• MEZIANI Sofiane

     

     

    SOFIANE MEZIANI

     

    ( USMA, Charleroi Belgique , Corbeil France, MCA, JSM Chéraga,

    Quimper France, FC Union Solingen Allemagne, Unterhaching Allemagne, Wuppertal de Dusseldorf Allemagne)

     

     

    «J’ai été injustement écarté de la Coupe du monde de Mexico»

     

     

     

    Que devient Sofiane Meziani ?
    Je n'ai hélas pas de temps pour aller au stade et puis je n'éprouve plus de plaisir à assister aux matchs de championnats guère emballants du fait de leur piètre niveau et de la violence et des débordements qui les caractérisent. Sachez tout de même que professionnellement, je reste actif et très passionné par ce que je fais. Après m’être investi durant huit ans à Dubaï dans les articles de sports que j'’importais de Chine pour l'Algérie et l'Iran, aujourd’hui gérés à Alger par mes frères Fouzi et Mohamed, je me suis lancé depuis cinq ans dans l'immobilier avec comme partenaire un grand groupe saoudien.

    Etes-vous tout aussi talentueux comme le joueur que vous étiez et qui marquait beaucoup de but ?
    Je suis tout autant passionné et dynamique que convaincu et assez de marquer beaucoup de...buts pour le compte de mon pays, a qui je veux apporter un nouveau look tourné vers la modernité. Mes huit années passées à Dubaï m’encouragent à réussir mon challenge, mes projets qui sont du reste nombreux et que je veux garder secrets pour l’heure.

    Pouvez-vous nous rappeler votre itinéraire sportif ?
    C’est sur conseil et insistance de mon oncle Abderrahmane Meziani, ancien joueur de l’USMA que j’ai fais officiellement, mes premiers débuts de footballeurs au sein de l’école du même club. C’était durant la saison 71/72 et j’avais comme éducateur El Hadj Guittoun. Je porterais les couleur de l’USMA de 71 à 80, en faisant toutes mes classes.

    Quand avez-vous fait votre baptême avec l'équipe fanion ?
    J’ai été aligné pour la 1ère fois en senior, durant la saison 79/80 alors que j’étais seulement junior 2e année. J’ai joué de nombreux matchs aux côtés des Guedioura, Abdouche, Keddou, Slimani, Rabet, Amenouche, Ali Messaoud, Djebbar, Soumatia, Derouaz, Ali Messaoud....la saison d’après, je rejoins la JSK après avoir été contacté par Mahieddine Khalef, qui m’a vu évoluer lors d’un match amical joué entre l’équipe nationale A et l'’USMA senior. Bien que encore junior 3e année, j’ai réussi ce jour-là, en tant que remplaçant de Guedioura, une excellente prestation avec à la clé 1 but inscrit et un penalty provoqué qui ont permis à l’USMA de revenir au score après avoir été menée par 2-0. Je préciserai que l’ENA qui s’est présentée avec les Madjer, Belloumi, Assad,... était dirigée par le duo Khalef-Rokov.

