• L'imposture de Gijon 1982

    Football : l’imposture de Gijon 1982.

    mercredi 30 mars 2005


    Le football algérien n’en finit plus d’endurer dans le bricolage et l’amateurisme dévoyés. Depuis 1962, nos footballeurs, parmi les plus doués au monde (Moustapha Zitouni, Bentifour, Mekhloufi, Lalmas, Freha, Amirouch, Salhi, Hadefi, Batrouni, Seridi, Attoui.Draoui, Dahleb, Maroc, Benchikh, Djamel Zidane, djamel Tlemçani, Adghigh, Megharia, Merezkane...) errent jusqu’à nos jours dans le labyrinthe de la médiocrité, le népotisme et l’incompétence qui gèrent cette discipline sportive adulée par les foules. Il sont à la recherche d’un dirigeant de la trempe de Santiago Bernabeu, de Fernand Sastre(fils de kouba) Artemio Francchi, Joao Havalange ou d’éducateurs tel Gustav Sebes, Sepp Herberger, Albert Batteux, Pierre Sinibaldi, Henes Weissweiler, Luis Cesar Menotti, Arsene Wenger, Jean marc Guillou, Tele Santana, Joao Saldanha, Michel Hidalgo, Rinus Michels, Johann Cruiijf, des formateurs qui aiment le football (le vrai, chatoyant et offensif), les footballeurs(et non les déménageurs) et respectent le public, ce cochon de payeur. Voilà pour l’aspect "ressources humaines".

    S’agissant des infrastructures sportives, nous ne sommes pas à la traîne, mais bel et bien à l’ âge de la pierre. Comment peut-on expliquer que des clubs de la stature du MCA, de l’ USMA, MCO, l’ASMO, JSK, USMBA, JSMT, ASO, ESS, MOC, CSC, JSMT, MOB, ESG, MSPB, USMAn, USMB, ESMostag., associations qui peuvent drainer sans peine des affluences se situant en moyenne entre 25 et 40 000 spectateurs, n’arrivent-elles pas à disposer de leur propre infrastructures sportives (terrain d’entrainement, salle de récupération et de musculation, sauna ....) ? Et on rêve de coupe d’Afrique, coupe du monde etc ! quelle décadence quelque chose est pourrie en mon royaume de... !!! Mais vous allez certainement croiser dans les officines des instances du football international (FIFA, CAF, CIO) des sous-produits (Raouraoua et consorts...) de notre descente aux enfers.

    Maintenant, si nous avions pu participer à deux phases finales de coupe du monde (1982,1986), le mérite revient pour une grande part à l’armada professionnelle de nos valeureux émigrés au pays des gaulois, d’ailleurs mal récompensés en retour (voir scandales Karim Maroc, Djamel Tlemçani, Bourebbou, Ben Mabrouk, Medjadi, Benarbia, Djadaoui...).

    La supercherie de Gijon 1982, épopée selon certains, tient en deux mots : intrigues et trahison ! Deux magouilleurs, Khalef et Mekhloufi ont supplanté, forts de leurs appuis dans les hautes sphères du pouvoir d’alors, deux entraîneurs qui ont fait le nègre et trime fort, en l’occurrence Maouche et Rogov et ce à deux mois de l’ouverture de la phase finale 1982. Maouche et Rogov ont été éjectés comme des malpropres. Allez savoir pourquoi ? Un début de réponse nous sera donné par le Watergate de l’énigme Puma négociée lors du séjour de préparation en Suisse. Les Joueurs devaient se vêtir avec des équipements Puma au lieu et place de Sonitex. C’était une levée de boucliers à Alger et s’en est fallu de peu pour que le 11 national porte les maillots de cette multinationale n’était-ce un ordre ferme venu d’Alger à la dernière minute. Mais la firme Puma tenait mordicus à l’exécution des dispositions du contrat dûment signé par Mekhloufi et consorts.

