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le peuple du mouloudia et le stade du 5 juillet où l'idylle en "vert et rouge"
"Le peuple du Mouloudia"
La beauté de l'être aimé n'existe que dans les yeux de l'amoureux.Cette sagesse est on ne peut plus valable pour percer et expliquer le secret de l'amour fou qui unit le Mouloudia d'Alger à ses fans les plus chevronnés.Au yeux des amourachés du MCA, le Mouloudia est la meilleure équipe du pays.Et dans l'univers footballistique, il est officiellement "le Doyen".
Au temps de la colonisation, supporter le Mouloudia était avant tout une affaire de "Nif", un comportement patriotique..Les Algérois demandaient aux sportifs du MCA, pas seulement aux footballeurs dailleurs, dincarner sur le terrain ces qualités dendurance, de rudesse, dobstination dans la confrontation et paradoxalement dexhiber une supériorité technique, un art du ballon, une finesse du jeu et du dribble qui leur étaient une revanche sur le sort qui nous était fait par la colonisation, une exigence de la supériorité collective et individuelle qui fit partie de la longue, incessante, spontanée et instinctive préparation populaire aux confrontations majeures de la lutte de libération. Après "l'indépendance" la ferveur est restée, en gagnant des bastions autres que Bab El Oued ou la Casbah.
Ils sont là, dans le quartier du Soustara, des trois Horloges, les ruelles de la Casbah ou ailleurs.Ils sont là, à s'oublier eux-mêmes pour porter haut les couleurs "vert et rouge".Leur amour est indéscriptible, leur fidélité n'est plus à présenter.
Ils sont là, pour disséquer en une minutieuse "chirurgie" tous les matches qu'ils ont vus de par le stade ou sur le petit écran, pour colporter les derniers ragots, récoltés au café, chez le coiffeur ou au marché et essayer enfin de trouver dans tous ces fatras cette petite lueur qui, demain les encouragera une nouvelle fois à aller au stade, même à pied s'il le faut, avec un argent qu'ils n'ont pas en poche.Mais demain, ALLAH y pourvoira.Ce sera en tout cas, et toujours, l'occasion de dégager le trop plein d'énergie mal contenu entre les résultats du club et le déseouvrement de dehors et la promiscuité du chez-soi.N'empêche le mot "fidélité" est Mouloudéen.Pou remplir un stade en entier en déplacement (Tiaret), il faut aussi, être Mouloudéen.
Ils sont là, courtisés, appreciés mais surtout jalousés.Accusés, à tort, de vandalisme, de drogués, une étiquette pas du tout enviable (pourtant c'est un maux qui n'est pas l'apanage des seuls supporters du Mouloudia) mais quand on a une tomate pourrie au fond d'un cageot.....Dans les gradins et aux alentours dun stade où joue le Mouloudia, cest à une véritable effervescence que lon peut assister. Avec, malheureusement, de déplorables dépassements quelquefois enregistrés. Ce qui sest passé lors de la demi-finale disputée à Mostaganem contre le WA Tlemcen (en 2006) est à mettre dans ce registre. De regrettables et graves incidents ont provoqué encore le malheur de centaines de personnes, le plus souvent nayant aucun lien direct avec le match du jour.Une équipe du gabarit du Mouloudia,est lune des deux seules équipes algériennes (avec le CSC) capables de drainer des centaines de milliers de supporters lors dun événement sportif contre des dizaines de milliers au maximum pour les autres clubs.
Ils sont là, en moyenne vingt milles à surveiller le Mouloudia "au creux de la vague" et pourraient être plus de quatre vingt milles supporters à rejoindre les stades quand les résultats sont probant comme c'était le cas par le passé où le Mouloudia a su magnifiquement le faire jusqu'à se forger presqu'un mythe.
