• AOUF Abederrahmane

    Mémoire:

        En remontant un peu plus loin la longue et glorieuse histoire de notre foot, on ne peut ignorer les pionniers que furent Aouf et Abdoun, sans oublier les anonymes qui ont apporté leur pierre à l'édifice. Tous font des "oubliés"; d'où l'hommage... 

    Aouf le Pionnier

    Il est né avec le siècle, le 25.4.1902. D'emblée, il sera marqué par le sort, il perdra sa mère alors qu'il n'avait que deux ans. Heureusement qu'il trouvera le sein chaud et généreux d'une tante pour le consoler. 

    Son enfance ressemble à celle de tout jeune "indigène"; foot du matin au soir dans les terrains vagues. Et l'école ? Messieurs, n'oubliez pas qu'au début du siècle, il n'y avait d'école pour les "indigènes" que celle de la rue. A douze ans, il fut embauché dans une fabrique de tabac. Histoire de gagner quelques sous pour améliorer le quotidien de sa famille . Le weekends étaient jours d'orgie footballistique

    Au détour d'un match de quartier et à la suite d'un choc entre deux joueurs, l'un d'eux fit cette remarque :"Au lieu de nous entre-tuer entre algériens, pourquoi ne pas créer une équipe où nous pourrons mettre en valeur nos capacités ?." Cette réflexion eut l'effet d'un coup de tonnerre sur le jeune homme de 19 ans. C'est comme si une nouvelle voie qu'il attendait depuis toujours venait de s'ouvrir. Ce soir là, il rentra un peu plus gai que d'habitude chez lui. Il venait de découvrir le but qui allait changer sa vie, la création d'un club authentiquement musulman. Après avoir constitué le dossier de création, il se présente à la préfecture pour officialisation. Il fallait voir la tête des fonctionnaires hilares devant ce gosse qui avait la prétention de créer un club. Entre deux éclats de rire, deux rots et deux gargouillis sonores, ils lui intimèrent l'ordre de déguerpir :"Allez ouste, t'as pas l'âge, dehors !". C'était vrai qu'il n'avait que 19 ans. Son dossier sous le bras, il n'était nullement triste, car déjà, il entrevoyait le subterfuge qui allait lui permettre de créer un club. C'est au nom de son défunt oncle qu'il va présenter l'autorisation de fonder le club. Risque énorme, risque insensé. Mais à dix neuf ans, que ne ferait-on pas  pour concrétiser une idée qui tourne à l'obsession ? 

    Et c'est ainsi, qu'à quelques mois "du Mouloud enabawi" , le 7 Août 1921, qu'est né officiellement pour l'histoire le doyen des clubs Algériens. 

    Deux ou trois jours plus tard, il fut de nouveau convoqué à la préfecture. Motif, On voulait des explications sur le choix des couleurs rouge et vert. La réponse de Aouf fut un modèle des pirouette et de ruse :" Le vert ? mais il symbolise le paradis, voyons, quant au rouge, vous savez aussi bien que moi qu'il représente l'enfer ". Cette explication " religieuse " a totalement convaincu les fonctionnaires puisque le nom même " Mouloudia " tire son origine de " Mouloud", fête religieuse. Enfin, on dit cela pour les non-initiés. 

    Durant toute sa vie Aouf couvera son club comme une mère poule. Il sera de toutes ses batailles et de tous ses triomphes, de toutes ses peines et de toutes ses joies.

    il décède le 22 .4.1989 rabi yerahmou


    votre commentaire
  • Le Faux Doyen : CSC

    Le Faux Doyen : CSC

    Le Faux Doyen : CSC


    votre commentaire
  • Courte défaite du MC Alger à Khartoum
    Mercredi 14 septembre

    Le MC Alger s'est incliné par 1/0 à Khartoum devant le club soudanais El Merrikh  mercredi soir, pour le compte des trentes deuxième de finale de la Champions League arabe.Le but a été inscrit à la 87' par Badredine kalak. Le match retour aura lieu le lundi 26 septembre à Alger au stade du 5 juillet à 20h00 (heure algérienne)

