• C’est une première dans l'histoire du club, le président du MCA est un ancien joueur. C'est  le latéral droit des années soixante-dix, Sadek Amrous.

    L'enfant de Bordj ménaiel a remporté plusieurs titres avec le Mouloudia, 5 championats d'Algérie (1971, 1973, 1976, 1978, 1979) deux coupes maghrébines (1971 et 1974) une coupe d'Afrique en 1976 et  3 Coupes d'Algérie en 1971, 1973, et 1976.

     Les travaux de l'AG du MCA qui se sont déroulé ce matin ont donné

     Mr AMROUS Sadek: Président du Mouloudia Club Alger
     Mrs : Langar, Zdek, Adjani, Tafat, Aizel (ancien joueur), Aouf (fils du fondateur du MCA) et Laagoun (ancien joueur), membres du bureau directeur du mouloudia.

    Par ailleurs, mr Amrous sera installé officiellement ce Dimanche.

    Il faut rappeler que le vrai patron du MCA sera Sonatrach , le bailleur de fond, représenté par Mr Djouad Mohamed l'ancien président du club jusqu'en 2001, ce qui suppose que le président élu (Amrous) n'aura pas vraiment carte blanche.

    Amrous : «Je suis le candidat du renouveau»
    «Imprimer une nouvelle vision au Doyen», voici le slogan du candidat Amrous Sadek, lequel compte révolutionner le Mouloudia tout en insistant sur le rassemblement de toutes les forces pour moderniser le club.
    Dans son programme, l’ancien arrière droit des Vert et Rouge des années 1970 prévoit plusieurs actions à court, moyen et long termes.
    Mais Amrous insiste d’abord sur le dialogue afin de débarrasser le club de la guerre des clans. «On doit rompre définitivement avec cette pratique et redevenir rapidement le porte-drapeau de la jeunesse algérienne en général et algéroise en particulier», affiche Amrous.
    Le court terme
    En sus d’améliorer les relations avec les supporters et tous les acteurs du football, ainsi que de doter le club d’une véritable politique de communication. Mais aussi :
    - Figer définitivement l’équipe pour recevoir au stade du 5-Juillet (convention à long terme).
    - Mise à la disposition de l’équipe seniors et des jeunes catégories des installations sportives de la DGSN (stade du Hamiz, Cati).
    - Mise à disposition officielle de l’ex-stade Ferhani pour la création du centre de formation.
    - La mise sur pied d’un centre de formation et de stage permanent et périodique à l’endroit des encadreurs techniques. Dotation de chaque staff et catégorie d’un bureau équipé (téléphone, fax, Internet, photocopieur) et de moyens de transport.
    Le moyen terme
    - Création d’un centre de formation et d’un camp d’entraînement des différentes catégories, tel que décrit plus haut.
    - Programmation des stages de formation des entraîneurs et éducateurs (managers, encadreurs, administrateurs, arbitres, médecins, kiné…) avec le concours de la FAF, de Sonatrach…
    Le long terme
    - Affectation par les pouvoirs publics d’un stade à la dimension du MCA (minimum 50 000 places).
    - Réalisation d’un siège social à la mesure des ambitions du MCA.
    - Exhorter les anciens joueurs,  
    entraîneurs, encadreurs sportifs,  etc. à la création d’association et à la mise en place de leur statut.
    Dans l’ensemble, le frère du défunt Tayeb (décédé sous les couleurs du MCA au stade de Bologhine) envisage de réorganiser le club en privilégiant surtout la formation des jeunes, mais veut aussi mettre à jour l’arsenal juridique qui permet d’encadrer les supporters par le biais de comités actifs, avec à leur tête des responsables désignés, pour cause d’une influence positive sur les fans, et cela pour mettre fin à la violence.
    F. C.


    Biographie


    Père de famille, chef d'entreprise.

    Né le 29 décembre 1948 à Bordj Ménaïel. (Défenseur)

    6 Championnats d'Algérie: 1971/72-1974/75-1975/76-1977/78-1978/79   et  l'actuelle saison 2009/2010 en tant que Président du MCA

    3 Coupes d'Algérie: 1970/1971-1972/73-1975/76

    2 Coupes du Maghreb: 1970/71-1973/74

    1 Coupe d'Afrique: 1976

     


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  • Equipe du MCA 1970/71

    Debout de g à d : Si Chaïb - Kaoua - Cheikh - Maloufi - Mekideche - Amrous
    Accroupis de g à d : Bachi - Tahir Hamid - Bachta - Betrouni - Tahir Hassane - Zenir - Zerrouk

     

    MC ALGER
    Les oublis de l’histoire
    26 Juin 2008
     
     

    Lorsque ce club éternue c’est tout le football algérien qui s’enrhume.

