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    AOUADJ ZOUBIR

    en équipe Nationale d'Algérie

    1963-1968 Cinq ans en vert

     Né le 14 Décembre 1940 /  Décédé le 31 Décembre 1992   

    Né le 14 Décembre 1940 à Alger.inter-gauche.La coqueluche du Mouloudia Club Algérois qui drainait dans les années 60 près de 20000 spectateurs à chaque sortie tout simplement parceque le stade de Bologhine ne pouvait contenir plus.Zoubir (Allah yerahmou) est un authentique gaucher, doué d'une précision diabolique.La terreur des gardiens de buts, qui avaient à se méfier de lui durant les minutes de jeu.Car, même en baisse de forme, il était capable de les surprendre.Les défenseurs l'avaient à l’œil pendant tout le match, même lorsqu'il n'avait pas le ballon.

     

     
    Sélectionné par le duo  Khabatou-Ibrir à 23 ans, le mois de son anniversaire, il participe aux premiers jeux Africains de Brazzaville, où il fit sensation, d'ailleurs il a été plébéscité meilleur joueur algérien du tournoi.A 28 ans, il termine sa carrière internationale, la même année où le Mouloudia Club Algérois rejoindra la Nationale une en 1968.

     

    Lorsqu'il abandonne la carrière internationale, on a pu lire qu'un hommage lui a été adressé par un groupe de supporters congolais qui n'ont pas oublié ses prestations lors des jeux Africains de 1965.Pour eux Zoubir était un sorcier Blanc de la balle ronde malgré sa petite taille, il avait le souffle inépuisable, un tir de gauche meurtrier ce qui a faisait de lui l'un des meilleurs milieux de terrain des années 60.Sans lui d'ailleurs, le Mouloudia qui faisait courir les âmes n'avait pas d'âme.Son sens de l'amitié et de l'hospitalité l'ont rendu encore plus grand.

     

     

    Aouadj Zoubir à porté le maillot national 20 fois.

    Il a marqué 4 buts

     

    Premier match à l'âge de 23 ans à Alger le 26.12.1963 contre la Hongrie, avec pour entraineurs Khabatou et Ibrir
    Dernier match à l'âge de 27 et 11 mois à Alger le 10.11.1968 contre la formation brésilienne BONSUCESSO ou Algérie-URSS 0-0 à Alger le 6.11.1968

     



     

    Le 31 Décembre 1992

    AOUADJ Zoubir nous quitte

    Aouadj Zoubir (Allah yerahmou) ne foulera plus la pelouse du Stade de St-eugène (Bologhine), lors des rencontres entre amis.

    L'ex grand joueur international de football du Mouloudia Club Algérois, vient de nous quitter ce jeudi 31.12.1992 à l'âge de 52 ans, il souffrait depuis quelques temps d'une grave maladie.

    Qui n'a pas connu ou entendu parler de oncle Zoubir ? il a été l'un des plus doués de sa génération, petit de taille, son adresse et sa force résidaient plutôt dans son pied et son intelligence dans le jeu.

    Le nom du Mouloudéen est légendaire.Lorsqu'on parle de lui, on pense immédiatement à son pied gauche, un pied magique qui fit la terreur des gardiens de buts adverses durant de longues années, grâce à sa terrible frappe de balle aussi tranchante que précise.

    Arrivant tout droit de l'OMSE, chez le doyen algérois du MCA, il était devenu le patron de l'équipe.Son arrivée bouleversa complètement l'équipe du Mouloudia d'Alger.

    Tous ceux qui ont vu "le gaucher" dribbler, feinter, passer ou tirer ont réellement vu un récital du football.On aurait dit que ce joueur était venu sur terre d'une toute autre planète pour marquer des buts.Ce fut un excellent inter-gauche très expérimenté.

    Zoubir Aouadj a dû attendre la date 26 décembre 1963, pour jouer  son premier match international au stade municipal face à la Hongrie olympique.

    Il continuera à porter le maillot vert de l'équipe d'Algérie jusqu'en 1968 aux côtés d'autres talentueux joueurs de l'époque comme Lalmas, Berroudji, Amirouche pour ne citer que ces étoiles de la grande épopée du Football algérien.

    Tout au long de son passage en équipe nationale, Aouadj Zoubir aura connu les plus forts moments de sa carrière.Toutefois, il n'avait pas réussi à être toujours titularisé en raison de la très grande concurrence qui prévalait au sein de l'équipe nationale algérienne.Cependant Zoubir aura marqué de son empreinte son passage parmi les verts

     

    Après avoir quitté le club Mouloudéen Zoubir Aouadj, effectuera un petit passage à l'USM Blida avant de rejoindre les commerciaux de l'AS ONACO d'Alger et de terminer sa carrière au NRC Bologhine (ex OMSE).C'est dans le club de son enfance qu'il raccrochera ses crampons alors qu'il avait quarante (40) ans passés.Il prendra la direction de quelques formations de division inférieure et de l'école de football de Bologhine.

    1992, nous aura réservé une triste fin avec la disparition de ce monument du football algérien qui ira reposer en paix (inchallah).

    Allah yerahmek AOUADJ ZOUBIR

    Nassim Kouba

     


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  • AOUADJ ZOUBIR

     

    AOUADJ Zoubir

    Le Dey de Bologhine

    14 Décembre 1940 / 31 Décembre 1992 

    Il avait cette allure de ressembler plus à un joueur de l’Afrique malienne, vu son teint foncé.Petit par la taille, Zoubir était grand par le talent.Il est surnommé le "Dey de Bologhine (St-Eugène)", le quartier qui abrite le stade de ses exploits.Il est sacré meilleur joueur des premiers jeux Africains de Brazzaville en 1965.A l'époque des défenseurs déménageurs comme Beddiar, Melaksou ou Arab, il ne fallait pas trop s'attarder balle au pied dans la surface des réparations.Mais le Mouloudéen savait jouer dans le registre de la provocation du dribble et il sortait bien souvent victorieux dans ses duels.Lors d'un match de coupe à Oran devant le Mouloudia local, il met le feu au stade en inscrivant sur coup-franc (sa spécialité) des quarantes mètres un but fabuleux. 

     

     Authentique gaucher, doué d'une précision diabolique, chaque équipe lui réservait une surveillance spéciale même lorsqu'il n'avait pas le ballon.En vérité, c'est parfois lorsqu'il ne l'avait pas qu'il trompait tout son monde, y compris l'arbitre.Avec lui, le football pouvait se jouer sans ballon grâce à une intelligence de jeu au dessus de la moyenne.Il était capable de développer un grand volume de jeu qui s'appuiyait sur un sens remarquable de l'anticipation et de l'interception.Cependant, malgré toutes ses qualités, le Mouloudia a été relégué en Regionale centre (après une décision ministerielle arbitraire) où il va passer deux saisons avant de reprendre sa place au sein de l'élite.Avec l'éclosion de la génération "Khabatou-Boys", il quite son club de toujours pour l'USM Blida avant de finir sa carrière au NRC Bologhine (ex OMSE) à l'âg de 40 ans après un passage chez les commerciaux de l'AS ONACO d'Alger.

    Une certitude : le regretté Zoubir Aouadj, décédé à 52 ans des suites d’une implacable maladie, aurait pu embrasser une carrière professionnelle des plus brillante.

     

    Palmarès avec le MC Alger

    - Champion de la Régionale Centre 1965/1966

    - Champion de la Nationale 2 1967/1968

     

     

     

    Il quitte le MCA pour l'USM Blida juste après le fameux match perdu face au JS Djijelli (0-2) (voir fiche technique ci-dessous) où Aouadj a été soupçonné d'avoir levé le pied avec son compère Tahir Hassen.Gracié mais touché dans son amour propre décida de quitter à jamais le Mouloudia pour finir sa carrière au NRC Bologhine après un passage à l'USMB et l'AS ONACO (1974).

