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Par sebbar1 le 5 Août 2011 à 12:24
SAIDI SIEF ALI
Médaillé d'argent
aux Olympiades de Sidney
L'enfant de Hamma Bouziane à Constantine a connu le cross lors des championnat scolaire à 13 ans, il pensait pas en faire sa discipline mais le choix a été fait après les encouragements de ses professeurs.C'est Hocine Benzaiba qui l'enrole dans le club de sa ville natale en 1992 pour faire de lui un vice champion d'algérie sur le 1500 m à tiziouzou lors des finales des championnat cadets et obtenir une surprenante 5ème place au championnat maghrébin et arabe de sa catégorie la même année.
comme tout les fans de Morcelli, Ali n'était pas indifferent aux exploits de son idole, ce qui l'amena à se spécialier sur le 1500 métres qui est devenu, par la force des choses, la course reine et de coeur pour tout les algériens vu que notre champion Noureddine morcelli régnait sur cette discipline en maitre incontesté et incontestable.
C'est en optant pour le Mouloudia d'Alger en 1993 en catégorie des juniors, que notre champion Saidi Sief allait connaitre le gloire et cotoyer les étoiles à partir de 1996 en obtenant la méritoire 7ème place au mondial junior à sidney en australie et dans la foulée il va battre le record du 1500 m junior, qui était dans les tablettes de Morcelli, quelques jours après lors d'un meeting en italie.Sans s'arrêtre à cette belle performance, Ali va encore pulvérisé le recod du 200 m lors dans un meeting à Lille en france toujours dans la même année 1997.
Une année après, il obtient sa première grande performance chez les seniors, en obtenant la médaille de bronze aux championnats d'afrique à Dakar au Sénégal et réaliser la meilleur performance mondial sur 1500 métres au meeting de zurich ce qui va lui permettre d'être considéré et avoir une certaine notoriété parmi les grands de la discipline bien qu'il enchaina les courses sur les distance du fond et demi fond, sa préférence va se limiter au 5000 mètres sur conseils de ses entraineurs.Le choix était judicieux, parceque non seulement il va obtenir satisfaction lors des grand meeting mais aussi une superbe médaile d'argent aux Jeux Olympiques de Sidney en 2000 sur 5000 métres derrière le Kenyan Millon Wolde.
Seulement la chute après la gloire a été vertigineuse, car comme tout le monde le sait, Ali va se distinguer en 2001 par une brillante médaille d'argent aux mondiaux de canada suivi d'un controle anti dopage qui va s'avérer fatidique à notre athléte.En effet Saidi Sief Ali a été controlé positif, déchu de sa Médaille et suspendu pour une durée de 2 ans.
Son retour à la compétition a été moins fructueux, malgré sa bonne volonté pour démonter au monde entier, qu'il n'était pas un tricheur mais plutot une victime d'une machination.Il obtient une 5 éme place aux mondiaux à Helsinki en 2008 et une 10ème place aux J.O d'Athènes pour disparaitre complétement du circuit et revenir en 2011 sur le marathon.
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Par sebbar1 le 28 Juillet 2011 à 15:23
Kachkouche et son poulain Ferguène, la crème de la marche africaine
KACHKOUCHE BENAMAR
La Marche vers la gloire
Quand le hasard fait bien les choses, Kachkouche, né le 1.1.1951, est venu au sport sans le vouloir vraiment.Victime d'une maladie génante, il était dans l'obligation d'avoir une activité sportive presque quotidienne afin de combattre le mal qui le rongeait,Ce n'est qu'à ce moment qu'il comença à faire de la marche à pied et par conséquent s'y intéresser et en faire son sport favori.
Il signe sa première licence chez "les Gendarmes" et participa aux différentes competitions régionales, ce qui lui permettait d'être suivi par les spécialistes de la discipline et les autres connaisseurs dont l'illuste Hadj Mechkal Mohamed, alors entraineur du MCA et de l'EN section athlétisme.En fin détecteur de talent il propose à Benamar de rejoindre le Mouloudia pour progresser encore plus.
