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    Abtouche mansour MCA
    Abtouche mansour MCA

    Abtouche Mansour n'est plu

    10 avril 1918 / 8 mars 2009


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    n pan de l’histoire de la JSK et du MCA s’en est allé



    «Jusqu’à son dernier souffle, il ne parlait que de la JSK», dira de lui son fils aîné Arezki. Hadj Mansour Abtouche est parti laissant derrière lui tout un pan de l’histoire de la JSK et du MCA. Deux clubs qu’il chérissait tant de son vivant. HadjMansour Abtouche est parti à l’âge de 91 ans en livrant bataille à la maladie qui avait fini par l’emporter.


    Abtouche mansour MCA
    Abtouche mansour MCA
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    Abtouche mansour MCA
    Abtouche mansour MCA


    Abtouche Mansour est né dans le quartier populaire et populeux de Zellal, le 10 avril 1918. Un quartier qui avait enfanté de nombreux sportifs comme les frères Hammoutène (Hacène, Belkacem, tous deux ayant aussi joué à  la JSK et au MCA,  Arezki et Mohamed), Tabti, les frères Hassoun, Zemerli, Mazouni, Haddadou et autre Madiou et tous ces jeunes qui ont donné leur vie pour que l’Algérie soit indépendante à travers les arènes sportives mais aussi dans le maquis.  Mansour Abtouche a entamé sa carrière en cadets à l’OTO (Olympic de Tizi Ouzou) en 1935, (la JSK n’existant pas à l’époque). Il prendra ensuite la route de la capitale pour rejoindre le Gallia en 1940 où il restera 3 mois avant d’opter pour le MCA grâce au regretté Hadj Mrizek qui l’avait contacté. Il reviendra au bercail pour jouer à la JSK. Après l’indépendance, il présidera aux destinées du club phare de la Kabylie aux côtés d’hommes ayant aussi marqué l’histoire la JSK à l’image du défunt Omar Belhocine, Amar Slimani et tous les autres qui ne sont plus de ce monde. Hadj Djillali Iratni, de son côté, soulignera la grandeur d’âme et surtout la passion de l’homme, du président que fut Mansour Abtouche pour son club de toujours la JS Kabylie. En cette pénible circonstance, la rédaction de Horizons compatit à la douleur de la famille du défunt et lui présent ses sincères condoléances.

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    achid Hammoutène.


    Abtouche mansour MCA


    Avec la JSK



    Hadj Abtouche décède à l'âge de 91 ans :

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    n pan de l'histoire du MCA et de la JSK s'en va


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    adj Mansour Abtouche, ancien gardien de but, entraîneur et président de la JSK est décédé Dimanche le 8.3.2009 à l'âge de 91 ans. Il sera inhumé aujourd'hui à Tizi Ouzou. Cet ancien gardien de but du grand Mouloudia d'Alger des années 40 n'a pas hésité à rejoindre la JSK dès la création de l'équipe kabyle en 46. Depuis, il a été de toutes les batailles d'abord en tant que joueur, ensuite en tant qu'entraîneur puis en tant que premier président de la JSK post-indépendance. Hadj Abtouche tirera sa révérence lorsqu'il était convaincu qu'avec feu Abdelkader Khalef, le club était entre de bonnes mains. Nous vous livrerons en exclusivité le dernier témoignage de Mansour Abtouche sur la JSK au cours d'un entretien accordé au Buteur au lendemain du troisième sacre en Coupe de la CAF en 2002. Appréciez !