    A la JSK vous n'avez fait qu'un bref passage, n'est-ce pas ?
    Durant la presque totalité de la phase aller, j’ai fait partie de l’équipe junior avec comme coéquipiers les Sadmi, Adghigh, Abdesslam, Fettal..., tout en sm’entraînant avec les seniors. J’ai dû quitter la mort dans l’âme la JSK juste avant la phase retour.
    convoqué mais pas aligné comme titulaire par l’entraîneur Aymen lors du match MCA/JSK joué à Bologhine, qui m’a reproché d’avoir raté un seul entraînement durant la semaine précédant le match en question, j’ai décidé de prendre mes cliques et mes claques. Et dire que j’ai refusé de passer le Bac à Tizi-Ouzou et j’étais s'inscrit en classe de terminale, pour me consacrer à la seule équipe de la JSK. Les six derniers mois—phase retour-Je les passé avec l’'USMA qui évoluait en division deux. Encore junior 3e année, j’arrive à décrocher une place de titulaire aux côtés de Betrouni, Rabet, Guedioura, Slimani...A la fin de la saison 80/81, je tente l'aventure professionnelle.
    Vous l'avez débuté où ?
    J’avais 20 ans à peine lorsque j’ai atterri en Belgique à Charleroi plus précisément qui évoluait en deuxième division. La saison suivante, mon manager me transfert à Corbeil équipe de deuxième division française dirigée l’entraîneur-joueur argenti Piazza, l’ex-star de la grande équipe de Saint Etienne. Dans cette équipe j’avais notamment comme partenaires les internationaux français Nossibor et Delest, qui étaient en fin de carrière. A la fin de la 2e saison, je quitte Corbeil reléguée en 3e division et qui avait déclaré faillite. Je préciserai qu’à Corbeil, j’ai pris la place de Djamel Zidane parti en Belgique.

    MEZIANI Sofiane MCA 1983-1984

    Vous retournez en Algérie mais votre coeur balance entre le MCA et l’USMA. Pourquoi ceci ?
    Ce problème ne s’es'estst pas posé ainsi et je n'avais pas l'embarras du choix en question. Dès mon retour de France précipité du reste, j'étais persuadé de retrouver l'’USMA mon club formateur, d'autant que mon oncle Abderrahmane y tenait fermement. En me présentant à l'hôtel Mouflon d’Or j'ai été choqué en apprenant de la bouche même de Mustapha Aksouh l'entraîneur, que le club affichait complet. Ayant appris que j'’étais donc libre, Ali Bencheïkh et Rabah Ghrib qui jouaient au Mouloudia et qui étaient mes voisins de quartier de Soustara, m’'ont conseillé de les rejoindre. Kermali, m’a vu évoluer à Aïn Bénian avec les espoirs du club confrontés à l’équipe locale. Séduit par ma prestation, il me retiendra au stage de préparation en Allemagne. En concurrence au poste d’ailier gauche avec Bellemou, Khelloufi et Azzouz, j’ai été choisi au retour à Alger, comme titulaire numéro Un. Bellemou et Khelloufi sont partis d’eux mêmes parce qu’ils refusaient le statut de remplaçants. Azzouz a payé quant à lui le choix de Kermali. Régulièrement aligné et bien en jambes, je gagne durant la même saison. 83/84 le galon d'International B avec Kamel Lemoui, et A avec Mahieddine Khalef
    Avec l’'EN. J'ai fais ma 1ère apparition le 1er Novembre 84 à l'occasion du match amical joué contre l'équipe brésilienne Gremio de Porte Alegre. Je réalise une prestation de 1ère grandeur aux côtés de Belloumi, Megharia, Bouiche du MCA, Kaci Saïd, Meghichi, Cerbah, Merzekane...Kaci Saïd, Yahi, Badache, Guendouz. Après une brève présence parmi les Verts, je suis injustement écarté par Saâdane qui a remplacé Khalef.

    Une mise à l’écart qui a coïncidé avec votre départ du MCA. Est-ce exact ?
    Pas tout à fait puisque je continue à porter le maillot du Mouloudia jusqu’à la fin de saison 85/86. Entre temps, j'ai fais partie de l'équipe nationale militaire encadrée par Mekhloufi et Soukhane et composée des Menad, Belkhetouat, Cherif El Ouazzani...

    Ensuite vous reprenez votre bâton de pèlerin et vous rejouez à l'étranger où exactement ?
    Avant de m’'exiler une seconde fois, je joue durant la saison 86/87 à la JSM Chéraga où je rejoins Bencheikh, Ghrib, Iratni, mes coéquipiers au MCA. A la fin de saison, je signe au club français de division 2 Quimper où avaient déjà joué mes compatriotes Djamel Tlemçani, et Djamel Zidane. Union Soliden de Cologne de la division 2 de la Bundesliga. De 92 à 94, je défends les couleurs de l'autre club allemand du même niveau Unterhaching. Avant de tirer ma révérence, je passe deux saisons 94/96 au club de 3e division Wuppertal du côté de Dusseldorf.