    Le Mouloudia d’Alger retombe dans ses travers. Ce club semble avoir signé un bail avec l’instabilité et les querelles de famille. Tout cela au détriment de son développement et de sa renommée de club doyen de notre football. La semaine dernière avait été marquée par cette histoire de remise de sigle par la Sonatrach à d’anciens dirigeants du club d’avant 1977, c’est-à-dire ceux qui en avaient la direction d’avant la réforme de cette année-là. Tout semblait se faire normalement, lorsque le jour dit, on a appris que quelques-uns de ces dirigeants avaient opté pour la chaise vide en réaction à ce qu’ils appellent «une sorte de manigance pour s’emparer du club».
    Parmi ces dirigeants, le plus emblématique d’entre eux, Abdelkader Drif, celui qui présidait aux destinées de la section football en 1977 et l’année d’avant. Le véritable architecte du plus grand titre obtenu jusqu’ici par le club algérois: la Coupe d’Afrique des clubs champions de 1976.
    De tous les dirigeants en vie actuellement, c’est le plus légitime et pour avoir vécu cette période-là votre serviteur peut vous certifier que lorsqu’on parlait Mouloudia ces années-là, il fallait évoquer Abdelkader Drif.
    Les vrais témoins de cette époque ce sont certainement les joueurs eux-mêmes et il ne se trouvera pas un seul d’entre eux qui pourra contredire ce fait. Il faut espérer que dans tout ce qui se fait en ce moment on ne cherche pas à éliminer des hommes comme lui. En tout cas, celui qui passait comme l’homme fort du club, à savoir Rachid Marif, n’a pas manqué, vendredi dernier, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale de préciser que Drif était un membre de droit de l’assemblée générale du Mouloudia. Partant de cet aveu, la question qui se pose est de se demander qui a pu pousser l’ex-président du club à retirer ses billes du jeu. Si l’on en croit une de ses déclarations «c’est parce qu’on n’a pas respecté les accords que nous avions convenus en concoctant une liste d’invités sur mesure alors que d’autres plus légitimes ont été oubliés». Cet avis de Drif est partagé par des membres de l’Association El Mouloudia qui ont été écartés du processus. Ces membres-là ont tenu une conférence de presse jeudi dernier au cours de laquelle ils ont évoqué «un coup de force pour s’emparer du club». Ils ont accusé les concepteurs du projet d’avoir dissous unilatéralement El Mouloudia en violation des statuts de cette association. Chose que Marif a réfutée, toujours sur la Chaîne III, indiquant, cependant, que du fait de la reprise du sigle par le club, il serait opportun de dissoudre El Mouloudia suivant ses propres statuts. Il a ajouté qu’il n’était pas au courant de la liste des membres qu’on veut mettre dans l’assemblée générale et qu’il ne voulait plus avoir quelque chose avec ce club. Il reste que personne ne contestait le fait que rien ne se faisait au Mouloudia sans son assentiment. Les journaux spécialisés rapportaient régulièrement les réunions que lui-même présidait. Il pouvait, ainsi, avoir un droit de regard sur la fameuse liste pour donner ne serait-ce qu’un point de vue, notamment le cas concernant Abdelkader Drif dont il reconnaît la légitimité comme membre de l’assemblée générale. Il faut croire que Marif n’a rien fait en ce sens sauf de regretter a posteriori à la radio.

    Chacun tire sur l’autre
    Et puis fermant la boucle, ceux qui sont en place et vont participer à l’assemblée générale constitutive d’aujourd’hui ont dénoncé lundi, au cours d’une conférence de presse, «ceux qui veulent jeter l’opprobre sur eux» accusant ainsi les membres d’El Mouloudia qui ont été «éjectés» du processus. Ils ont mis en exergue le fait «que les absents ont toujours tort et que eux sont les vrais dirigeants d’avant 1977.» Pour avoir vécu cette période-là, nous pouvons affirmer que tous n’étaient pas dans le giron du club. En tout cas ignorer Abdelkader Drif, c’est porter atteinte à l’une des plus belles pages de l’histoire de ce club. Comme on ne peut ignorer les frères Rachedi car à cette époque-là, le club avait une section handball qui vivotait (tout était tourné vers le football) mais qui avait le mérite d’exister et de jouer avec les couleurs vert et rouge du club. Cette section n’activait que par et grâce aux frères Rachedi. Ce sont des faits réels et nul ne peut les effacer. En tout cas, tout ce scénario met en évidence que ce club vit dans la scission de ceux qui sont censés le représenter.
    A l’époque de feu Ferhat Balamane comme président du club dans les années 70, tous étaient unis derrière cet homme lequel, avec l’aide de Drif comme responsable de la section football, avait pu offrir la Coupe d’Afrique des clubs champions au Mouloudia. Aujourd’hui, il y a des gens qui tirent les marrons du feu au détriment de l’unité au sein de ce club.