    Stade d’El-Marrikh, temps chaud et humide, terrain en bon état, affluence record, arbitrage du trio égyptien Ahmed Aouda, Ahmed Abou El-Alae et Nacer Sadek. Quatrième arbitre : Charef Bakou (Soudan)
    Avertissements : Mohamed Ali Safari (29’) (El-Marrikh). Diakité (31’), Babouche (33’) (MCA)
    But :  Badreddine Galag (89’) (El-Marrikh)
    • El-Marrikh
    Chikouzi, Mohamed-Ali Safari, Alae Eddine Youcef, Hassabou, Badreddine Galag, Aymen El-Kass, Cheikh Diouf (Ali Nounou, 86’), Mamoun Zoulou (Haythem Errachid, 76’), Fayçal Adjab, Hamed Saoudi (Djoundi), Noumeyri (66’), El-Marghani.
    Entraîneur : Mahmoud Saâd
    • MCA :
    Abdouni, Diakité, Babouche, Boudiaf, Bouacida, Coulibaly, Hamadou, Zemit, Deham (Badache, 77’), Hadjadj, Sidibé. Entraîneur : Nouzaret.

    Le joueur BOUDIAF (en vert) en lutte avec un attaquant soudanais

    voir actions des soudanais seulement sur ce lien:
    http://d.turboupload.com/d/64113/Default.wmv.html

    ou celui-ci: http://sr2.mytempdir.com/160962

    Le but du matchhttp://sr2.mytempdir.com/160975


    votre commentaire
  •  

     

    La belle aventure en Ligue arabe des clubs champions reprend aujourd’hui pour le MC Alger qui aura sur son chemin cette fois El Merrikh, pour le compte du premier tour de l’épreuve à élimination directe. L’adversaire n’est pas le premier venu (un des plus titrés au Soudan) avec sa pléthore de vedettes locales avec (Ahmad Anounou) venant du pays voisin, le Yémen, et la puissance de son jeu en mouvement. Pour le MCA, cette rencontre est une étape importante pour la suite du parcours. Pour ce faire, Nouzaret a déplacé 19 joueurs parmi lesquels on trouve Zmit et Maouche,Sofiane Azzedine, le troisième gardien prenant place sur le banc de touche. Et c’est avec une grande détermination et un cœur gros comme ça que le doyen des clubs algériens abordera le match convaincu qu’il a les moyens de ses ambitions, à savoir bloquer le jeu en éventail de l’adversaire, tout en cherchant à lui asséner le coup fatal au moment opportun. Face à une formation qui occupe la seconde place au classement, juste derrière El Hillal, le Mouloudia rencontrera certaines difficultés face à un adversaire déjà averti par le NAHD. Les protégés du coach Mahmoud Ahmed Sâad, qui n’ont concédé qu’une seule défaite en 16 matches, semblent être sur leurs gardes. Après avoir avancé d’une journée leur match face au Châabat, les Soudanais ont visionné plusieurs cassettes pour décortiquer le jeu des Algériens. «Nous avons minutieusement étudié le jeu des Algériens à travers des enregistrements vidéo de ses dernières rencontres. Nous avons pris soin par là même de prendre les dispositions nécessaires pour le contrer», confie à la presse locale le coach soudanais Sâad pour qui le match demeure jouable: «C’est précisément par des contres rapides que nous comptons opérer en attaque.
    Et c’est bien à travers le système de bloc que nous évoluerons ce soir au MCA.»
    Le schéma tactique préconisé par le Mouloudia d’Alger, qui sera probablement handicapé par le manque de compétition, reposera sur une bonne couverture défensive et une exploitation judicieuse des espaces pour surprendre l’opposant dans son fief. «Le 3-5-2 sera l’option tactique qu’on doit adopter au cours du match pour empêcher, d’une part, l’opposant de développer son jeu en mouvement et, de l’autre, pour mieux contrôler l’évolution des opérations», souligne Zoubir Zmit, l’un des éléments clés du compartiment de l’entre-jeu mouloudéen. L’entraîneur Nouzaret aura, par ailleurs, l’embarras du choix en arrêtant son onze rentrant. Tous les éléments formant l’effectif sont opérationnels, si l’on excepte le même Zmit qu’il compte récupérer grâce à des soins intensifs. Les autres seront tous là, prêts à défendre crânement les chances de l’équipe dans son entreprise d’assurer un grand pas vers le deuxième tour.     


    votre commentaire
  • Smail Khabatou Doyen Du Football Algerien....

