• M C A

    "Une légende en vert et rouge"

    Le Mouloudia Club d'Alger naquit le 31.07.1921, à la veille de la célébration du mawlid ennabaoui "naissance du prophète" (que le salut et paix soient sur lui) sous les couleurs de l'embléme national le vert et rouge. Le but était de constituer une société regroupant, uniquement, les algériens voulant pratiquer le football.Les sympathisants augmentaient de jour en jour, apportant soit une aide financiére soit une aide morale pour le bien-être de ce club.Regroupés derrière ses couleurs, tous voulaient faire partie de ce porte-drapeau algérien et offrir, ainsi, un cadeau, authentique de patriotisme à la jeunesse algérienne contre les tentatives de dépersonnalisation de notre potentiel juvénile remarquable. C'est aussi une maniére exaltante de préservation de nos valeurs culturelles arabo-musulmanes.

    Solidarité mutuelle, esprit de corps, gôut de la perfection et don de soi, constituent autant de qualités à cultiver et à murir.C'est en cela que le militantisme nourri à l'Ecole nationaliste du Mouloudia prenait toute sa signification et qu'il a acquis toute sa dimension politique.Ainsi, l'exemple du Mouloudia sera suivi plus tard par la création de d'autres clubs algériens. La ligue, pour mettre les bâtons dans les roues du MCA, exigera, alors, un terrain pour la compétition.Deux stades furent "dénichés" l'un sur les hauteurs d'Alger à Bouzaréah, l'autre au Carroubier.Mais ne répondant guère aux normes, ils seront rejetés.Il fallait coûte que coûte un terrain réglementaire.

    Aouf président du club contacta alors un certain sergent Lamri, trés connu dans le milieu sportif algérois.Ce dernier, aprés quelques dèmarches auprés de des responsables de la ligue et de la municipalité, réussit à "trouver" un stade à Belfort (El-Harrach) demandant quelques réfections.Sans attendre, la famille mouloudéenne s'était mise au travail : nettoyage, clôture...etc le MCA avait son terrain.Il pouvait s'entraîner et reçevoir ses adversaires.Aux entraînements et même à certaines rencontres, la navette Alger-Belfort aller et retour se faisait à pied par quelques joueurs habitant le centre d'Alger.L'esprit et l'amour qu'ils portaient au Mouloudia les poussaient à consentir tous les sacrifices.En cas de victoire, le parcours se faisait dans une ambiance chaleureuse.En cas de défaite, c'est un silence de mort qui régnait.

     Le 21.10.1921, le Mouloudia faisait son entrée officielle à la "FISNA".Pour son baptéme de feu au stade de la Pointe Pescade, le club algérien  rencontra l'Elan de Bab-El-Oued (EBO), un match perdu sur un score fleuve de 8-0.Le Mouloudia était composé de Bouguetache, Hamida et Djender (Gardiens de buts), Malek Mohamed, Meliani Hadj, Souiki, El Ghers, Alliche Youcef, Kouache Slimane ( défenseurs), Djaout Ahmed, Hadjouri Sid Ali, Saâdoune Allal, Dahmoune Rabah et Bencharif (attaquants).Ce jour, certains éléments du MCA disputèrent la rencontre en tenue civile à cause du manque d'équipements, ajouter à cela l'inexpérience de toute la composante jouant pour la première fois sur une grande aire de jeu.En face, l'adversaire était trés bien préparé physiquement en ayant disputé plusieurs rencontres amicales en vue du Championnat. Abattus par cet affront, les dirigeants du MCA essayèrent d'équiper le club avec l'aide des bienfaiteurs par des moyens adéquats, ballons, équipements...et repartir sur de nouvelles bases afin de montrer aux autorités coloniales que malgré cet échec, le Mouloudia ne pliera pas.

     Aouf Abderrahmane apporta tout le nécessaire au MCA et versa ses économies dans la trésorie du club.Son domicile était presque cédé au Mouloudia, réunion d'avant-match, restauration des joueurs...et ce malgré les réprimandes de son pére.Ayant retenu la leçon de la débâcle, les responsables et les joueurs s'organisèrent.L'équipe se reprit merveilleusement grâce au moral retrouvé en réalisant de bons résultats : match nul (1-1), devant le cercle des sports, deux victoires consécutives face au G.S.R (2-1) et le R.S.V (2-0).Il réussit au match retour à arracher le nul à la redoutable formation de Bab-El-Oued (EBO) (0-0), qui l'avait humilié à l'aller (8-0).Malgré les diffucltés rencontrées en ces temps-là, en commençant par les entraves des autorités françaises et des clubs de colons qui essayèrent d'utiliser tous les moyens pour freiner sa formidable ascension, le désir du Mouloudia de réaliser le voeu de toute une population dont il était le porte-parole, l'emporta.

    1921-1966: la longue traversée du Désert

    1921-1922.Le Mouloudia joua à l'ANAFA.Dans ce Championnat de jeunes éléments aguérris par la précédente édition se retrouvèrent sortant victorieux presque à chaque rencontre.Ils terminèrent la fin de saison dans une honorable position. L'année suivante, le MCA s'affilia à la FFF et forgea ses armes en quatrième Division.En plus du manque de moyens financiers et matériels, la décision de "Bordes" d'incorporer des joueurs français déstabilisa le club surtout aprés le départ massif des joueurs et dirigeants au service militaire. Tous ces cas ont retardé l'échéance du Mouloudia qui a failli s'éterniser dans les Divisions inférieures.La ruse coloniale avait joué, elle aussi, son rôle en décidant de ne pas publier les comptes rendus et commentaires du Mouloudia.Les scores n'étaient publié que rarement.Tout ceci dans le but de décourager le MCA.Ce n'est qu'à partir de la saison 1935-36, année de l'accessiondu Mouloudia en Division d'honneur parmi l'élite du football français, qu'étaient publiés les comptes rendus des matchs du MCA dans les journaux.Le MCA, pour son dernier match, devait rencontrer l'AS Dellys, mais le match a été reporté à deux reprises.En effet, les réglements obligeaient toutes les équipes à évoluer avec au moins, trois joueurs non-musulmans.Le Mouloudia qui ne disposait que d'un seul, fut empêché de jouer à Dellys par le commissaire du match (à deux reprises).La rencontre ne put avoir lieu qu'aprés des tractations avec les autorités coloniales qui autorisèrent le MCA à disputer son dernier match qu'il remporta par le score de 3-1. Il a fallu quinze longues années pour que le Mouloudia sorte des ténèbres et accéde en Division d'honneur. C'était en 1935-36 aprés avoir remporté les matchs de barrages sur l'O Marengo en trois fois.Pour la Troisième manche, à El-Affroun, le MCA sortit vainqueur en battant son adversaire par deux buts à un (2-1).Parmi les grands de la Division d'honneur (ASSE, FCB, OHD, RCMC, ASB...), le Mouloudia s'est illustré admirablement aux Championnat départementale d'Alger, terminant presque, à chaque fois, second.Ce qui lui valut le surnom de l'éternel dauphin de la part des journalistes de l'époque.Le MCA participa plusieurs fois en Coupe d'Afrique du Nord, malheureusement, il ne dépassa jamais le cap des huitième de finale.Dans le cadre des rencontres internationales amicales, il s'est mesuré à de grands clubs de renommée mondiale et réussit à rivaliser avec eux.