    MEZIANI Sofiane

    Une idée sur votre palmarès ?
    Pas très riche hélas, du fait d’avoir émigré très jeune. Sachez quand même que j’ai été international cadet, junior, espoir, militaire, B et A. J’ai également été classé 3e meilleur joueur du tournoi junior de Roubaix et 3e meilleur footballeur algérien en 84/85 lors du prix décerné par l'’APS à Menad.

    Que retenez-vous comme meilleur souvenir de votre riche et longue carrière ?
    Incontestablement mon 1er match avec l’'EN A joué le 1er tour la 84 à Alger contre l'équipe brésilienne de Gremio.

    Votre plus mauvais souvenir ?
    Mon injuste mise à l’écart de la Coupe du monde de Mexico en 86 et la blessure aux adducteurs contractée lors d’un match joué avec mon club allemand Unterhachine qui m’a privé de prendre part à la CAN 90 d'Alger. Un coup du sort qui m’a terriblement affecté au point de pleurer, d'autant que j’ai été officiellement retenu et que la manifestation en question à laquelle je n’ai jamais pris part, était ma dernière chance. C'est une tristesse qui reste encore enfouie en moi.

    Quel est l'entraîneur qui vous a le plus marqué dans votre carrière ?
    Mahieddiene Khalef et Abdelhamid Kermali, pour qui j’ai toujours un profond respect, étaient à mes yeux des entraîneurs particulièrement compétents et à la personnalité marquante. Ils m'’ont énormément encouragé et ont voulu faire de moi le réel successeur de Rabah Madjer. C'est dire tout l'intérêt que me portaient ses deux grands messieurs du football algérien.

    Le dirigeant ?
    Très jeune, j’ai été impressionné par l'étoffe et le savoir-faire de Hadj Boumdal l’ancien président de l'ASP MCA. Dommage qu'il se soit retiré des affaires du sport et du football.

    L'arbitre ?
    Mohamed Hansal, a été de loin mon préféré. Véritable gentleman, il était apprécié pas tout le monde et savait gérer comme il se doit même les derniers et les matchs à hauts risques.

    Quels étaient vos coéquipiers les plus proches ?
    Ghrib au MCA, Boutemine à l’'USMA, Kadri et Amani en équipe nationale, étaient et sont encore pour moi de réels complices.

    Vos joueurs modèles ?
    Mon oncle Abderrahmane qui jouait à l'’USMA Madjer, Belloumi et Assad en Algérie, Cruifs et Maradona à l’étranger sont mes préférés.

    Quel est le défenseur qui vous posait le plus de problème ?
    Hamid Sadmi de la JSK, qui est un ami et avec qui j’ai un petit lien de parenté était une réelle sangsue, un réel pot de colle. Je précise tout de même qu’il n’usait pas de jeu dur. Bouhedda, l'arrière droit de l’ASO, était lui par contre spécialiste du jeu musclé et de l'agression.

    Pourquoi n’avez-vous pas tenté une carrière d'entraîneur ?
    Le monde des affaires, honnêtes je précise, est plus intéressant. C’est un autre monde qui m’a mis à l'abri des blessures, des critiques et des aléas du football.

    Que vous a apporté tout de même le football ?
    Il m’a appris le sérieux, la discipline et le respect de l’autre. Il m’a également permis d’aiguiser mon sens du relationnel. C'est en jouant au football que j’ai pu aussi me reconvertir en homme d’affaires.

    Quelles étaient vos qualités sur le terrain ?
    La rapidité et une technique bien léchée.

    Vos principaux défauts ?
    Mon jeu de tête était ma principale tare.