Il signe alors au MCA en 1976 pour y demeurer 9 longues années pleines de gloires et de titres.Kachkhouche est devenu très connu et très estimé grace à son talent, son sérieux et son abnégation, il seravit de model pour les autres marcheurs qui ont suivi son chemin vers les cimes.
Le premier grand marcheur algérien de l'histoire a permis à l'Algérie de décrocher son premier titre international dans cette discipline. La médaille d'or gagnée aux Jeux Africains d'Alger en 1978 sur le 20km reste dans les annales. Sa participation aux JO de Los Angeles en 1984 a donné des idées à d'autres. Benamar a, depuis, fait beaucoup d'émules en Algérie. Son mérite est dans le fait qu'il est resté compétitif jusqu'à un âge trés avancé et cela a permis a beaucoup de jeunes de se frotter à lui. Et parmi ceux qui ont le plus profité de son experience, il faut citer FERGUENE Abdelwahab, BOUHELLA Mohamed, RAHOULI Hmimed et d'autres encore qui ont fait de la marche algérienne une école à l'échelle africaine.
La médaille d'or de 1978 obtenu sur le sol algérien et devant les yeux africains, a fait de lui un héros national malgré que la marche était moins connu et moins prisés par les jeunes sportifs d'où l'importance de cette inoubliable victoire.
Domage pour la promotion de la discipline en Afrique qui a connu un net recul, que notre champion n'a pas entamé une carrière d'entraineur pour mettre toute son expérience et son savoir au service de la jeuness africaine
Palmarès
6 fois Champion d'Algérie avec le MCA
2 fois champion d'Afrique au Sénégal et en Tunisie
1 fois champion arabe en Tunisie Août 1981
2 fois champion maghrébin en Tunisie (juillet 1984) et au Maroc (juillet 1983)
vice champion du monde militaire en Finlande en 1977
4ème au championnat du monde au Brésil en 1980
Champion du Maghreb à Alger du 20Km juin 1981
1 participation aux J.O de Los-Angeles juillet/août 1984
Médaillé d'argent aux jeux panarabes à Rabat août 1985 (derrière Ferguène)
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Par sebbar1 le 3 Avril 2010 à 18:07
BRAHMIA Amar
L’ambition l’a toujours habité !
Il a été un athlète de renom au 800 et au 1500 m. Il a été aussi le précurseur d’une nouvelle ère de l’athlétisme national
Avec cette ambition qui l’a toujours habité, Amar Brahmia n’est jamais parti vers l’inconnu. Véritable planificateur, il a su mener avec une certaine réussite sa longue et riche carrière mais aussi celle d’entraîeur et de manager de haut niveau. Ses capacités de meneur d’hommes et ses profondes connaissances lui ont permis d’atteindre les sommets mondiaux avec la réussite de Noureddine qu’on connaît. Il reste toutefois que le franc-parler et le langage sans faux-fuyants ni équivoque de Brahmia lui ont souvent porté préjudice.
Aujourd’hui, à près de 56 ans, l’ancien athlète de Mohamed Amraoui (à Annaba) et de Jamel Si Mohamed (au MCA), devenu entraineur d’un groupe d’athlètes de haut niveau au GSP (Boukenza, Zerguelaïne, Boulahfane…) se fait discret. Déçu par l’absence d’une réelle stratégie de haut niveau, il envisage, malgré sa dévorante passion, de tirer définitivement un trait sur l’athlétisme. Amar Brahmia, c’est de lui qu’il s’agit, né le 2 septembre 1954 à Nador dans la wilaya de Guelma, qui a débuté sa carrière d’athlète à Annaba et l’a terminée au sein du MCA, a vite fait de se faire remarquer et par son immense talent sportif et par son caractère vbien trempé. Grace à son opiniâtreté, son sérieux, sa force de caractère, et son « bagage » intellectuel (il a décroché son magister en droit mais aussi en IEPS), a réussi à occuper une part à part dans le cercle fermé de l’athlétisme national.Il présida le CSA MCA (Club Amateur), a été nommé aussi chef de la Délégation Algérienne aux Jeux Olympiques de Rio 2016
«La relève existe...»
