• MCA Cadets triplé 2006

    Les cadets du MC. Alger 

     "La fierté du Doyen"

    La saison 2005/2006 sera à jamais gravé dans la mémoire de toute la famille Mouloudéenne.Les moins de 17 ans du doyen des clubs Algérien ont réalisé, cette saison là, un triplé historique en remportant la coupe d'Algérie et le double championnat régional et national.Un parcours sans faute qui a donner naissance à une merveilleuse bande de copains drivée, avec fierté, par un jeune éducateur Algérien inconnu du grand public, au nom de Mekhazni Mohamed.

    Certes, les joueurs ont surclassé tous leurs adversaires, mais ils ont énormément souffert au cours de cette saison sur le plan de l'infrastructure. ils étaient comme de véritables nomades puisque les cadets du Mouloudia ont eu un mal terrible pour trouver un terrain et s'entraîner. Faisant du porte-à-porte, de Bologhine à Ben-Aknoun (terrain du RIJA), les jeunes du MCA, animés d'une volonté de fer, ont surmonté tous les obstacles,pour réaliser l'exceptionnel parcours qu'on sait, en attendant de trouver l'outil de travail nécessaire à leur progression, un stade.

    Pour la saison d'après, il fallait encore reconstruire du moment que la majorité des "super champions" étaient promus chez les juniors.L'actuelle équipe cadette du Mouloudia est constitué des minimes vainqueurs de la coupe d'Algérie la saison passée.La continuité du travail en catégorie des jeunes est primordial pour un meilleur suivi et un meilleur résultat.

     

    Les -17ans du MCA 2006/2007 :
    Fekih, Bouzidi, Sabour, Chafaï, Boukera, Boudjmil, Toudert, Boukaroum, Belkacem, Dahi, Bouhaouchine, Benchikhoune, Moumen, Benaldjia, Fenous, Roudine, Saïm, Hadjras, Bensalem, Djouder, Tilmatine, Bougherara, Bouchloukh, Lazreg.

    Entraîneurs: Mekhazni et Lezzoum.

     

    La cuvée 2006/2007 posséde , elle aussi, des atouts à faire valoir non négligeable.Ils ont pour noms Lazreg, Dahi, Bensalem, Hadjres, Bouhaouchine, Benchikhone, Moumen ...une superbe équipe au football chatoyant et porté vers l'offensive avec une muraille presque infranchissable (7 buts encaissés en championnat).Ils ont l'amour du Mouloudia pour la plupart d'entre eux et rêvent de jouer en équipe fanion du prestigieux MCA.

    Auteur de 20 buts en championnat cette saison, l’avant-centre des cadets du MCA,Bensalem "Zino" constitue la force de frappe de cette jeune équipe.Il a été l’un des grands artisans de l’excellent parcours réalisé par son équipe.Zino est le leader naturel de l'équipe grâce à ses buts décisives et ses gestes spectaculaires mais ceci n'enlève en rien aux mérites de ses coéquipiers qui, à l'instar de Moumen Billel ou Lazreg Said, sont aussi important dans l'échiquier de Mekhazni.Chaque élèment apporte sa contribution à l'édifice.Résultat: un ensemble qui force l'admiration.

     

    Aujourd'hui le 25 mai 2007 à Tipaza, ils l'ont fait.Nos vaillants guerriers ont pu conserver leur coupe pour la seconde année consécutive, du jamais vu au Mouloudia.La séance des tirs aux buts a départagé les deux voisins Mouloudéens et usmistes, aprés un 0 à 0 apprement disputé.Bravo à vous tous, joueurs, staff technique et médicale, dirigeants et supporters.


    Avec eux on est convaincu que le Mouloudia posséde l'équipe de demain.Produits du club avec un seul renfort extérieur, Moumen de Guelma, les moins de 17 ans ont un avenir radieux devant eux pour peu qu'ils gardent les pieds sur terre et soient armés de patience, de sérieux et d'abnégation.La réussite passe par là.

     

    Le MCA vient de trouver l'équipe des lendemains enchanteurs.

    Vous êtes la fierté du Mouloudia et de son peuple.


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    MISSOUM SAHNOUN M'Hamed

     

     SAHNINE M'Hamed

    dit MISSOUM

     

    "Ailier droit 1934-1947"

     

    Missoum dont le nom de famille est Sahnine (Sahnoun selon Rabah Saâdallah) est un enfant du "Ouarsenis". Il est né le 29.7.1918 à Cheliff (ex El-Asnam) ville très réputée pour la "production" de très grands footballeurs tels que Benouna, Bennbouali, Rebih, Boumezrag, Meksi, Benali.

