• Deham transféré à Kaiserslautern se confie à liberté
    Deham : “J’ai choisi le club qui a formé Ballack”

    Nourredine Deham, qui vient de parapher un contrat de deux saisons au sein du FC Kaïserslautern, explique dans cet entretien les raisons qui ont motivé son choix. Il n’omettra pas au passage de rendre hommage au deux clubs qui l’ont révélé et permis d’embrasser une carrière professionnelle.

    -Liberté : Alors c’est fait ? Vous êtes officiellement au FC Kaïserslautern ?
    Nourredine Deham : Oui. J’ai signé, lundi après-midi un contrat de deux années me liant à ce club. Sincèrement, je suis comblé. C’est un rêve de jeunesse qui se réalise.

    À quand remontent vos contacts avec ce club ?
    Cela fait une saison qu’ils suivent mes productions. Mon manager établi ici en Allemagne, Zerzour Chaabane, que je remercie au passage, était en contact permanent avec les dirigeants de Kaïserslautern. D’ailleurs, c’est grâce à lui que je vais pouvoir jouer dans ce pays. Depuis quatre ans, du temps où j’évoluais encore à l’ASMO, il ne cesse de me proposer de tenter ma chance en Europe. C’est ainsi que j’ai fait une première tentative, il y a deux ans et demi de cela, dans un club de seconde division, Berghaussen. Toutefois, malgré des essais concluants, l’offre financière n’était pas intéressante. Il y a six mois, je devais opter pour le FC Nuremberg, mais la maladie de ma mère m’avait empêché de me déplacer pour y subir des tests.

    Il parait que les dirigeants du Kaïserslautern avaient décidé de vous engager bien avant que vous ne subissiez les tests…
    Effectivement, certaines cassettes qu’ils ont visionnées leur ont donné une idée sur mes capacités. En plus, mon ami Smaïl Bouzid m’avait défriché le terrain, comme on dit.

    Mais, on a appris que c’est votre production face à l’USMA en coupe d’Algérie qui les à une fois pour toute décidé à vous engager…
    Je vais vous raconter une anecdote. Après avoir visionné la cassette de la finale, mon entraîneur est venu me dire : “Je pensais que vous alliez être impressionné par nos supporters (Une moyenne de 40 000 supporters), mais chez vous c’est trois fois plus. Donc, je suis sûr que la pression, vous vous y connaissez déjà.” Pour répondre à votre question, disons que ma prestation contre l’USMA a convaincu encore un peu plus les responsables de ce club à me recruter.

    Donc vous saviez que vous alliez être retenu ?
    Tout à fait, les dirigeants m’avaient même proposé de signer sans même subir des tests. Mais mon manager a préféré que je prenne part aux deux matches programmés à mon arrivée. Ma foi, mes productions ont finalement fait monter ma côte auprès de l’entraîneur qui a bien apprécié mon style de jeu.

    Il y a également, le FC Cologne qui a souhaité vous enrôler ?
    Ce club m’a proposé une offre très alléchante. Ses recruteurs ont exercé une terrible pression sur mon manager pour me faire changer de destination. Néanmoins, par correction, j’ai décidé de rester à Kaïserslautern sachant que ses responsables craignaient que je change d’avis.

    Que connaissiez vous de ce club ?
    Je savais avant de venir en Allemagne que c’était un ancien pensionnaire de la première division. En arrivant ici, j’ai appris que c’était le club où avait évolué par le passé Brigel, Breheme et aussi Michael Ballack, sans oublier Youri Djorkaeff. D’ailleurs, leurs photos ornent encore les couloirs du siège du club. J’ai découvert également, que le FC Kaïserslautern dispose d’un public très attaché à son équipe. Depuis mon arrivée, je ne cesse de signer des autographes.

    Évoluer en seconde division n’est-il pas dévalorisant pour vous qui faites partie des meilleurs joueurs du pays ?
    Certes, j’aurais souhaité jouer dans un club de première division, mais je suis victime de la régression du football national. Il faut savoir que le footballeur algérien n’est pas côté en Europe. Toutefois, je tire ma satisfaction du fait que je suis le premier joueur du championnat algérien à évoluer en Bundesliga. Vous allez certainement me dire qu’il y a Bouzid qui a déjà joué en Algérie, mais contrairement à lui, moi je suis un pur produit local.