    Un terrible constat
    S’il est un autre dirigeant qui déplore cette situation, c’est bien Chaâbane Louanes, celui qui, jusqu’à il y a deux jours, présidait la section football.
    Aujourd’hui, il est démissionnaire pour dénoncer
    «l’espèce de cacophonie qui règne dans ce club. J’ai toujours milité pour l’unicité des rangs. J’y ai mis toute mon énergie mais en vain. A chaque fois il se trouvait des gens qui voulaient torpiller le projet. Cela pour servir leurs propres intérêts. Ces gens-là ne veulent pas de personnes comme Drif, Gaceb ou moi parce qu’ils savent qu’ils ne pourront pas agir à leur guise. C’est vraiment regrettable. Personne ne pourra, en tout cas, me reprocher de ne pas avoir cherché à doter le Mouloudia de la saison prochaine d’un effectif à même de lui permettre de jouer les premiers rôles en championnat. J’ai fait de mon mieux et celui qui viendra pourra trouver un effectif de valeur. Comme quoi, je ne faisais pas cela pour moi mais pour mon club de toujours. Ce que je peux dire, c’est qu’on a toujours cherché à me mettre des bâtons dans les roues alors que les tractations avec les joueurs n’étaient pas faciles. On ne veut pas des gens qui travaillent pour l’intérêt du club. Aujourd’hui, j’apprends que le club avait été financé par Sonatrach. Il faut que l’on sache qu’il s’agit de l’argent de cette entreprise qui sera rigoureusement contrôlé par elle. Celui qui croit qu’elle va venir donner son argent et partir, se trompe lourdement. En tout cas, au lieu de verser de l’argent pour la prise en charge du club, j’aurais apprécié que Sonatrach l’investisse dans la construction d’un centre de formation ou d’une base d’entraînement. Les vieux réflexes reviennent avec toutes leurs lacunes.» Voilà, donc, la situation dans laquelle se trouve un club pas comme les autres. Un club qui a attendu 2008 pour sortir du cocon de l’entreprise dans laquelle on l’avait mis en 1977 alors que tous les autres clubs avaient été «émancipés» en 1989.
    Nul ne contestera ce que Sonatrach lui a apporté sur le plan sportif puisque le Mouloudia croule sous les titres dans tous les sports autres que le football. Mais l’histoire retiendra qu’après 31 années passées sous la coupe de la première entreprise du pays et d’Afrique, le Mouloudia se retrouve sans aucun patrimoine propre à lui. Drif parlait «d’absence d’outil de travail pour le club», Louanes évoque la même chose avec «le manque d’une base d’entraînement.» L’échec de la politique sportive dans notre pays pourrait se résumer dans ce seul exemple. Et un Mouloudia géré le plus sérieusement du monde dans un cadre professionnel n’a même pas besoin de la présence de Sonatrach.
    Par son aura et son poids de popularité, il est, largement, en mesure de s’autofinancer et ce, pour le plus grand bien du football algérien. Avec un Mouloudia fort, ce sport ne peut être que fort. La leçon ne semble pas, hélas, être bien apprise.

    Ahmed ACHOUR


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  • Equipe du MCA 1970/71

    Debout de g à d : Si Chaïb - Kaoua - Cheikh - Maloufi - Mekideche - Amrous
    Accroupis de g à d : Bachi - Tahir Hamid - Bachta - Betrouni - Tahir Hassane - Zenir - Zerrouk

     

    MC ALGER
    Les oublis de l’histoire
    26 Juin 2008
     
     

    Lorsque ce club éternue c’est tout le football algérien qui s’enrhume.