Entretien réalisé par Abdenour Belkheïr
Que devient Amar Brahmia?
Je me prépare à partir à la retraite. J’espère que ça va tout de même durer un peu même si à vrai dire, je suis déjà prêt à la retraite dans ma tête.Pourquoi penser à la retraite sportive alors que l’athlétisme vous coule dans les veines et que vous avez sous la main un groupe d’athlètes de niveau mondial ?
Je suis certes entraîneur d’un noyau composé d’une douzaine d’athlètes tous licenciés au GSP et de réelle dimension internationale, et également assisté de trois adjoints, en l’occurrence Mahieddine Belhadj, Abderzak Bounnour et Mohamed Khaldi qui ont eux aussi fait leurs preuves au plan international. Hélas, il se trouve que j’ai du mal à mettre beaucoup de cœur à l’ouvrage eu égard aux conditions de travail qui ne répondent plus à mes ambitions et mes attentes.Est-ce à dire qu’au niveau du GSP, vous ne disposez pas des moyens nécessaires pour mener à bien votre travail ?
Le haut niveau exige des moyens de préparation colossaux qui dépassent nettement les possibilités du GSP, voire de la fédération d’athlétisme.Oui alors qui pourrait prendre en charge les athlètes de haut niveau?
Ce sont les pouvoirs public qui doivent s’impliquer au plus haut point. Ils se doivent notamment de contrôler où va l’argent qu’ils débloquent.Vos relations avec le FAA ?
Globalement je dirais qu’elles sont bonnes, même si elles peuvent être meilleures.Revenons à votre itinéraire sportif. Pouvez-vous le rappeler à nos lecteurs ?
C’est dans le basket-ball et depuis la catégorie des minimes à celle des juniors (66/70) que j’ai entamé la première partie de ma carrière sportive. C’était avec l’équipe de l’Eléctra-Sport de la Sonelgaz à Annaba.
C’est en 1970 et grâce Mohamed Amrouci que j’ai embrassé l’athlétisme au sein de Hamra Annaba. Après une année de pratique, je décroche le titre national et le record cadet du 600 m. Sur la lancée, je deviens champion d’Algérie junior du 800 m en 72 et 73. En 1974, je rejoints les rangs du MCA sous la férule de Jamel Si Mohamed.
C’est au Mouloudia d’Alger que je termine ma carrière d’athlète. Au sein de ce même club, je deviens en 1988 entraîneur et manager de la section d’athlétisme de 1990 à 2000».Par quoi avez-vous orné votre palmarès ?
Aux nombreux titres nationaux tant sur 800 m que 1500 m, j’ai eu le privilège d’ajouter les médailles d’argent et de bronze aux 800m et 1500m des jeux africains d’Alger en 1978, le titre mondial militaire du 800 m à Sao Polo au Brésil en 1980 et la médaille d’agent au 1500 m, lors du même mondial. J’ai été également vice-champion du monde universitaire sur 1500 m à Bucarest en 1981 dernière le Marocain Saïd Aouita.
Par ailleurs j’ai été élu en 1978 meilleur athlète algérien de l’année selon le sondage APS. En tant que dirigeant, j’ai été désigné membre du COA en 1983, et chef de mission de la délégation algérienne aux JO de Séoul en 1988, aux JO d’Atlanta en 1996 et aux JM de Bari en 1997.Que retenez-vous comme meilleur souvenir de votre carrière ?
J’en ai eu beaucoup et j’en suis ravi, le meilleur de tous, je l’ai vécu en 1974, lorsque j’ai intégré l’équipe nationale d’athlétisme et j’ai côtoyé mes idoles de football Rachid Mekhloufi et Hassen Lalmas, l’hôtel du 5 Juillet où les sélections nationales de football et d’athlétisme étaient en regroupement.