    Le MCA champion de guerre

    L'année 1939-40 fut marqué par les débuts mouvementés du déclenchement de la deuxième guerre mondiale, ce qui retarda la reprise du Championnat.Cette saison sera disputée sous forme de critérium de guerre avec trois groupes A.B.C et au terme de cette édition, les premiers de ces poules disputeront un tournoi dont le vainqueur sera déclaré champion.Le MCA jouait dans le groupe "C" avec le FC Blida, OHD, USM Blida, ASB, RASA et l'OM Ruisseau.Il termina en tête et affronta pour le titre le Galia et le RVA, premiers de leur groupe respectif.En super forme, les Mouloudéens s'imposèrent facilement 3-1 face au RVA et 3-0 devant le Galia.Tout Alger était ce jour en délire, son voeux était exaucé.

    Les champions avaient pout nom: Kalafat (GB), Dahmani, Bouhired, Bencharif, Abdelaoui, Berzig, Vitielo, Hacéne, Deguerro, Jordan, Chérif, Said Kaci.

     football et réunion politique

    Le club changea, plusieurs fois de locaux, cédant même un, celui du NADI "Etaraqui" au profit des oulamas du cheikh El-Okbi.Une amitié naîtra entre le Mouloudia et les oulamas, unis pour un même idéal.Le Mouloudia élut domicile au cercle de la rue de chartres jusqu'à l'année de la réforme sportive.Ce local était souvent le lieu des réunions des scouts musulmans algériens (SMA) de Mohamed Bouras, lui même ancien joueur du Mouloudia.C'est d'ailleurs là que s'est tenue une importante réunion suite à l'arrestation de Ferhat Abbas au lendemain du débarquement des alliés. Ce local servait aussi d'infirmerie pour soigner les blessés des manifestations d'Alger contre la boucherie du 8 mai 1945.Le Mouloudia contribua à la naissance de plusieurs clubs musulmans, leur apportant une aide financiére et organisa, à leur intention, plusieurs galas artistiques et tournois de football, dont la recette allait à leur trésorerie.En 1945, le nombre de clubs algériens était appréciable.Les massacres du 8 mai 1945 poussérent les joueurs algériens, opérant dans les clubs français, à rejoindre les clubs musulmans.Deux joueurs et non des moindres qui ont portés le maillot de l'ASSE signent au MCA, il s'agit de A.Ibrir et du Dr Maouche. Les formations décidèrent toutes ensembles de se battre avec les "patrons" de la ligue pour supprimer la décision d'incorporation d'éléments européens, qui avait un but de sabotage.Sans être utile au club, ces éléments surveillaient les activités des responsables et des adhérents. Aprés d'incessantes luttes, les dirigeants musulmans eurent gain de cause.A partir de là, toutes les formations musulmanes furent constituées de joueurs musulmans.Le Mouloudia devenait l'équipe à battre par tout les moyens.Les clubs des colons utilisèrent tout ce qui leur permettait de le stopper: désignation d'arbitres en sa défaveur, piéges tendus par les membres de la ligue, supporters réprimés à la moindre occasion par les services de police.Tous ces paramétres n'eurent pas le résultat escompté par ses détracteurs.Au mois de mars 1956, à la suite du fameux match MCA-ASSE (1-1), disputé au stade St-Eugéne, une bagarre éclata pendant et aprés la rencontre et la plupart des fans du MCA furent bastionnés, emprisonnés et certains trouvèrent la mort dans les locaux du commissariat sous la torture.Cette année-là, le Mouloudia se retira de la compétition. joueurs et dirigeants continuèrent la lutte au front face à l'ennemi et plusieurs y laissèrent la vie pour la juste cause.

    1962-1963: Vice champion d'Algérie

    L'indépendance acquise, les quelques joueurs et dirigeants qui restaient de l'ancienne formation s'organisent pour mettre en marche le club.Des réunions et assemblées générales se succédent dans l'ancien cercle de la place Chartres.Les membres du bureau furent désignés.De nombreux matchs amicaux et participation à des tournois permettront à l'entraineur de tester et retenir les joueurs qui porteront le maillot "vert et rouge" auquel vient s'ajouter la signature de deux ex-pros et joueurs de la glorieuse équipe du FLN, le gardien de but A.Boubekeur et A.Oualiken.

    Le 7.10.1962.Reprise footballistique dans l'Algérois sous forme de crétérium d'honneur de cinq groupes de dix clubs chacun: le Mouloudia était en compagnie de la JSK, USMMC, RSA, JSBM, WOR, ESMA, ASD, ESAT, IS Isers.Dans ce Championnat le MCA fut sacré champion de son groupe à l'ultime journée du Championnat aprés avoir battu la JSK.D'ailleurs cette victoire à fait couler beaucoup d'encre à cette période.Ce parcours lui valut d'être vice-champion d'Alger, battu (2-1) par l'USM Alger pour le titre et ensuite (3-0) toujours par son éternel rival l'USM Alger pour la consécration nationale.

    Dix ans de domination puis le déclin

    Le mauvais recrutement de joueurs et la négligence de certains responsables du club qui décidèrent de mettre à l'écart des jeunes éléments, auquels on ne faisait pas confiance, préférant la reconduite des éléments atteints par la limite d'âge, n'apportèrent aucune contribution au Mouloudia qui commençait à battre de l'aile.A cette époque, les juniors du Mouloudia jouèrent les premiers rôles.Un bon parcours en Championnat et en Coupe d'Algérie.L'arrivée de Ali Benfeddah était pour quelque chose dans la métamorphose du vieux club algérien.Il commença par intégrer au fur et à mesure des jeunes qui donnèrent entiére satisfaction au rendement de l'équipe (ces jeunes étaient Betrouni, Chouchi, Maloufi, Berkani, Kaoua, Guedioura Moussa...).

    L'année suivante Benfeddah s'en va.Le relais fut pris par Hahad, grand joueur du club dans les années cinquante.En plus de l'héritage laissé par son prédécesseur et l'arrivée d'excellent joueurs tels que Tahir Hacéne, Cheikh... l'entraîneur Hahad , par son expérience mise à la disposition de ces jeunes, donna plus d'assises au Mouloudia.Accession en Division nationale saison 1967-68 et domination du football algérien pendant une décennie, avec l'arrivée de Smail Khabatou le MCA remporta trois Championnat d'Algérie, trois Coupes d'Algérie, deux Coupes maghrébines et une Coupe d'Afrique des clubs champions (1976).Pour un essai, ce Fut un coup de maître.

    1977-1995

    Avec l'avénement de la réforme sportive, le Mouloudia club d'Alger est parrainé par la Sonatrach et devient ainsi, le Mouloudia des Pétroliers d'Alger (MPA).Durant les deux premières années de cette nouvelle ére, il remporta succesivement deux titres de Champion d'Algérie et représenta l'Algérie en Coupe d'Afrique des clubs champions.Tout le monde se disait que dans cette version , le doyen allait dominer une fois de plus le football national au vu de sa riche composante.Mais en 1979-1980, pour freiner sa formidable ascension, de nombreux joueurs dont Bachi et Betrouni furent écartés, en prétextant que leur âge ne leur permettait pas d'être performant (27 ans et 28 ans !!).Même certains dirigeants subirent le même sort.Et à partir de cette flagrante injustice, le Mouloudia devint un club quelconque se cherchant désespérément dans un Championnat, pourtant d'un niveau faible.