    Petit de taille mais assez épais, Missoum qui était craint par toutes les défenses, était servi par d'incroyables qualités physiques notamment la vivacité et la force de pénétration.

    Hargneux provoquait souvent ses adversaires directs et les poussaient à la faute.Il faut dire qu'il était insaisissable grâce à sa mobilité permanente.

    Généreux à plus d'un titre, Missoum qui était pourtant issu d'un rang social modeste, refusait de prendre les primes de match qu'il destinait à ses coéquipiers encore plus nécessiteux.

     

     

    L'inoubliable ailier droit de charme

     

     

    Jamais le vieux monde du Football des années 1934-1947 ne rate, losque l'occasion se présente, d'évoquer le nom de ce charmeur des foules et à la fois celui qui mettait ses adversaires dans de drôles de pétrins.

    Vous l'avez peut être deviné, nous faisons allusion à ce petit ailier droit, M'hamed Missoum, un footballeur hors du commun, il a émergé du lot au cours de son époque (1934-1948).Cet enfant de l'ex Orléanville (Chlef) avait des qualités techniques extraordinaires (vision de jeu, précision, rapidité avec un sens de dribbles et des feintes inégalées en Algérie).

    Ceux qui ont vécu la période de cet ailier Mouloudéen constateront en toute objectivité que ce que nous écrivons sur Missoum Sahnoune (Sahnine) n'a rien de superflu, car tout a été prouvé et vécu sur le terrain, avec évidemment les témoignages écrits à l'appui qui faisaient des éloges à l'égard de ce sélectionné de la vaillante équipe d'Alger, lors des matches d'inter-ligues contre a Tunisie ou le Maroc et d'autres encore.Comme nous le disons, M'Hamed Missoum est natif de l'ex Orléanville (devenu El Asnam, puis Chlef) ville où d'autres stars du football avaient vu le jour avant Missoum. Nous voulons parler de Ali Benouna (GSO, MCA, FC Séte..), Rabih et Benbouali (1938 O.Marseille), Mohamed Boumezrag (Bordeaux 1938), Gogo Nemeur (Le Havre 1938).D'autres documents officiels font apparaitre un certain Missoum au sein de l'équipe professionnel de Sochaux en 1938 aux côtés de Etienne Mattier, Laurent di Lorto et Roger Courtois.Il paraîtrait qu'il s'agit du frére du Mouloudéen M'Hamed.

    Sa première apparition fut en 1928 en catégorie "pupilles" du G.S.O (Groupement Sportif d'Orléanville), vu son âge (10 ans) Missoum évoluait sans licence dans une équipe composée des jeunes de son âge en hors compétition.Mais au fil des temps, il gagnera haut la main sa place dans une équipe affiliée.C'était sous les couleurs du G.S.O, club d'origine également des joueurs professionnels cités plus haut.Pour Missoum, le choix était fixé et rien ne fera changer l'avis de M'Hamed pour signer au MCA.

    Missoum au Mouloudia jusqu'à sa retraite, participera à toutes les étapes difficiles des "verte et Rouge" à partir de 1934, notamment aux matches d'appui (1934-1935) contre l'US Blida pour la désignation du champion d’Alger de la 1ère division.Un match disputé et gagné 1-0 par le MCA, le but fut réalisé sur coup franc tiré des 30 mètres par Mustapha Kerrarssi au stade Raoul Zevaco de Maison Carrée.Missoum fera partie encore d'une autre rude épreuve avec le MCA en 1935-1936 lors de la rencontre en barrage disputée en 3 épisodes contre la lanterne rouge de la division d'honneur, l'Olympique de Marengo.Après deux nuls au stade Zevaco, le MCA arracha son accession lors de la 3ème  manche disputée sur le terrain d'El-Affroun (2-1). Missoum faisait partie donc de la plus prestigieuse formation du Mouloudia d'avant les années 40 avec à ses côtés Branki, Kerrarssi, Chelbabi, Albor l'argentin, Ahcène, Abed, Abdellaoui,Dahmoun Ramdane, Berzig Mustapha, Derriche, Hamoud Scandrani et Said Hadad. Puis plus tard (1940-1947) il jouera avec Benouna, Firoud, Said Said, Nasri, Abdoune, Bencharif, Dahmoun, Tadjet, Hamid Benhamou...etc

    Le 8 Novembre 1936, Missoum est retenu dans la sélection d'Alger qui devait gagner Tunis pour le tournoi inter-ligues avec son coéquipier Jordan Albor, l'Argentin du MCA, le goal Izzo, Struska, Montel, Saadi, Vittielo, Gilly, Garcia, Calmus et Chazot.A Tunis, le festival du Duo Albor-Missoum fut l'artisan du Nul (2-2) obtenu par les Algérois face aux joueurs tunisiens menés par Berbicha, Savolli,Medrina,Di Maggio, Di Gregorio et Madonnia. Cette équipe était très redoutable en ce temps surtout sur son terrain de Belvédère.