    Dim 25.5.69 Bologhine MCA-JSD 0-2 Chabou 35'-Boubzari 58' JSD  Arb:Mokhtari (Tahir H + Aouadj Zoubir Radiés du MCA) (Graciés par la suite)

      

     

    Ses Buts avec le MC Alger

    6 Saisons - 63 Buts

    Premier match avec le Mouloudia le Samedi 21.09.63 au stade "Lavigerie USMMC-MCA 2-0 Chicha 21'-Hamza 54'/Arb:Benganif

     Dernier match avec le Mouloudia le Dim 18.5.69 à Annaba USM Annaba-MCA 3-0 Haouès 17' et 42'-Benslimane 30' USM Annaba

     

    Saison 1963/1964 (24 Buts)

    (Championnat 19 buts + Coupe 5 buts)

    Dim 6.10.63 St eugène MCA-RC Arba 5-1 Atbi 10'-Aouadj 29', 76' et 83'-Bentabet 70' MCA / Zeguini 60' RCA

    Dim 27.10.63 Med Reggaz WAB-MCA 2-3 Fedlaoui 44' et 85' WAB / Atbi 55' et 58'-Aouadj 78' MCA

    Dim 17.11.63 St eugène MCA-USMA 3-0 Lemoui 62'-Aouadj 50' pen-Oucif 70'

    Sam 30.11.63 5ème Tour Coupe Stade Ferhani MCA-USHA 2-0 Atbi 15'-Aouadj 35'

    Dim 8.12.63 St eugène MCA-NAHD 5-1 Loucif-Zeriat-Lemoui (2 buts)-Aouadj MCA / Saâdi NAHD

    Dim 26.12.63 6ème Tour Coupe El-Annasser MCA-WAB 2-1 (après prolongations) Benaldi 2' WAB / Lemoui 36' -Aouadj 104'

    Dim 29.12.63 Ain Benian S.G-MCA 0-1 Aouadj 2'

    12.01.64 Oran stade Montréal Coupe MCO-MCA 1-2 (Après prolongations) Djermane 43' et Aouadj 112' pour le MCA

    23.2.64 1/4 Coupe El Annasser MCA-MSPB 2-0 Atbi 70'-Aouadj 73'

    8.3.64 Arba RCA-MCA 0-2 Aouadj 35' et 66'

    Dim 29.3.64 Benabdelmalek Constantine 1/2 Coupe MOC-MCA 4-1 Abdenouri II 5'-Sofiane 15' et 85'-Zefzef 50' MOC / Aouadj 80' MCA

    Dim 5.4.64 El Annasser OMR-MCA 1-3 Lardjane 85' OMR / Aouadj 8' et 15'-Benali 65' MCA

    Dim 12.4.64 St eugène MCA-WAB 2-1 Aouadj 55' et 56' penalty

    Jeudi 21.5.64 Ain benian MCA-S.G 5-1 Berrarhi 21'et 63'-Aouadj (23' et 63' penalty)-Bouras MCA / Laradi 40' S.G

    Dim 31.5.64 St eugène MCA-USMB 2-2 Aouadj 50' - Lemoui 60' MCA / Baldo 58' et 75' USMB

    Samedi 6.6.64 El Annasser AS PTT-MCA 1-5 Aouadj 29', 44' et 84'-Bourras 31' et 77' MCA / Takout 58' ASPTT

     

    Saison 1964/1965 (15 Buts)

     (Championnat 11 buts + Coupe 4 buts)

     Dim 18.10.64 Annaba USM Annaba  2-3 MC Alger Aouadj 35',Meziani 43', Loucif MCA/ Boulfoul 55'-Bouden 60' USMAn

    Dim 25.10.64 St eugène MC Alge 3-0 JSM Tiaret Aouadj 57',Laoufi 65' et Meziani 72'

    Dim 13.11.64 Coupe Dernier Tour El Annasser MCA-USMMC 4-0 Aouadj 36',89'-Lemoui 80'-Oucif 51'

    Samedi 28.11.1964 à Blida  Coupe 6ème Tour MCA-ASO  2-0 Aouadj 35' et 58'

    D 15.11.64 st eugèn MC Alger 2-0 ASM Oran Aouadj 52' et 59'

    Dim 22.11.64  El Annasser CR Belcourt-MCA 1-2 Lalmas 30' CRB / Lemoui 14'-Aouadj 31' MCA

    Dim 10.01.1965  El Annassers NAHD-MCA 1-1 Aouadj 30' MCA / Aouar 86' NAHD

     

     

    Dim 31.01.65 El Annassers MCA-MCO 2-1 Aouadj 57' et 89' MCA / Belabbès 2ème mi-temps MCO

    (Match perdu pour les deux équipes et suspension jusqu'au 6.3.65) (Metrah-Senane radiés à vie, Zerga suspendu 1 an puis gracié)

    Dim 4.4.65 Tiaret JSMT-MCA 3-2 Skander 49' -Mayoti 62'-Souidi 68' JSMT / Aouadj 51' et 60' MCA

    Dim 16.5.65 St eugène MCA-MCS 1-2 Aouadj 24' MCA / Tlemçani 24'-Boufeldja 68' MCS 

     

     

     

    Saison 1965/1966 (12 Buts)

    (Championnat 9 buts + Coupe 3 buts)

     Dim 17.10.65 St Eugène 5ème Tour Coupe MCA-ICMA (Idéal Club Musulman Algérois) 9-2 Berkani 3',4' et 30'-Benali 18' et 67'-Djazouli 15-Aouadj 39' et 59'- Benfaddah 57' MCA / Kemouni 62'-Bouzourène 70' ICMA

    Dim 14.11.65 St eugène 1/32 Coupe MCA -WA Rivet (Bekalem) 3-1 Saâdi 15'-Aouadj 42' pen-Benfeddah 85' MCA / Belkacemi 70' WAR

     

    Sam 20.11.65 Municipal JSEB-MCA 1-5 Bourras 27' et 70'-Berkani 63' et 82'-Aouadj 86' MCA / Isaâd 53' JSEB

     

    Dim 16.01.66 MCA-MS Cherchel 4-2 Aouadj -Saâdi 12', 20' et 54' MCA/ Bouriche 30' Yacout 49' pour MSC

     

     Sam 29.01.66 St eugène MCA-ASPTT 2-0 Buts:csc sur tir de Saâdi 62'-Aouadj 73' pen

    Dim 20.02.66 match de retard St eugène MCA-RC Arba 4-1 Berkani 30'-Aouadj 40' et 78'-Bourras 87' MCA / Bouhidel 75' RCA

     

    Dim 13.03.66 St eugène MCA-USMMC 3-1 Aouadj 17' et 74' pen-Oucif 60' MCA / Mokhtari 72' USMMC

     

    Dim 15.5.66 St eugène MCA-SAB 5-0 Aouadj 52' et 84'-Bourras 41' et 68'-Saâdi 71' MCA

     

     

     

    Saison 1966/1967 (4 Buts)

    Dim 22.01.67 St Eugène MCA-USMS 2-0 Aouadj I 15'-Oucif MCA 

     Dim 5.3.67 St eugène MCA-CRT 3-1 Aouadj I 8', 28' et 60' MCA / Berrichi 70' CRT

     

    Saison 1967/1968 (7 Buts)

    (Championnat 6 buts + Coupe 1 but)

    Dim 8.10.67 Bologhine MCA-CR Témouchent 2-0 Betrouni 54'-Aouadj I 85' MCA

    Dim 19.11.67 Bologhine MCA-JSMT 1-0 Aouadj I 18' MCA 

    Dim 10.12.67 Avant dernier tour régional Coupe Bologhine MCA-MS Cherchell 2-0 Aouadj I 48'-Tahir 70' MCA 

    Dim 18.02.68 Bologhine MCA-USMS 6-1 Oucif 9'-Tahir 17'-Mekidèche 20' et 60'-Betrouni 68'-Aouadj I 85' MCA / Toumi 44' USMS

    Dim 24.3.68 Bologhine MCA-SCMO 3-0 Aouadj Z 14' et 23'-Betrouni 38'

    Dim 16.9.68 Bologhine MCA-ASK 4-2 Aouadj Z 9'-Tahir 23' et 55'-Oucif 85' MCA / Aouadj Brahim (csc 37')-Abid 56' ASK

     

    Saison 1968/1969 (1 But)

    Dim 19.1.69 Bologhine MCA-MCS 1-0 Aouadj Zoubir 10' MCA


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    AOUF Abderrahmane

    dit Baba Hammoud

    25.4.1902 /  22.4.1989 

     


    L'histoire du MCA restant à écrire, le bref rappel non exhaustif, qui est tracé ci-après sous forme de chronologie, montrera par-delà les faits saillants et les diverses actions des dirigeants, techniciens et athlètes, les véritables buts assignés ainsi :

     le MCA est un véritable monument historique, à l'avant-garde des aspirations du public dans toutes ses composantes à travers les symboles qu'il représentait. En effet il était un club représentant l'Algérie nationaliste face aux clubs français, il était l'émanation d'un peuple autochtone opprimé et musulman de surcroît, il était l'initiateur du développement du mouvement sportif proprement algérien, une Ecole du nationalisme et du sport par excellence, la MCA a joué un rôle tangible, dans le raffermissement de la personnalité culturelle nationale. Ainsi, de nombreuses associations de musique classique algérienne ont été développées par le Doyen dès le début des années 1930 il n y a qu'à citer El-Djazaïria, El-Mossilia, El-Hayat, El-Mizhar et Gharnata, sans oublier que le cercle du Mouloudia abritait chaque dimanche un concert animé par cheikh Bentefahi ainsi que d'autres artistes de renom tel Hadj M'Rizek pour ne citer qu'un enfant de ce prestigieux club.