    Voici son dernier entretien  accordé au Buteur

    Cette JSK qui plane actuellement sur l’Afrique et qui multiplie les titres nationaux et internationaux ne s’est pas faite en une journée. Depuis 1928 et la création du premier club de Tizi Ouzou, Le Raid en l’occurrence, un long, très long chemin a été parcouru «pour faire de la JSK le porte-flambeau de toute la Wilaya III, c’est-à-dire la Kabylie, pas seulement de la ville de Tizi Ouzou», dixit El Hadj Mansour Abtouche, le dernier dirigeant de la première heure encore en vie et dont le témoignage s’avère très précieux. En effet, qui mieux que Abouche, l’ancien gardien de but, entraîneur puis premier président de la JSK post-indépendance pourrait nous retracer l’histoire, la vraie, de la Jeunesse Sportive de Kabylie ? A 85 ans, il était difficile à Abtouche de se remémorer toutes les péripéties de l’histoire du club le plus titré d’Algérie. Victime tout récemment d’un accident vasculaire, Abtouche parlait difficilement et ne comprenait nos questions que grâce à son fils qui les lui criait à l’oreille.
    C’est dans une petite maison sur les hauteurs de la ville de Tizi en allant vers la montagne de Redjaouna qu’on est allé chercher El Hadj Abtouche. Même fatigué, ce dernier a tenu à venir parler aux journalistes pour rectifier certaines erreurs de l’histoire. A l’arrière-boutique de la boulangerie de ses enfants et assis sur des caisses, la discussion a débuté. Une discussion passionnante qui nous a plongés dans le début du siècle dernier et les tout premiers pas de ce qui deviendra plus tard la JSK.

    «En 62, je savais que la JSK allait être une grande équipe»

    En plus d’être le président de la JSK, Abtouche s’était vu confier à l’époque par M. Mohammedi Saïd, ministre des Anciens moudjahidine, la mission de relancer le sport dans toute la Kabylie. La première tâche a été de restaurer le stade Oukil-Ramdane. «Le stade servait de lieu de regroupement aux militaires français pendant la révolution, il était dans un piteux état. Mais grâce à l’élan de solidarité de toute une population, on a pu l’aménager en un temps record afin de permettre à la JSJK d’avoir un stade où recevoir ses adversaires. Le club vivotait grâce aux cotisations des dirigeants et aux aides des supporters. Le premier équipement de la JSJK a été acheté en France grâce à une subvention de 600.000 anciens francs (6.000 FF)», se rappelait Abtouche qui, malgré les difficultés, avait déjà prédit quelque chose de grandiose…
    A cette époque-là déjà, il savait que la JSK allait devenir une grande équipe. «De par l’engouement qu’elle suscitait auprès de la population, de par sa position de porte-flambeau du football en Kabylie et de par le dévouement de ses dirigeants, la JSK avait tout pour devenir une grande équipe. Je savais qu’elle allait devenir une grande équipe et je suis fier d’avoir participé à l’édification de cette JSK qui gagne», nous a dit Abtouche qui a raccroché en 1972, une année avant que son équipe de toujours gagne le championnat d’Algérie, le premier d’une longue liste de titres nationaux et internationaux qui font aujourd’hui la fierté de toute l’Algérie.

    «Le vrai bâtisseur, c'est Abdelkader Khalef»

    «Je n’ai laissé la présidence de la JSK que lorsque j’étais convaincu qu’elle était entre de bonnes mains. Le regretté Abdelkader Khalef sera le véritable bâtisseur de la JSK actuelle. Moi, je n’ai fait que mon devoir», ne cessait-il de répéter, presque gêné de parler de lui-même. «Ma grande satisfaction aujourd’hui est non seulement de voir la JSK gagner des titres, mais de la voir à l’abri du besoin, et ce sur tous les plans. Je demande à tous les dirigeants de conserver ce patrimoine qui nous est très cher à tous.» C’est par ce cri du cœur que le dernier témoin de l’historie du grand club kabyle a terminé sa discussion avec nous. Il était fatigué, malade, mais fier d’avoir fait la JSK.
    M. S.