Ils sont là enfin, rêveur avec de nouvelles images dans la mémoire et l'imaginaire collectifs de tous ses fans et aussi, peut être, un peu plus de désarroi ou ce soupçon d'espoir quant à une resurrection du Mouloudia, pionnier et précurseur du football national, avec des hommes et une histoire qui se confondent dans la patine des murs de certaines bâtisses du vieil Alger...
Des hauteurs d'Alger au rivage de Bab El Oued, les murs ont de tout temps vu s'inscrire sur leur frontons, les trois lettres magiques, qui ont fait vibrer plus d'un, MCA.Dans les ruelles grouillantes où les gamins vous bousculent à chacun de leurs brusques mouvements désordonnés jusqu'à vous irriter même si vous étiez le plus calme des humains, on sent battre les coeurs au rythme du Mouloudia.
Autrefois "Chiffoune" (Chiffons), aujourd'hui "Chnaouas" (Chinois) pour certains, l'amour et la ferveur du club sont les mêmes chez les supporters du Mouloudia.Les gradins du "5 juillet" est leur opéra favori pour chanter les louanges des "vert et rouge".Qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente "le peuple" répondra toujours présent pour montrer a tous, avec fierté, sa folie pour le Doyen.Ils seront toujours là...
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Classement par année
Saison Champion Match Pts Dauphin Pts Troisième Pts Buteurs Buts 62-63 USM Alger 63-64 USM Annaba 64-65 CR Belcourt 30 72 MSP Batna 69 ES Guelma Saadi (USM Alger) 25 buts 65-66 CR Belcourt 30 72 ES Guelam 70 SC Oran 66 Reguieg (ASM Oran) 20 buts 66-67 NA Hussein Dey 22 51 CR Belcout 48 RC Kouba 49 Nordine Hachouf (ES Gulema) 18 buts 67-68 ES Setif 22 49 MC Oran 49 CR Belcourt 48 Mohamed Freha (MC Oran) 15 buts 68-69 CR Belcourt 22 52 MC Oran 50 USM Belabbés 47 Mohamed Freha (MC Oran) 15 buts 69-70 CR Belcourt 22 56 MC Alger 52 RC Kouba 44 Hacène Lalmas (CR Belouizdad) 18 buts 70-71 MC Oran 22 51 CS Constantine 48 MC Alger 46 Rabah Gamouh (MO Constantine) 25 buts 71-72 MC Alger 30 70 MO Constantine 68 CR Belcourt 68 Rabah Gamouh (MO Constantine) 24 buts 72-73 JS Kabylie 30 69 NA Hussein dey 69 MC Alger 67 73-74 JS Kabylie 30 70 MO Constantine 69 NA Hussein Dey 64 74-75 MC Alger 30 72 RC Kouba 71 MC Oran 67 Amirouche (RC Kouba)
Belkedrouci (MC Oran)18 buts 75-76 MC Alger 30 73 NA Hussein dey 72 JS Kabylie 69 Griche (ES Sétif) 21 buts 76-77 JS Kabylie 26 66 CR Belcourt 63 MC Oran 62 Baïlèche (JS Kabylie) 20 buts 77-78 MC Alger 26 62 JS Kabylie 61 ES Setif 58 BOUSRI (MC Alger) 21
buts
78-79 MC Alger 26 61 JS Kabylie Lakhdar Belloumi (MC Oran)
Guemri (ASM Oran)11 buts 79-80 JS Kabylie 30 70 CR Belcourt 69 ES Setif 64 Nacer Bouiche (JS Kabylie) 19 buts 80-81 RC Kouba 28 65 JS Kabylie 64 ES Setif 63 Meghichi (RC Kouba) 16 buts 81-82 JS Kabylie 30 70 NA Hussein dey 69 ES Setif 67 82-83 JS Kabylie 30 71 ES Setif 68 USM Belabbés 62 Abdeslam Bousri (MC Alger) 17