Moi qui étais un grand passionné de football, j’ai vécu un moment de grand bonheur. J’ai pu approcher et parler avec le grand Lalmas, que j’ai vu à Annaba mettre 8 buts à l’équipe de Hamra.Votre plus mauvais souvenir par contre ?
C’est le ratage de Noureddine Morcelle dont j’étais l’entraîneur et le manager aux JO de Barcelone en 92. Si pour l’opinion nationals et internationals Noureddine était le grandissime favori du 1500 m, pour M. Bouhafs, le DG de Sonatrach, M. Mohamed Djouad le président du MCA et moi même, la chance de le voir monter sur la plus haute marche du podium était minime. Nous le savions, car c’est dans le total secret qu’il a poursuivi d’intenses soins. Suite à une décision collégiale (y compris avec son frère Abderrahmane), nous avons tenté pour ainsi dire, l’impossible.Quel est l’entraîneur qui vous a le plus marqué durant votre parcours sportif ?
Mohamed Amrouci qui à Annaba m’a mis le pied à l’étrier et Jamel Si Mohamed qui m’a encadré au MCA, sont les deux entraîneurs qui m’ont permis de m’épanouir et d’atteindre le niveau que j’ai eu. Ce sont deux grands entraîneurs mais aussi deux grands messieurs.Le dirigeant ?
Le regretté Tayeb M’ghezzi et Baghdadi Si Mohamed. Aussi je n’oublierai jamais ce qu’a fait pour moi le regretté général Mostefa Belloucif qui était mon président à Annaba. Il m’a énormément aidé et encouragé.Votre athlète modèle ?
Très jeune j’ai été en admiration devant la personnalité, l’humilité et les énormes exploits du Tunisien Mohamed Gammoudi, du Français Michel Jazy et de l’Américain Jim Ryan. Le hasard a bien fait les choses pour moi, puisque j’ai eu le privilège de rencontrer et de m’entraîner avec les trois grands champions en question qui ont fini par devenir de très grands amis. C’est ça le miracle du sport.Peut-on parler de relève en demi-fond ?
Elle existe réellement. Hélas, on ne sait pas la travailler, du fait qu’il n’existe plus de stratégie pour le sport en général. On ne peut plus vivre en autarcie.Le Maroc est reconnu pour être et ce depuis des années, une réelle « usine » de talents de première grandeur en matière de demi-fond.
Si le Maroc a atteint la réussite et la densité de champions que tout un chacun connaît, c’est grâce à une politique porteuse basée notamment sur l’existence de centres de préparation à travers l’ensemble des régions du pays. A Ifrane, par exemple, sachez qu’il y a 140 athlètes de demi-fond regroupés en permanence.Pourquoi le Sud algérien n’a jamais été exploré ?
La question reste posée. On préfère la facilité. La presse en général et les médias lourds en particulier ont leur part de responsabilité.Pourtant au Sud algérien, il pourrait exister de véritables « viviers », notamment pour les épreuves de fond et de demi-fond ?
Il ne faut omettre de rappeler qu’en matière de valeur intrinsèques, les jeunes du Sud algérien son bien plus costauds que les jeunes Marocains mais aussi ils ont de bien meilleures dispositions que les athlètes de l’Afrique de l’Est, le Kenya, l’Ouganda, l’Ethiopie, la Turquie… Ce sont les études approfondies qui l’ont prouvé. El Ouafi et Alain Mimoun, qui ont été champions olympiques du marathon en 1928 et 1956 sont des Algériens de pure souche.Que vous a apporté l’athlétisme ?
Il m’a tout permis. C’est grâce à l’athlétisme que j’ai énormément voyagé. Il m’a également permis d’être connu et reconnu à travers le monde entier et de vivre à l’aise matériellement. L’athlétisme m’a aidé à réussir mes études universitaires et à devenir vice-président de l’Union arabe.Pensez-vous que l’athlétisme national pourra un jour vivre les moments fastes qu’il a connus avec la réussite des Hassiba Bolmerka, Noureddine Morcelli, Nouria Benida Merah, Azeddine Brahmi, Saïd Guerni… ?