    Abtouche nous raconte sa JSK

    A l’instar du Mouloudia à Alger et du CSC à Constantine, la Kabylie voulait créer sa propre équipe composée exclusivement de musulmans. A l’époque, il n’y avait que l’OTO (Olympique de Tizi Ouzou), équipe constituée majoritairement de colons. C’est en 1928 donc que naquit le Rapid de Tizi Ouzou sous l’impulsion de Hadj Chikhaoui. C’était le troisième club musulman du pays, qui malheureusement ne dura qu’une seule saison. Il sera réactivé quelques années plus tard sous le nom de RCTO sans pour autant survivre aux coups de boutoir de l’administration coloniale qui ne voulait pas d’une tribune politique supplémentaire dans les arènes sportives.

    «J'ai signé au  Mouloudia grâce  à Hadj M'rizek»

    Durant cette période, Abtouche évoluait dans l’équipe des colons l’OTO «car il n’y avait pas de clubs musulmans à Tizi Ouzou. D’ailleurs à la première occasion, j’ai quitté l’OTO pour aller jouer au Mouloudia d’Alger. Comment ? Au cours d’une fête familiale, Hadj M’rizek, le grand chanteur de l’époque, qui était en même temps dirigeant du Mouloudia, m’a proposé d’aller défendre les couleurs du MCA. C’était en 1935. On m’a proposé également un poste de travail comme chef d’équipe chez Hadj Tiar, à Alger», raconte l’ancien goal du Mouloudia avec nostalgie.

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    Abtouche mansour MCA
    Abtouche mansour MCA

    «La Kabylie avait besoin de moi,  je ne pouvais pas dire non»

    Dans la capitale, Abtouche passera les meilleurs moments de sa carrière de joueur. «Une fois que la JSK a été créée en 1946, j’ai signé sans me poser de question, tout en m’excusant auprès des dirigeants mouloudéens. La Kabylie avait besoin de moi, je ne pouvais me dérober», dira-t-il avec fierté. Tout en gardant les buts de la première équipe de la JSK, Abtouche, de par son expérience au Moulouda, a été l’un des membres précurseurs de la JSK et un dirigeant actif. C’est lui qui a embauché plusieurs joueurs kabyles chez Hadj Tiar. «En Kabylie, le chômage faisait des ravages. J’ai donc profité de mon poste de chef d’équipe pour faire travailler les joueurs de la JSK.»

    «La JSK a été dès le départ le porte-flambeau de la Kabylie»

    «Dès le départ, on voulait donner à la JS Kabylie un cachet régional. « Si on a appelé notre club Jeunesse Sportive de Kabylie, c’est parce qu’on ne voulait pas le limiter à la seule ville de Tizi Ouzou, on voulait en faire le porte-drapeau de toute la Kabyle», dira Abtouche qui se rappelle les premiers balbutiements du club kabyle.» La JSK a été la continuité du Rapid de Tizi Ouzou fondé par Chikhaoui. Les fondateurs authentiques sont donc Hadj Chikhaoui, Hassen Harchaoui et Amar Mekacher. Avant de débuter dans le championnat, la JSK, sous l’égide de la Confédération générale des travailleurs (CGT), le syndicat de l’époque, participait à un championnat corporatif de travailleurs entre 39 et 45, et ce pour contourner les lois rigides de l’époque. Ferré, le sous-préfet de Tizi Ouzou, s’est opposé fermement à la création de la JSK qui, pour lui, était un club militantiste et nationaliste.

    «La JSK est née après deux  tentatives avortées»

    «Un député musulman a donc intercédé en notre faveur auprès de Maurice Torrès, un député de la France métropolitaine, lequel est intervenu pour que l’agrément nous soit délivré. La JSK est enfin née après deux tentatives avortées.» Les membres fondateurs du club étaient, entre autres, Ramdane Abbès, Oumerzouk Mohamed et Hadj Ramdane Kara. Les débuts de la JSK coïncideront avec l’approche de la fin de carrière de Abtouche, ce qui le poussera à opter pour ce club. Par la suite, il passera de l’autre côté de la barrière jusqu’à l’arrêt des compétitions sportives décrété par le FLN, avant d’être le premier président de la JSK après l’Indépendance.
    M. S.

    Hannachi : «C’était un grand Monsieur »

    «C’est avec une grande consternation que j’ai appris la nouvelle du décès d’El Hadj Abtouche. C’était un grand Monsieur et une grande personnalité. Beaucoup ne le savent pas, mais Abtouche a énormément aidé la JSK à ses débuts, c’est lui qui a aidé au démarrage du club et cela avec ses propres moyens. Cela, on ne doit jamais l’oublier et c’est pour cette raison que le club lui sera redevable et reconnaissant à jamais. C’est pour toutes ces raisons que les gens doivent faire en sorte que son enterrement soit grandiose, à la mesure de l’homme qu’il a été. Personnellement, je présente mes excuses à sa famille car il se pourrait que je rate l’enterrement car à l’heure où je vous parle, je me trouve en France et je ne rentrerai que demain (ndlr : propos recueillis hier) en début d’après-midi. En tous les cas, de l’aéroport je rejoindrai directement le domicile de Abtouche pour présenter mes condoléances et, ce jeudi, à l’occasion du match face au CABBA, une minute de silence sera observée à sa mémoire.»

    Khalef : «Il a toujours été un rassembleur»

    «Je tiens d’abord à présenter mes condoléances à toute la famille Abtouche. Je vais d’ailleurs appeler le frère de Hadj Mansour Si Ali pour le faire et lui présenter mes excuses, parce que je ne pourrais pas assister à l’enterrement puisque je serai demain à Amman pour travailler. Ce que je peux dire de Hadj Mansour c’est qu’il était un grand homme très estimé en Kabylie et en dehors de la Kabylie. Il a été le véritable rassembleur car à chaque fois il tentait d’apaiser les esprits au sein du comité des sages dont il faisait partie jusqu’à sa mort. Après avoir été gardien de but et entraîneur de la JSK, il a été le premier président du club après l’Indépendance. Même s’il y avait très peu de moyens à l’époque, il a eu le mérite de faire démarrer l’équipe. Avec le décès de Hadj Mansour, c’est tout un pan de l’histoire de la JSK qui s’en va.»

    Condoléances

    Le comité directeur de la JSK, à sa tête le président, Moh Chérif Hannachi, les staffs techniques et l’ensemble des athlètes, très attristés par le décès de El Hadj Mansour Abtouche, présentent à sa famille leurs sincères condoléances et l’assurent de leur profonde sympathie. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.

    Abtouche mansour JSK



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    ondoléances
     
    Les dirigeants du Mouloudia ont appris avec consternation le décès de leur ami et frère Abtouche Mansour, ancien gardien de but au MCA dans les années quarante et le début des années cinquante. En cette douloureuse circonstance les responsables mouloudéens présentent à la famille du défunt leurs condoléances les plus attristées et les assurent de leur profonde sympathie. A Dieu nous appartenons, et à Lui
    Nous r
    etournons.

    M.S "Le Buteur" 9.3.2009

    Famille Abtouche Honoré

    Abtouche, le trait d’union entre la JSK et le MCA

    PUBLIE LE : 09-05-2009 | 00:00 | PAR Lyès A.

    Un hommage poignant lui a été rendu par les supporters du Doyen jeudi

    En plus d’avoir drainé du monde parmi les deux camps, le clasico JSK-MCA a également été l’occasion pour les inconditionnels du Mouloudia, à l’initiative de leur comité de supporters, d’aller au domicile des Abtouche, dans le quartier de Tala Allam de Tizi Ouzou, pour rendre un hommage appuyé à feu Hadj Mansour Abtouche, l’ancien gardien de but du MCA et de la JSK, décédé dernièrement. Grande figure du vieux club algérois mais aussi de la JSK, voire un symbole de courage et de fierté pour des générations entières, le défunt avait milité avec la foi qui a toujours animé les dignes fils de ce pays pour que l’Algérie devienne libre et indépendante. D’ailleurs, la demeure des Abtouche s’est avérée trop exiguë pour contenir cette marée humaine venue rendre hommage à la mémoire du défunt, mais aussi témoigner son soutien et sa sympathie à sa famille et ses proches. Un moment de recueillement qui devrait servir d’exemple aux deux galeries pour enterrer cette hache de guerre qui envenime les rapports entre deux clubs amis depuis les années 1990 et faire du football un moyen de rapprochement et non pas de division. Les initiateurs de cette rencontre, ô combien chargée de symbolique, à leur tête le président du comité de supporters du MCA, Domèche Benaïssi, l’ont bien souligné. Le frère cadet du défunt, Ali Abtouche, a apporté certaines vérités concernant l’histoire du MCA et de la JSK, notamment cette relation très étroite qu’ont eue ces deux vieux clubs d’Algérie. Cette cérémonie a également été rehaussée par la présence de l’une des anciennes gloires de la JSK Arezki Koufi. Durant la collation organisée par la famille Abtouche en l’honneur des responsables du comité de supporters du MCA, la femme du défunt s’est vu remettre à titre symbolique par les Algérois un maillot du MCA qui porte le numéro 1 floqué du nom de Abtouche, une médaille et une attestation de reconnaissance pour tous les services qu’a rendus le défunt au MCA.
    Lyès A.

    M’hamed Benchikh (SG du CS/MCA) : «Notre action est un signe de  reconnaissance»
    «C’est avec une grande fierté que nous sommes venus à Tizi Ouzou aujourd’hui, particulièrement au domicile de feu Hadj Mansour Abtouche. Notre présence ici aujourd’hui parmi sa famille vise à rendre un grand hommage à ce symbole ainsi qu’à plusieurs autres martyrs de notre cher club le MCA. Ce n’est qu’un geste symbolique, car tout ce que l’ont peut faire reste minime envers cet homme illustre. Il aurait été peut-être plus significatif s’il avait été organisé au stade du 1er-Novembre, mais malheureusement la direction de la JSK a catégoriquement décliné notre demande. Nous voulons par le biais de votre journal leur rappeler que nous sommes un comité dûment agréé et que nous n’exerçons pas dans l’informel. Nous sommes reconnus officiellement représentants des supporters du MCA, n’en déplaise à certains.»

    Domèche Benaïssi  (président CS/MCA) : «C’est pour rapprocher les supporters des deux clubs»
    «En ma qualité de président du Comité des supporters du MCA, j’aurais tellement souhaité que cette fête symbolique soit organisée avant même le coup d’envoi de la partie entre nos deux clubs chers la JSK et le MCA. Cela aurait été une occasion pour la jeunesse d’aujourd’hui de savoir qui était Abtouche réellement et les valeurs qu’il drainait pour mettre fin à cette rivalité extrasportive qui envenime les rapports entre les deux clubs. Malheureusement, notre demande auprès du président de la JSK Mohand Cherif Hannachi a été catégoriquement refusée.»

    Arezki Abtouche  (fils aîné du défunt) : «Merci au Comité de supporters du MCA !»
    «Je ne trouve pas les mots justes pour remercier nos amis du Comité de supporters du MCA qui ont pensé aujourd’hui, à l’occasion de ce match de championnat entre les deux clubs, ceux-là mêmes où mon défunt père a laissé son empreinte, à venir nous rendre visite et organiser cet hommage en sa mémoire. Je profite de cette occasion pour déclarer encore une fois que la famille Abtouche est disposée à apporter toute son aide aux initiatives destinées à rendre hommage aux anciennes figures des deux clubs la JSK et le MCA.»


    http://sebbar.kazeo.com/ABTOUCHE-Mansour,a527305.html

     


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