    L'activité inlassable de ses dirigeants à leur tête Hammoud Aouf qui menaient leurs actions pour la mise sur pied de différentes sections dans d'autres disciplines telles que : boxe, athlétisme, basket–ball, natation...dans le but de toucher un maximum de jeunes musulmans pour les sensibiliser et leur offrir un cadre adéquat pour affirmer leur identités tout en engageant une action sociale en leur  faveur par l'aide apportée pour la création d'autres clubs musulmans. Pour cela des dirigeants bénévoles et dévoués du MCA chargés de cette mission réussissent à initier, encourager et soutenir la création d'un grand nombre de clubs. En 1947, il existait 40 associations de ce type.

    Ces dirigeants bénévoles, issus du peuple, prouveront leur engagement et leur abnégation par un travail inlassable de sensibilisation et de soutien de la base populaire par l'aide matérielle apportée à celle-ci par la remise d'équipements, un environnement canalisé par l'éducation des supporters, un intérêt apporté aux jeunes par la création, dès 1928, de l'école de football du MCA

     De par sa vocation première, le MCA participa tant à la préparation qu'au combat lui-même lié à la Lutte de libération nationale avec un très grand nombre de martyrs. Il fut également le premier club algérien et musulman à avoir arrêté la compétition en 1956.

    Aouf Abderrahmane, président fondateur du Mouloudia Club Algérois avait des rapports étroits avec les milieux nationalistes et plus particulièrement les uléma et le cheikh El Okbi qu'il côtoie au Cercle du Progrès (Nadi Ettaraki) où le Mouloudia avait son siége cédé à l'association des uléma par la suite.Instruit et doté d'une éducation sans faille nourrit de valeurs fondamentaux qui ont fait de cet homme un exemple pour toute la population musulmane et une admiration des colons qui voyaient en lui l'exemple même de confiance, de sincérité et de sacrifice.Travaillant à la société JOB (SNTA), il ne pouvait ne pas donner sa vie à son club qu'il aimait, qu'il chérissait plus que sa propre personne.

     

     

    Pour rappel le premier club musulman C S A a été crée à Alger en 1918.A cette époque Abderrahmane AOUF occupait le poste de conseiller technique malheureusement, la vie de cette association fût d’une très
    courte durée.En effet l’occasion n’a pas été ratée. Lors d’une rencontre à Médéa,face à l’équipe des colons de cette localité une bagarre générale éclata entre joueurs et dirigeants des deux clubs : une scène montée de toutes pièces par le recteur de l’Université d’Alger Millot selon laquelle ces étudiants ont indigné le secteur universitaire dont ils s’apparentaient avec la complicité de la ligue d’Alger pour salir et dévaloriser l’équipe musulmane.

    La commission de discipline siégeant pour cette affaire donna un verdict très sévère et arbitraire sans tarder : radiation du club musulman. Ce dernier (Millot) voyait mal l’existence, en ces moments là, d’un club musulman dont la composante humaine (joueurs et dirigeants) était constituée d’une majorité d’étudiants et dont certains disposaient d’un niveau intellectuel assez élevé.

    cette idée ingénieusement étudiée n’avait qu’un seul but : ébranler toute ambition projetant une formation spécifiquement musulmane et obstruer tous les chemins menant à cela.Deux ans plus tard, la fibre nationaliste d'Abderrahmane Aouf (Né le 25 Avril 1902, décédé le 22 Avril 1989) vibra au point d’engendrer la naissance de notre cher club algérois, c’est officiellement le 7 Août 1921 que le MCA, cette nouvelle étoile étincela pour la première fois.

    Il fallait lui trouver un Nom …. ! après avoir pensé à : « Eclair Sportif d’Alger » « Croissant Club d’Alger » « Etoile sportive d’Alger » « Jeunesse Sportive d’Alger »

    Au moment où on s’attendait le moins et contre toute attente , devant l’impasse, une voix s’élève du fond de la salle du café maure, de fortune, de la rue Benachère ( appelée Souikia) où un groupe de braves
    gens étaient réunis, criant le nom « Mouloudia « , en référence au Mewlid Ennabawi Echcharif, .

    Le 7 août 1921, naissance donc du Mouloudia Club Algérois (MCA). La circulaire n° 854 de la préfecture d'Alger, portant création du MCA, autorise celui-ci à jouer en quatrième division. Cependant une restriction de taille fut apportée à l'autorisation accordée, à savoir que le MOULOUDIA devait intégrer des dirigeants et trois athlète au moins d'origine européenne dans l'effectif, ce qui a été habilement contourné, par les responsables de l'époque.

     

     

    C’était une belle nuit ordinaire qui venait d’enfanter le MCA en ce 7 Août 1921 ...Ce magnifique événement fut fêté dans une ambiance extraordinaire et la nouvelle se répandit promptement à travers le vieil Alger à la grande satisfaction des jeunes et des moins jeunes.

    C’était le rêve de quasiment tous les Algériens qui venait de s’exaucer.Quelques temps après Aouf reçut une convocation de la préfecture, en effet, un administrateur voulut savoir pourquoi avait-il choisi le vert et le rouge comme couleurs. Sa réponse fut ainsi « le vert représente le paradis, le rouge l'enfer », Aouf réalisa une première victoire du MCA.

    Comment l’idée de créer un club musulman avait-elle traversé l’esprit de Abderrahmane AOUF, fondateur et premier président du MCA ?

    Ce jour là comme tous les autres jours du mois sacré, à la place du cheval, actuelle place des Martyrs, régnait une animation particulière. Un monument érigé comme un défi face à la casbah : la statue du Duc d’Orléans, pointant son sabre vers la mosquée « Djamaa Ejdid »

    La foule était dense, les étals bien achalandés exposaient toutes sortes de victuailles et de friandises. Abderrahmane AOUF flânait sur la grande place et savourait les bienfaits de la brise de mer.

    A quelques mètres de lui, des enfants joyeux, jouaient au football avec une pelote confectionnée à l’aide de papiers et savamment ficelée. Il s’arrêta un instant pour contempler ce spectacle dont la sérénité n’a d’égale que l’insouciance de ces enfants.

    A ce moment là, un groupe de soldats français passa. Un sergent émergea du lot , regarda dédaigneusement en direction des enfants et ,prononça cette ignoble phrase « Voici le Parc des Princes des Arabes !  Abderrahmane AOUF resta stupéfié, désemparé. Cette phrase pleine de mépris resta empreinte indélébile dans sa mémoire et constitua un affront à son amour-propre, ce fut la goutte qui fit déborder le vase, ce jour là plus que tous les autres, l’idée de créer un club devint plus frappante voire irréversible.Le soir même, il s’enferma dans sa chambre et se mit à méditer. Le lendemain, il fit part de son projet à ses amis.

    Il faut noter que Abderrahmane AOUF a consacré toute la nuit à rassembler les grandes lignes pour l’élaboration d’un document relatif à la création du club et à la constitution de tous les éléments nécessaires : Statut et règlement de l’association, effectif, préparation des moyens (matériels et finances), choix du sigle, problèmes de l’encadrement, acquisition d’un terrain de jeu et d’un
    cercle sportif …………..Ses amis applaudirent vivement son idée et l’encouragèrent à aller jusqu’au bout de son rêve. Ayant reçu leur aval, AOUF adressa une requête à la préfecture pour obtenir l’agrément de la fondation du club. La réponse fut négative. L’administration lui expliqua qu’il ne pouvait prétendre fonder une association étant donné qu’il n’était pas encore majeur. Effectivement, il n’avait que 19 ans et quelques mois. Mais ce valeureux jeune homme ne se découragea pas.

    Il arriva à berner les autorités coloniales en procédant à une affaire de falsification de papiers au nom de Abdelmalek le mari à sa tente, car son projet devenait une véritable obsession. D’ailleurs, une annonce légale parue dans le journal officiel de la République Française N° 114119 du 1er Octobre 1921, en fait état :

    « 31 Août Mouloudia club Algérois »
    But :tous les sports
    Siége :Buvette Américaine ,place Mac Mahon ,Alger
    Abderrahmane AOUF ,rappelons-le ,a été convoqué deux fois par la préfecture.Objectif passer au peigne fin tout le dossier concernant la création du club Musulman. Habile comme il est, AOUF arrivait à trouver les bonnes réponses aux questions piéges et avec un langage aussi éloquent que rassurant .

