• Le MCA, du rêve au cauchemar

    Les rêves des Mouloudéens s’envolent l’un après l’autre, cette saison. Après avoir pratiquement perdu l’espoir de jouer la carte du titre national, le Mouloudia perd son deuxième pari, celui de la Champions League arabe.

     
      
    L’élimination des Vert et Rouge dans l’épreuve arabe face à la formation saoudienne d’Ennasr a fait beaucoup de mal à la famille mouloudéenne. Les milliers de fans algérois qui se sont rassemblés dans les tribunes du stade 5-Juillet, lundi soir, n’arrivaient pas à croire leurs yeux, eux qui étaient très optimistes quant à la tournure des débats. C’est vrai que le résultat du match aller, une courte défaite des coéquipiers de Coulibaly, a encouragé les supporters à se rendre en masse au stade. C’est dire qu’ils croyaient vraiment à la qualification. Néanmoins, cet apport non négligeable des fans algérois s’est avéré insuffisant, car sur le terrain les joueurs n’ont pas fait mieux que de terminer la partie sur un score de parité. Ce qui est fait est fait maintenant. On n’arrive toujours pas à digérer l’élimination et même avant le match retour, chacun livrait son analyse pour comprendre la contre-performance de son équipe. Ce qui démontre on ne peut mieux qu’au Mouloudia, on n’est pas encore sorti de l’auberge.

    Les supporters, le seul perdant
    Preuve en est que le seul perdant est le commun des supporters, c’est-à-dire celui qui a encore mal à oublier cette nuit cauchemardesque du 26 novembre. Abstraction faite de cette catégorie de fans, d’autres continuent de se livrer une bataille sans merci autour des commandes du club. Ils sont nombreux les «groupes» qui s’entredéchirent pour s’adjuger «le royaume» en se souciant peu de l’intérêt général d’une équipe à laquelle ils proclament leur appartenance. L’élimination du Mouloudia en coupe arabe et sa sortie prématurée de la course au titre sont tout simplement un résultat logique d’une instabilité chronique. Elle ne cesse pas, cependant, de marquer le quotidien du vieux club algérois. On pensait pourtant que la dernière consécration en coupe d’Algérie, il y a de cela quelques mois, allait signer un nouveau départ du Mouloudia. Loin s’en faut. Ce trophée a plutôt fait du mal au club dans le sens où la bataille autour de la maison est devenue beaucoup plus acharnée. Les supporters, présents au 5-Juillet dans la soirée de lundi, ont vite trouvé un bouc émissaire : l’entraîneur Abdelhak Meguellati. Les choix tactiques de ce dernier n’ont pas fait l’unanimité, mais est-il vraiment le seul responsable de cet échec ? Assurément, non. Si on revient aux circonstances dans lesquelles s’est déroulé le match, il est aisé de dire que la sérénité n’était pas le point fort de l’équipe à quelques heures du rendez-vous.

    Meguellati, Ketrandji ou Messaoudi, qui est le responsable ?
    Nul besoin d’ailleurs de rappeler que les deux premières séances d’entraînement, après le retour de Riyad, ne se sont pas déroulées dans les meilleures conditions. L’allusion est faite à l’incident dont a été victime le président de la section football, lui qui a été interdit d’accès au terrain d’entraînement sur instruction d’un membre du directoire. Les conséquences avaient énormément perturbé les joueurs qui ont même failli arrêter la séance de samedi, soit à 48 heures du match. Est-ce là le motif de l’élimination ? Une fois de plus, non ! Certains accusent le directoire mis en place pour gérer les affaires mouloudéennes après la destitution de Messaoudi.

    A l’aventure arabe sans coach
    Un directoire qui n’avait pas à limoger l’entraîneur Bracci à quelques jours du rendez-vous arabe, d’autant plus que l’aller et le retour allaient avoir lieu en une seule semaine. Selon ces avis, Bracci avait de la réussite en dépit de tout ce qu’on pouvait lui reprocher. Il n’y a qu’à se référer aux statistiques relatives à son parcours avec le MCA. Même en admettant que la décision de se séparer de cet entraîneur était la bonne, on reproche aux nouveaux dirigeants d’avoir mis du temps pour engager un nouvel entraîneur. Ces mêmes dirigeants ont engagé des négociations avec Robert Nouzaret, alors qu’ils étaient convaincus d’avance que les chances de voir ce technicien faire son come-back chez les Vert et Rouge étaient très minimes. Pourquoi alors avoir perdu tout ce temps, sachant que l’entraîneur intérimaire, Abdelhak Meguellati, était confronté à un gros problème, la maîtrise du groupe ? Les évènements qui se sont produits à Riyad au cours du mach aller et le comportement de certains joueurs qui n’ont pas admis leur statut de remplaçant en sont, d’ailleurs, une parfaite illustration. Certains vont jusqu’à dire que Meguellati avait opté pour le schéma tactique de lundi passé pour permettre justement de «caser» les mécontents dans le onze rentrant. A la lumière du résultat du match aller, le MCA n’avait pas besoin de prendre tant de risques et se dégarnir en défense. Ces reproches sont rejetées par les nouveaux locataires de la villa de Chéraga qui reviennent, aujourd’hui, sur le recrutement d’intersaison. En d’autres termes, c’est l’ancienne direction qui se retrouve au box des accusés. L’inefficacité dont fait preuve l’attaque mouloudéenne depuis le début de cette saison s’est illustrée par les nombreuses occasions ratées au cours de la rencontre de lundi dernier. Cela rappelle aux dirigeants en place que l’engagement d’un buteur racé devient une urgence, non sans reprocher à leurs prédécesseurs le recrutement qualifié de déséquilibré.
    Quelles qu’en soient les causes de sa sortie prématurée de la coupe arabe, la réalité est telle que le danger continue de guetter le vieux club algérois. Autrement dit, la saison de tous les rêves pourrait devenir un cauchemar. Ceux qui n’arrêtent pas de s’entredéchirer sont avertis

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