    En parlant de Bouzid, quel a été son apport dans votre transfert ?
    Disons, que grâce à lui, ma réputation m’a précédée en Allemagne. Il n’a cessé de parler de moi, en bien évidemment, à l’entraîneur. En plus, il me sert d’interprète en attendant que j’apprenne la langue allemande.

    Vous allez donc vous  mettre à l’allemand ?
    Oui, en tant que professionnel, je considère qu’il est très important de connaître la langue, car cela aide beaucoup dans les relations de travail. Je suis appelé à communiquer avec mon entraîneur et mes coéquipiers sur le terrain. C’est ainsi, que j’ai décidé de m’inscrire dans une école pour apprendre l’allemand. Je commencerai les cours dès mon retour en Allemagne, dimanche prochain.

    Et comment vous vous débrouillez pour le moment ?
    Je discute français et arabe avec Bouzid et un Tunisien qui s’appelle Demaï. Ce dernier a évolué à Metz en France. Il y a également un Ivoirien, un Burkinabé et un Français avec lesquels j’arrive à communiquer.

    Peut-on connaître les modalités de votre contrat ?
    C’est un contrat de deux années. En cas de contacts avec un club de première division, je pourrais partir à l’issue de cette saison. Mais, je n’aurai pas le droit d’opter pour une formation de seconde division, sauf si, Kaïserslautern accède. J’ai également la possibilité de renégocier mon contrat dans deux cas : un bon rendement où une accession avec ma nouvelle équipe en élite allemande.

    Parlez-nous de vos “découvertes” ?
    Comme il s’agit d’un club qui a déjà évoluer déjà en première division, il est doté d’installations et de moyens dignes de grands clubs professionnels. Tous les terrains, même ceux de l’entraînement sont chauffés. Il faut noter qu’avec l’organisation de la Coupe du monde presque tous les stades ont été rénovés. Je dirais que je suis en train de découvrir ce que c’est le vrai professionnalisme.

    Avez-vous déjà choisi le numéro de votre maillot ?
    Pour ne rien vous cacher, je voulais tant avoir le numéro 11 comme au Mouloudia, mais il était déjà pris. D’ailleurs, c’est là mon seul regret. Ma consolation est d’avoir récupéré le numéro 9 que je portais à l’ASMO, un club qui m’est tout autant cher que le MCA.

    Savez-vous que le club marocain de Tétouan souhaite toujours vous recruter ?
    Ah bon !

    Pas plus tard que ce matin (entretien réalisé hier, ndlr), les dirigeants de cette formation ont pris attache avec votre agent en Algérie…
    Si je n’avais pas signé en Allemagne, j’aurais étudié leur offre.

    Le plus important pour vous c’était de décrocher un contrat à l’étranger...
    Absolument. Dans ma tête, le match de la finale était mon dernier en Algérie.
    En fait, je voulais imiter Rafik Saïfi qui avait quitté le Mouloudia après avoir remporté le titre de champion d’Algérie. La preuve, sa popularité est toujours intacte auprès des Mouloudéens.

    Même si vous saviez pertinemment que vous alliez dépasser la barre du milliard qui reste un record en Algérie ?
    Mon envie de partir était plus grande et ce, malgré l’offre de la JSK qui dépassait le milliard.

    Quelles sont concrètement les offres qui vous sont parvenues ?
    Il y a celle d’El-Khour du Qatar, de Sharjah des Émirats, de Tétouan et du RAJA du Maroc et de quelques touches en Tunisie. Ceci sans parler de plusieurs offres émanant des clubs les plus huppés du pays.

    Pourquoi avez-vous refusé l’offre d’El-Khour qui était de l’ordre de 400 000 dollars ?
    Pour la simple raison que les contacts ont été rompus.

    Entre Kaïserslautern et El-Khour, pour qui auriez-vous opté ?
    Sans hésitation aucune, je dirais Kaïserslautern.

    On comprend par là que vous avez privilégié l’aspect sportif ?
    Tout à fait, ce n’est pas tous les jours que les joueurs algériens réussissent des transferts en Europe.

    Votre statut d’international vous a-t-il aidé ?
    Je ne pense pas, même si je crois que mes recruteurs auraient été surpris, au vu de mes prestations cette saison, que je ne sois pas sélectionné en équipe nationale.