    Le Mouloudia d’Alger retombe dans ses travers. Ce club semble avoir signé un bail avec l’instabilité et les querelles de famille. Tout cela au détriment de son développement et de sa renommée de club doyen de notre football. La semaine dernière avait été marquée par cette histoire de remise de sigle par la Sonatrach à d’anciens dirigeants du club d’avant 1977, c’est-à-dire ceux qui en avaient la direction d’avant la réforme de cette année-là. Tout semblait se faire normalement, lorsque le jour dit, on a appris que quelques-uns de ces dirigeants avaient opté pour la chaise vide en réaction à ce qu’ils appellent «une sorte de manigance pour s’emparer du club».
    Parmi ces dirigeants, le plus emblématique d’entre eux, Abdelkader Drif, celui qui présidait aux destinées de la section football en 1977 et l’année d’avant. Le véritable architecte du plus grand titre obtenu jusqu’ici par le club algérois: la Coupe d’Afrique des clubs champions de 1976.
    De tous les dirigeants en vie actuellement, c’est le plus légitime et pour avoir vécu cette période-là votre serviteur peut vous certifier que lorsqu’on parlait Mouloudia ces années-là, il fallait évoquer Abdelkader Drif.
    Les vrais témoins de cette époque ce sont certainement les joueurs eux-mêmes et il ne se trouvera pas un seul d’entre eux qui pourra contredire ce fait. Il faut espérer que dans tout ce qui se fait en ce moment on ne cherche pas à éliminer des hommes comme lui. En tout cas, celui qui passait comme l’homme fort du club, à savoir Rachid Marif, n’a pas manqué, vendredi dernier, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale de préciser que Drif était un membre de droit de l’assemblée générale du Mouloudia. Partant de cet aveu, la question qui se pose est de se demander qui a pu pousser l’ex-président du club à retirer ses billes du jeu. Si l’on en croit une de ses déclarations «c’est parce qu’on n’a pas respecté les accords que nous avions convenus en concoctant une liste d’invités sur mesure alors que d’autres plus légitimes ont été oubliés». Cet avis de Drif est partagé par des membres de l’Association El Mouloudia qui ont été écartés du processus. Ces membres-là ont tenu une conférence de presse jeudi dernier au cours de laquelle ils ont évoqué «un coup de force pour s’emparer du club». Ils ont accusé les concepteurs du projet d’avoir dissous unilatéralement El Mouloudia en violation des statuts de cette association. Chose que Marif a réfutée, toujours sur la Chaîne III, indiquant, cependant, que du fait de la reprise du sigle par le club, il serait opportun de dissoudre El Mouloudia suivant ses propres statuts. Il a ajouté qu’il n’était pas au courant de la liste des membres qu’on veut mettre dans l’assemblée générale et qu’il ne voulait plus avoir quelque chose avec ce club. Il reste que personne ne contestait le fait que rien ne se faisait au Mouloudia sans son assentiment. Les journaux spécialisés rapportaient régulièrement les réunions que lui-même présidait. Il pouvait, ainsi, avoir un droit de regard sur la fameuse liste pour donner ne serait-ce qu’un point de vue, notamment le cas concernant Abdelkader Drif dont il reconnaît la légitimité comme membre de l’assemblée générale. Il faut croire que Marif n’a rien fait en ce sens sauf de regretter a posteriori à la radio.

    Chacun tire sur l’autre
    Et puis fermant la boucle, ceux qui sont en place et vont participer à l’assemblée générale constitutive d’aujourd’hui ont dénoncé lundi, au cours d’une conférence de presse, «ceux qui veulent jeter l’opprobre sur eux» accusant ainsi les membres d’El Mouloudia qui ont été «éjectés» du processus. Ils ont mis en exergue le fait «que les absents ont toujours tort et que eux sont les vrais dirigeants d’avant 1977.» Pour avoir vécu cette période-là, nous pouvons affirmer que tous n’étaient pas dans le giron du club. En tout cas ignorer Abdelkader Drif, c’est porter atteinte à l’une des plus belles pages de l’histoire de ce club. Comme on ne peut ignorer les frères Rachedi car à cette époque-là, le club avait une section handball qui vivotait (tout était tourné vers le football) mais qui avait le mérite d’exister et de jouer avec les couleurs vert et rouge du club. Cette section n’activait que par et grâce aux frères Rachedi. Ce sont des faits réels et nul ne peut les effacer. En tout cas, tout ce scénario met en évidence que ce club vit dans la scission de ceux qui sont censés le représenter.
    A l’époque de feu Ferhat Balamane comme président du club dans les années 70, tous étaient unis derrière cet homme lequel, avec l’aide de Drif comme responsable de la section football, avait pu offrir la Coupe d’Afrique des clubs champions au Mouloudia. Aujourd’hui, il y a des gens qui tirent les marrons du feu au détriment de l’unité au sein de ce club.