    En effet ,dans la première convocation on l’a interrogé sur le but de ce club musulman et il a répandu que c’étais pour préparer les jeunes aux épreuves du service militaire .le seconde concernait le choix des couleurs proposées au futur club .Dans un réflexe espiègle, AOUF prononça ces phrases « le vert,le paradis, le rouge l’enfer pour les autres en quête de formation ». Une belle victoire sur la préfecture qui, voyant que les réponses étaient convaincantes, signa aussitôt cette requête dûment réfléchie pour la fondation du MCA, ce n’était pas à jouer un tel rôle devant les menaces possibles du rejet complet de la candidature du MCA aux compétitions. Tout était mis en œuvre pour brandir l’étendard Mouloudéen. D’autant plus les autorités coloniales dressaient montagnes d’embûches, ainsi une note précisant que les locaux du club doivent servir uniquement à des fins sportives,fut envoyée au siége. Une façon d’interdire toutes formes de rassemblement politique. Mais le Mouloudia regroupait une jeunesse Algérienne consciente pour relever tous les défis.L’exemple est démontré, après avoir été battu (8-0) face l’Elan de Bab El Oued à la Pointe-Pascade (actuellement Rais Hamidou) le Dimanche 16 Octobre 1921.

    Le MCA s’était racheté pour son premier match officiel en réalisant une bonne saison tout en infligeant une correction à l’Elan de Bab El Oued lors de la phase retour.Si le grand cap, le plus difficile, est passé avec succès (Dossier présidant à l’agrément), un obstacle et non des moindres se pointe à l’horizon. C’est le fond qui manque le plus. Il faut coûte que coûte entamer la saison, se débrouiller l’argent par n’importe quel moyen,légal bien sur. Aouf fait travailler ses méninges en lançant une Campagne de solidarité à travers des communiqués auprès des commerçants et autres qui s’avèrera vaine. Le demi échec trouve sa source essentiellement dans le manque de crédibilité accordé à son projet qui paraissait, aux yeux de certains, comme osé et impossible à atteindre. Mais il faut compter avec le courage et la ténacité de ce grand homme. Il arrive contre vent et marée à se procurer auprès des amis, la somme de 54 Francs, largement insuffisante, mais rassurantes détaillée comme suit :

    Benredouane Youcef = 20 F
    Hadj Soufi = 20 F
    Akacha Abdelkader = 05 F
    Bachtarzi Rachid = 05 F
    Dziri Mohamed = 04 F

    Malgré cet apport de fortune qui n’est en fait, qu’un petit stimulant, il ne demeure pas les bras croisés, il est tellement affecté moralement, obsédé par son projet qu’il finit par attirer l’attention de sa tante qui lui avait assuré très jeune la protection affective de son état d’orphelin. Elle finit par découvrir la petite histoire cachée.

    Elle ne peut rester indifférente à son cas et lui apporte son soutien en mettant en vente ses biens constitués en trois habitations ( dite douiretes) estimées à 1500 Francs, somme qui lui a été remise pour en
    finir avec ce problème financier crucial. Et c’est à partir de là que tout rentre dans l’ordre en domaine.

    Constatant que le MCA commençait à mûrir au fil des années et à prendre de l’ampleur, AOUF pensa donc à la relève et céda la présidence du MCA en 1928 et ceci pour se consacrer à la formation des jeunes joueurs. Une école de football était alors née avec comme manager général Abderrahmane AOUF et qui connaître un essor extraordinaire entre 1930/1931.

    Sans toutefois oublier que 1930 est une année signifiante par les Français , ils fêtèrent, en effet, avec éclat, l’anniversaire du centenaire de leur présence en Algérie.Les forces coloniales tenaient absolument à persuader toute la communauté musulmane de la supériorité dominante dans tous les
    domaines.D’ailleurs, tous les journaux de l’époque, à grands tapages publicitaires, ne faisaient que louer les « bienfaits du colon ».La communauté musulmane vécut cette avanie amèrement même les moins sensibles prirent conscience de la réalité du terrain où le MCA avait déjà réalisé de belles victoires face aux plus lotis des adversaires.Si Aouf quittait définitivement la présidence du MCA pour diriger une école de jeunes jusqu’en 1933, persuadé que le « Mouloudia » était entre de bonnes mains, toutefois, il ne se désintéressa à aucun moment de ses pérégrinations sportives jusqu’à sa disparition, le 22 avril 1989.Comme toute nouvelle association à caractères culturel, politique,social ou sportif, doit être impérativement signée par décret. Ce titre relève de la compétence de la préfecture.De son vivant, Abderrahmane AOUF, fondateur du MCA avait expliqué, répondu à toutes les questions concernant la création de ce club musulman algérois.

    Après la fête du Mawlid Ennabaoui Echarif, beaucoup d’événement, plus ou moins attendus, se sont déroulés et qui méritaient d’être pris en considération. En effet, on se posait un tas de questions. De toute évidence, Abderrahmane AOUF s’y était longuement préparé dans ce sens.Conscient des conséquences si la signature du décret tardait à s’effectuer sans pouvoir rien faire, il fallait saisir les hautes instances, tout est désormais envisageable à aller plus loin Oui, cette mission importante Abderrahmane AOUF la confia à Ahmed Andaloussi qui, appelons-le, faisait partie du groupe ami et Ahmed Djaout était son fidèle compagnon.
    Ahmed Andaloussi fut secrétaire principal de Maire, à l’époque et qui s’était chargé d’écrire au Président de la République française concernant le dépôt du dossier de création du club musulman, à
    caractère sportif et culturel, dépendant hiérarchiquement de la préfecture d’Alger.

    Devant ce rebondissement, la préfecture avait fait preuve d’intelligence en signant quelque temps après le dépôt du dossier, le décret portant création du Mouloudia club algérois. Et ceci sous les petits détails qui sont importants, d’où tous les scénarios sont envisageables.

    Evidemment, Abderrahmane AOUF se contenait de cette belle œuvre.Et ce genre de tâche nous coûté une lettre rédigée en Français !!!!!!!!

    1922 : l'assemblée générale du MCA pour l'année 1922 a élu le conseil d'administration :

    Premier conseil d’Administration du
    MOULOUDIA CLUB ALGEROIS
    (1921)

     BENHADDAD Abderrahmane

    BENHADDAD Bouziane

    ABDELMALEK Abderrahmane

    ( de son vrai nom AOUF)

    KEZADRI Hamida

    DJAOUT Ahmed

    HAFIZ rachid

    KORICHI Salem

    SADOUN Allel

    MESSAOUDEN Mustapha

    ELGHERS Mohamed

    ADJOURI Sid ali

    MEBROUK Mohamed

    MALLIK Mohamed

    CHARIK Mohamed

    http://sebbar.kazeo.com

    1922 : Création de la section de natation.

    1923 : Composition du Comité directeur.

    Président : M. Aouf Abderahmane.
    Vice-président : M. Hafiz Rachid.
    Vice-président : M. Khorchi Salem.
    Secrétaire général : M. Sadoun Allel.
    Trésorier : M. Bey Abderahmane.
    Trésorier : M. El-Ghers Mohamed.
    Trésoriers adjoints : MM. Adjouri Sid Ali, Djaout Ahmed, Allioche Youcef et Bellami Djelloul.

    Mouloudia club Algérois
    1921


    STATUTS

    ART 1- Sous le titre « Mouloudia Club Algérois « dont le siège social
    est à Alger, est constituée une société entre jeune gens musulmans, à
    dater du 31 Juillet

    ART 2- Ce groupement a pour but de réunir tous les jeunes gens
    musulmans désirant pratiquer les sports (Football, Athlétisme,
    préparation militaire).

    ART 3- Il se compose de membres d’honneur et de membres actifs.


    ART 4- Les membres actifs sont ceux qui pratiquent les sports et
    s’engagent à : 1°- payer régulièrement, leurs cotisations : 2° - à
    respecter les statuts et les décisions prises par le Conseil
    d’Administration.

    ART 5- Les membres honoraires sont tenus à payer une cotisation
    mensuelle de 2 francs
    Les membres actifs sont tenus à payer une cotisation de 1 Franc et un
    droit d’entrée de 1 Franc.

    ART 6- Cesseront de faire partie du club 1° – tout membre frappé d’une
    condamnation afflictive et infamante ; 2° - tout membre ayant tenu des
    propos diffamatoires à l’encontre du club ou d’un de ses membres.