    En 1983, il s'adjugea le trophée en battant une bonne ASC Oran (4-3) aprés prolongations.Cette consécration lui permit de jouer la Coupe d'Afrique des clubs vainqueurs de Coupe.Son apparition pour la joute continentale fut médiocre, il se fait écarter au deuxième tour par le Ahly du Caire (3-1).A l'aller, le MCA avait gagné par 1-0.Ces joueurs ne nous ont pas rappeler le 6 mai 1976 où Ali Bencheikh et consorts firent voler en éclat la défense cairote (3-0).Les années passèrent, les nombreux éléments qui se sont défilés au Mouloudia, ne purent faire oublier les Bachi, Bousri, Betrouni, Bencheikh, Draoui...Ces derniers avaient hissé tout haut les couleurs "vert et rouge".Ensuite, certains problémes se répercutèrent sur le MCA qui rétrograda en Division Régionale.Mais une année aprés,il retrouvera l'élite sans aucun changement pour la suite et le Mouloudia a failli, une fois de plus, gôuter aux affres de l'enfer.Mais heureusement que la victoire (1-0) tiré par les cheveux devant l'ES Sétif l'avait maintenu parmi les ténors.Et dés lors, le vieux Mouloudia termina le Championnat dans une place de non reléguable.Ayant constaté que leur équipe était devenue un simple figurant et ce malgré les moyens mis à sa disposition, des anciens dirigeants étaient de retour aux commandes du club, qui éspéraient redorer son blason terni par cette longue traversée du désert.

    1996 - 2007 

    Dix ans déjà depuis la création de l’association des anciens sociétaires du Mouloudia d’Alger dénommée "El-Mouloudia" et c’est le constat d’échec.

    Il y a dix ans, toute la famille mouloudéenne, toutes tendances confondues (anciens joueurs, dirigeants, membres de l’association El-Mouloudia), fêtait, à l’hôtel Sofitel d’Alger, le vingtième anniversaire du succès du Doyen et du premier club algérien en Coupe d’Afrique des clubs champions. Un beau prétexte pour se réunir et regarder vers l’avenir avec l’espoir de récupérer le club, à commencer par la section football, vitrine et porte-flambeau du club de chez Sonatrach qui continuait à gérer le club et ses quatorze sections. S’ensuivra alors une rude bataille de négociations entre les membres d’El-Mouloudia, notamment ses deux cofondateurs Abdelkader Drif et Rachid Marif, et les dirigeants de l’entreprise pétrolière, à leur tête l’actuel ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil. Ce bras de fer durera cinq longues années et connaîtra, après un premier échec, son épilogue en juillet 2001 avec la signature d’un protocole d’accord entre Sonatrach et "El-Mouloudia". Ce fameux document, qui rétrocède la section football aux dirigeants civils, a été paraphé par le défunt Mustapha Katrandji, côté Mouloudia, et M. Hassani, secrétaire général de Sonatrach.
    Le destin a voulu que le président Katrandji décède après seulement quelques mois de gérance pour que le Dr Mohamed Messaoudi soit investi à l’automne 2001 du poste de premier responsable du club. Dès sa première saison à la tête du doyen des clubs algériens, le Dr Messaoudi commet sa première erreur – qu’il ne reconnaîtra jamais par la suite – en prenant la décision de faire quitter à son équipe le terrain lors du match de Batna contre le CAB après un penalty sifflé en sa défaveur dans les dernières minutes. Cette décision a eu pour effet la défalcation d’un point au MCA qui sera fatidique au club qui rétrogradera en seconde division. Et au moment où tout le monde s’attendait à l’éviction du Dr Messaoudi, celui-ci sera reconduit à la tête du club lors d’une fameuse réunion tenue au stade du 5-Juillet. Ce soir-là, personne n’avait osé défier Rachid Marif et personne n’a osé prendre le club en seconde division parmi tous ceux de l’association El-Mouloudia qui avaient assisté à cette réunion. Seul M. Azef avait quitté les lieux au début des débats.
    Aidé dans sa tâche par son désormais nouveau bras droit, Tourqui Messaoud, les frères Rachedi et autres Kasbadji et Tafat, sans oublier les Longar et Benslimane, le Dr Messaoudi réussit le pari de faire remonter le club en première division à la fin de la saison 2002/2003. Entre-temps, et depuis 2001 et le passage du MCA sous la coupe d’El-Mouloudia, un homme s’est démarqué : il s’agit d’Abdelkader Drif. Le cofondateur de l’association avait une autre vision des choses puisque, pour lui, l’association devait être dissoute après la récupération de la section football en attendant les deux autres sections. Drif défendra avec beaucoup d’acharnement cette position au point de s’en prendre avec virulence (à travers ses sorties médiatiques et l’animation d’une chronique sur le défunt hebdomadaire Olympic) au ministre Chakib Khelil et Rachid Marif, ce dernier passant au poste de chef du protocole à la présidence de la République tout en démissionnant de l’association El-Mouloudia. Sauf que Marif ne quittera qu’officiellement l’association, car officieusement c’était le «maître à bord». L’homme d’influence. Le grand manitou.

    Avant ce marasme, le Mouloudia a pu glaner son sixième championnat d'Algérie en 1999, en terminant premier de son groupe , ce qui lui valut de disputer une finale à Oran contre le premier de l'autre groupe à savoir la JSK, le résultat final fut 1-0 en faveur des "vert et rouge".

    En 2005/2006, le MCA  remporta sa cinquième Coupe d'algérie en battant en finale son éternel rival et voisin l'USM Alger par 2-1 ce qui lui a permis de disputer et gagner la supercoupe d'Algérie en 2006 en battat la JSK par 2-1.

    En 2006/2007, le Mouloudia récidive en remportant sa sixième coupe d'Algérie en venant à bout de son éternel rival, l'USM Alger sur un chef d'oeuvre de son enfant Fodhil Hadjadj.

     

     un club, une histoire et un triplé historique

    Avec ses six titres de champion (1972-1975-1976-1978-1979-1999) ses six Coupes d’Algérie (1971-1973-1976-1983-2006-2007), son titre continental de champion des clubs champions d’Afrique (1976), ses deux coupes maghrébine et la supercoupe d'Algérie (2006/2007), le Mouloudia possède le second plus riche palmarès des clubs algériens, derrière la JS Kabylie (13 championnats, 4 Coupes d’Algérie et 6 Coupes d’Afrique).
    Avec ce bonus que le MCA est le seul club à avoir réussi un triplé au cours d’une même saison (1976). Historique. Mouloudia Club d’Alger. Ce club sportif dont l’appellation est liée à une célébration religieuse (le Mouloud), prend racine dans les premières gestations du nationalisme algérien. Né quelques années avant le premier bastion nationaliste (Etoile nord-africaine), le Mouloudia Club d’Alger (MCA) a, depuis cette date, franchi bien des étapes pour devenir ce qu’il est aujourd’hui : un véritable phénomène de société. Un club dont la popularité est si importante que chacune de ses participations à des rendez-vous majeurs se voit accompagnée de véritables «armées humaines».
    Si Bab El Oued est réellement un fief du doyen (ce qu’affirme lui contester le CS Constantine) des clubs algériens, d’autres quartiers dans d’autres villes du pays lui sont en partie acquis.
    Il n’est donc guère étonnant de voir des manifestations de joie un peu partout à travers le pays lorsque triomphe le Mouloudia. Moments de communion intense entre un club et son large public.    

    Nous espérons que le MCA qui par le passé faisait vibrer les stades d'Algérie et d'Afrique retrouvera son lustre d'antan.

    Ne dit-on pas que les grands clubs ne meurent jamais

     


    4 commentaires
  • MCA:une légende en vert et rouge

    M C A

    "Une légende en vert et rouge"

    Le Mouloudia Club d'Alger naquit le 31.07.1921, à la veille de la célébration du mawlid ennabaoui "naissance du prophète" (que le salut et paix soient sur lui) sous les couleurs de l'embléme national le vert et rouge. Le but était de constituer une société regroupant, uniquement, les algériens voulant pratiquer le football.Les sympathisants augmentaient de jour en jour, apportant soit une aide financiére soit une aide morale pour le bien-être de ce club.Regroupés derrière ses couleurs, tous voulaient faire partie de ce porte-drapeau algérien et offrir, ainsi, un cadeau, authentique de patriotisme à la jeunesse algérienne contre les tentatives de dépersonnalisation de notre potentiel juvénile remarquable. C'est aussi une maniére exaltante de préservation de nos valeurs culturelles arabo-musulmanes.