    Savez-vous que vous avez tenu en haleine les supporters du MCA depuis votre départ ?
    Je n’oublierai jamais les années passées au MCA. C’est grâce à ce club et surtout à ses supporters que j’ai réussi à décrocher ce contrat professionnel. L’ASMO m’a également permis de me révéler sur la scène footballistique nationale. Pour ces deux clubs, je resterai toujours reconnaissant.

    Certains fans du Mouloudia sont allés jusqu’à souhaiter l’échec de vos essais en Allemagne…
    Je les comprends parfaitement, car si j’ai réussi, c’est en grande partie grâce à l’amour et au soutien que me portent ces milliers de supporters que je ne trouverais pas sûrement ailleurs.
    Je suis vraiment désolé pour eux, mais je suis sûr aussi qu’ils vont me comprendre et respecter mon désir d’embrasser une carrière professionnelle. 

    En tout cas, vous les obligerez à suivre de très près le championnat de D II allemand…
    J’espère que je ne les décevrai pas et que je réussirai à leur procurer le même plaisir que lorsque j’évoluai au MCA.

    N. A.



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  • La citadelle burkinabé BAMOGO HAROUNA est arrivé sur alger et a immédiatement rejoint ses nouveaux coéquipiers du mouloudia d'alger avec qui il a participé à la séance d'entrainement pour mieux connaitre le groupe.

    La fiche du joueur

    Nom : Bamogo
    prenom : harouna
    date et lieu de naissance : le 10/06/1983 à adjamé (côte d'ivoire)
    taille :1 M 78
    poids : 75 Kg
    poste : défenseur
    dernier club quitté : ASFB


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  • Il a racheté sa libération et opte pour le Doyen
    Tahraoui s'ajoute à la filière blidéenne



    Contrat n Une nouvelle recrue vient allonger la liste des joueurs déjà engagés par la direction du MCA. Il s'agit de Madjid Tahraoui qui a dû débourser 340 millions de centimes pour obtenir sa lettre de libération.

    L'ex-attaquant de l'USM Blida a signé, hier, un contrat de deux ans au profit du doyen des clubs algériens, le MC Alger. Ainsi, il devient la dixième recrue du Mouloudia après Illoul (RCK), Hosni (RCK), Ouamane (MOB), Galoul (USMH), Bendahmane (USMAn), Belkaïd (USMA), les deux émigrés Feghaoui, Aït Athmane et le milieu de terrain le Malien Koné Nouhoum.
    Tahraoui a effectué sa première séance d'entraînement sous ses nouvelles couleurs hier au stade de réplique du 5-Juillet et les quelques supporters présents lui ont réservé un accueil chaleureux.
    Il s'est dit très fier d'avoir choisi le MCA. «C'est une occasion pour moi de relancer ma carrière. Le fait que les dirigeants du MCA ont pensé à moi, prouve, quelque part, que je suis un joueur qui possède des qualités qui vont me permettre de m'éclater. J'ai tenu vraiment à jouer au MCA et pour preuve : je ne me suis pas déplacé avec mon ex-équipe l'USM Blida en Tunisie pour suivre le stage précompétitif, je suis très content du dénouement de cette affaire», nous a t-il dit à la fin de la séance d'entraînement d'hier.

    Il faut aussi révéler que Tahraoui fait partie de la filière blidéenne recrutée par les responsables mouloudéens lors des deux dernières saisons et qui a donné satisfaction. En effet, les Zemit, Bouguèche et Badache ont tous réussi leur passage chez les Vert et Rouge. Le milieu de terrain Zemit, qui a eu un début de saison laborieux, s'est admirablement ressaisi en fin de parcours, alors que l'avant-centre Mohamed Badache, et même s'il n'a pas beaucoup joué, à cause de blessures, a tout de même été sacré deuxième meilleur buteur de l'équipe. Par ailleurs, la meilleure affaire reste incontestablement le recrutement de Bouguèche qui a émerveillé tout le monde par ses qualités techniques. Mis dans le bain par l'ex-entraîneur Robert Nouzaret, l'enfant d'Arzew n'a pas raté l'occasion et s'est imposé comme un joueur indispensable dans le dispositif tactique de l'équipe. L'apport de Tahraoui dans le compartiment offensif du Doyen ne sera que bénéfique pour l'équipe, sachant que le joueur possède d’excellentes qualités qui lui permettent de s'imposer à condition qu'il soit mis en confiance. Cela dit, sa tâche sera ardue puisqu'il doit faire oublier le départ du goléador mouloudéen Nouredine Deham parti en Allemagne où il s'est engagé avec le club de Kaiserslautern FC. Il sera associé à son ex-coéquipier Badache, ce qui devrait ne pas lui poser de problèmes d'adaptation.