    Que pensez-vous de la montée de la violence ?
    C’est la résultante de la conjoncture née de la décennie noire. La malvie, l’'oisiveté et le manque d'éducation à tous les paliers de la société sont à mes yeux les principales causes de la violence qui a atteint des proportions alarmantes. Le plus regrettable dans tout cela, c’est de voir des dirigeants censés être éducateurs être à l’origine de graves débordements. Il n’y a pas longtemps j’ai assisté au stade du 5-Juillet au match USMA-MCA et j’ai été fort scandalisé par une honteuse bagarre à la tribu ne officielle entre un dirigeant de l’USMA et un autre du MCA. J’ai dû personnellement intervenir pour les séparer. Depuis cette piteuse image, je n’ai plus remis les pieds dans un stade.

    Quelle comparaison faites-vous de l'’USMA et du MCA de votre époque et ceux de ces dernières années ?
    Ces deux formations, qui sont parmi les plus prestigieuses du pays ont beaucoup régressé à l’'image de tout le football national qui a atteint malheureusement l’abîme. La formation doit être le réel cheval de bataille, des responsables à tous les niveaux. Sans socle solide, notre football continuera à évoluer sur des sables mouvants qui le mèneront inévitablement à sa mort. Ce serait tellement dommage car notre football dispose de grande potentialités.

    Qu'est-ce qui peut vous rendre heureux ?
    Réussir dans mes projets, c’est mon vœu le plus cher, car je meurs d’envie d’être utile à la nation.

    Qu'’est-ce qui peut par contre vous énerver ?
    Le manque d'’éducation et la violence dans les stades m’irritent au plus haut point.

    Un passe temps favori ?
    La présence auprès de ma famille, et l’éducation de mes enfants, la lecture du Coran et sur la vie du prophète Mohamed (QSSL) meublent de manière harmonieuse mon quotidien et constituent une réelle source de motivation pour mon travail professionnel.

    Êtes-vous branché politique ?
    Totalement. L’économie elle aussi m’intéresse car elle évolue selon la politique nationale et internationale.

    Votre homme politique préféré ?
    Les présidents  Houari Boumediène et Abdelaziz Bouteflika à qui je souhaite un 3e mandat pour l’'exécution de ses projets.

    Plat de cuisine préféré ?
    Le couscous au poulet et la vraie pizza italienne.

    Quelque chose pour conclure ?
    Je souhaite vivement que l’Algérie retrouve la paix totale et la stabilité et prospère dans tous les secteurs d’activités. Aussi, je saisis ici l’occasion qui m’est donnée pour rendre hommage à tous ceux qui m’ont aidé et soutenu, notamment mes parents que je me remercierai jamais assez à qui je souhaite longue vie et puisse Dieu les bénir. Je n’omettrais pas de souhaiter plein de réussites à mes frères Fouzi et Mohamed que j’ai lancé dans l’article de sports.
    Je remercie également le quotidien Horizons qui a pensé à moi.


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  • SKANDRANI Lahbib SKANDRANI Lahbib

     

     

    SKANDRANI Lahbib

    "Un dirigeant de première heure"

     

     

     

     

     

    Le Mouloudia constituait une grande famille durant l'époque coloniale et c'est ce qui faisait sa grande force.Tout ses hommes avaient à coeur de porter haut les couleurs algériens à travers le club phare des musulmans, le Doyen des Clubs Algériens.

     

    La famille Skandrani fait partie de cet bel esprit patriotique en apportant à maintes reprises sa contribution à la bonne marche du prestigieux club de la capitale.Lahbib dirigeant de première heure, et de première classe, était au petit soin avec les joueurs et supporters afin de venir en aide aux nécessiteux et tout ceux qui étaient dans le besoin.Sa maison est témoin du nombre de repas offert gracieusement aux joueurs Mouloudéens et dirigeants afin de consolider le lien fraternel qui unissait cette grande famille Mouloudéenne.Sa devise était d'être utile pour le bonheur des autres.

