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    90 ans d'histoire

    une école et des hommes
     




    "Rkabna el machina ......wa lbassna lebssa zina
    vert et rouge ywatina......bleu blanc rouge machi lina"


    "On a pris le train .. et on a mis notre plus beau habit
    le vert et rouge me convient .... le bleu blanc rouge n'est pas mien"



    Ainsi chantait la gloire du Mouloudia nos vaillants supporters dans un univers de "hogra" et d'humiliation.

    7 août 1921 -7 août 2011 septième jour du ramadhan 1432 , une vie tumultueuse faite de bravoure, de courage, de sang et de sueur pour que la dignité ne soit pas un vain sentiment au quotidien.La naissance du M.C.A était un vrai sursaut de patriotisme, en plaçant au cœur la dignité et la liberté de ce que va être l'essence même de son existence et de sa lutte.

    90 ans de lueurs et de lumières, le Mouloudia est une bougie qui n'éclaire que celui qui la porte, traversant un décors sombre plein de larmes, de tristesse, de sombriété, de sang , d'injustice pour accoster dans un long fleuve tranquille fait de joie , de gloire et de bonheur.
    Le bonheur d'appartenir à ce club mythique , légendaire , unique , pour en faire le Doyen, le porte-drapeau pour toutes les générations passées et futures.
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    Ce club au trois lettres M.C.A, qui fait vibrer le cœur de millions de gens , ce club qui fait entrer de la joie dans notre intérieur, ce club qui a défendu notre identité, qui nous différencie des autres ... Ce Mouloudia qui parfois me déçoit, me fait pleurer, me chagrine mais qui reste dans mon cœur.

    Pour tout cela, le MCA est un véritable monument historique, à l'avant-garde des aspirations du public dans toutes ses composantes à travers les symboles qu'il représentait.

    A l’occasion de ce 90ème anniversaire, nous supporters de ce prestigieux club, tiennent à rendre un grand hommage aux fondateurs de la première heure
    allant du Président fondateur Aouf Abderahmane aux travailleurs de l'ombre
    Benhaddad Abderahmane,Hadj-Bouhelha Abderahmane,Benhadda Bouziane,Braham Khodja Aziouz,Kahoul Abderahmane,Zerdouni Bachir,Messaouedène Mustapha,El-Guers Mohamed,
    Khebat Abdelghani,Abdi Mohamed, Adjouri, Bey Abderahmane, Djaout Ahmed,Abdoun Mahmoud , Bensiam Mahmoud et Benyoucef, Ketrandji Mustapha, Djazouli Mouloud, Derriche Braham, El Andaloussi, les familles Scandrani et Dahmoune, Hadj M'Rizek, Tiar, Benhabyles et tout les autres sans oublier tout ceux qui ont contribué à la réussite du club, à tous les anciens et nouveaux dirigeants, aux entraîneurs et joueurs qui ont fait la gloire du Mouloudia et qui ont porté haut ses couleurs.

    Un vibrant hommage à nos martyrs qui sont tombés les armes à la main en défendant la cause du Mouloudia et l'honneur de l’Algérie dont on peut citer Merakchi Boualem, Kerrarssi Mustapha, Ouargli Merzak, Chelbabi Messaoud...Ferhani Mohamed.

    Le MCA a toujours été une grande famille, une école de patriotisme, un exemple de courage et de sarifice. Si on est le plus populaire, c'est grâce à la cause qu'on défend, à la qualité de nos hommes et au message qu'on véhicule.


    Longue vie au Mouloudia Châabia Djazayria
     

    Coulibaly

    http://mouloudia.org/makalate/070811.htm 

    les mouloudéens

     

    mca fête ses 90 ans

     

     

    LE MC ALGER FÊTE SES 90 ANS DANS L’ANONYMAT
    Un Doyen en mal d’identité

    L’histoire s’écrit à l’infini. Celle du Mouloudia d’Alger, doyen des clubs de football en Algérie, n’a de traces que dans les vagues souvenirs de ses fidèles.
    Le Mouloudia Chaâbia d’Alger désigne d’abord ce monument bâti sur des constantes aujourd’hui «bannies» par les pourfendeurs de l’esprit du sport et de la révolte. L’image de ce club révolutionnaire qui mobilise les foules pour la cause juste, celle de la libération du pays du colonialisme, est aujourd’hui bafouée par l’appétit des nouveaux rongeurs qui ont investi le milieu pour se faire qui un nom, qui une situation. Sur le dos du Doyen. Le Vert et le Rouge ne se côtoient plus. En tout cas pas pour la bonne cause. Le Mouloudia d’Alger de ce troisième millénaire est passé pour être une «bonne affaire» à saisir. Comme ces puits de pétrole qui continuent à servir des poches encore plus profondes et plus larges à recevoir les pétrodollars. Du 7 août 1921 au 7 août 2011, un long chemin a été parcouru par le club le plus populaire du pays, paradoxalement SDF, désargenté et, pis, sans structures ni ressources humaines à la mesure de la glorieuse histoire du club fondé un soir de mouloud au niveau du café «Benachere», sis à La Casbah, par les Derriche, Aouf, Mouloud Djazouli et d’autres compagnons qui ne sont plus de ce monde pour vivre les malheurs de leur «bébé». Un orphelin dépravé par les luttes intestines, le changement de tutelle, le désamour d’une galerie qui ne gobe plus les promesses et des couleurs ternies par des enjeux extra-sportifs, mercantiles. Avec un tel poids de l’histoire, le patrimoine immatériel du Mouloudia vaut plus que les 72 milliards de centimes estimés par le commissaire aux apports ou les 50 milliards représentant la valeur des actions que la direction de la SSPA compte mettre en vente. Le palmarès de ce géant aux pieds d’argile est éloquent même s’il n’est pas édifiant du poids réel de cette association sportive qui avait, par le passé, la stature d’un parti du peuple. Un «peuple» qui n’arrive pas à faire entendre sa voix, à imposer son pouvoir. Le passage du club de la gestion administrée de la puissante firme pétrolière à celle de quelques restes de l’ancienne direction civile et des Mouloudéens de la «dernière heure» a été dramatique : le Mouloudia d’Alger qui n’a obtenu aucune assise (juridique, structurelle et humaine) sous la coupe de la Sonatrach s’est offert une villa, un titre national (2010), deux coupes d’Algérie (2006 et 2007) et de nombreux scandales… Une réalité qui a fait fuir les historiques, les friqués et les fanatiques. Une semaine avant son 90e anniversaire, le Mouloudia s’est permis une humiliante déculottée à Casablanca face au WAC, fondé en 1937 (comme l’USMA) dont les dirigeants se sont inspirés du modèle mouloudéen pour lancer la rébellion contre le colon français.
    M. B.

    http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/08/08/article.php?sid=121172&cid=5   


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