     
    « Si le Mouloudia m’était conté »
     


    Khabatou se souvient avec amusement de son premier contact avec le football. Il en parle avec un rire entendu. Il a failli ne jamais pratiquer ce sport qu’il chérit tant. Eh oui !
    Yeux vifs, la mémoire rarement prise en défaut, le corps entretenu avec une certaine élégance, il dira aujourd’hui du haut de ses 85 ans, qu’heureusement le sort en a décidé autrement, sinon sa vie aurait pris une autre trajectoire. « Au début des années 1930, je voulais signer une licence à l’OMR comme tous les jeunes du Ruisseau. Malheureusement, à la visite médicale, le docteur a estimé que j’étais trop fragile, donc inapte à jouer au football. C’est la première des réponses que ce sport m’a donné », tranche-t-il. Il en a été malade, mais il ne s’est pas découragé pour autant. « Cela m’a motivé à faire des exercices physiques à la forêt des Arcades, qui surplombe le stade municipal. » Cette façon de faire a payé, puisque la saison suivante, il est passé devant le même médecin qui lui a donné le feu vert, comme si de rien n’ était. « C’est comme ça que j’ai fait mon baptême du feu à l’OMR. Trois années après je suis parti au Stade algérois de Belcourt où nous avions remporté le championnat d’Alger. » C’était en 1937. Khabatou fouille nerveusement dans sa paperasse, en sort une vieille photo où il pose avec ses coéquipiers. Assis à gauche, celui qui deviendra un illustre personnage, avec lequel il avait noué une solide amitié. « C’était Roland Dumas qui a été ministre français des Affaires étrangères et avocat de renom. Il avait de grandes qualités humaines et techniques. On s’appréciait et il ne manquait pas de me dire qu’il admirait mon jeu. » De là, Smaïl est parti au Mouloudia pour une longue et excitante carrière parsemée de sélections en équipe d’Afrique du Nord, et celle d’Alger. A 26 ans, il franchit le pas pour embrasser une carrière d’entraîneur. Il retrouve l’OMR dont il devient l’entraîneur attitré. « Une belle revanche sur le sort et sur le médecin qui avait dans un premier temps, essayé de me dissuader. » Ses examens réussis, il monte à Reims pour passer le stage national français du fait qu’il figurait parmi les quatre premiers classés en Algérie. Sur une centaine de candidats, Khabatou décroche la sixième place qui fait de lui l’un des techniciens les plus cotés de l’époque. De retour à Alger, il entraîne le MCA aux côtés de Fouila. S’ensuit une longue série de succès, synonyme de gloire. Le Mouloudia est désormais l’un des clubs les plus enviés. Coupe d’Algérie, championnat et une audience de plus en plus large qui lui permettra, bien après, d’aller taquiner l’Afrique. « Après la coupe du Maghreb, nous avons décidé à Tunis, avec Drif et les autres, d’engager le MCA dans l’aventure africaine en 1976. Nous avions bien visé. » Mais bien avant, Smaïl a eu l’insigne honneur d’être le premier entraîneur national post-indépendance. A son actif, une victoire éclatante sur la RFA (2-0) au stade municipal, qui a valu à l’entraîneur allemand d’être démis de ses fonctions et à l’équipe algérienne, d’entrer déjà, de plain-pied, dans le jardin des grands. Mais c’est indéniablement le Mouloudia qui l’a absorbé, ce club qui coule dans ses veines, au point qu’il ne peut parler foot sans en référer au vieux club algérois, en évoquant les jours heureux, avec un brin de nostalgie. « La vie au Mouloudia, bien que familiale, était très stricte. Nous y avons passé de bons moments dans un environnement agréable où la compétition s’imposait, à nous malgré nous, parce que c’était une lutte Français/Algériens par sport interposé.
    Un esprit de lutte formidable
    Il y avait un esprit de lutte formidable qui habitait tous les joueurs, même ceux qui n’étaient pas obligés de se ”défoncer” comme cet Argentin qui évoluait au Mouloudia du nom d’Albor, qui s’est battu de tout son cœur, de tout son corps, pour défendre nos couleurs, contre les clubs européens qui utilisaient tous les moyens pour nous humilier... En effet, comme le notait le regretté Flici, le Mouloudia était victime des arbitres pieds-noirs. Surtout Attanasio, surtout Rivieccio, surtout Cabot, surtout... victimes d’arbitres qui n’étaient jamais au-dessus de tout soupçon. Le Mouloudia, c’est le contraire du Red Star, de l’OHD, du FCB, du Rua et surtout du Galia. L’important, disait-on, c’est que l’on soit classé avant le Galia, avant les enfants de Charlemagne... » La ferveur s’estompe, lorsqu’il s’agit d’aborder les affronts subis par l’équipe actuelle. « Moi j’ai toujours soutenu que le football doit revenir aux footballeurs ». Il faut que le foot soit propre. L’est-il actuellement ? « Non », répond Smaïl, car dit-il, « il y a trop d’argent en jeu. L’argent devient le maître à bord. La valeur sportive ne correspond pas à la