    Un terrible constat
    S’il est un autre dirigeant qui déplore cette situation, c’est bien Chaâbane Louanes, celui qui, jusqu’à il y a deux jours, présidait la section football.
    Aujourd’hui, il est démissionnaire pour dénoncer
    «l’espèce de cacophonie qui règne dans ce club. J’ai toujours milité pour l’unicité des rangs. J’y ai mis toute mon énergie mais en vain. A chaque fois il se trouvait des gens qui voulaient torpiller le projet. Cela pour servir leurs propres intérêts. Ces gens-là ne veulent pas de personnes comme Drif, Gaceb ou moi parce qu’ils savent qu’ils ne pourront pas agir à leur guise. C’est vraiment regrettable. Personne ne pourra, en tout cas, me reprocher de ne pas avoir cherché à doter le Mouloudia de la saison prochaine d’un effectif à même de lui permettre de jouer les premiers rôles en championnat. J’ai fait de mon mieux et celui qui viendra pourra trouver un effectif de valeur. Comme quoi, je ne faisais pas cela pour moi mais pour mon club de toujours. Ce que je peux dire, c’est qu’on a toujours cherché à me mettre des bâtons dans les roues alors que les tractations avec les joueurs n’étaient pas faciles. On ne veut pas des gens qui travaillent pour l’intérêt du club. Aujourd’hui, j’apprends que le club avait été financé par Sonatrach. Il faut que l’on sache qu’il s’agit de l’argent de cette entreprise qui sera rigoureusement contrôlé par elle. Celui qui croit qu’elle va venir donner son argent et partir, se trompe lourdement. En tout cas, au lieu de verser de l’argent pour la prise en charge du club, j’aurais apprécié que Sonatrach l’investisse dans la construction d’un centre de formation ou d’une base d’entraînement. Les vieux réflexes reviennent avec toutes leurs lacunes.» Voilà, donc, la situation dans laquelle se trouve un club pas comme les autres. Un club qui a attendu 2008 pour sortir du cocon de l’entreprise dans laquelle on l’avait mis en 1977 alors que tous les autres clubs avaient été «émancipés» en 1989.
    Nul ne contestera ce que Sonatrach lui a apporté sur le plan sportif puisque le Mouloudia croule sous les titres dans tous les sports autres que le football. Mais l’histoire retiendra qu’après 31 années passées sous la coupe de la première entreprise du pays et d’Afrique, le Mouloudia se retrouve sans aucun patrimoine propre à lui. Drif parlait «d’absence d’outil de travail pour le club», Louanes évoque la même chose avec «le manque d’une base d’entraînement.» L’échec de la politique sportive dans notre pays pourrait se résumer dans ce seul exemple. Et un Mouloudia géré le plus sérieusement du monde dans un cadre professionnel n’a même pas besoin de la présence de Sonatrach.
    Par son aura et son poids de popularité, il est, largement, en mesure de s’autofinancer et ce, pour le plus grand bien du football algérien. Avec un Mouloudia fort, ce sport ne peut être que fort. La leçon ne semble pas, hélas, être bien apprise.

    Ahmed ACHOUR


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  • MCA
    Besseghir, 5e recrue
    Par : Farah H.

    Après plusieurs semaines de négociations, le défenseur du RC Kouba Abdelkader Besseghir a fini par rejoindre le MC Alger. En effet, l’ex-Usmiste a paraphé hier un contrat d’une année renouvelable avec le Doyen, et ce, en présence de Chaâbane Lounès en sa qualité de président de section football.
    “C’est un honneur pour moi de rejoindre les rangs d’un aussi prestigieux club. Il faut dire que le désir de vêtir le maillot mouloudéen ne date pas d’aujourd’hui puisque les dirigeants du Mouloudia voulaient s’attacher mes services depuis plusieurs saisons. Mais je n’étais pas maître de mon destin étant donné que j’étais lié par un contrat avec l’USMA. En tout cas, je suis très content de porter les couleurs du MCA avec qui j’aspire remporter beaucoup de titres”, nous avait déclaré le joueur, juste après la signature du contrat. Et d’ajouter : “Il faut avouer que les 6 mois passés à Kouba m’ont fait beaucoup de bien. C’était une expérience assez enrichissante dans la mesure où celle-ci m’a permis de rebondir après la période difficile passée à l’USMA. En s’engageant au MCA, j’espère rebondir et retrouver progressivement mon niveau d’antan.” Il faut dire que la venue de Abdelkader Besseghir vient pallier le départ de Larbi Hosni chez le voisin usmiste. Du coup, le MCA enregistre sa cinquième recrue après Boumechra, Bentoucha, Hamadou et Doukha.
    Il est utile de rappeler que Besseghir a failli atterrir au MCA, l’hiver dernier, mais comme il était encore sous contrat avec la formation de Soustara, son transfert ne pouvait se concrétiser pour la simple raison est que les dirigeants usmistes s’y sont opposés à cette idée, comme ce fut le cas l’hiver dernier. Par la suite, Besseghir a rejoint les rangs du RC Kouba pour une durée de six mois. Par ailleurs, nous apprenons de sources sûres que l’attaquant de l’OMA Mohamed Amine Aïni a rendez-vous aujourd’hui avec Chaâbane Lounès.
    Ouvrant une parenthèse pour dire qu’en plus du MCA, l’USMA veut s’attacher également les services de Aïni. Rappelons, en effet, que Allik l’avait rencontré durant le week-end, et ce, en marge de la signature de Benaoumeur. Le joueur semblait satisfait de l’offre usmiste, mais il avait demandé un temps de réflexion avant de rendre sa réponse. Une chose est certaine, Aïni jouera soit au MCA ou à l’USMA la saison prochaine.


