• L'ARENE DES CHAMPIONS

    Stade du "5 Juillet"

     
     
    Un stade ou brillent les étoiles
     
     
    Le complexe olympique d'Alger  est construit dans la banlieue Algéroise, à Chéraga avec comme plat d'entré, un somptueux tournoi qui a regroupé une sélection du Maghreb, une autre de Budapest, le Milan AC et le club brésilien du Palmeiras.
     

    En 1972, l'ensemble est achevé. On ne trouve pas plus complet : une piscine, un tennis-club, divers terrains dédiés à plusieurs disciplines variées. Et surtout, au centre, un grand stade avec un terrain en gazon artificiel. On a vu grand à l'époque, très grand pour celui-ci : 100 000 places. Un géant, l'un des plus grands stades du continent africain. Il est inauguré, en 1972 donc, sous le nom de stade du 5 juillet, comme le complexe d'ailleurs lquel va prendre le nom de Boudiaf.
     
    En 1982, l'équipe d'Algérie reçoit le PSG de Dahleb, Rocheteau et Bathenay pour fouler la nouvelle pelouse naturelle du stade qui depuis n'a pas été renouvellé
     
     Le 5 juillet tient son appellation de la date de la proclamation officielle de l'indépendance de l'Algérie, en 1962.
     

    L'Algérie terre de foot

     

    A son inauguration en 1972, il y eut un premier invité, la sélection du Maghreb qui regroupait en son sein les Marocains Allal, le grand gardien de but des FAR, qui revenait de la coupe du monde de Mexico 1970, Boudjemaâ, Fillali, Mustapha, des Tunisiens Chekroun, Meliti et Akid (ALLAH yerahmou) et des Algériens Lalmas, Betrouni (MCA), Zenir (MCA) et Khedis.
     
    80 000 spectateurs, ou même plus, s'étaient entassées dans les gradins pour suivre la finale devant le Palmeiras et ses vedettes dans un match de haute facture.A la fin de la rencontre gagnée par les Maghrébins, le gardien Allal déclara textuellement à un quotidien: je suis venu voir Riviera (Milan AC), j'ai découvert Khedis (NA Hussein Dey).
     
    Le premier vrai résident du stade du 5 juillet, était bien sûr l'équipe nationale de football. Le football algérien est en plein essor quand le stade du 5 juillet est inauguré, il a profité de l'expérience des Abdelaziz Bentifour, Mustapha Zitouni et Rachid Mekhloufi qui avaient troquer la pelouse par les bancs d'éducateurs, et voit (le stade) une nouvelle génération émerger.C'est Ahcène Lalmas, du CR Belcourt, "El Kebch" (le bélier).C'est l'équipe de 1975 avec Draoui, Naim, Cerbah...avant celle de 1978 de Kouici, Belkedrouci... C'est Mustapha Dahleb, le gaucher talentueux qui s'impose au Paris Saint-Germain et y remporte deux coupes de France. C'est Ali Bencheikh, le meneur de jeu du MC Alger, champion d'Afrique en 1976. C'est Salah Assad, "Rougé" (le roux), l'enfant de Chéraga qui s'impose au RC Kouba avant de tenter sa chance en France. C'est Rabah Madjer, qui après des débuts au NA Hussein-Dey fera les beaux jours du RC Paris et surtout du FC Porto, auquel il offre sur une talonnade de génie et la coupe d'Europe des clubs champions. C'est Lakhdar Belloumi, ballon d'or africain en 1981, fidèle tout au long de sa carrière au championnat algérien, dans les rangs de Mascara, du MC Alger et du MC Oran.C'est aussi le sacre Africain de 90 où la bande à Kermali émerveilla les présents d'un football total.
     
    L'arène ne désemplit jamais de ses étoiles
     


     
     
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