buts
83-84 GCR Mascara 30 66 USM Harrech 65 JS Kabylie 64 Nasser Bouiche (JS Kabylie) 17 buts 84-85 JS Kabylie 38 87 MC Oran 82 NA Hussein dey 82 Alloui (AS Aïn M'lila)
or Djamel Menad (GCR Mascara)?? 85-86 JS Kabylie 38 98 ES Setif 80 CR Belcourt 79 Nasser Bouiche (JS Kabylie) 36 buts 86-87 ES Setif 38 48 MC Oran 42 ASO Chlef 43 Hadi Khellili (RC Relizane) 17 buts 87-88 MC Oran 38 41 JS kabylie 37 JS Bordj menail 35 Bentayeb (USM Aïn Beida) 19 buts 88-89 JS kabylie 30 37 MC Alger 36 Rc Relizane 34 Nasser Bouiche (JS Kabylie) 18 buts 89-90 JS kabylie 30 39 MC Oran 36 MC Alger 34 Tarek Hadj Adlane (JS Kabylie) ?? 90-91 MO Constantine 30 38 ASM Oran 36 AS Ain Mlila 36 Driss (MO Constantine) ?? 91-92 MC Oran 30 39 USM Harrach 35 WA Tlemcen 35 Abdelhafid Tasfaout (MC Oran) 17 buts 92-93 MC Oran 30 38 NA Hussein dey 37 JS Kabylie 36 Abdelhafid Tasfaout (MC Oran) 15 buts 93-94 US Chaouia 30 35 JS Bordj menail 35 JS kabylie 35 Tarek Hadj Adlane (JS Kabylie) ?? 94-95 JS Kabylie 30 40 MC Oran 35 USM Blida 32 Tarek Hadj Adlane (JS Kabylie) ?? 95-96 USM Alger 30 60 MC Oran 58 USM Ain Beida 51 Mohamed Brahimi (WA Tlemcen) 14 buts 96-97 CS Constantine 30 56 MC Oran 55 USM Alger 49 Mohamed Djalti (WA Tlemcen) 15 buts 97-98 USM El Harrach 14 25 USM Alger 25 match non joué Kamel Kaci-Saïd (MC Alger) 11 buts 98-99 MC Alger 26 56 JS Kabylie 52 CR Belouizdad 53 Farid Ghazi (JS Kabylie) 19 buts 99-00 CR Belouizdad 22 47 MC Oran 38 MO Constantine 38 Lotfi Sahraoui (MO Constantine) 11 buts 00-01 CR Belouizdad 30 62 USM Alger 55 JS Kabylie 52 Isaâd Bourahli (ES Sétif) 16 buts 01-2001-02 USM Alger 30 57 JS Kabylie 52 WA Tlemcen 51 Noureddine Deham (ASM Oran)
Kamel Kherkhache (USM Blida)13 buts 02-2002-03 USM Alger 30 58 USM Blida 51 NA Hussein Dey 51 Moncef Ouichaoui (USM Alger) 18 buts 03-2003-04 JS Kabylie 30 61 USM Alger 58 NA Hussein Dey 49 Adel El Hadi (USM Annaba) 17 buts 04-2004-05 USM Alger 30 67 JS Kabylie 54 MC Alger 49 Farid Ghazi (JS Kabylie) 18 buts 05-2005-06 JS Kabylie 30 58 USM Alger 57 ASO Chlef 52 Hamid Berguiga (JS Kabylie) 18 buts [modifier]Nombre de titres par club
Club Nombre de titres JS Kabylie 13 titres MC Alger 6 titres CR Belouizdad 6 titres USM Alger 5 titres MC Oran 4 titres ES Sétif 2 titres USM Annaba 1 titre NA Hussein Dey 1 titre CS Constantine 1 titre MO Constantine 1 titre RC Kouba 1 titre GCR Mascara 1 titre US Chaouia 1 titre USM El Harrach 1 titre
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Amrous Sadek
"Un élégant défenseur"
Amrous Sadek est natif de la ville de Bordj Ménaïel. Ce formidable patelin a produit de grands footballeurs nationaux et internationaux à limage de Ramdani Madène Slimane, les regrettés Amrous Tayeb et Hocine Ferhat Malik.