    ART 7- En aucun cas, les membres radiés ou démissionnaires ne peuvent
    exiger le remboursement des sommes versées.

    ART 8- Le Conseil d’Administration comprend 1 Président, 2
    vice-présidents, 1 secrétaire assisté d’un adjoint, 1 trésorier et son
    adjoint, 4 Assesseurs.

    ART 9- Le Conseil d’Administration est élu pour 1 an Les membres du
    Conseil sont indéfiniment rééligible. Sont considérés, comme
    démissionnaires, les membres du Conseil qui auront manqué 3 séances
    consécutives sans motif plausible ; leur remplacement provisoire sera
    assuré par les soins du Conseil d’Administration.

    ART 10- Le président, ou en son absence, le vice président, conseille
    et assure l’exécution des statuts et du règlement intérieur. Il
    préside les séances du Conseil et de l’Assemblée Générale, signe tout
    les actes, la correspondance et les délibérations ; il représente le
    club dans ses rapports avec l’extérieur

    ART 11- Le trésorier centralise les recettes et les dépenses sur le
    livre de caisse coté et paraphé par lui-même ; il tient un grand livre
    portant la liste de tous les membres du club. Le compte-rendu des
    recettes et dépenses sera publié, par lui, au conseil, tous les 3
    trois mois ; à chaque assemblée Générale, il présente le compte-rendu
    de la situation financière

    ART 12- Le secrétaire est chargé de la rédaction des procès-verbaux,
    des convocations et de la conservation des archives.

    ART 13- Le Conseil d’Administration se réunit tous les samedis. Il ne
    peut délibérer, valablement, que si la moitié des membres, plus un,
    sont présents.

    ART 14- Une Assemblée générale, à laquelle seront convoqués tous les
    membres du Club, se réunit, tous les trois mois, afin de maintenir un
    contact aussi étroit que possible entre les membres actifs, honoraires
    et le Conseil d’Administration. Au cours de la première réunion de
    chaque année, le Président rendra compte de la situation morale et
    financière du club ;

    Toutefois, le Conseil a la faculté de convoquer une Assemblée
    Extraordinaire, autant de fois qu’il le jugera utile, pour la bonne
    marche du club.
    Enfin, une Assemblée Générale peut avoir lieu sur la demande écrite et
    signée par la moitié des membres actifs et
    adressée au Conseil d’Administration. Cette demande doit être motivée,
    le Conseil est tenu d’y faire droit dans un délai de un mois.

    ART 15- Toute discussion politique, religieuse ou autre, étrangère au
    but du club, est rigoureusement interdite pendant toutes les réunions
    du Conseil et des Assemblées Générales.

    ART 16- Les recettes du club se composent des quotités versées par les
    membres honoraires et actifs et des subventions sollicitées.

    ART 17- Les Membres actifs qui auront un retard de trois pois pour le
    versement de leurs cotisations seront rappelés à l’ordre par le
    trésorier, Un retard d’un an amènera la radiation qui ne pourra être
    prononcée que par le conseil et formulée par lettre recommandée. Le
    conseil peut dispenser un membre, sur sa demande, et après enquête, du
    paiement de ces cotisations.

    ART 18- Tout membre actif qui doit participer à une épreuve, sera
    convoqué par une lettre à laquelle il devra répondre immédiatement, si
    pour un motif grave, il ne peut y assister tout équipier absent et non
    excusé, sera puni d’une amende de 2 francs, pour la première fois, et
    à l’exclusion impitoyable de l’équipe, en cas de récidive.

    ART 19- Le trésorier verse les fonds à la Banque, qui sera désignée
    par le Conseil d’Administration. Toutefois, les demandes de
    remboursement seront revêtues de la signature du Président.

    ART 20- Le trésorier ne peut conserver, en caisse, une somme
    supérieure à 2 francs.

     

    Fait et adopté
    Alger, le trente et un Juillet Mille Neuf cent Vingt-Un

     

    "infosoir du 3.6.2008 + "Le Doyen conte le Mouloudia " de Djazouli Mouloud

     

    1976 Aouf Reçoit le Trophée Africain des mains de Betrouni


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  • BENCHEIKH ALI : le surdoué (la suite)

    1977 sur la presse Espagnole

    " Bencheikh sans aucun doute le meilleur joueur Algérien

    est même recommandé pour le Football Espagnole, en lutte avec le Danois Jensen..."

     

     

    Avec cette expression typiquement sétifienne, Bencheikh tient la main aux origines de son pére.Après cette traversée du desert, il signera en 1979 à la DNCA.Six mois plus tard, il tire sa révérence "On m'avait fait des promesses qui n'ont pas été tenues".La saison suivante, il bénéficiera d'une dérogation au profit de son ancien club le MPA (MCA).Il aura du mal à s'y retrouver "Tout avait changé.A l'esprit d'équipe s'est substitué celui du fonctionnaire qui vient pointer".

     

    En retrouvant le MPA, il renou avec l'équipe nationale qui venait d'avoir à sa tête Khalef.Aux universiades de Mexico, comm à split, le courant passera très bien entre le joueur t l'entraineur.Titulair indiscutabl, Ali s'imposa vit comme le créateur et le finisseur de l'équipe.Une nouvelle carrière s'ouvrit devant lui.Encore plus brillante peut être que celle qu'il a déja vécue.Hélas, il était dit quelque part qu le couple Bencheikh-équipe Nationale ne coulerait pas des jours heureux.Par la faute des hommes "On était à l'hotel de Mohammadia, la veille de la rencontre contre le Maroc en 1979.Vers un heure du matin on reçut la surprise d'une fille.C'était certainement un coup monté par les Marocains qui voyaient en moi l'ennemi N°1.Le premier moment d'effarement passé, on l'a renvoyé sans ménagement.Le lendemain matin, Slimani Smail qui partageait avec moi la chambre raconta en tout innocence nos péripéties nocturnes à certains joueurs.Ce n'était pas tombé dans les oreilles de sourds.Ils s'emprèsserent d rapporter la nouvelle en l'emplifiant à Khalef.Sans même nous entendre, celui-ci ajouta au "six" que je devais porter le chiffre "un" qui me reléguait au banc des remplaçants.Quant à Slimani, il fut carrèment mis aux oubliettes.Ce qui m'a touché, c'est le fait que Khalef ne m'ait donné aucun explication.Soyons sérieux, si on voulait coucher avec des filles, Slimani n'aurait pas fait la bêtise d'aller le crier sur les toits".

    BENCHEIKH ALI : le surdoué (la suite)

     

    Le refus du dialogue de l’entraîneur aboutit au refus de la sentence par le joueur.C'est comme ça que se tissent les malentendus.Ce n'est que trois ans plus tard, à l'occasion de la Coupe d'Afrique en Libye 1982, que Bencheikh revêt de nouveau l'habit vert.Il fut comme toujours l'un des meilleurs.Ce qui ne fera pas de lui un titulaire dans l'équipe qui se couvrira de gloire en Espagne "Cinq ans sont passés depuis, et je ne n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi Khalef ne m'a pas fait jouer contre le Chili.Après coup, il a déclaré à tout le monde que je faisais le carène. Pourtant, il sait très bien que je n'aurais pas jeûné s'il m'avait dit, comme il l'avait fait pour Larbès, que je jouerai.De plus, ne me voyant pas au repas dee midi, il aurait pu m'envoyer quelqu'un pour me dire de venir "bouffer" en prévision du match de l'après midi.A vrai dire, il a fait comme si je n'existais pas.J'ai essayé de comprendre sa conduite vis à vis de moi, mais il m'a éconduit poliment.Ce qui m'a fait le plus souffrir, c'est de voir mon inutilité alors que j'étais au sommet de ma forme".

    Après le Mondial, il se retrouve sur un autre sommet: celui du dégoût. Désormais, il portera sa peine comme une bosse.Comme un blessure difficile à cicatriser.Chagrin d'amour dur toute une vie.

    Atrocement déçu par l'équipe Nationale, il se consacrera corps et âme au Mouloudia avec lequel il gagnera la coupe d'Algérie en 1983.Et ce qui devrait arriver arriva :Zoub: qui a pris le relais de Khalef, le convoqua.Bencheikh fut une fois de plus éblouissant surtout contre le Bénin et l'Ouganda au "5 juillet".Balloté à Kampala par 4 buts à 1, l'équipe Nationale se devait de gagner au retour par au moins 3 buts à 0.Mais voilà, elle ne méne que par 2 buts à 0 et les joueurs smblent bien émoussés.L'élimination est-elle consommée ? Non ! dit Bencheikh.Il part du centre du terrain, dribble en série - à la chaîne - plusieurs adversaires, s'enfonce au coeur de la défense et, et....marque avec ses tripes.Le stade bascule alors dans le délire.La preuve st désormais faite:pour tous, il est le seul joueur qui peut forcer la décision à partir du milieu du terrain et à n'importe qul moment "Je peux mal jouer durant 89 minutes mais dans ls 60 secondes qui restent, je suis capable de changer le cours d'une rencontre" Prétention ? Les changements de situation dont il fut l'auteur disent réalisme. 