    Pour Rappel les 3 fréres Skandrani Lahbib, Hamoud et Allel ont fait partie des équipes du Mouloudia dès les années 20 

     Skandrani Lahbib qui est né le 23 mai 1908 est décédé le 21 juillet 1982 à Paris (inhumé à la cimetière d'El-Kettar), est un ancien joueur des années 20 et 30 très adroit et efficace tout au long de sa carrière. grand de taille et Athlétique il impressionnait coéquipiers et adversaires.

    Dirigeant du Mouloudia de 1928 à 1934 notamment dans la Section Athlétisme (1938),  il a été nommé aussi président de la commission des fêtes au Mouloudia entre 1935 et 1954 secondé par Chérif Zahar et par la suite vice-président de la Commission d'Arbitrage de la Ligue d'Alger de 1941 jusqu'en 1956 après l'arrêt du Mouloudia de toute activité et revenir à son café "le Tandja" en délaissant le sport pour une activité commerciale jusqu'en 1962.

     

    féru de la musique chaâbi et andalouse il inspira son neveu Mustapha qui devient un maître du piano reconnu  dans le monde et comme le lien affectif et familial est fort au Mouloudia les anciens racontent que Madame Zhor (épouse de Lahbib) contribuait par sa passion à la cuisine à préparer des repas aux joueurs et aux Dirigeants avant chaque déplacement de l'équipe en dehors d'Alger et aussi l'entretien des équipements (lavage, repassage, raccommodage...).

    C'est Lahbib qui intégra le célèbre chanteur populaire Hadj Mrizek au Mouloudia lorsqu'il était président de la Commision des fêtes du Club afin d'animer les soirées et fêtes religieuses pour venir en aide aux nécessiteux  mais aussi pour avoir une rentrée d'argent afin de faire tourner le cercle du Club qu'il gérait et aussi aider les différentes sections du Mouloudia

     

    Il était aussi trésorier de l'Association Musicale créé par le Mouloudia à savoir "El Mizhar El Djazair"

     

       - Champion de la FNAFA (Division de la Fédération Nationale des Associations Franco-Africaines) et Accession en 1ère Série, Vainqueur de la coupe des AS en 1927 -1928     

    - Champion de la 1ère Série, Accession en Division de Promotion et  Finaliste de la Coupe de la Municipalité en 1928 -1929

      - Champion de la Deuxième division et accession en Première Division en 1930-1931

    - Champion de la Première Division et accession Historique en Division d'Honneur en 1935-1936

     

    SKANDRANI Lahbib  

    Après l'indépendance il devient président de la Commission Régionale d'Arbitrage de la Ligue d'Alger affiliée à la première Fédération Algérienne de Football en 1962/1963 

     

     

     

     

    Skandrani Hamoud

    "Le Rugueux"

    SKANDRANI  Hamoud SKANDRANI  Hamoud

     

     

    Ancien joueur très puissant et athlétique Hamoud était de taille moyenne et musclé devenant, par son importance dans le jeu d'équipe, une pièce maîtresse dans l'échiquier Mouloudéen comme défenseur ou demi défensif. Allant souvent aux contacts et aux duels Il apportait sa rigueur à ses coéquipiers Albor, Kerrarssi ou Berzig. Joueur très estimé par ses entraineurs il acomplissa une longue carrière durant toute une décennie des années 20 aux années 40 avant de prendre sa retraite et se consacrer à la formation et l'entraînement des jeunes joueurs.

    Il devient aussi Dirigeant comme Trésorier Adjoint au Mouloudia en 1930, puis membre Assesseur en 1938.