Sadek a vu le jour un certain 29 décembre 1948 à Bordj Ménaïel, tout près du cimetière de Lala Aïcha. Il est issu dune famille de footballeurs. Il y avait dabord le regretté Ali Amrous puis Amar Ahmed, Omar Hocine Sadek et Tayeb sans oublier leur talentueux cousin Essaïd. La mémoire sportive se rappelle bien quun jour la composante de la formation de la JS Bordj Ménaïel était constituée de sept Amrous. Sadek occupait larrière gauche, Ahmed larrière central, Hocine le milieu de terrain défensif, Omar le milieu de terrain offensif, Amar le poste dinter-gauche, Tayeb lavant centre et Essaïd laile gauche. Lhistoire se souvient que trois des Amrous à savoir Tayeb, Sadek et Hocine ont porté les couleurs du Mouloudia club dAlger et de la JS Kabylie. Tayeb est mort sur un terrain de jeu, lors dun choc au cours du match MC Alger-USM Annaba. Cétait le plus brillant des trois. Lalmas Ahcène en avait fait son successeur.
Amrous Sadek avait quitté la JSBM pour tenter une carrière professionnelle. Il signa alors une licence dans un club de la ville de Mantes La Jolie (France) puis il entra au pays pour porter les couleurs du plus vieux club de football algérien, le Mouloudia dAlger. Cest-là que Ammi Smaïl Khabatou lui offre le poste darrière gauche chez les rouge et vert. Et cest ce même entraîneur, devenu coach des verts et blancs, qui lui ouvrit les portes de léquipe nationale algérienne à lâge de 22 ans pour affronter lURSS à Moscou en date en 1977. Sadek a joué divers match amicaux et porté le maillot national quune seule fois. On se demande dailleurs pourquoi ?
Amrous Sadek se consacrera ensuite corps et âme au Mouloudia où sa présence était dun atout appréciable pour Bachi, Tahir et Betrouni car il évoluait beaucoup plus dans le sens de la construction des opérations offensives. Amrous Sadek a remporté beaucoup de titres avec le MCA, et le championnat dAfrique (1976) quil a remporté haut la main était le finish dune carrière bien remplie. Il revint à la JSBM où il apporta son expérience et goûta à laccession de cette dernière de la division dhonneur de la nationale deux à la nationale une, puis par le temps il devint le président du club de la JSBM. Lorsque Amrous Sadek quitta le MCA, le poste darrière droit a été occupé par lexcellent Zemour Abdenour, lui aussi, natif de la ville de Bordj Ménaïel. Amrous Sadek était dune élégance extrême sur le terrain et dune clairvoyance dans la relance du jeu qui faisait de lui, un défenseur respecté et estimé de ses adversaires. Dans un poste où il lui est demandé dêtre un tant soi peu agressif, Sadek était plus technique, il avait une qualité : le coup de ciseau, qui était sa passion. Il avait de la rigueur surtout durant la période où le MCA menait le bal dans le championnat algérien. Sadek possédait les qualités requises pour un arrière latéral offensif, rapide et ayant une bonne conduite de balle.
Aujourdhui âgé de 58 printemps, il fait partie de lhistoire du MCA et de la JSBM. De temps à autre, le MCA (1976), champion dAfrique, se retrouve pour des matchs de tournoi, de jubilés et Amrous Sadek en a toujours fait partie. Que devient-il ? où est-il ? assiste-t-il à des matchs de football ?