    Les deux plus gros transferts de la DI côte à côte
    Sur les traces de Bouguèche
    Djamel Ouaglal


    La très bonne production des ex-joueurs blidéens au sein de la formation mouloudéenne a sûrement encouragé les dirigeants du club à investir de nouveau dans ce club.

    Le cas de la nouvelle recrue, Madjid Tahraoui, renferme de nombreuses similitudes avec celui de son ex-coéquipier El-Hadj Bouguèche. En effet, ces deux joueurs ont subi une énorme pression lors de leurs transferts respectifs à Blida. Tahraoui, qui détient le record du transfert le plus cher de l'histoire du championnat algérien (1 milliard 250 millions de centimes), a eu du mal à se débarrasser de cette étiquette. Cela ne lui a pas permis de s'exprimer et il a eu du mal à se libérer. Idem pour Bouguèche dont le transfert du RC Kouba à Blida, a fait couler beaucoup d'encre. L'ex-international espoir a été transféré pour la somme de 700 millions de centimes, soit le deuxième plus cher transfert, et cela l'a tellement complexé au point qu’il n'a pas réussi à honorer son standing. Après sa venue au MCA, lors du précédent exercice, Bouguèche s'est littéralement métamorphosé et est devenu un joueur très important dans l'échiquier mouloudéen. Les dirigeants du Doyen espèrent que Tahraoui se libérera en optant pour le MCA et réalise le même itinéraire que son ex-coéquipier. Car si l'ex-attaquant de l'ASO retrouve son talent, il fera mal dans le championnat.

    Dj.o (INFO SOIR)

    FICHE DU JOUEUR

    Né le :

    24/02/1981 à : Chlef Poste : Attaquant Taille : 183 cm Poids :  78 kg Club précédents :

    ASO Chlef

    USM Blida

    international A (1 but)

     

     

     

     


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  • La préparation en Italie

    Après la tempête, le calme est de retour dans la maison du Doyen.Comme on le sait, le Mouloudia d’Alger a connu des moments riches en émotion et en suspense, suite à la guerre des clans, opposant la direction du docteur Messaoudi et l’équipe du duo Tourki-Boukerrou, qui avait un seul objectif : évincer le président de l’association El Mouloudia, le docteur Mohamed Messaoudi en l’occurrence.
    Mais, cette fois-ci, il semblerait que le calme est de retour dans la maison du Doyen après que toutes les parties aient opté pour la sagesse mettant suite à une éventuelle intervention du parrain du Mouloudia, M.Rachid Marif, qui occupe actuellement le poste d’ambassadeur d’Algérie en Italie. En tout cas, cette période de turbulences a connu plusieurs renversements de situation et surtout, beaucoup d’agitation. Mais, il faut aussi signaler que le retour du président de la section, Chaâbane Lounès, a fait énormément du bien à l’équipe notamment et ce, sur tous les plans.
    En effet, le responsable de la section a, non seulement, réussi à effectuer un recrutement de choix en enrôlant des éléments de valeur tels que Belkaïd (USMA), Bendahmane (USMAn), Iloul et Hosni (RCK), Galoul (USMH), Ouamane (MOB), Fighaoui (équipe réserve de Marseille) et Aït-Athmane le revenant, mais Chaâbane Lounès est également parvenu à préserver tous les cadres du club. Tout à fait, puisque, à l’exception du départ de Noureddine Deham à destination de Kaiserlautern (deuxième division allemande), tous les autres joueurs sont partants pour une nouvelle aventure avec le Doyen, à l’instar de Badji, Younès, Bouguèche, Bouacida, Abdouni, Coulibaly et autre Hamadou.
    Une initiative très appréciée par l’entraîneur français du Mouloudia, François Bracci, qui estime que la stabilité est l’un des facteurs principaux de la réussite. «Je pense que la direction du club a fait juste en optant pour la stabilité du groupe. Même les nouvelles recrues peuvent apporter main-forte à l’équipe qui s’apprête à relever plusieurs défis cette saison» nous dira le coach mouloudéen. Pour ce qui est de la préparation du club, elle se déroule dans les meilleures conditions de l’avis de tous les joueurs et aussi du staff technique dirigé par le Corse François Bracci. Toujours dans le même contexte, il convient de signaler que les Vert et Rouge s’envoleront demain à destination de la capitale italienne, Rome, pour effectuer un stage de préparation de 15 jours, au centre sportif de la Lazio de Rome, comme ce fut le cas l’année dernière.
    Mounir B. (Le quotidien l'expression)


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  • Les anciens du Mouloudia appellent à la sagesse
    Kribi : «Le MCA va à sa catastrophe !»