    Le 30 octobre 1938 fut un jour mémorable pour Missoum et pour l'équipe d'Alger qui a remporté le tournoi inter-ligues devant la sélection du Maroc composée de Mekki, Alonzo, Achour, Kupper, Trimbo, Hernandez, Fratini, Palladi, Debrien, Allal...Les Algérois avaient remporté le gain de la rencontre par un score sans appel de 3 buts à 0.Il est vrai que la présence de Pierrot Pansetti, Vidal, Calmus et Barrier permettait à Missoum de réaliser son grand numéro au cours d'un match marqué par un niveau technique très élevé, sous la conduite d'un Couard maître absolu en défense et meneur d'hommes remarquable. M'Hamed Missoum s'installera à la fin de sa carrière à Nancy en France où il montera une activité commerciale.Il revient à Alger après l'indépendance avec sa famille. M'Hamed dirigera un commerce sur le littoral Ouest (Le restaurant "La Gondole" de Moretti qui est devenu plus tard "l'Hacienda"), une affaire qui semblait le satisfaire jusqu'au jour où elle fut frappé par la mesure de nationalisation, en effet il a été fermé par Benbella.

    Missoum, complètement déçu par son sort, repartit aussitôt à Nancy ou il restera jusqu'à sa mort. Auparavant Missoum fut amputé d'une jambe suite à une douloureuse maladie. Il a été enterré en 1984 à l'âge de 66 ans au cimetière El Kettar. Ses obsèques n'ont connu hélas qu'une faible présence due en raison du manque d'information sur son décès.

    M'Hamed Missoum Sahnine (Sahnoun) qui est né le 27 Juillet 1918 à Chlef demeurera pour des générations un footballeur exemplaire.Un homme au cœur Humain, toujours courtois, bon travailleur et père de famille très affectueux.

    Allah yerahmek

     

    Rabah SAADALLAH

    Le Soir d'Algérie Décembre 1994


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  • DJEBAILI Salah

    1966/1967

    "Le scientifique"

    Né le 30 Décembre 1937 à Khenchela.Inter-gauche.Il a débuté très jeune à Khe,chela dans laquelle; il se distinguait par sa puissance de frappe.Un organisateur de jeu, bien souvent inspiré, qui a fait les beaux jours de Nimes Olympique-club de division "une" française-avant de signer pour le Mouloudia d'Alger, où il n'a fait en fait que passer (une saison 1966/1967).Gaucher Naturel, il savait allier finese et puissance ddans son volume de jeu.A 25 ans, il est appelé en équipe nationale dirigée par le trio IBRIR-EL KAMEL-FIROUD.Il a eu une fin de carière très discrète tant il est vrai qu'il n'a jamais pu s'adapter aux conditions d'organisations anarchiques du football dans les associations sportives.En 1968, Salah a été l'un des responsables du staff technique des "vert et Blanc".

    Premier match avec l'équipe d'Algérie à l'âge de 25 ans et 2 mois à Alger le 28.02.1963 contre la tchécoslovaquie avec pour entraineurs IBRIR-EL KAMEL et FIROUD.Dernier match avec l'équipe Algérienne à l'âge de 26 ans et 11 mois à Alger le 04.11.1964 contre l'URSS avec pour entraineur IBRIR.Participation aux matchs amicaux:2 A porté le maillot national 2 fois.

    http://sebbar.kazeo.com

    Djebaili le Nimois

    DJEBAILI: un nom qui évoque bien des souvenirs pour les supporters de l’équipe de football du Nîmes Olympique des années soixante, qui remporta la Coupe de France.Il était le « demi droit » et capitaine d'équipe lorsque, étudiant en écologie à l’université de Montpellier il terminait sa thèse de troisième cycle au laboratoire du CEPE-CNRS. Rentré au pays au moment de l’indépendance il fut l’un des premiers et rares cadres universitaires de l’Algérie moderne. Professeur d’université, directeur du laboratoire d’écologie de l’université des sciences et techniques Houari-Boumediene, il occupa les fonctions de directeur général de l’ONRS, puis de directeur de l’INA (Institut national d’agronomie).