    Solidarité mutuelle, esprit de corps, gôut de la perfection et don de soi, constituent autant de qualités à cultiver et à murir.C'est en cela que le militantisme nourri à l'Ecole nationaliste du Mouloudia prenait toute sa signification et qu'il a acquis toute sa dimension politique.Ainsi, l'exemple du Mouloudia sera suivi plus tard par la création de d'autres clubs algériens. La ligue, pour mettre les bâtons dans les roues du MCA, exigera, alors, un terrain pour la compétition.Deux stades furent "dénichés" l'un sur les hauteurs d'Alger à Bouzaréah, l'autre au Carroubier.Mais ne répondant guère aux normes, ils seront rejetés.Il fallait coûte que coûte un terrain réglementaire.

    Aouf président du club contacta alors un certain sergent Lamri, trés connu dans le milieu sportif algérois.Ce dernier, aprés quelques dèmarches auprés de des responsables de la ligue et de la municipalité, réussit à "trouver" un stade à Belfort (El-Harrach) demandant quelques réfections.Sans attendre, la famille mouloudéenne s'était mise au travail : nettoyage, clôture...etc le MCA avait son terrain.Il pouvait s'entraîner et reçevoir ses adversaires.Aux entraînements et même à certaines rencontres, la navette Alger-Belfort aller et retour se faisait à pied par quelques joueurs habitant le centre d'Alger.L'esprit et l'amour qu'ils portaient au Mouloudia les poussaient à consentir tous les sacrifices.En cas de victoire, le parcours se faisait dans une ambiance chaleureuse.En cas de défaite, c'est un silence de mort qui régnait.

     Le 21.10.1921, le Mouloudia faisait son entrée officielle à la "FISNA".Pour son baptéme de feu au stade de la Pointe Pescade, le club algérien  rencontra l'Elan de Bab-El-Oued (EBO), un match perdu sur un score fleuve de 8-0.Le Mouloudia était composé de Bouguetache, Hamida et Djender (Gardiens de buts), Malek Mohamed, Meliani Hadj, Souiki, El Ghers, Alliche Youcef, Kouache Slimane ( défenseurs), Djaout Ahmed, Hadjouri Sid Ali, Saâdoune Allal, Dahmoune Rabah et Bencharif (attaquants).Ce jour, certains éléments du MCA disputèrent la rencontre en tenue civile à cause du manque d'équipements, ajouter à cela l'inexpérience de toute la composante jouant pour la première fois sur une grande aire de jeu.En face, l'adversaire était trés bien préparé physiquement en ayant disputé plusieurs rencontres amicales en vue du Championnat. Abattus par cet affront, les dirigeants du MCA essayèrent d'équiper le club avec l'aide des bienfaiteurs par des moyens adéquats, ballons, équipements...et repartir sur de nouvelles bases afin de montrer aux autorités coloniales que malgré cet échec, le Mouloudia ne pliera pas.

     Aouf Abderrahmane apporta tout le nécessaire au MCA et versa ses économies dans la trésorie du club.Son domicile était presque cédé au Mouloudia, réunion d'avant-match, restauration des joueurs...et ce malgré les réprimandes de son pére.Ayant retenu la leçon de la débâcle, les responsables et les joueurs s'organisèrent.L'équipe se reprit merveilleusement grâce au moral retrouvé en réalisant de bons résultats : match nul (1-1), devant le cercle des sports, deux victoires consécutives face au G.S.R (2-1) et le R.S.V (2-0).Il réussit au match retour à arracher le nul à la redoutable formation de Bab-El-Oued (EBO) (0-0), qui l'avait humilié à l'aller (8-0).Malgré les diffucltés rencontrées en ces temps-là, en commençant par les entraves des autorités françaises et des clubs de colons qui essayèrent d'utiliser tous les moyens pour freiner sa formidable ascension, le désir du Mouloudia de réaliser le voeu de toute une population dont il était le porte-parole, l'emporta.

    1921-1966: la longue traversée du Désert

    1921-1922.Le Mouloudia joua à l'ANAFA.Dans ce Championnat de jeunes éléments aguérris par la précédente édition se retrouvèrent sortant victorieux presque à chaque rencontre.Ils terminèrent la fin de saison dans une honorable position. L'année suivante, le MCA s'affilia à la FFF et forgea ses armes en quatrième Division.En plus du manque de moyens financiers et matériels, la décision de "Bordes" d'incorporer des joueurs français déstabilisa le club surtout aprés le départ massif des joueurs et dirigeants au service militaire. Tous ces cas ont retardé l'échéance du Mouloudia qui a failli s'éterniser dans les Divisions inférieures.La ruse coloniale avait joué, elle aussi, son rôle en décidant de ne pas publier les comptes rendus et commentaires du Mouloudia.Les scores n'étaient publié que rarement.Tout ceci dans le but de décourager le MCA.Ce n'est qu'à partir de la saison 1935-36, année de l'accessiondu Mouloudia en Division d'honneur parmi l'élite du football français, qu'étaient publiés les comptes rendus des matchs du MCA dans les journaux.Le MCA, pour son dernier match, devait rencontrer l'AS Dellys, mais le match a été reporté à deux reprises.En effet, les réglements obligeaient toutes les équipes à évoluer avec au moins, trois joueurs non-musulmans.Le Mouloudia qui ne disposait que d'un seul, fut empêché de jouer à Dellys par le commissaire du match (à deux reprises).La rencontre ne put avoir lieu qu'aprés des tractations avec les autorités coloniales qui autorisèrent le MCA à disputer son dernier match qu'il remporta par le score de 3-1. Il a fallu quinze longues années pour que le Mouloudia sorte des ténèbres et accéde en Division d'honneur. C'était en 1935-36 aprés avoir remporté les matchs de barrages sur l'O Marengo en trois fois.Pour la Troisième manche, à El-Affroun, le MCA sortit vainqueur en battant son adversaire par deux buts à un (2-1).Parmi les grands de la Division d'honneur (ASSE, FCB, OHD, RCMC, ASB...), le Mouloudia s'est illustré admirablement aux Championnat départementale d'Alger, terminant presque, à chaque fois, second.Ce qui lui valut le surnom de l'éternel dauphin de la part des journalistes de l'époque.Le MCA participa plusieurs fois en Coupe d'Afrique du Nord, malheureusement, il ne dépassa jamais le cap des huitième de finale.Dans le cadre des rencontres internationales amicales, il s'est mesuré à de grands clubs de renommée mondiale et réussit à rivaliser avec eux.

    Le MCA champion de guerre

    L'année 1939-40 fut marqué par les débuts mouvementés du déclenchement de la deuxième guerre mondiale, ce qui retarda la reprise du Championnat.Cette saison sera disputée sous forme de critérium de guerre avec trois groupes A.B.C et au terme de cette édition, les premiers de ces poules disputeront un tournoi dont le vainqueur sera déclaré champion.Le MCA jouait dans le groupe "C" avec le FC Blida, OHD, USM Blida, ASB, RASA et l'OM Ruisseau.Il termina en tête et affronta pour le titre le Galia et le RVA, premiers de leur groupe respectif.En super forme, les Mouloudéens s'imposèrent facilement 3-1 face au RVA et 3-0 devant le Galia.Tout Alger était ce jour en délire, son voeux était exaucé.