    Ayant peur du scandale, la partie algérienne a coupé la poire en deux en promettant ce marché de dupes à leurs interlocuteurs étrangers : premier tour Sonitex, deuxième tour l’Algérie socialiste arborera fièrement les fraîches tenues de Puma l’impérialiste. Mais le tour de passe-passe, bien algérien celui la, c’est qu’il n’y aura jamais de deuxième tour pour les Fennecs 1982. Pour étouffer le scandale, les dirigeants algériens ont désossé leur propre équipe nationale en éliminant littéralement de l’effectif des joueurs de stature internationale en l’occurrence Maroc, Tlemçani, Bourebou, Bencheikh, Kouici. Et le tour est joué : défaite contre l’Autriche adversaire largement à la portée des nôtres et maintien de joueurs qui tiraient leur langue après le match contre la RFA (Fergani, Belloumi, Madjer) contre toute logique sportive pure. Le match qu’il ne fallait pas perdre a été offert en présent aux germains par des négociants de style bazari.

    Dans cette magouille la palme revient à Khalef, tout puissant proche d’un haut gradé auréole du prestigieux Mekhloufi qui a fini par oublier les enseignements de J.Snella qui avant d’aimer le football, aimait ses footballeurs. Normal pour un éducateur, un vrai. Triste fin, Rachid. Ceci ne m’empêche pas de dire que sur le plan sportif tu demeures le plus compètent, amoureux du football offensif et spectaculaire (une-deux, triangles, soutien au porteur du ballon primauté de la technique sur le physique et de l’intelligence sur les stéréotypes..etc). Pour mesurer les dégâts occasionnés, rappelons qu’en 1982 Djamel Tlemçani Joueur de Rouen, était considèré comme le meilleur numéro 10 en France ; Karim Maroc,joueur d’Angers, Lyon, St-Etienne et Tours admiré et adoré par Kopa et Hidalgo, était en instance de départ vers l’Inter de Milan du temps o’u il était difficile de décrocher une place dans le Calcio et a sacrifié sa carrière à lyon et à St-Etienne pour ses convictions nationalistes pour laisser Tigana en profiter et percer. Un formidable gâchis made in Algeria. Quant à Bencheikh le Gavroche des "gueux" algériens, il a tout simplement "décomplexé" le footballeur algérien vis à vis de ses confrères africains sub-sahariens avec ses dribbles déroutant transformant le 5 juillet en Bombonera de Boca Juniors ou en Maracana du Bresil. Ses gris-gris étourdissaient ses adversaires et paniquaient les entraîneurs et ce n’est pas Hideguti du dream team hongrois et entraîneur du Ahly du Caire en 1975-1976 qui dira le contraire.

    L’équipe de Gijon 1982 était travestie en quelque sorte et n’était qu’une copie non conforme des potentialités que recelait le groupe consigné par ostracisme sur le banc de touche.

    C’est quand votre mea culpa, Khalef et Mekhloufi !

    Nait Rabah

     

     

    Pour le WM 2006 de Berlin, les carottes (tant mieux) sont cuites. A quelques choses malheur et bon. Pour nous algériens, notre coupe du monde, d’Afrique ou autre compétition, c’est la prolifération d’espaces et de stades pour nos jeunes comme c’est le cas en Argentine et au Brésil. A ce moment là on peut parler de coupe du monde et même de titre mondial.

     

    NOTRE AVIS

    Il y a une grande part de vérité dans cet article mais avouons-le il existe une certaine exagération de la part de son auteur.L'équipe Algérienne s'est qualifié au mundial espagnole avec une majorité de joueurs dits locaux.

    L'Algérie posséde aussi des éducateurs, dirigeants irremplaçable, on peut citer pêle-mêle Smail Khabatou, Drif Abdelkader ... qui ont fait leur preuve avec le grand MCA des années 70.

    « Baraki ou Ferhani, quel stade pour le MCAMEZIANI Abderrahmane a débuté au MCA !!! »

  • Commentaires

    2
    visiteur_nader
    Dimanche 20 Juillet 2008 à 17:47
    ton article me fait rire,demande ?enchikh ou ?ouici de faire ce qu'il a fait khalef,je regrette mais ils sont tr?loin,ici en alg?e ils n'ont rien fait en tant que entraineur donc ils faut bien refl?ir....khalef restera l'homme de Gijon et le meilleur entraineur alg?en de tous les temps
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