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  • 2008 Aziz Oucif à l’extrême gauche comme directeur technique des jeunes catégories du MCA.

    Ici avec les membres du staff technique

     

     

    OUCIF Abdelaziz 

     

    (EX-ATTAQUANT DU MCA ET DE L’EN DES ANNÉES 60 ET 70)

     

    Un immense potentiel

     

     

     

    En 1960, il est déjà junior lorsqu’il affûtera ses premières armes au sein de la formation guelmie, l’ESG. Très vite, Abdelaziz Oucif, né le 1er octobre 1943 à Guelma, aujourd’hui père de 4 enfants (3 filles et 1 garçon), attire l’attention des responsables du club qui cernent son immense potentiel d’attaquant.

    Technicien racé et au caractère déjà bien trempé, le jeune Aziz brûle les étapes au point de devenir, l’espace de quelques matchs, un élément incontournable dans l’échiquier de l’Escadron noir où figurent déjà des joueurs à la renommée tout aussi naissante tels les frères Seridi, Maghmouli, Hachouf, Kheloufi, ...Puissant, bien sur ses appuis, rapide et bon technicien, particulièrement doué de la tête, Aziz progresse sans cesse et marque beaucoup de buts souvent spectaculaires et décisifs. C’est durant la saison 63/64 qu’il est recruté par le MCA. Adepte du football spectacle, il a une touche de balle à la brésilienne et une impressionnante force de pénétration.
    Avec ses débordements, il surprend les défenses les plus coriaces. Avec sa personnalité marquée, l’attaquant de charme des Vert et Rouge garde les nerfs solides même dans les moments difficiles. Son excellent niveau technique mais aussi son sérieux lui ouvrent les portes de la sélection nationale où il évolue là aussi tantôt comme avant-centre tantôt comme ailier gauche.
    Une fois sa carrière consommée (il a arrêté en 1970 à 28 ans, après avoir contracté un blessure à l'épaule), Aziz, qui a suivi la formation de maître d’'EPS, a eu l’'insigne mérite d'être le précurseur du sport dans le monde du travail qu’il a lancé avec la SNTV en 1975.
    Il deviendra l'entraîneur de la JSM Chéraga, avant de prendre du recul et revenir cette saison 2008-2009 au MCA où il occupe le poste de directeur technique des jeunes catégories. Une mission qu’il accomplit avec autant de passion que de rigueur.

     

    Abdenour Belkheir

     

     

    OUCIF Abdelaziz

     

    «L'’enjeu a tué le beau jeu»

     

     

    Que devient Abdelaziz Oucif ?
    Je suis retraité cadre du MJS détaché à l’ex-SNTV en 1974 en tant que responsable du service des sports. Je fais depuis cette saison une vacation au MCA en tant que DTS des jeunes.

     

    Pouvez-vous nous rappeler votre parcours footballistique ?
    J’ai chaussé mes crampons en 1960 au sein de l’équipe junior de l’ES Guelma, où j’avais déjà comme coéquipiers les frères Seridi, Kheloufi, Maghmouli, Salhi et le regretté Hachouf entre autres.
    Après trois saisons et après avoir régulièrement enfilé le maillot de l’équipe fanion, je quitte Guelma pour me rendre en France où tout en poursuivant mes études au lycée Mont-Morillant, je joue en championnat promotionnel.
    J’ai même été sélectionné avec l’équipe régionale du département de Poitiers. A la fin de l’année 1963, je retourne au bercail pour suivre une formation de maître d'’EPS à Alger aux côtés des Lemoui, Zerar, Bourtal, Guellil, Benyelles, Mimoun. C'est aussi durant cette saison que je signe ma licence avec le MCA où je décroche d'emblée une place de titulaire. J’ai évolué au Mouloudia jusqu'en 1970. La saison d'après, je lance avec Kamel Lemoui l'école de football de la JSEB, avec les Menad, Bouiche, Neggazi...De fin 72 à fin 74, je dirige la JSM Chéraga qui évoluait en championnat régional et qui comptait en son sein les Cheradi, Assad, El Kolli...En 1975, je me retrouve à la tête du service des sports de la SNTV.
    J’ai eu également l'honneur et le mérite de diriger plus de dix sections sportives.
    Je quitte la SNTV en 1979, avant de me lancer dans le secteur privé. En tant qu’entraîneur, je reprends du service à la tête de la JSMC durant les saisons 86/87 et 93/94. J’ai dirigé les minimes et cadets du MCA de 63 à 65 en ayant sous ma coupe les Betrouni, Belkaïd, Aïzel, Zenir, Bachi...