valeur marchande. On a tout galvaudé », regrette-t-il. « Lorsqu’on ramène un entraîneur belge pour entraîner l’équipe nationale avec une mensualité de 25 000 euros alors que lui n’est pas formé pour former une sélection nationale, je trouve cela scandaleux. On ne peut élever le niveau de pratique et de connaissance, par l’argent seulement. Nous sommes devenus les derniers de la classe, alors que notre place est parmi les leaders en Afrique. Cela m’amène à dire que le meilleur des jardins ne peut donner que le fruit qu’on a semé. Il faut choisir l’arbre qu’on veut planter. On connaît, sur le visage de l’être humain, les qualités qu’il recèle intérieurement. » Toutes ces métaphores pour éviter de froisser, même s’il en a gros sur le cœur, à telle enseigne qu’il s’est joint à un groupe de protestataires, anciens Mouloudiéens, pas du tout satisfaits de la tournure prise par les événements au sein du club. Khabatou serait-il un élément déstabilisateur ? Il s’en défend. « D’abord, la déstabilisation dont vous parlez n’est pas l’objectif des gens qui ont pris cette initiative et qui, quoi qu’on dise, ont le Mouloudia au cœur. Le problème est que, à partir de certains résultats, de certaines pratiques de gestion, la situation actuelle du MCA ne répond pas au niveau de considération de cette équipe. Cette respectabilité perdue, le vieux club algérois la cherche pour s’ériger parmi les guides du foot national, à l’instar des grands clubs comme Manchester, Real Madrid, le Bayern... C’est en tous les cas le vœu de Khabatou et ses pairs... » Mais peut-on se comparer à ces « mastodontes » du ballon rond lorsqu’on n’a même pas de stade pour s’entraîner ? « Vous mettez le doigt sur un problème fondamental. Le développement d’un club nécessite la mise en place de tous les moyens. Le MCA a les capacités de posséder son propre stade pour que la jeunesse qu’il draine, et Dieu sait qu’elle est importante, puisse s’exprimer dans les meilleures conditions. Il ne faut pas raisonner et travailler comme il y cinquante ans. » Le MCA fonctionnerait-il à la nostalgie ? « Non, répond Smaïl, la nostalgie, c’est pour les gens qui ne sont pas en activité. On ne peut pas vivre sur son passé, qui est un vecteur potentiel qui oblige l’individu à donner tout ce qu’il sait. Aujourd’hui, le foot algérien est pris en otage. Il est dans une orientation qui n’est pas la sienne et qui, de surcroît, n’est pas la bonne... » Pour illustrer cette descente aux enfers, l’exemple mouloudéen est le plus indiqué. Mais l’échec de Abderahmane Mehdaoui, ancien élève de Khabatou au Ruisseau, n’est-il pas aussi l’échec de âmi Smaïl ? La réplique fuse : « Mehdaoui, qui est un brave gars, a travaillé en solo. Il lui a manqué la formation en tant que joueur dans une équipe. C’est cela le grand problème. Parce qu’il avait des connaissances et une formation théorique, il a cru qu’il était possible de diriger une équipe. Or, ce n’est pas suffisant. La pratique est plus importante que la théorie... »
    Un ADMIRATEUR DE HADJ EL ANKA
    En dehors du foot, on sait que la musique occupe une place prépondérante dans la vie de Khabatou. Dans la pièce où il nous accueille, trônent des photos de Hadj El Anka. « Je suis un admirateur d’El Hadj. C’était ma jeunesse. Je suis un fils de La Casbah. El Anka était élève de mon père, alors imam de la mosquée Sidi Ramdane. Mon défunt père a décelé chez El Anka des capacités exceptionnelles qui l’ont amené à travailler avec l’imam de Sidi Abderrahmane. C’est comme ça qu’il a appris le Coran. Il a mémorisé toutes les sourate et il connaissait ses chansons par cœur... Moi j’ai grandi avec la musique chaâbie. J’ai touché un peu à la guitare et au piano, mais c’est le chaâbi qui m’a marqué. J’appréciais El Hadj Mrizek, Mouloudéen pure souche, El Hadj Menouer, Marokène... On était en relation constante, du fait que le Mouloudia, club populo, charriait toutes les couches sociales, sans distinction. C’était l’une des forces du foot de l’époque qui cohabitait, avec intelligence, avec la musique. Durant les fêtes familiales, l’empreinte du club était perceptible. C’est pour cela que je persiste à dire que tant que le football ne sera pas repris dans une démarche de groupe, il ne relèvera pas la tête. » Le foot, la musique sont les hobbies de notre vieux jeune interlocuteur.
    Khabatou en évoquant sa riche et longue carrière n’omet pas de parler de sa parenthèse blidéenne dont il n’a gardé que de bons souvenirs. « A Blida, j’ai vraiment trouvé des dirigeants de compétence qui ont su m’écouter comme le Dr Bachir, un grand monsieur, à l’origine de l’émergence de l’USMB. » C’est avec lui, Benarbia et bien d’autres qu’on a pu faire un excellent travail à Blida avec l’éclosion de joueurs du cru comme Mazouza, Zouraghi, Guerrache, Begga, Sellami et d’autres...