    Ali a 29 ans, il est au sommet de son art.Sa popularité dépasse même cell de certains mundialistes côtés.Avec Zouba, comme nouvel entraineur du onze nationale, on pensait que le joueur allait trouver le technicien qui allait le remettre sur rails.N'ont-ils pas gagner ensmble la coupe d'Afrique des clubs champions avec le MCA ? la réalité va encore prouver qu'entre Bencheikh et les entraineurs nationaux, il y'a toujours maldonne "Le jour du match contre l'Egypte, en décembre 1983, Zouba était devant un choix douleureux.Il devait éliminer un joueur parmi les quatres milieux de terrain :Fergani, Belloumi, Tlemçani et moi.Avant la réunion technique, il me convoqua en aparté dans une petit piéce.Il prit alors une craie et commença à tracer des arabsques sur un tableu noir en m disant "quand tu rentreras en seconde mi-temps...." Je le coupais net en lui rétroquant qu'il n'était pas queqtion que je sois remplaçant.Je m'apprêtais à sortir, mais il me barra le passag de la porte.J'ai alors essayé de comprendre pourquoi son choix s'était porté sur moi.Etais-je moins bon que les autres ? il me répondit par la négation.Puis je lui ai fait remarquer que si on devait écarter quelqu'un , c'est bien untel qui était en baisse de forme manifeste.Après quoi, je suis sorti.A la réunion tchniqu, il fit sauter Tlemçani qui était en pleine possession de ses moyens.Allez comprendre quelque chose".

     

    C'est apparemment Zouba qui n'a rien compris à l'équipe Nationale ou l'inverse puisqu'au lendemain du match contre l'Egypte, la rupture sera consommée.Le retour de Khalef élargira le gouffre entre Bencheikh et l'équipe Nationale.Il refusera de participer à la CAN 1984 en Côte d'ivoire "J'étais ulcéré de n'être que remplaçant avec Khalef en dépit du fait que je n'avais jamais déçu alors que Fergani, parlons de lui puisqu'on me l'oppose toujours, jouait avec "le cigare".Je n'ai rien à reprocher à Ali qui est un grand joueur, je m'interroge seulement sur l’entraîneur qui le maintient en faisant fi de sa forme du moment". Fergani, Khalef, Bencheikh. Transposons ce trio dans le championnat et on aura les plus belles empoignades de ces dernières années.Quand Bencheikh veut se venger, balle au pied, il y'a toujours du spectacle.Chaque dribble réussit, chaque but était pour lui le plus sur moyen de démentir Khalef et d'affirmer sa suprématie sur Fergani. Façon de dire au public:qui est le meilleur, lui ou moi ? Pourtant, c'est lui qui est capitaine de l'équipe Nationale.

    Il ne nous appartient pas de juger qui est meilleur que l'autre.Il faut simplement remarquer que les deux joueurs sont Bencheikh. Transposons complémentaire sur le plan du jeu.Mais sur ce plan, comme sur d'autres, tout dépend de la vision de l’entraîneur et des relations qu'il entretient avec le joueur.Poursuivi par une malédiction - ou la provoquant - Bencheikh claquera définitivement la porte des "verts" sous l'ère de Sâadane "J'étais las de ses tergiversations.De plus, avec lui, c'était à qui ferait jouer son poulain.Il n'avait aucun pouvoir de décision.C'est pourquoi, après le match contre l'Angola, j'ai décidé de me retirer pour de bon".

     

    Il sortira par la petite porte.Sur la pointe des pieds.Idem pour le Mouloudia.La raison ? Totale incompréhension entre Kamel Lemoui et lui "A cause des problèmes dans lesquels je me débattais, j'ai demandé l'autorisation de m'absenter aux repas.En refusant, il m'a contraint à partir".Alilou prendra alors la direction de Chéraga en 1986 ou il ne restera qu'une saison avant de retourner au Mouloudia.Le départ de Lemoui et le retour de Zouba ne sont pas étranger à cette réconciliation  qui a fait le bonheur des supporters.Désormais ils pourront crier tout leur saoul "Alilou Dilana": un cri ? Mieux, un appel qui fait du football une fête et de Bencheikh un artiste.Un vrai.Un peu à la manière des gens du cirque.Comme eux, il amuse le public.Et comme eux, personne ne l'amuse.Tara, son berger allemand aboie à deux reprises.Le grand pére, centenaire, comprend le langage des bêtes.Il s'en fait l'interpréte:"Maitre tu es le lus fort ! ".C'est aussi l'avis du ballon et de tous ceux qui ont frédonné la chanson du bonheur:"Alilou Dialna" Et "Dialna"? Il l'est.Pour l'éternité.

     

    Hamid GRINE

    Onze Champions dans un Miroir

     


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  • EN - Sénégal 2-0

    BENCHEIKH Ali à Benghazi CAN 1982 EN-Éthiopie 0-0

     

     

    BENCHEIKH Ali et l'équipe Nationale d'Algérie

     

    76 Sélections

    (52 contre des Nations et 24 contre des Clubs) 

    62 fois Titulaire dont 3 fois Remplacé + 9 fois Remplaçant rentre en jeu + 5 fois Remplaçant sans jouer)

     

     6 buts 

     

     

    1 CAN - 1 Coupe du Monde

     

    Trois fois champion d’Algérie (1975,1976,1978), trois fois vainqueur de la Coupe d’Algérie (1973, 1976, 1983) vainqueur de la Coupe du Maghreb des vainqueurs de coupes (1974), vice champion du Maghreb (1975) et champion d’Afrique des clubs champions en 1976, année du fabuleux triplé du Mouloudia d’Alger, soixante-dix capes sous le maillot vert de l’équipe nationale, avec des participations aux Coupes du monde et d’Afrique, en plus des Jeux africains (médaille d'or 1978 ) et méditerranéens (médaille de Bronze 1979) , Ballon d'Argent et de Bronze de France Football , meilleur joueur Algérien en 1976: le palmarès fort éloquent d’Ali Bencheikh parle de lui-même et donne un petit aperçu, aux plus jeunes surtout, de l’immense talent de celui qui était et demeurera à jamais comme l’icône indémodable du grand MCA qui gagne. Le fait que le président Houari Boumediene, him self, se soit opposé à son transfert dans un club français de 1re division sous prétexte qu’il y voyait un patrimoine populaire, dénote, si besoin est, de la place de choix qu’occupait l’ancien faiseur de bonheur mouloudéen dans le cœur du public sportif algérien, lui qui est né un certain 9 janvier de l’an 1955. Et même s’il dût suivre les rencontres du Mondial espagnol de 1982 du banc de touche, la faute à une terrible concurrence dans l’entre-jeu, Ali Bencheikh, connu pour ses dribbles chaloupés et ses gri-gri qui donnaient le tournis même aux plus aguerris de ses adversaires africains, reste reconnu à sa juste valeur parmi ses pairs comme l’un des tout meilleurs footballeurs continentaux du XXe siècle (Classé au 19ème rang).

     

    Le génie de Bencheikh n'a pas été vraiment récompensé sur le plan internationale, non pas à cause de son talent reconnu mais pour l'incompréhension des gens, un caractère trempé et un franc parler qui dérange ce qui lui a valu plus de déceptions que de satisfactions.Pourtant depuis sa première sélection un certain 1.11.1976, il a contribué à presque tout les grands succès du football Nationale, allant de la médaille d'or aux jeux Africains à la coupe du monde Espagnole en passant par la grande aventure de Split qui a constitué un vrai démarrage de notre jeu à onze.

    Sa première sélection coïncida avec la suprématie du MCA sur le football national et continentale en 1976. Il a tout connu tout au long de sa carrière internationale même s'il a raté les CAN 1980 et 1984 pour blessure et la coupe du Monde 1986 pour des considérations subjectives.

    Sa dernière sélection remonte au 1.5.1985 contre la Tunisie à Tunis, contre un pays voisin comme il a commencé en 1976 contre la Libye, comme un signe du destin pour nous dire qu'il est temps de passer le témoin et  savoir quitter l'EN au bon moment.

    Deux déceptions avec l'EN durant sa riche carrière , la non participation à la coupe du Monde 1982 et  la blessure survenue à la dernière minute avant le départ pour Abidjan (CAN 1984).