    Les champions avaient pout nom: Kalafat (GB), Dahmani, Bouhired, Bencharif, Abdelaoui, Berzig, Vitielo, Hacéne, Deguerro, Jordan, Chérif, Said Kaci.

     football et réunion politique

    Le club changea, plusieurs fois de locaux, cédant même un, celui du NADI "Etaraqui" au profit des oulamas du cheikh El-Okbi.Une amitié naîtra entre le Mouloudia et les oulamas, unis pour un même idéal.Le Mouloudia élut domicile au cercle de la rue de chartres jusqu'à l'année de la réforme sportive.Ce local était souvent le lieu des réunions des scouts musulmans algériens (SMA) de Mohamed Bouras, lui même ancien joueur du Mouloudia.C'est d'ailleurs là que s'est tenue une importante réunion suite à l'arrestation de Ferhat Abbas au lendemain du débarquement des alliés. Ce local servait aussi d'infirmerie pour soigner les blessés des manifestations d'Alger contre la boucherie du 8 mai 1945.Le Mouloudia contribua à la naissance de plusieurs clubs musulmans, leur apportant une aide financiére et organisa, à leur intention, plusieurs galas artistiques et tournois de football, dont la recette allait à leur trésorerie.En 1945, le nombre de clubs algériens était appréciable.Les massacres du 8 mai 1945 poussérent les joueurs algériens, opérant dans les clubs français, à rejoindre les clubs musulmans.Deux joueurs et non des moindres qui ont portés le maillot de l'ASSE signent au MCA, il s'agit de A.Ibrir et du Dr Maouche. Les formations décidèrent toutes ensembles de se battre avec les "patrons" de la ligue pour supprimer la décision d'incorporation d'éléments européens, qui avait un but de sabotage.Sans être utile au club, ces éléments surveillaient les activités des responsables et des adhérents. Aprés d'incessantes luttes, les dirigeants musulmans eurent gain de cause.A partir de là, toutes les formations musulmanes furent constituées de joueurs musulmans.Le Mouloudia devenait l'équipe à battre par tout les moyens.Les clubs des colons utilisèrent tout ce qui leur permettait de le stopper: désignation d'arbitres en sa défaveur, piéges tendus par les membres de la ligue, supporters réprimés à la moindre occasion par les services de police.Tous ces paramétres n'eurent pas le résultat escompté par ses détracteurs.Au mois de mars 1956, à la suite du fameux match MCA-ASSE (1-1), disputé au stade St-Eugéne, une bagarre éclata pendant et aprés la rencontre et la plupart des fans du MCA furent bastionnés, emprisonnés et certains trouvèrent la mort dans les locaux du commissariat sous la torture.Cette année-là, le Mouloudia se retira de la compétition. joueurs et dirigeants continuèrent la lutte au front face à l'ennemi et plusieurs y laissèrent la vie pour la juste cause.

    1962-1963: Vice champion d'Algérie

    L'indépendance acquise, les quelques joueurs et dirigeants qui restaient de l'ancienne formation s'organisent pour mettre en marche le club.Des réunions et assemblées générales se succédent dans l'ancien cercle de la place Chartres.Les membres du bureau furent désignés.De nombreux matchs amicaux et participation à des tournois permettront à l'entraineur de tester et retenir les joueurs qui porteront le maillot "vert et rouge" auquel vient s'ajouter la signature de deux ex-pros et joueurs de la glorieuse équipe du FLN, le gardien de but A.Boubekeur et A.Oualiken.

    Le 7.10.1962.Reprise footballistique dans l'Algérois sous forme de crétérium d'honneur de cinq groupes de dix clubs chacun: le Mouloudia était en compagnie de la JSK, USMMC, RSA, JSBM, WOR, ESMA, ASD, ESAT, IS Isers.Dans ce Championnat le MCA fut sacré champion de son groupe à l'ultime journée du Championnat aprés avoir battu la JSK.D'ailleurs cette victoire à fait couler beaucoup d'encre à cette période.Ce parcours lui valut d'être vice-champion d'Alger, battu (2-1) par l'USM Alger pour le titre et ensuite (3-0) toujours par son éternel rival l'USM Alger pour la consécration nationale.

    Dix ans de domination puis le déclin

    Le mauvais recrutement de joueurs et la négligence de certains responsables du club qui décidèrent de mettre à l'écart des jeunes éléments, auquels on ne faisait pas confiance, préférant la reconduite des éléments atteints par la limite d'âge, n'apportèrent aucune contribution au Mouloudia qui commençait à battre de l'aile.A cette époque, les juniors du Mouloudia jouèrent les premiers rôles.Un bon parcours en Championnat et en Coupe d'Algérie.L'arrivée de Ali Benfeddah était pour quelque chose dans la métamorphose du vieux club algérien.Il commença par intégrer au fur et à mesure des jeunes qui donnèrent entiére satisfaction au rendement de l'équipe (ces jeunes étaient Betrouni, Chouchi, Maloufi, Berkani, Kaoua, Guedioura Moussa...).

    L'année suivante Benfeddah s'en va.Le relais fut pris par Hahad, grand joueur du club dans les années cinquante.En plus de l'héritage laissé par son prédécesseur et l'arrivée d'excellent joueurs tels que Tahir Hacéne, Cheikh... l'entraîneur Hahad , par son expérience mise à la disposition de ces jeunes, donna plus d'assises au Mouloudia.Accession en Division nationale saison 1967-68 et domination du football algérien pendant une décennie, avec l'arrivée de Smail Khabatou le MCA remporta trois Championnat d'Algérie, trois Coupes d'Algérie, deux Coupes maghrébines et une Coupe d'Afrique des clubs champions (1976).Pour un essai, ce Fut un coup de maître.

    1977-1995

    Avec l'avénement de la réforme sportive, le Mouloudia club d'Alger est parrainé par la Sonatrach et devient ainsi, le Mouloudia des Pétroliers d'Alger (MPA).Durant les deux premières années de cette nouvelle ére, il remporta succesivement deux titres de Champion d'Algérie et représenta l'Algérie en Coupe d'Afrique des clubs champions.Tout le monde se disait que dans cette version , le doyen allait dominer une fois de plus le football national au vu de sa riche composante.Mais en 1979-1980, pour freiner sa formidable ascension, de nombreux joueurs dont Bachi et Betrouni furent écartés, en prétextant que leur âge ne leur permettait pas d'être performant (27 ans et 28 ans !!).Même certains dirigeants subirent le même sort.Et à partir de cette flagrante injustice, le Mouloudia devint un club quelconque se cherchant désespérément dans un Championnat, pourtant d'un niveau faible.

    En 1983, il s'adjugea le trophée en battant une bonne ASC Oran (4-3) aprés prolongations.Cette consécration lui permit de jouer la Coupe d'Afrique des clubs vainqueurs de Coupe.Son apparition pour la joute continentale fut médiocre, il se fait écarter au deuxième tour par le Ahly du Caire (3-1).A l'aller, le MCA avait gagné par 1-0.Ces joueurs ne nous ont pas rappeler le 6 mai 1976 où Ali Bencheikh et consorts firent voler en éclat la défense cairote (3-0).Les années passèrent, les nombreux éléments qui se sont défilés au Mouloudia, ne purent faire oublier les Bachi, Bousri, Betrouni, Bencheikh, Draoui...Ces derniers avaient hissé tout haut les couleurs "vert et rouge".Ensuite, certains problémes se répercutèrent sur le MCA qui rétrograda en Division Régionale.Mais une année aprés,il retrouvera l'élite sans aucun changement pour la suite et le Mouloudia a failli, une fois de plus, gôuter aux affres de l'enfer.Mais heureusement que la victoire (1-0) tiré par les cheveux devant l'ES Sétif l'avait maintenu parmi les ténors.Et dés lors, le vieux Mouloudia termina le Championnat dans une place de non reléguable.Ayant constaté que leur équipe était devenue un simple figurant et ce malgré les moyens mis à sa disposition, des anciens dirigeants étaient de retour aux commandes du club, qui éspéraient redorer son blason terni par cette longue traversée du désert.