Nous ne répondrons à aucune des questions. Nous disons salut Amrous, tu vois nous pensons à toi.Source: La nouvelle république
AMROUS Sadek
Né le 29 décembre 1948 à Bordj Ménaïel. (Défenseur)
4 Championnats d'Algérie: 1971/72-1974/75-1975/76-1977/78-
3 Coupes d'Algérie: 1970/1971-1972/73-1975/76
2 Coupes du Maghreb: 1970/71-1973/74
1 Coupe d'Afrique: 1976
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Afin que nul noublie
Berkani Abdelkrim (MCA)"Un arsenal technique impressionnant"
Il est vrai que Berkani Abdelkrim, l'enfant terrible du Mouloudia club dAlger, possède tout un arsenal technique qui mettait à laise les puristes de la balle ronde. Evoluant tout en finesse et doté d'une constitution physique appréciable.
Il se servait du contre pied pour déséquilibrer l'adversaire et de sa clairvoyance qui'l ponctuait par des passes au millimètre.
Né le 2 mars 1948 à Alger, Berkani Abdelkrim a joué à tous les postes. Polyvalent et infatigable, il a longtemps cherché un poste à sa mesure avant dopter finalement pour l'entre-jeu qui est celui du milieu de terrain. Berkani Abdelkrim avait une sensibilité et une imagination créative sur le terrain qui obligeaient ses adversaires à le surveiller étroitement. Lucien Leduc, charmé par l'élégance de son jeu, l'intègre au sein des "verts et blanc", pour sa mobilité et son sens du placement. Il connu sa première sélection alors qu'il n'avait que 20 ans.
C'était le début de la fin. Son parcours de footballeur au sein du Mouloudia club d'Alger est bien sinueux du fait de ses blessures. Jouer en équipe nationale avec Seridi Mustapha entre autres, cela veut dire que Abdelkrim disposait de grandes qualités techniques. Malheureusement, cet excellent footballeur qui a porté le maillot national une seule fois na pas eu de chance à cause d'un accident de la circulation qui l'a éloigné des stades durant un bon laps de temps. Malgré son courage après cette dure épreuve, il n'a pas pu revenir à son top niveau. Il tentera une nouvelle aventure avec le NASR d'Hussein-Dey (NAHD) mais sans résultat. Abdelkrim quittera le football avec tout de même un titre de champion d'Algérie en 1972 avec le Mouloudia club d'Alger.
De toutes les façons, Berkani Abdelkrim a marqué son temps dans le football algérien et fait figure dans la meilleure formation du doyen des clubs algériens. Au MCA, Berkani Abdelkrim a été un agent de liaison idéal utile aussi bien sur le plan offensive que défensive. Il avait le souffle inépuisable qui lui permettait de courir énormément sur terrain. Doté d'une vision claire du jeu, d'un excellent tir du droit en pleine course ou sur balle arrêtée. Ces techniques ont fait de lui lun des meilleurs milieu du football algérien. Mais pour lui, sa réussite a été le fait que dans le Mouloudia figuraient de grands joueurs de talents à l'image de Mekidèche, les regrettés Maloufi, Amrous Tayeb et Aouadj Zoubir, Tahir Hacène et autres. Ils étaient tous complémentaires. Berkani Abdelkrim figurait dans la cour des grands et les entraîneurs à l'époque ont apprécié ses qualités tant physique que technique.