    BENCHEIKH Ali et Paolo Rossi

    BENCHEIKH Ali et Paolo Rossi

    international militaire

     

     

     

    Ses différentes sélections

     

    1.11.1976 au "5 juillet" EN-Libye 2-0

    11.1.1977 au "5 juillet" EN-BULGARIE 1-1

    6.2.1977  à El Menzah Tunisie-EN 2-0 remplace Rabet

    18.2.1977 au "5 juillet" EN-KENYA 4-1

    28.2.1977 au "5 juillet" EN-TUNISIE 1-1

    13.3.1977 à Mombassa KENYA-EN 2-1

    1977 EN - Sénégal 2-0

    1.5.1977 au "5 juillet" EN-SENEGAL 2-0 But Bencheikh sur penalty

    10.5.1977 au "5 juillet" EN-PSG 4-2

    17.5.1977 à Paris PSG-EN 1-1

    9.6.1977 au "5 juillet" EN-Zambie 2-0

    26.6.1977 à Lusaka ZAMBIE-EN 2-0 (penalty 6-5)

    21.2.1978 à Baghdad IRAK-EN 3-0

    23.2.1978 à Baghdad IRAK-EN 1-0

    26.2.1978 à Damas SYRIE-EN 0-1

    18.4.1978 au "5 juillet" EN-Anderlecht 3-1

    23.6.1978 au "5 juillet" EN-Lausanne sport Suisse 2-1 remplacé par Madjer

    27.6.1978 au "5 juillet" EN-Lausanne sport 2-0

    2.7.1978 au "5 juillet" EN-IRAK 1-1 remplacé par Assad

    4.7.1978 au "5 juillet" EN-IRAK 0-0

    BENCHEIKH Ali et l'équipe d'Algérie

    13.7.1978 au "5 juillet" Jeux Africains EN-Egypte 1-1

    18.7.1978 au "5 juillet" Jeux Africains EN-Libye 2-1 But Bencheikh

    22.7.1978 au "5 juillet" Jeux Africains EN-Malawi 3-0

    25.7.1978 au "5 juillet" Jeux Africains EN-Ghana 2-0

    28.7.1978 Finale Jeux Africains au "5 juillet"  EN-Nigeria  1-0 médaille d'Or  But Bencheikh

    24.6.1979 au "5 juillet" Q.CAN Aller  EN-Libye 3-1

    8.7.1979 à Tripoli  Q CAN retour Libye-EN 1-0  (remplaçant pour une source, titulaire pour une autre)

    21.9.1979 J.M Split à Omis France-EN 1-1

    23.9.1979 J.M Split à Omis Tunisie-EN 1-1

    23.9.1979 J.M Split à Split EN-Turquie 1-0 (Bencheikh rate un penalty)

    27.9.1979 J.M Split  à Sibenik Yougoslavie-EN 3-2

    29.9.1979 J.M Split 3ème place EN-Grèce 2-1 médaille de bronze

    1.11.1979 au "5 juillet" EN- FC Bayern Munich 0-1

    29.11.1979 au Stade Brakni de Blida EN-Baltyk Gdynia Pologne 2-0 

     

    9.12.1979 à Casablanca Maroc-EN 1-5 remplaçant sans jouer

    9.12.1979 à Casablanca Maroc-EN 1-5 remplaçant sans jouer

     

    21.12.1979 au Stade du "5 juillet 1962" EN-Maroc 3-0  remplaçant sans jouer21.12.1979 au Stade du "5 juillet 1962" EN-Maroc 3-0  remplaçant sans jouer

    21.12.1979 au Stade du "5 juillet 1962" EN-Maroc 3-0  remplaçant sans jouer

     

     

     

    2-07.2.1982 à Tunis Tunisie-EN 0-1 Bencheikh remplace Kaci Said

    11.2.1982 à Langreo (Espagne) Sélection Universitaire-EN 0-2

    11.2.1982 à Langreo (Espagne) Sélection Universitaire-EN 0-2 préparation C.M 

    16.2.1982 à Mieres (Espagne) Sélection des Asturies-EN 0-2 préparation C.M 

    24.2.1982 au "5 juillet" EN-Courtrai Belgique 0-1

    contre Benfica

    26.2.1982 au "5 juillet"  EN-Benfica 1-0

    7.3.1982 CAN à Benghazi EN -Zambie 1-0

    10.3.1982 CAN à Benghazi EN-Nigéria 2-1

    13.3.1982 CAN à Benghazi EN-Ethiopie 0-0

    13.3.1982 CAN à Benghazi EN-Ethiopie 0-0

    16.3.1982 CAN à Benghazi Ghana-EN 3-2 (A.prolongations)

    BENCHEIKH Ali CAN 1982 Match de classement

    18.3.1982 CAN à Tipoli 3ème place Zambie-EN 2-0

    15.4.1982 à Grimonprez Lille-EN 1-1

    20.4.1982 à Lausanne Stade Municipal Lausanne Sport (Suisse)-EN 0-4 Remplaçant sans jouer

    25.4.1982 au "5 juillet" EN-Pérou 1-1

    28.4.1982 au "5 juillet" EN-Eire 2-0 remplace Belloumi à la 46'

    contre le Réal Madrid

    1982 Bencheikh contre le Real Madrid

    1.5.1982 au "5 juillet" EN-Real Madrid 2-1

    19.5.1982 à Genéve SEC Bastia-EN 3-4 remplace Maroc Karim

    22.5.1982 à Lyon O.Lyonnais-EN 1-2 remplace Chebel Fethi

    25.5.1982 à Thonon Thonon-EN 2-2 remplace Mansouri

    29.5.1982 à Anemasse Servette de genéve-EN 2-2 remplacé par Karim Maroc

    10.6.1982 à Avilès EN-Oviedo 1-0 remplace Karim Maroc

    BENCHEIKH Ali et l'équipe d'Algérie

    21.6.1982 Coupe du Monde à Gigon Autriche -EN 2-0 Bencheikh remplaçant sans jouer

    19.12.1982 à Tunis Tunisie-EN 0-1

    18.1.1983 au "5 juillet" EN-Ipswich Town (England) 1-1

    22.2.1983 à Sétif  EN-Carl Zeiss Iena (RDA) 4-0

    9.3.1983 au Stade du "5 juillet 1962" EN-Nottingham Forest 3-1

    8.4.1983 au "5 juillet" EN-Benin 6-2

    26.4.1983 à Cotonou Benin-EN 1-1

    contre Ouganda

    10.6.1983 au "5 juillet" EN-Ouganda 3-0 But Bencheikh 77' qualifie l'EN

    14.10.1983 à Tripoli Libye-EN 2-1

    28.10.1983 au "5 juillet" EN-Libye 2-0

    30.11.1983 EN-Suisse 1-2 But Bencheikh 22'

    29.12.1983 à Tlemcen EN-Espagnole Barcelone 0-1

    EN - Égypte 1-1

    EN-Egypte 1-1

    6.1.1984 au "5 juillet" EN-Egypte 1-1 Bencheikh passeur décisif

    7.2.1984 au "5 juillet" EN-Roumanie 1-1 But Bencheikh 79'

    BENCHEIKH Ali et l'équipe d'AlgérieArabie Saoudite-EN 4-2

    21.2.1984 à Riad Amical Arabie Saoudite-EN 4-2

    (Retenu parmi les 22 pour la CAN 1984, blessé en Arabie Saoudite en match Amical, déclare forfait à la dernière minute,

    il a été remplacé par Bouiche Nacer de la JSK)

    BENCHEIKH Ali 1984 en Égypte

    3.4.1984 au Caire Egypte-EN -1-0 remplaçant sans jouer (Bencheikh avec le Groupe, on confirmera s'il était sur le banc)

    22.3.1985 à Nouakchott Mauritanie-EN 1-1

    31.3.1985 à Luanda Angola-EN 0-0 remplace Yahi Hocine

    19.4.1985 au "5 juillet" EN-Angola 3-2 remplace Mansouri 

    1.5.1985 à Tunis Tunisie-EN 1-0 Amical (Dernier match en Sélection)

     

     

    Ses  sélections

    contre des Nations et contre des clubs 

     

    1- contre des Nations

    52 matches

    ( 43 Titulaire dont 1 fois Remplacé + 5 Remplaçant rentre en jeu + 4  Remplaçant sans jouer)

     


    Année 1976

    (1 match - Titulaire)

    1.11.1976 au "5 juillet" EN-Libye 2-0


    Année 1977

    ( 8 matchs - 7 Titulaire + 1 Remplaçant rentre en jeu - 1 but)