     

    SKANDRANI  Hamoud

    Rachid Dahmoun, Hamoud Skandrani, le président Mahmoud Bensiam, Hamadi Benmohamed dit Mohamed Marocain, Karassane, Lahbib Skandrani, Braham Derriche

    Assis : Aziouez Boudrar, Rebaine Mhena, Bouyedjra, Kheloui Amar, Mohamed Bouras

     

     

    SKANDRANI Hamoud

    - Champion de la FNAFA (Division de la Fédération Nationale des Associations Franco-Africaines) et Accession en 1ère Série, Vainqueur de la coupe des AS en 1927 -1928  

    - Champion de la 1ère Série, Accession en Division de Promotion et  Finaliste de la Coupe de la Municipalité 1928 -1929

    - Champion de la Deuxième division et accession en Première Division en 1930-1931

    Champion de la Première Division et accession Historique en Division d'Honneur en 1935-1936

    Il décède le 11.1.1975 à Alger

     

     

    Skandrani Allel

    l'aîné qui montra le chemin

     

     

    SKANDRANI Allel Club Sportif Algérois avant le MCASKANDRANI Allel avec le Club Sportif Algérois avant le MCA

     

     

    l'aîné de sa famille, Allel est né à la rue Centaure à la Casbah d'Alger comme ses frères Lahbib et Hamoud, joueur du Club Sportif Algérois avant le Mouloudia qu'il rejoint dès sa création en 1921.

     

    Il devient Dirigeant au Club dès l'année 1927 après le retour du club à la compétition (le MCA avait cessé toute activité de 1925 à 1927 pour cause de la mobilisation des joueurs pour le service militaire)

     

    "Il avait pour lui la volonté et la préoccupation constante dapporter son aide et sa sagesse aux Joueurs.Allel Skandrani, comme ses frères Lahbib et Hamoud, avait le Mouloudia dans le sang au point parfois de délaisser son travail de Chauffeur de Taxi pour servir son Club de toujours"

    témoignage de Rabah Saâdallah

     

    1921-1922 accession avec le Mouloudia à la F.S.I.N.A 2ème Série (Division de la Fédération Sportive Indépendante Nord Afrique)

    1922-1923 Accession avec le MCA en Division de 1ère Série

    1925 le Mouloudia cesse ses activités, les joueurs ont été mobilisé pour le service militaire. Le retour du Club à la compétition se fera à partir de la saison 1927-1928 soit deux années d'absence.

     

     

     

    Le Nom Skandrani fait parti du patrimoine du club avec l'apport des fréres Allel, Lahbib et Hamoud, le Neveu le  grand pianniste Mustapha et Sid-Ahmed fils de Lahbib et ancien Dirigeant du Club durant les années 70 (qui accompagna le Mouloudia au 75ème anniversaire du grand Real Madrid où l'équipe Championne d'Afrique a fait forte impression, il décède le 7 juillet 1985) ainsi que leurs familles.

    Allah yerham tout ceux qui nous ont quitté

    Celui qui ne remercie pas le gens ne remercie pas Allah.Nous les remercions pour leur efforts et générosité afin que vive notre Mouloudia.


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  • CHELBABI Messaoud

    CHELBABI Messaoud

    "Le martyr du Mouloudia"

     

     

    Joueur du Mouloudia Club Algerois (MCA 1932-1942)
    Buteur contre l`Olympique de Marengo (Hadjout)
    (buteur dans ce match qui propulsa le mouloudia en division d honneur en  1936)
    Sélectionné en équipe de la Ligue d`Alger

     

     

    L'ancien joueur du Mouloudia Club Algérois est né le 1 décembre 1913 à Bordj Bou Arréridj.

    Formé à l'institut industrielle d'El Harrach dans le cadre de sa profession, il fut admis à la société nationale des chemins de fer Algériens le 14 février 1938.Il fut aussi un brillant et grand joueur du Mouloudia de la grande époque avec lequel il réalisa l'historique accession en division d'honneur en 1935/1936 en compagnie des Albor, Missoum, Dahmoun Ramdane et autres Berzig.