    1996 - 2007 

    Dix ans déjà depuis la création de l’association des anciens sociétaires du Mouloudia d’Alger dénommée "El-Mouloudia" et c’est le constat d’échec.

    Il y a dix ans, toute la famille mouloudéenne, toutes tendances confondues (anciens joueurs, dirigeants, membres de l’association El-Mouloudia), fêtait, à l’hôtel Sofitel d’Alger, le vingtième anniversaire du succès du Doyen et du premier club algérien en Coupe d’Afrique des clubs champions. Un beau prétexte pour se réunir et regarder vers l’avenir avec l’espoir de récupérer le club, à commencer par la section football, vitrine et porte-flambeau du club de chez Sonatrach qui continuait à gérer le club et ses quatorze sections. S’ensuivra alors une rude bataille de négociations entre les membres d’El-Mouloudia, notamment ses deux cofondateurs Abdelkader Drif et Rachid Marif, et les dirigeants de l’entreprise pétrolière, à leur tête l’actuel ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil. Ce bras de fer durera cinq longues années et connaîtra, après un premier échec, son épilogue en juillet 2001 avec la signature d’un protocole d’accord entre Sonatrach et "El-Mouloudia". Ce fameux document, qui rétrocède la section football aux dirigeants civils, a été paraphé par le défunt Mustapha Katrandji, côté Mouloudia, et M. Hassani, secrétaire général de Sonatrach.
    Le destin a voulu que le président Katrandji décède après seulement quelques mois de gérance pour que le Dr Mohamed Messaoudi soit investi à l’automne 2001 du poste de premier responsable du club. Dès sa première saison à la tête du doyen des clubs algériens, le Dr Messaoudi commet sa première erreur – qu’il ne reconnaîtra jamais par la suite – en prenant la décision de faire quitter à son équipe le terrain lors du match de Batna contre le CAB après un penalty sifflé en sa défaveur dans les dernières minutes. Cette décision a eu pour effet la défalcation d’un point au MCA qui sera fatidique au club qui rétrogradera en seconde division. Et au moment où tout le monde s’attendait à l’éviction du Dr Messaoudi, celui-ci sera reconduit à la tête du club lors d’une fameuse réunion tenue au stade du 5-Juillet. Ce soir-là, personne n’avait osé défier Rachid Marif et personne n’a osé prendre le club en seconde division parmi tous ceux de l’association El-Mouloudia qui avaient assisté à cette réunion. Seul M. Azef avait quitté les lieux au début des débats.
    Aidé dans sa tâche par son désormais nouveau bras droit, Tourqui Messaoud, les frères Rachedi et autres Kasbadji et Tafat, sans oublier les Longar et Benslimane, le Dr Messaoudi réussit le pari de faire remonter le club en première division à la fin de la saison 2002/2003. Entre-temps, et depuis 2001 et le passage du MCA sous la coupe d’El-Mouloudia, un homme s’est démarqué : il s’agit d’Abdelkader Drif. Le cofondateur de l’association avait une autre vision des choses puisque, pour lui, l’association devait être dissoute après la récupération de la section football en attendant les deux autres sections. Drif défendra avec beaucoup d’acharnement cette position au point de s’en prendre avec virulence (à travers ses sorties médiatiques et l’animation d’une chronique sur le défunt hebdomadaire Olympic) au ministre Chakib Khelil et Rachid Marif, ce dernier passant au poste de chef du protocole à la présidence de la République tout en démissionnant de l’association El-Mouloudia. Sauf que Marif ne quittera qu’officiellement l’association, car officieusement c’était le «maître à bord». L’homme d’influence. Le grand manitou.

    Avant ce marasme, le Mouloudia a pu glaner son sixième championnat d'Algérie en 1999, en terminant premier de son groupe , ce qui lui valut de disputer une finale à Oran contre le premier de l'autre groupe à savoir la JSK, le résultat final fut 1-0 en faveur des "vert et rouge".

    En 2005/2006, le MCA  remporta sa cinquième Coupe d'algérie en battant en finale son éternel rival et voisin l'USM Alger par 2-1 ce qui lui a permis de disputer et gagner la supercoupe d'Algérie en 2006 en battat la JSK par 2-1.

    En 2006/2007, le Mouloudia récidive en remportant sa sixième coupe d'Algérie en venant à bout de son éternel rival, l'USM Alger sur un chef d'oeuvre de son enfant Fodhil Hadjadj.

     

     un club, une histoire et un triplé historique

    Avec ses six titres de champion (1972-1975-1976-1978-1979-1999) ses six Coupes d’Algérie (1971-1973-1976-1983-2006-2007), son titre continental de champion des clubs champions d’Afrique (1976), ses deux coupes maghrébine et la supercoupe d'Algérie (2006/2007), le Mouloudia possède le second plus riche palmarès des clubs algériens, derrière la JS Kabylie (13 championnats, 4 Coupes d’Algérie et 6 Coupes d’Afrique).
    Avec ce bonus que le MCA est le seul club à avoir réussi un triplé au cours d’une même saison (1976). Historique. Mouloudia Club d’Alger. Ce club sportif dont l’appellation est liée à une célébration religieuse (le Mouloud), prend racine dans les premières gestations du nationalisme algérien. Né quelques années avant le premier bastion nationaliste (Etoile nord-africaine), le Mouloudia Club d’Alger (MCA) a, depuis cette date, franchi bien des étapes pour devenir ce qu’il est aujourd’hui : un véritable phénomène de société. Un club dont la popularité est si importante que chacune de ses participations à des rendez-vous majeurs se voit accompagnée de véritables «armées humaines».
    Si Bab El Oued est réellement un fief du doyen (ce qu’affirme lui contester le CS Constantine) des clubs algériens, d’autres quartiers dans d’autres villes du pays lui sont en partie acquis.
    Il n’est donc guère étonnant de voir des manifestations de joie un peu partout à travers le pays lorsque triomphe le Mouloudia. Moments de communion intense entre un club et son large public.    

    Nous espérons que le MCA qui par le passé faisait vibrer les stades d'Algérie et d'Afrique retrouvera son lustre d'antan.

    Ne dit-on pas que les grands clubs ne meurent jamais

     


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  • Le Mouloudia d’Alger, vainqueur de la Super coupe d’Algérie de football, jouera un match amical contre l’équipe italienne, Fiorentina, le 10 janvier prochain à 19 heures au stade du 5 juillet.

    Il faut rappeler que le sponsor de cette super Coupe d’Algérie, en l’occurrence l’opérateur de téléphonie Ring Algérie Nokia avait promis au vainqueur de ce trophée de rencontrer une équipe italienne de première division, et on avait alors évoqué l’Inter de Milan ou l’AS Rome. Et c’est finalement Fiorentina qui sera l’hôte de l’Algérie et du Mouloudia d’Alger.
    Cette première Super coupe d’Algérie sponsorisée par Ring a été remportée par le MCA aux dépens de la JSK, le  1er novembre dernier, au stade 5-juillet, sur le score de 2 à 1.
    Dans une cérémonie organisée le 31 novembre dernier à l’hôtel Sheraton Club des Pins, le sponsor de ce trophée, Ring Algérie Nokia, a récompensé les joueurs qui se sont illustrés lors de cette finale.
    Le jeune attaquant du Mouloudia, Sofiane Younès, élu meilleur joueur du match par le jury présidé par Lakhdar Belloumi, son camarade de club Farouk Belkaïd, l’auteur du but de la victoire, et le milieu défensif de la JSK, Fahem Ouslati, retenu pour son rendement exceptionnel durant cette finale, ont reçu, en effet, des portables Nokia et une omra a été offerte à leurs parents. Le patron de Ring, Hani Mahrez, a, par ailleurs, décidé d’offrir un produit Nokia à chacun des trois joueurs à chaque match où ils se distinguent jusqu’à la fin de la saison, à condition qu’ils ne concèdent pas de carton et que leurs équipes gagnent.