Il ne peut y avoir de générations spontanées. Seule une politique cohérente et un réel investissement peut provoquer l’étincelle génératrice. Les moyens qui doivent être accolés dépassent les capacités des clubs, de la fédération. C’est l’affaire de l’Etat. J’ai espoir qu’avec le retour tant apprécié par tous de Hocine Kennouche en tant que directeur général des sports au MJS, c’est tout le mouvement sportif national qui sera mis sur orbite.On vous laisse le soin de conclure…
Je ne veux pas vivre avec le passé, surtout avec mon passé. Pour cela j’espère que le sport algérien retrouve enfin son lustre d’antan.Abdenour Belkheir
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Par sebbar1 le 12 Octobre 2007 à 01:14
Noureddine Morceli, premier algérien champion du monde d'athlétisme
NOUREDDINE MORCELI
"Un Champion hors normes"
embre d'une famille de neuf enfants, Noureddine Morceli est né le 28 février 1970 à Ténès en Algérie. Il avait 7 ans, quand il vit, à la télé-vision, son frère aîné, Abderahmane, champion d'Algérie du 1500m, terminer 4e du 1500m de la Coupe du monde à Montréal en 1977.
Il n'eut alors de cesse de l'imiter. Doté d'une endurance peu commune, il lui arrivait de couvrir, sans fatigue, quinze kilomètres par jour, sur les plages de l'Oranie.
Ses progrès furent si rapides qu'en 1988 il fut enrôlé au Riverside College, en Californie, où on le fit courir à tort et à travers. De retour en Algérie, sous la direction de son frère, il intensifia sa préparation, axée davantage sur la vitesse. À 20 ans, il était capable d'aligner quinze 400m en 54"-55", avec des temps trés brefs de récupération.
Crédité de 3'32"60, en 1990, il devint champion du monde en salle en mars 1991, avant de confirmer ce titre en plein air à Tokyo devant Kenyan Kirochi.
Athlèle itinérant, effectuant de nombreux stages en altitude, à Saint-Moritz, Davos ou Mexico, il connut alors les premières difficultés de sa carrière.
Au printemps 1992, il fut victime d'une douloureuse sciatique qui interrompit son entraînement.Né le
25 Février 1970
à Ténès (Algérie)1,72 M, 62 KG
Club:MCA
Champion olympique
1500m en 1996 à Atlanta
Champion du monde
1500m en 1991 à Tokyo
1500m en 1993 àStuttgart
1500m en 1995 à Göteborg
Record du monde
1500m en 1992 en 3'28"86
1500m en 1995 en 3'27"37
Mile en 1993 en 3'44"39
2000m en 1995 en 4'47"88
3000m en 1994 en 7'25"11
En médiocre forme physique et morale, il fut sans ressort en finale des Jeux de Barcelone, où l'Espagnol Fermin Cacho sut profiter de sa faiblesse momentanée.
Terminant 7e d'une course d'attente, Morceli cacha sa déception sous un masque de sérénité. Un mois plus tard, à Rieti, dans un prodigieux sursaut d'orgueil, il battait son premier record du monde, en réalisant 3'28"86 au 1500m, soit 62/100 de mieux que Said Aouita. Il n'avait que 22 ans.
L'année 1993 le vit survoler l'ensemble de la saison. À nouveau champion du monde à Stuttgart, loin devant Cacho, il améliora de
près de deux secondes, à Rieti, le record mondial du mile de Steve Cram en 3'44"39, temps, en valeur absolue, supérieur à son record du 1500m.
Abordant avec succès de plus longues distances, en 1994, il s'attribua le record mondial du 3000m en 7'25"11, avant de revenir au 1500m en 1995 : à Nice, où Cram était devenu, en 1985, le premier coureur à moins de 3'30", il couvrit la distance, sans opposition, en 3'27"37, grâce à une accélération prodigieuse dans les derniers 300m.
Champion du monde pour la troisième fois, à Göteborg, il distança, par un ultime 400m en 51"26, le Marocain El Guerrouj et le Burundais Niyongabo.
