Ce club qui est géré par un directoire depuis octobre 2006 suite à l’intervention du MJS et la DJS est en train de vivre quelques sérieux problèmes qui risquent de le déstabiliser en cette fin du championnat national de Division1. Car le doyen des clubs algériens, le MCA, n’a pas encore réglé son maintien.
L’entraîneur de l’USM Alger, Rachid Belhout avait raison de dire : « notre championnat national est vraiment paradoxal.Vous gagnez, vous vous retrouvez avec les prétendants au sacre,vous perdez, c’est aussitôt la relégation». C’est un peu le championnat balançoire où tout peut se passer tellement l’échelle des valeurs n’est pas aussi clairement définie.
Du coup, la défaite devient par la force des choses interdite,voire une humiliation qu’il faudra à tout prix éviter. C’est le dilemme auquel est confronté l’équipe du MCA qui a été surprise dans son fief du 5-Juillet par une équipe du WAT qui a profité de la seule occasion pour remporter le pactole, une chose très précieuse pour elle pour assurer son maintien. Les Mouloudéens ont dominé outrageusement leur vis-à-vis du jour,mais sans réussir à marquer à cause d’un grand gardien nommé Gaouaoui. Toutes les équipes de par le monde sont confrontées à ces contre-performances liées à une inefficacité que personne ne peut expliquer.
Quand le ballon ne veut pas rentrer, il ne rentrera pas et quand il veut rentrer, un « trou de souris» suffit pour trouver la faille. Ce n’est pas une raison pour tenter d’agresser les dirigeants du MCA lors d’un entraînement de l’équipe au stade de Benhhadad de Kouba. Sans l’intervention des sages, on aurait vécu une situation des plus dramatiques. Ce n’est pas comme cela qu’on montre son appui à son équipe.
Il est clair que le MCA est malade de son environnement. Si on veut le changement, il faudra passer par les urnes. Maintenant, il faut laisser l’équipe terminer son championnat et la coupe d’Algérie en toute sérénité. Car, on ne peut s’accaparer un club par la force au mépris des lois de la république. Il faut que le bon sens revienne dans la famille mouloudéenne pour le bienfait de ses milliers de « fans ».