à Skikda en 1977, il joua pour la JSMS par intermittence jusqu'en 1981, et il prendra sa retraite avec l'équipe de la Casorec en 1982.

Un premier Hommage lui  a été rendu le 1.11.1983 par ses deux clubs le MB Skikda et le MCA. En 1994, un autre jubilé digne des stars fut organisé en son honneur au stade Abdelhamid Bouteldja (OPOW) de Skikda. Dahleb, Madjer, Belloumi , Saci Haouzmani et une kyrielle d'internationaux et d'ex-coéquipiers avaient pris part à ce rendez-vous. Le cimetière de Zef-Zef à Skikda, la dernière demeure de celui qui est considéré comme le symbole du football skikdi. 

 

Une dernière reconnaissance lui a été rendue juste après son décès le 29.8.2006 par le MCA et la fondation "Braham Derriche" à travers ses 2 filles , dont l'une qui a obtenue son Baccalauréat.Un tournoi de football a été organisé ce jour là en sa mémoire avec la participation de ses coéquipiers champions d'Afrique 1976.

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OUALIKEN Mohamed

par sebbar1

PHOT : OUALIKEN Mohamed MCA (2ème debout à Gauche)





 

OUALIKEN Mohamed


"Da Mohand" l'assurance


 

 

 


Arrière centrale du Mouloudia  Club Algérois des années 40/50 et titulaire de la sélection d'Alger, ce footballeur "d'élite" se distinguait toujours par sa clairvoyance et son calme sur le terrain comme ce fut le cas lors du tournoi maghrébin organisé à constantine en 1953.Il annihila toutes les offensives des tunisiens, marocains ou la sélection constantinoise avec leur vedettes Mougon (tunisien) et Giammarchi (constantinois) avec une facilité déconcertante.

Oualiken avait toutes les qualités requises pour un excellent joueur: gabarit, poids, puissance de shoot, bonne touche de balle, rapidité d'intervention et d'exécution.Mais pour arriver à ce stade, il a fallu à Oualiken des années de travail acharné pour gravir un à un les échelons de la hiérarchie footballistique pour se faire un nom parmi les célèbres joueurs Nord-Africain de l'époque.

Né le 12 décembre 1922 à Azazga , il joua comme tous les gosses dans les équipes de quartiers.Il signe sa première licence (année 1943) à l'étoile Rouge de Benaknoun (FSGT).Là, il fait honneur aux couleurs de son club qui se voit champion d'Alger FSGT, il est même retenu dans l'équipe de France FSGT et participe à un match international contre la Suisse.Il porte les couleurs du FC Dôle (France) avant de revenir en Algérie et s'attache au SCU El-Biar où il jouera jusqu'en 1947 avant de muter au Mouloudia Club Algérois.

Da sa carrière sportive, Oulaiken n'a que de bons souvenirs et n'oublia jamais son entraineur Tixador qui l'a aidé a perfectionné ses qualités naturelles et Smain Khabatou qui lui a permis d'acquérir ce qui lui manquait lorsqu'il est arrivé au Mouloudia à savoir l'assurance et la notoriété.


OUALIKEN Mohamed
 
"Mohand"

Arrière central des années 1940/62

"Une présence et un physique"

 

Mohand Oualiken qui a rejoint le Mouloudia dés le début des années 40, était un des meilleurs arrières centraux de son époque.Avec une présence physique peu commune qui lui permettait de dominer les duels d'homme à homme, il stimulait la cohésion et l'assurance de ses coéquipiers  défenseurs.Il ne négligeait aucun aspect de son rôle.

C'est lui qui généralement "soccupait" des plus dangereux avants-centre adverses.Il était toujours prêt à leur subtiliser la balle au pied ou de la tête et réussissait d'emblée à les mettre sous l'éteignoire, les obligeant à changer constament de place.

Dans ce match Mouloudia-O.Hussein-Dey (OHD) joué, vers la fin des années 40, à couteaux tirés, Mohand Oualiken se voit confier la lourde tâche de faire dérouter le colosse arrière central Santiago, véritable "montagne" de muscles.Pour obliger ce dernier à ne pas monter en attaque et permettre aux attaquants d'ouvrir des brèches dans la solide défense de l'OHD, Mohand Oualiken se positionne comme avant-centre.Il prendra grâce à sa formidable détente et son exemplaire courage toutes les balles au géant Santiago.La nérvosité de ce dernier fera perdre à sa défense son assurance coutumière et provoquera beaucoup de "couloirs".

A signaler que Mohamed Oualiken a fait partie de l'équipe du MCA post indépendance en 1962/1963.

source: Le Mouloudia "cette légende vivante"

Belkheir Lounes / page 84

 

 Ce grand garçon (1.82m) étonna partenaires et adversaires par son courage, sa tenacité et son efficacité dans le jeu.

 

 

 

 

 

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