    11.1.1977 au "5 juillet" EN-BULGARIE 1-1

    6.2.1977 à El Menzah Tunisie-EN 2-0 remplace Rabet

    18.2.1977 au "5 juillet" EN-KENYA 4-1

    28.2.1977 au "5 juillet" EN-TUNISIE 1-1

    13.3.1977 à Mombassa KENYA-EN 2-1

    1.5.1977 au "5 juillet" EN-SENEGAL 2-0 But Bencheikh sur penalty

    9.6.1977 au "5 juillet" EN-Zambie 2-0

    26.6.1977 à Lusaka ZAMBIE-EN 2-0 (penalty 6-5)


    Année 1978 

    ( 10 matchs - 10 Titulaire , remplacé 1 fois - 2 buts)

    21.2.1978 à Baghdad IRAK-EN 3-0

    23.2.1978 à Baghdad IRAK-EN 1-0

    26.2.1978 à Damas SYRIE-EN 0-1

    2.7.1978 au "5 juillet" EN-IRAK 1-1 remplacé par Assad

    4.7.1978 au "5 juillet" EN-IRAK 0-0

    13.7.1978 au "5 juillet" Jeux Africains EN-Egypte 1-1

    18.7.1978 au "5 juillet" Jeux Africains EN-Libye 2-1 But Bencheikh

    22.7.1978 au "5 juillet" Jeux Africains EN-Malawi 3-0

    25.7.1978 au "5 juillet" Jeux Africains EN-Ghana 2-0

    28.7.1978 Finale Jeux Africains au "5 juillet" EN-Nigeria 1-0 médaille d'Or But Bencheikh


    Année 1979

    ( 9 matchs - 7 Titulaire - 2 Remplaçant sans jouer )

    24.6.1979 au "5 juillet" EN-Libye 3-1

    8.7.1979 à Tripoli Libye-EN 1-0

    21.9.1979 J.M Split à Omis France-EN 1-1

    23.9.1979 J.M Split à Omis Tunisie-EN 1-1

    23.9.1979 J.M Split à Split EN-Turquie 1-0 (Bencheikh rate un penalty)

    27.9.1979 J.M Split à Sibenik Yougoslavie-EN 3-2

    29.9.1979 J.M Split 3ème place EN-Gréce 2-1 médaille de bronze

     9.12.1979 à Casablanca Maroc-EN 1-5 remplaçant sans jouer

    21.12.1979 au Stade du "5 juillet 1962" EN-Maroc 3-0  remplaçant sans jouer

     

    Années 1980 et 1981

    Problèmes avec son Club la DNCA, arrête la compétition vers la fin 1979, Dégoûté il passe une année sans taper dans un Ballon, revient au MCA et reprend dès le mois de Novembre 1980

     


    Année 1982

    ( 10 matchs - 7 Titulaire , 2 Remplaçant rentre en jeu - 1 Remplaçant sans jouer)

    2-07.2.1982 à Tunis Tunisie-EN 0-1 Bencheikh remplace Kaci Said

    7.3.1982 CAN à Benghazi EN -Zambie 1-0

    10.3.1982 CAN à Benghazi EN-Nigéria 2-1

    13.3.1982 CAN à Benghazi EN-Ethiopie 0-0

    16.3.1982 CAN à Benghazi Ghana-EN 3-2 (A.prolongations)

    18.3.1982 CAN à Tipoli 3ème place Zambie-EN 2-0

    25.4.1982 au "5 juillet" EN-Pérou 1-1

    28.4.1982 au "5 juillet" EN-Eire 2-0 remplace Belloumi à la 46'

    21.6.1982 Coupe du Monde à Gigon Autriche -EN 2-0 Bencheikh remplaçant sans jouer

    19.12.1982 à Tunis Tunisie-EN 0-1

     

    Année 1983

    ( 6 matchs - 6 Titulaire  - 2 buts)

    8.4.1983 au "5 juillet" EN-Benin 6-2

    26.4.1983 à Cotonou Benin-EN 1-1

    10.6.1983 au "5 juillet" EN-Ouganda 3-0 But Bencheikh 77' qualifie l'EN

    14.10.1983 à Tripoli Libye-EN 2-1

    28.10.1983 au "5 juillet" EN-Libye 2-0

    30.11.1983 EN-Suisse 1-2 But Bencheikh 22'

     


    Année 1984

    ( 4 matchs - 3 Titulaire - 1 Remplaçant sans jouer - 1 but)

    6.1.1984 au "5 juillet" EN-Egypte 1-1

    3.4.1984 au Caire Égypte-EN 1-0 (Remplaçant sans jouer) (à confirmer)

    7.2.1984 au "5 juillet" EN-Roumanie 1-1 But Bencheikh 79'

    21.2.1984 à Riad Arabie Saoudite-EN 4-2

     

     

    (Retenu parmi les 22 pour la CAN 1984, blessé, déclare forfait à la dernière minute, il a été remplacé par Bouiche Nacer de la JSK)

    3.4.1984 au Caire Egypte-EN -1-0 (Bencheikh avec le Groupe, on confirmera s'il était sur le banc)

     


    Année 1985

    ( 4 matchs - 2 Titulaire , 2 Remplaçant rentre en jeu)

    22.3.1985 à Nouakchott Mauritanie-EN 1-1

    31.3.1985 à Luanda Angola-EN 0-0 remplace Yahi Hocine

    19.4.1985 au "5 juillet" EN-Angola 3-2 remplace Mansouri

    1.5.1985 à Tunis Tunisie-EN 1-0 

     

     

    2- contre des Clubs

    24 matches

    ( 19 Titulaire dont 2 fois Remplacé + 4 Remplaçant rentre en jeu + 1 Remplaçant sans jouer )

     

     

    Année 1977

    ( 2 matchs - 2 Titulaire )

    10.5.1977 au "5 juillet" EN-PSG 4-2

    17.5.1977 à Paris PSG-EN 1-1

     


    Année 1978

    ( 3 matchs - 3 Titulaire, 1 fois remplacé en cours de jeu )

    18.4.1978 au "5 juillet" EN-Anderlecht 3-1

    23.6.1978 au "5 juillet" EN-Lausanne sport (Suisse) 2-1 remplacé par Madjer

    27.6.1978 au "5 juillet" EN-Lausanne sport 2-0

     


    Année 1979

    ( 2 matchs - 2 Titulaire )

    31.10.1979 au "5 juillet" EN-Bayern Munich 0-1

    29.11.1979 au Stade Brakni de Blida EN-Baltyk Gdynia Pologne 2-0

     

     

    Années 1980 et 1981 

    Problèmes avec son Club la DNCA, arrête la compétition vers la fin 1979, Dégoûté il passe une année sans taper dans un Ballon, revient au MCA et reprend dès le mois de Novembre 1980

     


    Année 1982

    ( 13 matchs - 8 Titulaire, 1 fois remplacé, 4 remplaçant rentre en cours du jeu, 1 remplaçant sans jouer)

    11.2.1982 à Langreo (Espagne) Sélection Universitaire-EN 0-2 préparation C.M

    16.2.1982 à Mieres (Espagne) Sélection des Asturies-EN 0-2 préparation C.M

    24.2.1982 au "5 juillet" EN-Courtrai Belgique 0-1

    26.2.1982 au "5 juillet" EN-Benfica 1-0

    15.4.1982 à Grimonprez Lille-EN 1-1 

    20.4.1982 à Lausanne Stade Municipal Lausanne Sport (Suisse)-EN 0-4 Remplaçant sans jouer

    1.5.1982 au "5 juillet" EN-Real Madrid 2-1

    19.5.1982 à Genéve SEC Bastia-EN 3-4 remplace Maroc Karim

    22.5.1982 à Lyon O.Lyonnais-EN 1-2 remplace Chebel Fethi

    25.5.1982 à Thonon Thonon-EN 2-2 remplace Mansouri

    29.5.1982 à Anemasse Servette de genéve-EN 2-2 remplacé par Karim Maroc

    1.6.1982 au Stade du "Cher" FC Tours (France) - EN 4-5

    10.6.1982 à Avilès EN-Oviedo 1-0 remplace Karim Maroc


    Année 1983

    ( 4 matchs - 4 Titulaire )

    18.1.1983 au "5 juillet" EN-Ipswich Town (England) 1-1

    22.2.1983 à Sétif EN-Carl Zeiss Iena (RDA) 4-0

    9.3.1983 au Stade du "5 juillet 1962" EN-Nottingham Forest 3-1

    29.12.1983 à Tlemcen EN-Espagnole Barcelone 0-1

     


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