     

    CHELBABI Messaoud


    Fervent militant de la cause nationale, il fut lâchement assassiné par l'OAS alors qu'il assurait son service, malgré l'insécurité de l'époque, dans l'enceinte même de la SNCFA le 29 Novembre 1961.

    le Complexe Sportif situé en face du Jardin d'Essai d'El-Hamma (Alger)
    (ex-Stade Lavignon) porte son nom


    Allah yerahmek

     


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  • MCA 1964/1965

    La fierté du Doyen

     

    Les jeunes catégories du MCA classés aux premières loges de leur championnats respectifs de cette saison 1964/1965 fatale à l'équipe fanion qui a rétrogradé en division d'Honneur après une énorme injustice

     

    Les juniors ont été vice champion d'Algérie derrière le CRB qui à quelques encablures de la fin de cet exercice avaient, comme même, 6 pts d'avance sur le second (le MCA)

    Les cadets classés premier ,était sur le point de devenir champion d'alger de leur catégorie tout comme les minimes qui ont dominé leur groupe


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  • BERZIG Mustapha

    "Enfant de dellys,  Mouloudéen à vie"

     

    En 1962, le football algérien pleurait un de ses représentant authentiques en la personne de Mustapha Berzig, disparu à l'âge de 54 ans.Il était le demi-centre de la sélection d'Alger et du Mouloudi Club Algérois durant la période 1930-1940.

    Né en 1908 à Delys, Mustapha a évolué dans ses débuts à l'AS Dellys, ville qui a produit d'autres footballeurs de la trempe de Berzig, citons entre autres, Benarab Said qui a été professionnel aux Girondins de Bordeaux en 1938. Mohamed Kalafat gardien de but au MCA 1940/1945. Amar Kheloui, avant-centre au même club 1929/1935.Said dit Bouasbana, joueur de bo niveau à l'AS St-Eugène et au F.C Alès 1945/1956.

    Berzig à son arrivée à Alger, avait signé sa première licence dans un petit club Algérois qui s'appelait White Star dAlger pour une seule saison puis en 1929, il intégra le Mouloudia, en promotion à son époque.Les fréres Hamoud et Lahbib Scandrani, le gardien Mohamed Marocain Hamadi, ancien musicien, Abderrahmane Farès, Braham Derriche, le mascaréen Aouad Meflah, ou encore le terrible attaquant saidien Bacoco et l'élégant Ramdane Dahmoun d'Alger évoluait tous au sein de cette équipe.A force de cotoyer ces grands joueurs, Berzig ne cessa de progresser de saison en saison et grâce évidement à sa persévérance, à son sérieux et surtout à son esprit combatif, car sur ce dernier point, Mustapha ne se voyait jamais vaincu devant n'importe quel adversaire d'autant plus que ses coéquipiers des années 1933/1936 comme Branki, cChelbabi, Albor, Ahcène, Yamarène et Mustapha Kerrarrsi ne s'avouaient pas vaincus, eux aussi, facilement.

    En 1934, Mustapha Berzig, au sommet de sa forme, est sélectionné dans l'équipe d'Alger aux tournois inter-ligues disputés à Tunis.A cette occasion, deux autres joueurs Mouloudéens ont été également sélectionnés.Il s'agit de l'ailier droit Missoum et l'avant Jordan Albor.

    La sportivité exemplaire de Mustapha Berzig demeure dans la méoire des vieux sportifs algériens et des supporters du MCA en particulier.Ce joueur a toujours donné le maximum de lui même, avec un seul et unique objectif:défendre avec coeur les couleurs du club et satisfaire ses supporters.Signalons que la pratique du Football pour Berzig a toujours été dans un but non lucratif.

    Berzig, à l'âge de sa retraite de footballeur, prit en gérance le cercle du MCA de la place de Chartres, ce qui lui a permis de demeurer dans l'ambiance sportive jusqu'à sa mort en 1962.Il est enterré à Dellys, sa ville natale.Allah yerahmek.

    Rabah Sâadallah (Allah yerahmou)

     


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