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  • La révolution de Fabbro

    Le nouvel entraîneur du MC Alger, l’Italien, Enrico Fabbro, semble décidé à faire une véritable révolution au Mouloudia, surtout après qu’il eut reçu carte blanche des dirigeants du Doyen.

    En effet, l’Italien aurait déjà établi sa liste des joueurs à libérer lors du mercato prochain, et qui compte pas moins de cinq joueurs, à savoir, le Malien, Koné, le Burkinabé, Bamogo, les émigrés, Aït Othmane et Feghaoui ainsi que le milieu de terrain, Kamel Maouche, qui ne joue pas depuis un bon bout de temps.

    Si la libération des qua-tre premiers joueurs était attendue, étant donné qu’ils n’avaient apporté aucun plus à l’équipe depuis leur arrivée, en début de saison, celle de Maouche, elle ne l’est nullement, étant donné que ce joueur était l’un des chouchous du public mouloudéen.

    On se rappelle d’ailleurs que les relations entre les deux clubs voisins, le MCA et l’USMA, ont failli se détériorer à cause de ce joueur, qui avait laissé tombé le Doyen, après qu’il n’eut pas perçu une partie de son argent pour rejoin-dre les Rouge et Noir, ce que les Mouloudéens avaient refusé, et le joueur est donc revenu au bercail. Par ailleurs, Fabbro, et c’est une première, a décidé de sanctionner le gardien titulaire du club, Merouane Abdouni pour ses absences répétées sans aucune raison. L’Italien est le premier technicien à agir contre ce dernier qui faisait sa loi dans l‘équipe sans qu’il ne soit nullement inquiété par quiconque. 

    Il semblerait même que les dirigeants qui en ont marre des agissements de ce gardien songent sérieusement à s’en débarrasser et ramener un nouveau portier, puisqu’ils sont sur les traces de Gaouaoui, qui ne semble plus satisfait de sa situation de remplaçant à la JSK, et qui est très intéressé par l’offre mouloudéene.

    En outre, le coach italien, Fabbro, a demandé à engager un grand attaquant d’envergure internationale, en prévision de la prochaine Coupe de la CAF, que le MCA jouera au mois de mars prochain, et c’est dans cette optique que les responsables ont pris attache avec l’international marocain du Raja de Casablanca, Al Aloudi.

    Sur un autre registre, Fabbro a demandé le maintien du jeune adjoint, Menguelatti, avec lui dans le staff technique, et a également demandé la signature d’une durée d’une année avec le préparateur physique, le Français, Jaquy Roche, et ce, pour œuvrer à améliorer la forme physique des joueurs qui s’est détériorée, après la mauvaise préparation de l’inter-saison. 


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  • MCA
    Abdouni devant le conseil de discipline
     
     

    Ayant déjà été averti par son entraîneur, après s’être absenté à la reprise des entraînements mardi dernier, Merouane Abdouni a remis ça jeudi matin. La séance ce jour-là avait été assurée par Roche et Meguellati en l’absence d’Enrico Fabbro parti en Italie régler des affaires administratives. L’absence de Abdouni a suscité moult interrogations dans l’entourage immédiat du club sachant que le nouvel entraîneur l’avait déjà mis en garde. Le gardien de but mouloudéen n’avait même pas daigné appeler son entraîneur ou ses dirigeants avant l’entraînement pour les aviser de son absence faisant fi des recommandations de Fabbro.  Il est à rappeler que ce dernier avait clairement fait savoir à l’ensemble de ses joueurs que chaque élément devant s’absenter pour quelque raison que ce soit, doit impérativement en informer les responsables du club et le staff technique à temps et présenter une justification valable sous peine d’encourir une lourde sanction. Pour en savoir plus nous avons contacté Khaled Adnane qui nous dira à ce sujet : «Abdouni nous a appelés l’après-midi, c’est-à-dire après l’entraînement pour nous informer qu’il était malade ce qui l’a empêché de venir à l’entraînement. Sa justification ne tient pas la route et il devra s’expliquer devant le conseil de discipline dès le début de semaine, on ne peut pas passer sous silence une telle attitude.»

    Il pourrait ne pas jouer face au MCO
    Devant cet état de fait, on peut avancer que Abdouni pourrait être privé du match de jeudi prochain contre le MCO. Une sanction envisageable puisque le concerné est  un récidiviste. Il est fort probable de voir Abdouni  écoper d’une sanction plus lourde au retour d’Enrico Fabbro à Alger prévu aujourd’hui. L’entraîneur italien qui a déjà pardonné à son gardien, pèsera certainement de tout son poids pour en faire un exemple. La dernière fois, le nouvel entraîneur avait passé  l’éponge en se montrant très souple, mais il n’a pas omis de mettre en garde les autres joueurs. Notre source ajoute que Abdouni était dès le départ dans le collimateur de l’entraîneur qui aurait eu des échos peu favorables sur le comportement de Abdouni. Fabbro est allé jusqu’à affirmer aux dirigeants qu’il pourrait ne pas compter à l’avenir sur Abdouni si ce dernier ne perd pas les quelques kilos de trop, résultat d’une hygiène de vie pas très stricte. L’absence injustifiée de Abdouni jeudi dernier ayant constitué un autre grief contre lui d’autant plus que ses explications n’avaient convaincu personne. Abdouni qui est actuellement un des meilleurs gardiens du championnat devra faire preuve de beaucoup plus de professionnalisme s’il veut garder son statut de titulaire et prétendre ainsi rejouer chez les Verts où il n’est plus sélectionné en raison justement de ses écarts disciplinaires.
    Fabbro tient à Meguellati
    Après avoir annoncé son départ de l’équipe suite aux critiques dont il a fait l’objet depuis l’élimination de Ligue arabe, l’Italien Enrico Fabbro a discuté avec l’entraîneur adjoint Meguellati pour le convaincre à revenir sur sa décision de quitter l’équipe. Le nouvel entraîneur du Mouloudia veut travailler avec le même staff technique afin qu’il puisse assurer la continuité, d’autant plus qu’il pourrait l’aider dans sa tâche par sa connaissance de l’effectif. «J’étais vraiment affecté par l’attitude affichée à mon encontre et c’est pour cette raison que j’ai décidé de partir. Seulement, je suis resté en poste sur demande d’Enrico Fabbro,et je suis heureux de travailler à ses côtés car c’est quelqu’un qui connaît bien son sujet», dira Meguellati.

    Les tests physiques au menu
    A chaque  séance d’entraînement, les camarades de Zmit doivent effectuer des tests physiques concoctés par Jacky Roche. Question de connaître quotidiennement l’état physique des joueurs. En nette progression depuis quelques jours, le technicien français espère durant la trêve hivernale parfaire la condition physique de tous les joueurs.

    Aït Athmane, Feghaoui, Bamogo et Koné sur la liste des libérés
    A une semaine du début du mercato la liste des joueurs à libérer commence à se dessiner puisque le coach Enrico Fabbro a déjà une idée sur les éléments qui seront cédés au mercato. Comme il fallait s’y attendre les deux joueurs émigrés Aït Athmane et Feghaoui sont les premiers joueurs qui seront libérés, puisque le premier cité n‘a pu jouer aucune rencontre avec le Mouloudia alors que l’ex-joueur d’Endoume n’a pas donné satisfaction. Bien qu’Aït Athmane ait plu à Enrico Fabbro sur le plan technique, il n’en demeure pas moins que le retard qu’il accuse sur le plan physique et le manque de compétition ont dissuadé le coach à vouloir le garder. Quant à Bamogo qui avait déjà émis le vœu de partir le staff technique a décidé de le libérer pour la simple raison qu’il ne correspond pas au profil, recherché par l’entraîneur. Idem pour Koné qui sera libéré du fait qu’on lui a préféré d’autres joueurs dans son poste.