C'est pour cela que Lucien Leduc fut charmé par ce jeune garçon. Il possédait comme tous les grands footballeurs mouloudéens la classe à l'état pur. Cétait un élément doué, un fabuleux stratège, un véritable battant et un pion très important puisqu'il complétait à merveille ses missions de milieu et de récupérateur quand celui-ci entamait le long du terrain. un vrai raid alimentant sans cesse l'attaque du Mouloudia club d'Alger. Et à l'occasion, si léquipe adverse contre-attaquait, il était toujours là pour casser les offensives adverses. Berkani Abdelkrim a toujours été à la hauteur de la tâche. Jamais au grand jamais, un joueur de football n'a laissé une aussi grande impression. Aujourdhui, il a atteint lâge des 58 printemps. On dit qu'il est à la fleur de l'âge, mais nous ne savons pas ce qu'il est devenu. Les fans du Mouloudia se rappellent-ils de lui ? Pas beaucoup, c'est sûr. Mais ceux de sa génération ne l'ont pas oublié. Il demeure toujours vivace dans lesprit de tous. On a tendance à toujours parlé de Bachi, Betrouni, Tahir, Bousri et autres mais, Berkani Abdelkrim ne fait partie jamais du langage des fans du MCA. Afin que nul ne loublie, nous disons au public mouloudéen et algérien dune manière générale qu'il était une fois Berkani AbdelkrimSource: La nouvelle république
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avec le N° 5
Mekidèche Saou
"la graine des grands talents"
Médaille d'Argent à Athènes
Vice Champion du Monde Militaire 1969
Né le 5.7.1944 à El Eulma (ex St Arnaud),
Décédé le Dimanche 21.10.2018 à l’Hôpital de Béni Messous (Alger)
Gendarme
22.10.2018 les Mouloudéens et ses amis le jour de son enterrement
ses Clubs
USMS, MCA (1966-1975), DNCA (1975-1977), Gendarmerie Nationale
Palmarès
- Plusieurs fois vainqueur de la Coupe d'Algérie Militaire avec la Gendarmerie Nationale
- 1967-1968 Champion de la Nationale 2 et Accession en Nationale 1 avec le MCA
- 1969 vice Champion du Monde Militaire en Grèce avec l'EN Militaire
- 1970-1971 Vainqueur de la Coupe d'Algérie avec le MCA et Militaire avec la Gendarmerie Nationale
- 1971-1972 Vainqueur de la Coupe du Maghreb à Alger et du Championnat d'Algérie avec le MCA
- 1972-1973 Vainqueur de la Coupe d'Algérie avec le MCA
- 1973-1974 Vainqueur de la Coupe du Maghreb à Tunis avec le MCA
- 1974-1975 Champion d'Algérie avec le MCA et Vainqueur de la Coupe Militaire avec la G.N
- 1975-1976 quitte le MCA pour la DNCA , Finaliste de la Coupe d'Algérie Militaire avec la Gendarmerie Nationale
- 1982 Vainqueur de la Coupe d'Algérie avec la DNCA (entraîneur Adjoint de Oualiken Amokrane)
international Militaire et "A"
1 sélection avec l'EN "A"
le 26.11.1967 Qualification Jeux Olympiques de Mexico à El Anasser Algérie-Libye 2-1
Entraîneur
il a entraîné la Gendarmerie Nationale entre 1976 et 1977, le Wifak de Collo 1977-1978, DNCA (Entraîneur Adjoint de Oualiken Mokrane de 1978 à 1982), Sidi Moussa, Hydra AC, les jeunes du MCA en 2001/2002
C'est au football de l'Union sportive musulmane de Sétif (USMS) dans les petites catégories que Mekideche Saou a débuté pour ensuite devenir un titulaire indiscutable dans la catégorie des seniors. Arrière central et accrocheur à souhait, il pouvait se convertir en demi défensif avec pour mission de prendre en charge l'adversaire le plus dangereux à partir de l'entre-jeu.