Il lui restait à conquérir le titre olympique qui lui avait échappé en 1992. À Atlanta, Morceli faillit perdre cette course à 450m de l'arrivée, sur un coup de pointe involontaire d'El Guerrouj, lequel chuta sur la piste.
En dépit de sa blessure, Morceli montra à nouveau l'étendue de son talent, devant l'inévitable Cacho, remportant ainsi sa 54e victoire consécutive sur 1500m ou mile. Insuffisamment rétabli, Morceli ne put résister au finish d'El Guerrouj, en finale du Grand Prix à Milan d'où le début de la retraite.
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Par sebbar1 le 29 Août 2007 à 16:45
Lagat devance Boukensa (306) en série
BOUKENSA et ZARGUELAINE ratent le podium
L'Américain Bernard Lagat est devenu champion du monde du 1500 m lors des Mondiaux-2007 d'athlétisme, mercredi soir à Osaka, un titre qu'il convoitait depuis toujours après d'innombrables places de deuxième sous le maillot kényan.
Ayant acquis la nationalité américaine en 2005, Lagat avait été médaillé d'argent aux JO d'Athènes en 2004, et également deuxième aux Mondiaux 2001 à Edmonton (Canada), chaque fois derrière le Marocain Hicham El Guerrouj.
Le jeune Kényan Asbel Kiprop, qui avait pris la tête à 700 m de l'arrivée pour durcir la course, a faibli dans les derniers mètres et terminé quatrièmeLagat et son compatriote Alan Webb, auteur de la meilleure performance mondiale cette saison (3:30.54), avait mené au début mais sur un rythme lent.
Déjà en difficulté en demi-finales, Webb a échoué à la 8e place.
Quatorze concurrents et non pas douze comme prévu par le règlement, étaient au départ de la finale. Le double champion d'Europe français Mehdi Baala, un des favoris, avait été disqualifié à l'issue de la première demi-finale pour avoir poussé un adversaire dans la dernière ligne droite, et le jury avait repêché trois concurrents gênés.
Si trois pays sont représentés aux quatre premières places, c'est bien le Kenya qui a confirmé sa mainmise sur la distance. En effet, à l'exception de Ramzi, originaire du Maroc et qui n'avait pas couru cette saison avant de s'aligner à Osaka, les trois autres sont né dans le pays des Hauts-plateaux.Nos
deux champions Tarek Boukensa et Antar Zarguelaine ont raté de peu le podium en se classant respectivement 5ème et 6ème.Ils auraient pu prétendre à une meilleure place au vu de leur superbe finale, mais on va pas refaire la course.
En réalisant 3:35.26 Boukensa était bien loin de son chrono habituel et notamment de sa performance de lannée. Pour sa part, Zarguelaïne a réalisé 3:35.29 mais qui a le mérite de devancer des illustres champions
Ce résultat est, somme toute, prometteur pour nos deux athlètes qui rappelons-le nont que 25 et 22 ans dâge.Souhaitons leur bonne chance pour la prochaine sortie
1500 Mètres - Messieurs FINALE
.29 aout 2007 -
Position N° Athlète Pays Temps . 1 1113 Bernard Lagat USA 3:34.77 . 2 408 Rashid Ramzi BRN 3:35.00 (SB) 3 773 Shedrack Kibet Korir KEN 3:35.04 . 4 769 Asbel Kiprop KEN 3:35.24 (PB) 5 306 Tarek Boukensa ALG 3:35.26 . 6 312 Antar Zerguelaine ALG 3:35.29 . 7 505 Arturo Casado ESP 3:35.62 . 8 1154 Alan Webb USA 3:35.69 . 9 583 Andrew Baddeley GBR 3:35.95 . 10 879 Nicholas Willis NZL 3:36.13 . 11 404 Belal Mansoor Ali BRN 3:36.44 . 12 509 Sergio Gallardo ESP 3:37.03 . 13 510 Juan Carlos Higuero ESP 3:38.43 . 14 808 Youssef Baba MAR 3:38.78 .
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