    Maouche en stand-by
    D’autre part, le milieu de terrain Kamel Maouche pourrait faire les frais de la politique de la direction et du staff technique à   dégraisser l’effectif. Toutefois, le bien qu’on a dit à l’entraîneur Fabbro Enrico à propos de Maouche, l’a persuadé de ne prendre aucune décision immédiatement avant de le voir à l’œuvre puisque le Mouloudia disputera déjà un match amical ce lundi auquel Maouche pourrait prendre part. Maouche qui accuse un grand retard sur le plan physique devra donc convaincre son entraîneur. Ce dernier estime qu’il ne pourra travailler qu’avec un effectif de 23 joueurs au maximum.

    MCA-CRB, une affiche alléchante en Coupe d’Algérie
    Les juniors du Mouloudia d’Alger, actuellement deuxième en championnat, devront se transcender, le 28 décembre, pour passer le cap du 5e tour régional de la Coupe d’Algérie face au CRB, leader du championnat de la catégorie. En somme, un match choc qui opposera les deux formations les plus en forme du moment. Rappelons que lors de leur première confrontation cette saison, le Chabab s’était imposé sur le score de 3 à 2 au stade du 20-Août dans une rencontre qui avait tenu toutes ses promesses.

    MCA - Il est le meilleur attaquant du Raja Aloudi convoité
     
     

    Il est n’est un secret pour personne que le Mouloudia d’Alger fait du recrutement d’un attaquant de qualité l’une de ses priorités pour parer au manque d’efficacité de la ligne offensive. Ainsi, la direction du club a déjà un œil sur l’attaquant du MCS, en l’occurrence Hamidi, qui n’est autre que l’actuel buteur du championnat de la super D2. Ce dernier a été sacré aussi meilleur buteur avec l’Asémiste Hanister. C’est pour cette raison que les Mouloudéens accordent un intérêt particulier pour le joueur saïdi qui est sur leur calepin. Contacté par nos soins, le président de la section football, Khaled Adnane, nous dira : «On nous a proposé Hamidi, mais nous n’avons pas pris attache avec lui. On doit en premier lieu le superviser pour s’assurer de tout le bien qu’on dit de lui et qu’il pourra apporter un plus à l’équipe. Ce n’est qu’à cette condition qu’on le contactera d’une manière officielle pour pouvoir bénéficier de ses services pour la phase retour du championnat. On tient d’ailleurs à se renforcer avec un attaquant qui pourra régler le problème de la ligne d’attaque.»
    Il est clair donc que Hamidi figure dans le plan de recrutement du Mouloudia, mais il n’est pas le seul attaquant que le Mouloudia voudrait convoiter.

    Le MCA veut Aloudi et Jean-Marc Bénie
    Même si Hamidi est sur les tablettes du Mouloudia, il n’en demeure pas moins que les dirigeants du club veulent s’attacher les services d’un grand attaquant qui sera une valeur certaine pour l’équipe à l’avenir. C’est ainsi que le président de la section football se rendra probablement cette semaine au Maroc pour entamer les négociations avec l’attaquant vedette du Raja, Aloudi, qui veut changer d’air. Ce dernier n’est plus à présenter et il est convoité par d’autres formations. Outre Aloudi, on croit savoir qu’un attaquant ivoirien est aussi proposé au Mouloudia. Il s’agit de Jean-Marc Bénie qui a évolué par le passé à l’Espérance de Tunis et dont ont dit beaucoup de bien. Son recrutement ne sera pas difficile à effectuer sachant que son contrat arrivera à terme fin   décembre. Autrement dit, le Mouloudia veut s’assurer les services d’une grosse pointure en attaque, une attaque  qui n’arrive plus à se montrer aussi efficace que  la saison dernière depuis le départ de Daham.
    K. M.

    Un calendrier surchargé pour les Vert et Rouge
    Le moins que l’on puisse dire, c’est que le mois de décembre s’annonce très chargé pour les joueurs du Mouloudia, qui devront négocier une série de matches retard. Ainsi, les camarades de Bouacida auront au menu l’OMR, le NAHD et l’ESS qui sont programmés respectivement le 18, le 25 décembre et le 1er janvier. Le nouveau calendrier imposé par la LNF pose un sérieux problème au club algérois, lequel se plaint de cette programmation qui risque de lui porter préjudice. Autant dire que le coach italien Enrico Fabbro aura du pain sur la planche avec cette succession de rencontres en un laps de temps très court. Une série qu’il aura tout intérêt à bien négocier afin de redonner des couleurs au Doyen qui ambitionne toujours de jouer le titre, surtout après la victoire acquise lundi dernier face au CABBA, victoire qui a replacé les coéquipiers de Badji dans la course au titre.

    Galloul s’affirme
    Souvent convoqué, mais rarement utilisé, Samir Galloul a dû attendre le 13 novembre pour disputer son premier match en tant que titulaire sous le maillot vert et rouge. C’était lors du match de championnat face à la JSK, une rencontre au cours de laquelle l’ex-Blidéen a montré toute l’étendue de son talent. Une prestation qui lui vaudra deux autres titularisations face à An Nasr Saoudi et au CABBA. Bien qu’il ne compte que 270’ de jeu, Galloul a confirmé en un laps de temps très court qu’il était un élément indispensable dans le dispositif défensif mouloudéen. De quoi compliquer davantage la tâche de l’entraîneur italien, Enrico Fabbro, qui n’aura désormais que l’embarras du choix pour composer son arrière-garde.

    Il s’est blessé aux adducteurs
    Le défenseur des Vert et Rouge, Samir Galloul, a brillé par son absence lors de la séance d’entraînement de jeudi dernier pour cause de blessure. En effet, Galloul souffre d’une élongation aux adducteurs qui nécessite deux jours de repos. Le joueur en question devra donc se remettre au travail cet après-midi à l’occasion de la reprise des entraînements au stade annexe du 5-Juillet.

    Le jeune Koudri suspendu pour deux matches
    Le meneur de jeu des juniors du MCA, Hamza Koudri, qui a été promu, rappelons-le, à l’intersaison en équipe fanion par François Bracci, devra purger deux matchs de suspension. C’est ce qu’a décidé la commission de discipline de la Ligue Inter-régions, après le comportement négatif du jeune Mouloudéen lequel a eu une altercation avec un joueur adverse lors du match face à l’USMH comptant pour la 10e journée du championnat de la catégorie.

    Ajdani mise sur Hamani
    Selon nos dernières informations, l’un des dirigeants influents du Doyen, M. Ajdani, est en train de tout mettre en oeuvre pour convaincre M. Hamani de revenir au sein du directoire. Cette volonté de faire a pour seul et unique objectif de se mettre en position de force, ce qui permettra au groupe d’Adjani d’être souverain dans les décisions et faire par la même occasion bloc aux membres de la section football  présidée par Khaled Adnane. Toutefois, les prises de décisions unilatérales n’enchantent pas tellement M. Hamani, lequel s’est justement retiré du directoire à cause principalement du comportement adopté par certains membres. D’ailleurs, pour revenir au club, M. Hamani devra s’entretenir incessamment avec les membres du directoire dans le but de conditionner son retour. Toutefois, même si le probable retour de M. Hamani apporterait un plus au Doyen, on se demande à qui profitera réellement toute cette agitation qui risque de déstabiliser une équipe qui commence à retrouver ses marques, surtout après la désignation d’un nouvel entraîneur.


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