Né le 5 juillet 1944, (quelle coïncidence ? Il avait 13 ans lorsque l'Algérie recouvrait son indépendance le 5 juillet 1962). Il devint par la suite un international et a connu un seul match à l'âge de 23 ans contre la sélection nationale de Libye le 26.11.1967 avec l'entraîneur Lucien Leduc, la rencontre s'était déroulée à Alger. Saoud a participé à divers matchs amicaux avec les vert et blanc et porté le maillot national une seule fois. Sobre dans ses interventions athlétiques. Un élément sérieux tant en match qu'a l'entraînement. Il était également efficace. Accrocheur et de grande corpulence, il était réputé pour ses montées offensives. Mekideche Saou s'est surtout distingué au Mouloudia, le club d'Alger, par ses tirs puissants sur balles arrêtées. Dans une équipe du Mouloudia rajeunie, il apportera toute son expérience et très vite sans tambour ni trompettes, il deviendra le véritable patron auquel "Ammi" Smaïl Khabatou, le coach de l'époque du banc de touche s'adressa pour mettre en exécution ses directives et tempérer quelques fois l'ardeur de ses jeunes coéquipiers qui avaient pour noms : Tahir, Bachi, Betrouni et en 1969 le regretté Tayeb Amrous, décédé au cour du match (MCA-USM Annaba). Bon défenseur, habile à se placer et excellent technicien, il fût pendant de longues années, insolent et audacieux au sein du Mouloudia. Tout lui réussissait et des buts il en a marquait.
Du pied droit, du gauche, de la tête et ce malgré qu'ils occupait le poste de défenseur. Par sa rigueur et sa ténacité, pour son habilité à se dégager de situations dangereuses dans la surface de réparation et par sa joie de jouer, Saou est incontestablement de la ligne des grands défenseurs algériens connus comme les Belloucif, Zitouni Mustapha et Hadefi Miloud. Pièce maîtresse dans l'échiquier défensif du MCA, il réussit de belles choses qui ont convaincu une grande partie de l'opinion sportive qui voit en lui, un titulaire à part entière dans la formation des vert et rouge du club doyen, le MCA.
Lucien Leduc le supervise et reste impressionné par ce défenseur qui n'avait pas froid aux yeux et qui imposait le respect de ses adversaires. Mekideche Saou était le genre de joueurs de grande puissance et rapidité. Il était rarement surpris balle au pied par ses adversaires. Et il savait porter le danger dans le camp adverse grâce à ses montées offensives. Ooy
Lorsqu'il fut repéré par les dirigeants du MCA dans la ville de Aïn Fouara à l'USMS, il fut découvert par le public algérois et au cours des rencontres de championnat, il y eut un cou'p de foudre entre lui et les supporters mouloudéens. Il sera très vite adopté à cause de ses qualités techniques et indéniables. Sa gentillesse, sa vision de jeu, son abattage et sa maîtrise en ont fait de lui le maître de la nouvelle vague algérienne, ses coups de pieds arrêtés aux abords de la zone de vérité ont inquiété plus d'un gardien de but. Ses débuts au MCA furent laborieux mais grâce à sa volonté, il est parvenu à s'imposer pour devenir par moment le capitaine d'équipe des Betrouni, Aouadj, Tahir Hacène, Maloufi (Allah ya rahmou) et autres. Polyvalent et évoluant à droite comme à gauche de la défense, très physique et fougueux, il possédait un volume de jeu très développé. Il était voué au MC Alger aux dures besognes en devenant l'un des meilleurs arrières centraux que l'Algérie n'a jamais possédé. Il a laissé son empreinte au sein du Mouloudia, le club d'Alger au point où les algérois l'ont très vite adopté oubliant que Saou est l'enfant du tout Sétif. Il a été de ceux sur qui, malgré la présence de joueurs comme Aouadj Zoubir, Bachi Zoubir, Betrouni Omar et Tahir Hassen le poids d'une rencontre reposait. Il a personnifié le MCA. Mekideche Saou a été un monsieur exemplaire dans la vie de tous les jours que ce soit dans les terrains de football qu'en dehors. Un exemple de sérieux. C'était un personnage éduqué et respectueux des autres.
Il a donné de belles années au MCA et c'est avec le MCA qu'il terminera sa carrière. Et c'est justement là où le bât blesse. Personne ne sait ce qu'il est devenu.
Est-il revenu à la ville natale ? Habite-t-il toujours Alger la blanche ? nous n'en savons rien. Il a dépassé les 62 ans, l'âge de la sagesse. Nous le saluons pour les services qu'il a rendu au Mouloudia et au public algérien.Source : La nouvelle République
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