     

    Quand avez-vous joué vos premier et dernier matchs avec le MCA ?
    Ma première apparition avec le Mouloudia je l’ai faite durant la saison 63/64 à l’occasion du derby joué au stade Saint-Eugène contre l'’USMA.
    Lors de ce match joué en présence du président Ahmed Ben Bella, nous avions battu notre adversaire par 3 buts à 0. J’ai été l’auteur d’une honorable prestation et du troisième but. Ce jour là, j’ai eu comme coéquipiers les Zerga, Bouras, Lemouri, Metrah, Senane, Bousseloub, Djazouli, Aouedj, Maârouf. J’ai arrêté ma carrière en 1974 suite à une blessure contractée à la clavicule lors du match MCA-ESS. J’avais à peine 28 ans.

     

    A quoi se résume votre palmarès?
    Au grade d’international espoir et A, sans plus.

     

    Que retenez-vous comme meilleur souvenir de votre carrière ?
    Ce beau but inscrit contre l’équipe de Médioni à Oran durant la saison 66/67. Lors de ce match comptant pour le championnat de division deux, le MCA a gagné par 1-0 grâce au but que j’ai marqué d’une tête plongeante. Au passage, je signalerai que le président de Medioni, qui a assisté à la rencontre, était un certain Abdelkader Drif.

     

    Votre plus mauvais souvenir ?
    La première relégation du MCA en 64/65.

     

    L'entraîneur qui vous a le plus marqué ?
    Le regretté Mustapha El Kamal et Smaïl Khabatou m'’ont profondément marqué par leurs compétences, mais également par leurs immenses qualités humaines.
    Ils étaient en avance sur leur temps. Je n’'omettrais pas de citer aussi l'entraîneur français Lucien Leduc, qui a fait un passage de six mois au Mouloudia, avec qui nous avons énormément appris.

     

    Le ou les dirigeants ?
    Il m’est difficile de choisir tant ils étaient nombreux à représenter à mes yeux le dirigeant et l’éducateur modèles. Je citerai tout de même Braham Derriche, Mouloud Djazouli, Mustapha Katrandji, Maloufi, Kheloui, Abdellaoui...
    Ils étaient tous des bénévoles et se dévouaient sans retenue pour le club. Cette race de dirigeants est devenue une denrée rare de nos jours.

     

    L’arbitre ?
    J’ai eu énormément de respect pour Aouissi, Khelifi, Benganif, Chekaïmi, Benzellat, Benghezal, Daho...Tous étaient compétents, honnêtes et avaient un sens aiguisé de la communication.

     

    Avec quel coéquipiers aviez-vous le plus d’affinités tant sur le terrain qu'en dehors ?
    Kamel Lemoui était pour moi plus qu’un partenaire. Il était un ami, un frère au sens le plus large du terme.

     

    Vos principales qualités aussi bien sur le terrain qu'en dehors ?

    Rapidité, opportunisme, technique et un très bon jeu de tête. Dans ma vie de tous les jours, j’ai toujours cultivé tout à la fois la rigueur, la sagesse et la modestie.

     

    Vos défauts majeurs ?
    Un peu flemmard, je ne défendais pas assez et je m’oubliais de temps en temps. En dehors du terrain, je reste quelqu’un de très gentil et de réservé ce qui fait dire injustement à certains que je suis quelqu'un d’'imbu de sa personne.

     

    Votre expérience comme entraîneur a été un peu courte, pourquoi ?
    J’ai tellement voulu donner plus de consistance à ma reconversion en tant qu'entraîneur, il se trouve hélas que je n’'éprouvais plus de plaisir à continuer à le faire du fait de la dégradation des mentalités à tous les niveaux.
    Sachez tout de même que j’ai entraîné les jeunes du MCA et de la JSEB, les seniors de la JSMC et du MCA en tant qu'adjoint       de Khabatou en 70/71 mais aussi l'équipe nationale universitaire de 68 à 72.