    Réaction n Abdelkader Kribi, un technicien qui a 35 ans de carrière et ex-joueur du Mouloudia d’Alger, a toujours un œil attentif sur la vie de son cher club.

    Cet ancien dirigeant réagit au moindre soubresaut et prend à chaque fois InfoSoir, un journal qu’il préfère parmi tant d’autres, pour exprimer ses sentiments sans parti pris, mais pour le bien du club et de son avenir.
     «Les plus avertis l’ont toujours dit : tant que les querelles et autres conflits persistent, le Mouloudia ne relèvera pas la tête. L’opinion mouloudéenne, très au fait des affaires du club, sait mieux que quiconque comment et par qui est dirigé le club. L’obstination de Messaoudi à vouloir se maintenir sur son strapontin de service, vaille que vaille, ne fait qu’exacerber les tensions et creuser davantage le fossé entre lui et ses opposants.
    Messaoudi n’a-t-il pas rappelé au lendemain de son plébiscite (fraude) : «Nous sommes là pour un mandat de quatre ans et nous comptons y aller jusqu’au bout», façon de dire à ses détracteurs, et ils sont nombreux, qu’il n’était pas prêt à céder sa place à qui que ce soit.
    Porté à bras le corps par des irresponsables et maniables dirigeants en herbe, il vouera les mérites du maître des lieux : «Il faut rendre hommage à Marif, cela se passe de tout commentaire. Autoproclamé homme fort par les forces faibles qui entourent malheureusement le club, ce dernier s’érige en défenseur patenté de la cause, s’entoure de gens médiocres, dirige dans l’ombre et à distance, désigne, nomme et dégomme, vient, entre deux vols, «régler» des problèmes et repart en toute impunité. Comme si le Mouloudia était son bien personnel ou alors un bien privé ce qui est loin d’être le cas lorsque l’on sait par qui a été façonné le MCA de 1921 !Aujourd’hui, ce club prestigieux est menacé dans ses fondements. Ce Mouloudia des Aouf, Tiar, Benhabyles, Derriche, Djaout et Djazouli est confisqué par l’association El-Mouloudia. Plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer ce qui se passe actuellement. Ne peut-on pas nous écouter en haut lieu ? Ce prestigieux club ne peut laisser indifférent. Il y a risque de graves dérapages si des décisions de courage et de haute conscience ne viennent pas mettre fin à la dérive. A tous activistes manœuvriers posons la question : pourquoi avoir tant attendu pour décider du retrait de confiance à Messaoudi ? Est-ce seulement par la seule volonté du maître des lieux d’opérer le changement ? Si oui, cela voudrait dire «brosser» dans le sens du poil.
    Messaoudi a toutes les raisons du monde de se maintenir. Son mandat n’expire qu’en 2008 et même s’il y a carence dans sa gestion, seule l’assemblée générale extraordinaire peut le destituer par la désapprobation de ses bilans moral et financier.
    Cette probabilité est dans le fait que plus de 100 milliards de centimes ont été stupidement gaspillés pour ne pas dire carrément dilapidés. Nous eûmes droit à la relégation et à la descente aux enfers. Des scandales ont éclaboussé au passage l’éthique sportive.
    Des créanciers contraints de recourir à la justice. Des entraîneurs étrangers ramenés à coups de millions d’euros puis renvoyés chez eux sans civilité ni retenues. Des joueurs accusés de mutinerie puis pardonnés sans crainte du préjudice causé au MCA. Voilà la situation pour le moins humiliante qui prévaut chez le Doyen. Ce sacre (Coupe d’Algérie) ne doit pas constituer l’arbre qui cache la forêt. Avec moins de problèmes et plus de compétences, le Mouloudia a les moyens de mieux faire et d’aller encore plus haut. »

    Propos recueillis par A. Salah-Bey


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