    Le dernier mot, Khabatou le réserve au Mouloudia éternel qui ne saurait se morfondre dans la médiocrité

    Il exhorte tous ceux qui ont le MCA au cœur de redresser la barre et d’amorcer ce sursaut d’orgueil qui, au moins, lavera le club des affronts subis, qui, apparemment, ont fait tant de mal..
     
    Parcours
    Naissance à La Casbah d’Alger en 1920. Commence la pratique sportive à l’OMR en 1933. Signe sa première licence au Stade algérois de Belcourt en 1937. Retourne à l’OMR, en qualité d’entraîneur en chef. Il a été entraîneur du MCA aux côtés de Fouila. Depuis, c’est une longue lune de miel avec le doyen des clubs algériens. A l’indépendance, Smaïl Khabatou est intronisé premier sélectionneur national. A son actif, une brillante victoire sur l’Allemagne (2-0) au stade du 20 Août. Il entraîne l’USMB et d’autres clubs, mais c’est le MCA qui accapare toute sa vie sportive. Il contribue avec Zouba à donner au MCA son premier titre continental en 1976 au détriment de Hafia Conakry. Plusieurs fois directeur technique, Smaïl est considéré comme le doyen des entraîneurs, une caution morale. Khabatou est détenteur de diplômes d’entraîneur de haut niveau acquis à la fin des années 1940, en France.

    Article paru dans le quotidien El Watan (Alger) le 9/12/2004
    Tahri hamid

    votre commentaire