     

    Ne pensez-vous pas reprendre du service ?
    Dans une conjoncture pareille, je n'oserais jamais le faire. Je préfère et de loin activer comme conseiller technique, comme je le fais à l’heure actuelle auprès des jeunes du MCA (2008).

     

    Que vous a apporté le football ?
    Rien sur le plan matériel. Il m'’a quand même permis de connaître des gens de différentes couches sociales, m’a aguerri et m’a permis de voyager.

     

    Votre footballeur modèle ?
    Rachid Mekhloufi et Pelé.

     

    Quel est le défenseur que vous craigniez le plus ?
    Lacarne de Bel-Abbès, Besbes de Batna et Amar du CRB étaient très difficiles à prendre en défaut, car très durs sur l'homme et impressionnants physiquement.

     

    Quelle comparaison faites-vous entre le football de votre génération et celui de ces dernières années ?
    La différence est de taille. A notre époque, le jeu était plus spectaculaire. Nous jouions avec notre instinct et nous n’étions pas cadenassés dans un système de jeu strict et trop dirigé, comme de nos jours.
    Aussi, nous jouions pour les couleurs du club. Il se trouve malheureusement que ces dernières années, l’enjeu a pris le dessus sur le jeu.

     

    Que pensez de l'apport des techniciens étrangers ?
    Je suis pour s’ils viennent pour la formation et non pas pour l'entraînement. Il y a de bons techniciens locaux qu’il faut tout juste encourager et à qui il faut faire confiance. Voyez par exemple ceux qui monnayent leurs compétences à l’étranger.
    Tous réussissent dans leur travail à l’image de Fergani et Benchikha. Au fait, à quoi servent les instituts de formation de haut niveau tels les ITS et l’ISTS ?

     

    Quelle analyse faites-vous de la violence ?
    Elle a atteint des propositions alarmantes et souvent déborde dans la rue, ce qui est très grave. La politique déstructive du résultat coûte que coûte, l’incompétence, voire la malhonnêteté, de beaucoup de dirigeants ainsi que le manque de sensibilisation et l’impunité à tous les niveaux sont à mes yeux les principales causes de la montée de la violence en tous genres.
    Par ailleurs, il faut reconnaître qu'il y a une certaine presse qui souffle sur les braises, attissant rancœurs et rancunes.

     

    Quelle est la qualité que vous appréciez le plus chez l'homme ?
    L'honnêteté, la sincérité et la sagesse.

     

    Le défaut que vous détestez le plus ?
    L'hypocrisie et le mensonge.

     

    Etre heureux, c'est quoi au juste pour vous ?
    Vivre sereinement en famille et ne pas se compliquer l'existence.

     

    Etre malheureux ?
    Etre frustré.

     

    Etes-vous branché politique ?
    Je suis le cours des évènements tant nationaux qu'’internationaux sans plus.

     

    Votre homme politique préféré ?
    (Longue réflexion). Le regretté Président Houari Boumediène et Abdelaziz Bouteflika.

     

    Plat de cuisine favori ?
    Le couscous bien garni et "la tchaktchoukha".

     

    Pour conclure ?
    Je souhaite vivement que le MCA retrouve la pleine sérénité et reste définitivement à l'abri de la guerre des tranchées qui lui a fait très mal ces dernières années.
    Je souhaite aussi qu’à l'avenir tous ceux qui de près ou de loin aiment le Mouloudia prônent l'Union sacrée et défendent l'intérêt du club avant tout.

     

    Entretien réalisé par Abdenour Belkheïr.

     

     

    OUCIF Aziz
    l'école de Guelma - Ailier Gauche

    1962 ES Guelma
    1963 Poitiers (France) - Championnat Promotionnel (Obtient son Diplôme d'EPS) (Éducation Physique)
    1963-1970 MCA
    - Entraineur des Minimes et Cadets du MCA 1963-1965 en étant joueur en Senior
    - Lance avec Kamel Lemoui l'école de football de la JS EL Biar en 1971
    - Entraineur de la JSM Chéragas (championnat régional) 1972 à 1974
    - Responsable du Service des Sports de la SNTV de 1975 à 1979
    - Entraîneur de la JSM Chéragas en 1986-1987 et 1993-1994.
    - DTS des jeunes du MCA 2008-2009


    PALMARÈS


    Champion de la Division d'Honneur Centre 1966 avec le MCA et Accession en Nationale 2
    Champion de la Nationale 2 en 1968 avec le MCA et Accession en Nationale 1
    Champion d'Alger et Vice-Champion d'Algérie 1963-1964 en tant qu'Entraineur des Cadets du MCA

     


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