• De Saint-Eugène à Bologhine...Aire de jeu ou épine?

     

     

    De Saint-Eugène à Bologhine


    Aire de jeu ou épine ?



     

    http://www.megaupload.com/?d=SSPLGMEC
    http://www.megaupload.com/?d=ZHPJYYQR


     

    Il fut un temps où le Mouloudia n'avait que le stade Mingasson (en face de la caserne Ali Khodja) pour s’entraîner, l'accès aux autres stades lui était interdit, il fallait se déplacer à Belfort pour recevoir ses adversaires au point de mériter le qualificatif de "Lions de Belfort".Avec les bons résultats et l'estime grandissante chez la population musulmane, le MCA s'imposa dans le paysage footballistique et gagnait le droit de retourner dans son fief de Saint-Eugéne après avoir naviguer du stade Cerdan à la pointe pescade et son fameux stade Lussac en passant par le municipal et Hussein Dey.Ce n'est qu'en 1936 que le club força la main à la municipalité de Saint-Eugène d'accepter sa demande à devenir colocataire du stade avec l'ASSE.

     

    Mingasson

    Forêt et Stade Mingasson

     


    1921-1956...MCA-ASSE où le temps du voisin de trop....on s'aimait pas, on se supportait pas, on s'acceptait pas...entre le "Roumi" et le musulman c'était une question existentielle, de vie ou de mort, d'un voisin envahisseur dominateur qui voulait réduire l'autochtone à néant.Le sportif est devenu résistance et gagner contre ce "voisin" était une question de "Nif"...rien nous unissait et tout nous séparait mais le bon voisinage était de mise et qui est propre à notre culture et notre religion, jusqu'au jour d'un certain 11 mars 1956 qui a vu couler le sang musulman au stade de Saint-Eugène lors du fameux match entre les deux "voisins" et qui obligea le MCA à se retirer de toutes compétitions pour ne revenir qu'aux premiers lueurs de l'aube une fois "l'indépendance" territoriale acquise.

    http://www.megaupload.com/?d=TAJCLGTF


    1937-2011...MCA-USMA où le temps du voisin de coeur...on s'aime pas, on se supporte pas, on s'accepte pas...entre vert et noir, le rouge nous unis...celui du sang, de l'histoire, de religion.Tout nous unis et rien nous sépare et la rivalité sportive n'est pas une hostilité et qui n'a jamais était ancré dans la mémoire ancienne ni dans un livre de référence.Seulement elle est devenue récente, une inimité nouvelle incompréhensible et on pensait pas aller jusqu'à imaginer une telle débilité.Entre supporters c'est la haine par voie de banderoles, entre dirigeants c'est le miel printannier au goût d'apaisement.On peut comprendre la jalousie des performances de l'autre, ou l'orgueil des uns et des autres mais on digère mal une campagne de dénigrement pour entraver la marche de l'autre.


    "Polémique autour d'un stade", "le stade de la discorde", "Bologhine outil de division", "Entre voisin Bologhine est de trop"...le football est il tombé sur la tête?..Oui nous oserons dire dans une large régression sociale et ruines morales, on peut s'attendre à tout.L'héritage du stade est jalousement gardé par les uns et contrat de location fièrement exhibé par l'autre..chacun veut marquer son territoire et l'orgueil peut laisser place à la folie de la passion par l'absence de la raison et de la sagesse.A chacun ses arguments et l'Etat absent depuis toujours et que la Ligue essaye de retoucher le quotidien par des décisions pas toujours rose mais plutôt morose qui frôlent l'acharnement.

    Dans un pays qui respire Football, le stade "omar Hamadi" (Bologhine) constitue une entrave au développement de la discipline car il ne répond aucunement aux exigences de la haute performance où la pratique tout court et n'offre en aucune façon un minimum de confort aux supporters et passionés.Il peut constituer un lieu de formation pour les milliers de jeunes avides d'apprendre les ABC du jeu à onze et s'amuser sur un terrain vague qui fait défaut dans le grand alger.A défaut de le démolir et en construire un neuf comme on voit un peu partout dans le monde, il aurait été judiciable de le préserver et l'agrandir pour qu'il ne devienne pas un monument historique bien que ça soit pas une mauvaise idée.

    Bologhine jadis fierté ottomane et algéroise ne mérite pas cette bataille rangée entre supporters des voisins autour d'un des bastions de la résistance algérienne qui a vu le sang, sueur et larmes coulés et versés par les supporters des deux clubs au temps de la fraternité et où on regardait dans la même direction.

    2015 - 2017 un tournant dans les relations entre "Voisins", un arriviste en mal de succès et de popularité , essaye de toucher à l'amour propre de l'autre et profiter de la passivité de ses dirigeants pour s'accaparer les recettes de  la billeterie en lui refusant des séances d'entraînements afin de se préparer dans des conditions adéquates pour la seconde saison de suite. Le mal est fait et la rupture est consommée.Désormais rien ne sera comme avant.

     

    “Tout ce qui arrive une fois peut ne plus jamais arriver. Mais tout ce qui arrive deux fois arrivera certainement une troisième fois.”

     

    2017-2018, un troisième larron s'invite et se prend pour un Caid, un novice qui s'introduit pour exister et faire l'ombre au Boss... Zetchi et son PAC à la suite d'un pacte  (au goût haineux ) signé secretement  avec le baron de la corruption son nouveau allié à la FAF et dans les complots, partagent désormais la domiciliation au stade "Omar Hamadi" pour chasser le maître des lieux et travestir l'Histoire.

     

    Bob Dylan chantait "les temps changent" pour dire que le retour du Mouloudia dans son fief est la logique des choses mais comme le Grand voit toujours grand,  le retour dans notre temple du "5 juillet" va se faire dans les règles des choses ou par la force de la logique même s'il nous est interdit. 

     

    A la basse casbah naquit le Mouloudia, à la pointe pescade apprenait à marcher, à Belfort il rugit, au Municipal il dérangeait, à Bologhine s'affirmait, à Rouiba il dépannait, au "5 juillet" il est devenu légendaire...Et El Anka entonna "essayd yak sayd wa law ki yachrof"...100 ans déja , toute une vie derrière nous... on veillit dans notre berceau BOLOGHINE tout en allant chercher la quiètude du 3ème âge au temple de Chéraga.

    COULIBALY

    http://mouloudia.org/makalate/270411.htm


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique