• 1964-1965 Zegagh

     

    ZEGGAGH Mohand

     

    le Sociologue ancien "Moudjahed"

     

     

     

     

     

    Militant actif du FLN  via la Commission Nord Africaine de la CGT, arrêté en 1957 et incarcere en France puis transféré à la prison de Lambèse de Batna avant sa libération en 1962.

    Zeggagh est né le 6 Novembre 1938 à Tamassit, Village d'Aghrib, Azzefoun - Tizi-Ouzou, diplômé de l'institut en Sciences Sociales de Moscou, doctorat d'université en sociologie à la Sorbonne en 1977. Ecrivain auteur de plusieurs livres sur la guerre d'Algérie et sa situation sociale notamment - "Émigration Algérienne et classes sociales" (1976) - "Prisonniers Politiques FLN en France pendant la Guerre d'Algérie" (2015) - "Vérité sur les crimes de l'OAS en Algérie" (2017) 

     

    Président du Mouloudia, il prend le relais du Pharmacien Benhabylès Abdellah, Il était aussi un ami proche de notre ancien joueur/dirigeant Djaout Ahmed (Rabi yerahmou).

    Sous sa présidence le Mouloudia a connu sa première relégation pour des raisons politiques selon Bouchouchi Belkacem (rabi yerahmou) ancien dirigeant/bienfaiteur et futur président du Mouloudia en 1968.

     


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  • 1962-1964 Abdellah Benhabilès (pharmacien)

    1962-1964  Benhabilès Abdellah (pharmacien)

     MCA 1951 à Tunis

     

     

     Benhabylès Abdellah

    1962-1964

     

    Pharmacien et membre du FLN

     

     

     

    Connaissant parfaitement la maison Mouloudia pour avoir présidé à sa destiné durant une longue période avant l'indépendance dans les années 50, il arrive à rassembler toute la famille du "Doyen" pour le retour du Club en 1962 après un arrêt forcé depuis le massacre du 11 Mars 1956 survenu à Bologhine (ex St Eugène).

    Après plus de sept années de guerre tout le pays s'en est sorti affaibli. Pour ce qui est du Mouloudia il n'a pas dérogé à la règle. Les séquelles de la Révolution ont rendu le club encore et beaucoup plus pauvre et n'étaient les dirigeants de l'époque et leur courage, on ne saurait ce qu'il serait advenu du MCA. Le dévouement des «trois D», Djazouli, Derriche et Djaout, et la présence d'un président hors pair en la personne du défunt Abdellah Benhabylès a permis au club de revenir sur la scène même si cela a été difficile.

    Faisant le rappel de la vieille garde Mouloudéenne pour constituer un ensemble valable afin d'entamer le premier Critérium de l'histoire du football Algérien , les Belahcène, Benhamou, Hahad et autre Dahmoun, le Mouloudia peinait mais arrive à atteindre la finale du 1er Championnat après le renfort des internationaux Boubekeur et Oualiken en ratant de peu le sacre.

     

    Pour rappel, Benhabylès avait une Pharmacie à la rue de Chartres à Alger gérée par le joueur Mouloudéen Kouar Sid Ahmed , lui même pharmacien, qui servait de lieu de rencontre entre membres du FLN qui avaient comme objectif de mettre en place une organisation médicale afin d'instruire les infirmiers, fournir les médicaments et soigner les blessés de guerre.

    En 1964 il quitte le Mouloudia et le pays pour s'installer en France à Navarrenx afin d'exercer son métier.


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  • 1965-1969 Belaouane Mouloud

    Belaouane Mouloud

     

    1965-1968

     

    Le Colliote du Mouloudia

     

    Docteur et Ministre

     

     

    Président du Mouloudia Chaâbia

     

    Le docteur Mouloud Belaouane est né le 26 juillet 1928 à Collo (Algérie) et décédé le 1er avril 2009 à l’âge de 80 ans en Suisse dans la ville de Genève. Il a été inhumé à Tolga (Algérie) le 5 avril 2009 selon ses propres vœux. Connu pour sa piété, sa sagesse et sa culture multidimensionnelle, il aime son pays par dessus tout. Il est issu des rangs de l’ALN mais sa conscience politique est née dès 1945 avec les émeutes de Sétif alors qu’il n’a que 17 ans.
    Etudiant en médecine en France en 1952, membre fondateur puis Président de l’Ugema, il déclenche la grève des étudiants algériens en mai 1956 avant de rejoindre le maquis au Maroc au sein de l’état-major de l’ALN en 1957. Député et vice-président de la première Assemblée constituante en 1962, il devient ministre de l’Information de 1963 à 1965, puis Président de la Compagnie nationale algérienne de navigation (CNAN) de 1965 à 1967. Elu Président du Croissant-Rouge algérien en 1967 (également Président du Club de football le Mouloudia d’Alger à cette même époque), il devient membre de la Ligue internationale de la Croix et du Croissant-Rouge, et exerce ses hautes fonctions caritatives jusqu’en 1994, date à laquelle il part à la retraite.
    Figure de la guerre d’indépendance de l’Algérie et de l’édification institutionnelle et politique de son pays, il fut un acteur de premier plan pendant cette période historique unique, contribuant activement à la libération de son peuple. Sa vie fut également tournée vers la spiritualité, il fut profondément attaché à la prestigieuse zaouïa de Tolga près de Biskra.

     

    1965-1969 Belaouane Mouloud

     

    Le Docteur Mouloud Belaouane né le 26 juillet 1928 à Collo (Algérie) et décédé le 1er avril 2009 à Genève (Suisse), était un indépendantiste et homme politique algérien, membre du FLN. Il a consacré l'essentiel de sa vie publique à la libération puis à l'édification de son pays.


    Étudiant la médecine en France, il sera l'un des membres fondateurs de l'UGEMA : Président du comité exécutif de la commission permanente chargée de préparer le congrès constitutif, puis secrétaire général du premier comité exécutif en juillet 1955, il sera élu Président de l'UGEMA en avril 1956. Le 19 mai 1956, il déclenchera la grève illimitée des étudiants, décision historique qui appellera les étudiants algériens à se rallier à la révolution lancée le 1er novembre 1954.

    Il rejoindra le maquis en servant dans les rangs de l'ALN au Maroc comme médecin responsable sanitaire du front ouest de 1958 à l'indépendance.

    Élu député de Constantine et Vice-Président de l'assemblée nationale constituante en 1962, il participera activement à l'élaboration de la première constitution algérienne et contribuera à mettre en place les bases législatives du nouvel État.

    Nommé ministre de l'information le 18 avril 1963, il participera à la création de la radio Télévision Algérienne (RTA) et des organes de presse écrite (journal quotidien El Moudjahid).

    Il occupera par la suite pendant 4 ans la fonction de Président de la Compagnie Nationale algérienne de Navigation (CNAN) à laquelle il sera nommé le 23 février 1965.

    Il exercera enfin pendant 25 ans la fonction de Président du Croissant rouge algérien de 1969 à 1994. Cette longue période sera marquée par une mobilisation caritative et diplomatique internationale en faveur des déshérités notamment les réfugiés au sein de l'ONU (CICR).

     

    Supporteur et Président du Mouloudia Club Algérois, il a aussi occupé les fonctions suivantes: 


    1956-1958, Président de l'UGEMA
    1958-1962, Médecin responsable sanitaire du front ouest de l'ALN
    1962-1963, Député et vice-président de l'assemblée constituante.
    1963-1965, Ministre de l'information
    1965-1969, Président de la CNAN
    1969-1994, Président du Croissant Rouge Algérien

    1965-1969 Belaouane Mouloud

    Enterré à Tolga

    Dimanche 5 Avril 2009, le petit cimetière de la zaouïa Athmania de Tolga a été investi par une foule de notables, de responsables de la wilaya, d'élus des APC et de nombreux citoyens venus assister à l'inhumation de Mouloud Belouane, décédé en Suisse à l'âge de 80 ans, et qui, selon ses propres v'ux, souhaitait être enterré en ce lieu. Né à Collo, dans la wilaya de Jijel, connu pour sa piété, sa sagesse et sa culture multidimensionnelle, Mouloud Belaouane était issu des rangs de la glorieuse ALN. Membre fondateur de l'UGEMA, ministre de l'Information, diplomate et membre de la ligue internationale de la Croix et du Croissant rouge, il a été le président du CRA algérien de 1967 à 1994.

    L'épouse du défunt, ses enfants et d'autres membres de sa famille, venus de Jijel, d'Alger, de Constantine, Ouargla et Biskra, ont visiblement été très touchés par les nombreux messages de soutien et de condoléances qui leurs sont parvenus en ces jours de deuil.  

     

    1965-1969 Belaouane Mouloud

    Mouloud Belaouane,

    une figure marquante du mouvement

    Par Hassina AMROUNI
    Publié le 28 avril 2013


    Neuf mois après le déclenchement de la guerre de libération nationale, naît, le 8 juillet 1955, l’Union générale des étudiants musulmans algériens (UGEMA), lors du congrès constitutif organisé à la salle de la Mutualité à Paris.

     

    Mouloud Belaouane est désigné président du Comité exécutif de la commission permanente chargée de préparer le congrès constitutif, puis secrétaire général du premier comité exécutif en juillet 1955. Pour cet étudiant en médecine, né à Collo, le 26 juillet 1928, la mission qui lui est assignée revêt toute son importance. La révolution vient de se déclencher et le rôle que doit jouer cette organisation estudiantine n’est pas des moindres. Gardant un lien très étroit avec le Front de libération nationale (FLN), l’UGEMA mène un combat sans discontinuer pour le recouvrement de l’indépendance de l’Algérie.
    Mouloud Belaouane est élu président de l’UGEMA, en avril 1956, un mois plus tard, le 19 mai 1956, il lance un appel aux étudiants pour le boycott des cours et des examens, dans lequel on lit ceci : « Étudiants algériens ! Après l’assassinat de notre frère Zeddour Belkacem par la police française, après le meurtre de notre frère aîné le docteur Benzerdjeb, après la tragique fin de notre jeune frère Brahimi du collège de Bougie, brûlé vif dans sa mechta incendiée par l’armée française pendant les vacances de Pâques, après l’exécution sommaire dans un groupe d’otages de notre éminent écrivain Réda Houhou, secrétaire de l’institut Ibn Badis de Constantine, après les odieuses tortures qu’on a fait subir aux docteurs Haddam de Constantine, Baba Ahmed et Tobbal de Tlemcen, après l’arrestation de nos camarades,
    Amara, Lounis, Saber et Taouti aujourd’hui arrachés aux geôles de l’administration française, celle de nos camarades Ferrouki et Mahidi, après la déportation de notre camarade Mihi, après les campagnes d’intimidation contre l’Ugema, voici que la police nous arrache des mains, un matin à la première heure, notre frère Ferhat Hadjadj, étudiant en propédeutique et maître d’internat au lycée de Ben Aknoun, le torture, le séquestre pendant plus de dix jours (avec la complicité de la justice et de la Haute administration algérienne prévenues de son affaire), jusqu’au jour où nous apprenons, atterrés sous le coup de l’émotion, la nouvelle de son égorgement par la police de Djijelli, aidée de la milice locale.
    L’avertissement donné par notre magnifique grève du 20 janvier 1956 n’aura-t-il servi à rien ? Effectivement, avec un diplôme en plus, nous ne ferons pas de meilleurs cadavres ! À quoi donc serviraient ces diplômes qu’on continue à nous offrir pendant que notre peuple lutte héroïquement, pendant que nos mères, nos épouses, nos sœurs sont violées, pendant que nos enfants, nos vieillards tombent sous la mitraillette, les bombes, le napalm. Et nous « les cadavres de demain », on nous offre d’encadrer quoi ? D’encadrer ? … les ruines et les morceaux de cadavres sans doute, ceux de Constantine, de Tébessa, de Philippeville, de Tlemcen et autres lieux appartenant déjà à l’épopée de notre pays. Notre passivité face à la guerre qu’on mène sous nos yeux nous rend complices des accusations ignobles dont notre vaillante Armée nationale est l’objet. La fausse quiétude dans laquelle nous sommes installés ne satisfait plus nos consciences.
    Notre devoir nous appelle à d’autres tâches plus urgentes, plus coopératives, plus catégoriques, plus glorieuses.
    Notre devoir nous appelle à la souffrance quotidienne aux côtés de ceux qui luttent et meurent libres face à l’ennemi.
    Nous observons tous la grève immédiate des cours et examens et pour une durée illimitée. Il faut déserter les bancs de l’université pour le maquis. Il faut rejoindre en masse l’Armée de libération nationale et son organisme politique le FLN. Étudiants et intellectuels algériens, pour le monde qui nous observe, pour la nation qui nous appelle, pour le destin héroïque de notre pays, serions-nous des renégats ? »
    Les universitaires algériens ainsi que les lycéens rejoignent les maquis en masse. Mouloud Belaouane monte lui aussi au front, servant dans les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN) au Maroc comme médecin, responsable sanitaire du front ouest de 1958 à 1962.
    Au lendemain du recouvrement de l’indépendance de l’Algérie, Mouloud Belaouane continuera à mener une carrière politique, s’engageant ainsi durablement dans l’édification d’un Etat fort. Il sera ainsi élu député de Constantine et vice-président de l’Assemblée nationale constituante en 1962, avant d’être sollicité pour prendre part à l’élaboration de la première constitution algérienne. Il continuera, par ailleurs, à la mise en place des bases législatives du nouvel Etat.
    Le 18 avril 1963, le docteur Mouloud Belaouane est nommé ministre de l’Information, participant par la même à la création de la Radio Télévision algérienne (RTA) et d’organes de la presse écrite.
    Mouloud Belaouane sera ensuite appelé, dès le 23 février 1965, à présider aux destinées de la Compagnie nationale algérienne de navigation (CNAN), avant de la quitter en 1969 pour exercer pendant 25 ans la fonction de président du Croissant-Rouge algérien. Durant un quart de siècle, il accomplit un travail remarquable, marqué par une mobilisation humanitaire, tant au niveau national qu’international en faveur notamment des réfugiés au sein de l’ONU (CICR).
    Le docteur Mouloud Belaouane décédera le 1er avril 2009 à Genève (Suisse) des suites d’une longue maladie. Au lendemain de sa disparition, le docteur Saïd Ayachi, ancien président du Croissant-Rouge algérien, témoignera dans les colonnes de la presse, à propos de son prédécesseur : « (...) Tous ceux qui ont connu Si Mouloud confirmeront. Il était une véritable «encyclopédie sur pieds». Rien n´échappait à sa curiosité, à sa sagacité, à son intelligence et tout était intégré dans une diffusion lors de discussions dont on ne se lassait pas. Si Mouloud pouvait parler, avec autorité et références à l´appui, de la science, de la religion, de l´histoire, de la géographie, des insectes, des oiseaux, des poissons, de la généalogie des tribus algériennes mais aussi des Ouigours en Chine ou des Zoulous en Afrique du Sud...
    Intarissable, toujours les dernières parutions dans son cartable, il rayonnait tel un authentique homme de savoir. Quand un jour, je l´interrogeai sur les confréries, il me regarda de sa façon amicale et ironique et me demanda de me préparer à un court voyage. «Tu m´accompagneras ce week-end à Tolga, et là-bas je répondrai à ta question», me dit-il.

    Voyage quasi initiatique que je n´oublierai jamais et qui me fit entrevoir un monde qui m´était inconnu. » C’est là d’ailleurs qu’il a choisi de reposer pour l’éternité.

     

     


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    BALAMANE Baghdadi

     

    dit Ferhat

    1969-1975 et 1976-1977

     

     

     

    l'homme des sacres

     

     

    Ferhat Balamane (Baghdadi pour l’état-civil) qui est né le 15 aout 1927 à El-Aouana (Jijel).

     Très jeune, il habite avec ses parents le quartier de Belcourt ou il fréquenta l’école Olivier avec,comme camarades de classe, Si Omar Bensaidane et Mokhtar Bouchafa entre autres.

     Il commença à militer très jeune aux coté de Ali Mahsas et de Mohammed Belouizdad.

     Après la crise du PPA-MTLD, il rejoignit, comme beacoup de militants, les Amis du Manifeste auprès de Ferhat Abbas auquel il vouait une grande admiration.

    Il devint alors un des responsables de la Jeunesse de l’UDMA (JUDMA) jusqu’au début 1955 ou il intégra le FLN auprès de Abane et Bitat.

     Il fut aussi membre du premier conseil exécutif de l’UGTA présidé par Aissat Idir.

     En novembre 1956 il fut arrêté et condamné à vingt ans de travaux forcés en compagnie de son ami d’enfance à Belcourt, M’hamed Sahnoun.

     Il connut les prisons de Serkadji, El-Harrach et Lambèse avant d’être transféré en France à la prison d’Angers avec des militants comme Si Moh Touil, compagnon de Amirouche et des militants du Parti Communiste Algérien comme Guerroudj, Dr.Timsit et Ahmed Akkache.

    BALAMANE Baghdadi  dit Ferhat

     Ce dernier racontait que lors de leur évasion de la prison d’Angers, Ferhat n’a pas réussi à sortir car trop gros pour passer à travers l’ouverture dans le mur.

     Au cessez-le-feu il fut libéré et rejoignit la Zone Autonome d’Alger en compagnie du Commandant Azzedine jusqu’à l’indépendance.

     Il fut alors nommé Maire d’Alger puis Préfet Administrateur du Grand Alger.

     Il rejoignit ensuite son Administration d’origine le Ministère de l’Intérieur comme Conseiller technique. Il fut parallèlement élu au comité central du FLN et Secrétaire National de l’Organisation des Moudjahidines.

     

     

    Grand amateur de sport, dès que ses activités politiques le lui permirent il prit en charge le MCA, son club de toujours, et il en devint le président en 1969 et  obtint le premier titre national du Mouloudia en 1971.

     Les titres se succédèrent alors jusqu’à la coupe d’Afrique des Clubs en 1976 (conjointement avec Drif Abdelkader qui était Président durant la saison 1975-1976), puis vint la fameuse «Réforme sportive » qui mit fin aux clubs civils et au bénévolat, il sera destitué sans scrupules avec son staff et remplacé par les cadres de Sonatrach le nouveau parrain du Mouloudia dès 1977.

     Ferhat Balamane fut rappelé à Dieu en avril 1996.

     

    Drif Abdelkader et BALAMANE Baghdadi  dit Ferhat

    Siège du MCA de la Rue "Larbi Benmhidi"

    La Coupe Maghrébine 1974 bien conservée

     

     


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  • Les présidents du MCA

     

     

    Amrouche-Boumella

     

    Yaici-Hadj Taleb

     

    Raissi-Betrouni Achour

     

     

    Depuis le rachat des actions par la Sonatrach, la SSPA MCA a connu cinq présidents depuis le 14 janvier 2013.

    Une instabilité que n’avait jamais connue le Doyen depuis sa création, à l’exception des années 2000 sous l’ère du CSA où les présidents avaient succédé à la tête de ce grand club, à l’instar du Dr Messaoudi, Ketrandji, Kercouche, Amrous pour ne citer que ceux-là. Suite aux « coups d’Etat » en série, le quotidien du MCA était perturbé à cause de personnes malsaines qui ne sont là que pour détruire le club au lieu de lui donner une autre dimension comme c’était le cas pendant les années 70 où le MCA était géré par de grands hommes, à l’image d’Abdelkader Drif qui a gagné le premier titre africain pour le Mouloudia en 1976 et, par là même, le respect des Mouloudéens. Quand la Sonatrach a repris en main le MCA en 2013, on pensait que ce club allait connaître la stabilité, mais la réalité est tout autre.

    Amrouche et le refus des médailles

    Sous l’ère de la Sonatrach, le 14 janvier 2013, Kamel Amrouche a pris les rênes du club, mais après quelques mois, il quitte le vieux club algérois à cause de ce qui s’est passé en finale de la coupe d’Algérie contre l’USMA. Cette saison-là, le MCA rate sa finale et refuse de prendre ses médailles. Kamel Amrouche, qui a voulu participer au renouveau du MCA, a été victime de l’entourage du club et de certains dirigeants qui ont tout fait pour le pousser vers la porte. Juste après la finale du 1er mai, il décide de jeter l’éponge.

    Boumella Boudjemaâ, une coupe et des scandales

    Après Amrouche, l’ancien P-DG Abdelhamid Zerguine de la Sonatrach a désigné Boudjemâa Boumella pour le poste de président du CA. Durant la saison 2013-2014, les scandales étaient le lot quotidien du Mouloudia. Les relations entre Boumella et son manager étaient très tendues, preuve en est ce qui s’est passé entre les deux hommes après la finale de la coupe d’Algérie. Des moments que les Mouloudéens n’aimeraient jamais revivre, le MCA étant la risée des formations. Boumella a été obligé de quitter le navire du MCA comme son manager bien qu’il ait gagné le 7etrophée du Doyen en coupe d’Algérie, car les scandales avaient tout gâché.

     

    Yaici Fodil  ex president du MCA et membre du Conseil d'administration
    Yaici Fodil  ex president du MCA et membre du Conseil d'administration

    Yaïci, l’intérimaire de qualité

    Fodhil Yaïci est un vrai fan du Mouloudia. Après le départ de Boudjemaâ Boumella, le P-DG de la Sonatrach a proposé le poste à Yaïci. Ce dernier a accepté d’assurer l’intérim, mais il a refusé de continuer l’aventure, en dépit du grand respect que tout le monde lui voue. Surtout quand Yaïci avait lancé : «Le MCA est plus grand que moi et mérite un président d’envergure.» Son côté humble a été bien apprécié par les Mouloudéens qui avaient souhaité  le voir continuer à présider, mais celui-ci était décidé à se retirer. Yaïci, qui est un fervent supporter du MCA, est connu pour son franc-parler. D’ailleurs, lors des réunions du CA, même s’il en est juste membre, il n’a jamais cessé de défendre l’intérêt suprême du MCA. Il a toujours assisté aux matches, même en déplacement, sauf en cas d’empêchements professionnels. Il céda sa place et laissa la direction générale de Sonatrach choisir le prochain président.

    Hadj Taleb, beaucoup de sabotage

    Le président Hadj Taleb était désigné après la nomination de Boualem Charef en tant que président du CA. Il a accepté de prendre la présidence bien que tout le monde n’en ait pas voulu. Hadj Taleb était obligé d’accepter toutes les demandes de Boualem Charef qui avait carte blanche du P-DG de la firme pétrolière. C’était écrit noir sur blanc dans le contrat du coach. Donc, Hadj Taleb n’avait pas d’autres alternatives que d’accepter sans rouspéter. Chose qui a compliqué la tâche pour le nouveau président du MCA qui ne savait pas sur quel pied danser. Sous l’ère de Hadj Taleb, le MCA a connu un parcours catastrophique. Un groupe décimé et qui ne réclamait que le départ du coach. L’objectif n’était plus de réussir un bon parcours, mais comment limoger le coach, et c’est la raison pour laquelle le MCA termine la phase aller dans la peau de lanterne rouge. Cependant, il est à signaler aussi que sous l’ère de Hadj Taleb, le MCA a recruté un staff technique d’envergure, composé par Artur Jorge, Valdo, Aguas et Matos. Il est aussi derrière la venue d’un Brésilien au MCA. Après les Bly et Faisca, des Brésiliens qui avaient porté les couleurs du MCA dans les années 90,  Roberson arrive avant le départ d’Omar Hadj Taleb qui a hérité d’une mission en Espagne, celle de représenter le gaz algérien dans ce pays, et son départ est prévu en février prochain. Il a tenu, avant son départ, à s’assurer du dossier recrutement. C’est lui qui a été donc en plus derrière la venue de Roberson, Mendouga et Ngoula.

     

    Yaici ex president du MCA et membre du Conseil d'administration
    Samedi 7 Mars 2015 à huis clos MCA-USMBA 1-0
     
    Raïssi hérite d’un cadeau empoisonné

     

    Comme Hadj Taleb a été contraint de déposer sa démission, les hauts responsables de la Sonatrach ont jeté leur dévolu sur un ancien joueur du MCA et qui travaille à la Sonatrach, en l’occurrence Abdelkrim Raïssi, qui commence son travail après la fin de ce mercato hivernal. Une mission très difficile qui attend l’enfant de Bab El Oued qui a déclaré juste après sa nomination : «Le Mouloudia, c’est un cadeau empoisonné, si on ne met pas la main dans la main, on ne pourra jamais réussir notre mission de sauver le club de la relégation.» Mais il faut dire aussi qu’il n’a pas hésité à prendre la tête du club et veut tout faire pour être le président qui aura sauvé le MCA de la dérive. En somme, au Mouloudia, le problème n’est pas le président ni l’entraîneur, mais tant que les perturbateurs et les manipulateurs des supporters continuent à mettre leur nez dans la gestion du club, le Mouloudia d’Alger n’est pas sorti de l’auberge. Car pour devenir un club pro au sens propre du mot, il faut éviter les interférences des perturbateurs.  Raïssi a été le sauveur du Mouloudia .Une chose est sûre en réussisant son pari fou de maintenir le Mouloudia, Raissi a confirmé que le football et sa complicité technique et psychique n'est mieux compris que par les footballeurs.Merci président.

    Raissi fort de sa réussite et la sauvegarde du club de la rélgation sera reconduit à la tête du Mouloudia au début de la saison 2015-2016, Entamant la saison avec de gros recrutements il va perdre la main et subir la pression des supporteurs après 5 matchs et malgré un parcors lus ou moins acceptable il va cèder et multuplier les dérives notamment vouloir remplacer le staff technique ce qui provoqua définitivement la rupture avec ses joueurs et son staff.

    Le Mardi 22 Septembre il sera limogé par le PDG de Sonatrach Mazouzi et remplacé par Betrouni Achour mais maintenu dans le conseil d'administration.

     

    Betrouni Achour remplace Raissi, Hadj ahmed retourne au marketing

    Achour Betrouni, nouveau boss du MCA

     un authentique Mouloudéen

    En choisissant d’opérer un changement à la tête du CA, la Sonatrach a jeté son dévolu un de ses hauts responsables, Achour Betrouni. Bien que ce dernier ne soit pas connu dans l’entourage du club, certains savent seulement qu’il est le frère de l’ex-star Omar Betrouni, pour ceux qui ne le connaissent pas, il s’agit d’un authentique Mouloudéen qui a toujours porté le Doyen dans son cœur. Il a accepté cette mission, en étant persuadé qu’il pourra apporter le plus qu’on attend de lui et mettra son expérience dans la gestion au profit du club, lui qui vient juste de prendre sa retraite, il se consacrera entièrement à sa nouvelle mission.
    Il a joué au CCA mais il a préféré poursuivre ses études déclinant des offres du MCA et l’USMA
    Le nouveau président du Mouloudia n’est pas aussi un étranger dans le milieu du football, puisqu’il était joueur au sein du CCA dans les années soixante-dix et il a brillé de mille feux sous ses couleurs. Ce club qui a été associé à l’entreprise du port d’Alger après la réforme sportive, avant de disparaître carrément était présidé par le célèbre Mustapha Kateb et c’est sous son règne qu’Achour Betrouni a évolué au profit de cette formation. A croire une source digne de foi, on laisse entendre qu’il aurait même reçu deux offres de la part du MCA et du voisin usmiste, qu’il a déclinées, en préférant se consacrer à ses études.
    Passation de consignes ce dimanche
    Nommé au poste de PCA, le nouveau président du Mouloudia sera installé officiellement dans ses fonctions ce dimanche, il effectuera la passation de consignes avec Abdelkrim Raïssi. C’est donc à partir du début de la semaine prochaine qu’il tiendra sa première réunion de travail qui aura lieu la veille du derby face à l’USMH,une nouvelle ère commence donc au Mouloudia.

    Omar Betrouni : «Mon frère est un supporter du Mouloudia et avec lui il gagnera des titres»

    Il est le frère d’Omar Betrouni. Achour, un cadre de la Sonatrach, qui venait de prendre sa retraite, a été rappelé pour prendre la tête du MCA su décicion du PDG de Sonatrach Mazouzi en ce mardi 22.09.2015. 

    Né le 29 mars 1953 (62 ans). Il vient de prendre sa retraite, mais a été rappelé par le PDG Mazouzi afin qu’il prenne la tête du Mouloudia d’Alger, club qu’il connaît bien, car son frère est un Mouloudéen jusqu’aux os. Ce qu’il faut savoir sur Achour Betrouni, c’est qu’il a rejoint la firme pétrolière en 1982. Il a commencé en tant que juriste. En 1987, il devient chef des assurances et restera ainsi jusqu’en 2002, où il devient chef département contrats et associations. En 2007-2014, il devient directeur juridique. Pour ce qui est de ses connaissances en sport, il a joué dans l’équipe de la Santé et le CCA avant la réforme. En plus de cela, il est le frère de l’ex-star du Mouloudia d’Alger qui a donné beaucoup au Mouloudia. Ainsi, c’est une nouvelle ère qui se présente devant les Mouloudéens, avec un nouveau président qui doit apprendre des erreurs de ses prédécesseurs pour éviter aux Mouloudéens d’autres scandales et d’autres malaises dont le Doyen n’a nullement besoin.

    La passation de consigne avec Raissi est programée le dimanche d'après l'AID à savoir le 27.9.2015. 


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