    En 1957/58, une grande saison : Nimes Olympic termine 2ème et arrive en finale de la coupe de France, battu 3-1 par Reims.C'était les débuts en pro de Salah Djebaili.

    Il joua au prestigieux Mouloudia d'Alger (saison 1966/1967) et l'USM Khenchela, l'équipe de sa ville natale.Il mourra en 1994.


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  • BAGHDADI BALAMANE

     dit Ferhat

    "Président du Mouloudia des années 70"

     

    En ce 15 Août 2012, il nous est agréable de rappeler à notre mémoire Ferhat Balamane (Baghdadi pour l’état-civil) qui est né le 15 aout 1927 à El-Aouana (Jijel).

     

    Très jeune, il habite avec ses parents le quartier de Belcourt ou il fréquenta l’école Olivier avec,comme camarades de classe, Si Omar Bensaidane et Mokhtar Bouchafa entre autres.

     

    Il commença à mliter très jeune aux coté de Ali Mahsas et de Mohammed Belouizdad.

     

    Après la crise du PPA-MTLD, il rejoignit, comme beacoup de militants, les Amis du Manifeste auprès de Ferhat Abbas auquel il vouait une grande admiration.

     

    Il devint alors un des responsables de la Jeunesse de l’UDMA (JUDMA) jusqu’au début 1955 ou il intégra le FLN auprès de Abane et Bitat.

     

    Il fut aussi membre du premier conseil exécutif de l’UGTA présidé par Aissat Idir.

     

    En novembre 1956 il fut arrêté et condamné à vingt ans de travaux forcés en compagnie de son ami d’enfance à Belcourt, M’hamed Sahnoun.

     

    Il connut les prisons de Serkadji, El-Harrach et Lambèse avant d’être transféré en France à la prison d’Angers avec des militants comme Si Moh Touil, compagnon de Amirouche et des militants du Parti Communiste Algérien comme Guerroudj, Dr.Timsit et Ahmed Akkache.

     

    Ce dernier racontait que lors de leur évasion de la prison d’Angers, Ferhat n’a pas réussi à sortir car trop gros pour passer à travers l’ouverture dans le mur.

     

    Au cessez-le-feu il fut libéré et rejoignit la Zone Autonome d’Alger en compagnie du Commandant Azzedine jusqu’à l’indépendance.

     

    Il fut alors nommé Maire d’Alger puis Préfet Administrateur du Grand Alger.

     

    Il rejoignit ensuite son Administration d’origine le Ministère de l’Intérieur comme Conseiller technique. Il fut parallèlement élu au comité central du FLN et Secrétaire National de l’Organisation des Moudjahidines.

     

    Grand amateur de sport, dès que ses activités politiques le lui permirent il prit en charge le MCA, son club de toujours, et il en devint le président en 1971 et il obtint le premier titre national du Mouloudia.

     

    Les titres se succédèrent alors jusqu’à la coupe d’Afrique des Clubs en 1976,puis vint la fameuse «Réforme sportive » qui mit fin aux clubs civils et au bénévolat.

     

    Ferhat Balamane fut rappelé à Dieu en avril 1996.

     http://ruedarwin.over-blog.com/article-balamane-ferhat-109122518.html

     

    La véritable stature Ferhat Balamane, le président du Mouloudia Club Algérois des années 70 a tenu un rôle prépondérant dans la bonne marche du club et du sacre africain de l'équipe Mouloudienne de 1976.Fidèle à ses ses engagements et à ses principes, Ferhat Balamane a gére au plus juste son club,Drif le président de la section et Zouba l'entraîneur de la glorieuse formation 1976 travaillait à l'aise en raison de la politique tolérante, sage et rondement tracée par le président du club. Respecté par tout le monde, Ferhat Balamane était traité avec beaucoup de respect par l'ensemble des joueurs, dirigeants et supporters, mais aussi par les instances sportives, voir les adversaires.Homme cultivé, passionné pour le Mouloudia qu'il chérissait par dessus tout, Ferhat Balamane n'aimait tout de même que son autorité soit contestée surtout injustement.Il s'est rapidement imposé comme l'homme de la situation et les résultats ont vite fait de plaider en sa faveur.Durant tout son passage au Mouloudia, Ferhat Balamane a mis toute son énergie et son dynamisme.Il décède le 13 avril 1996.

    Dans "le Mouloudia cette légende vivante"


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  • ASSELAH Hocine

    "Militant de l'école Mouloudéenne"

     

     

    La famille ASSELAH a en effet payé un lourd tribut pour la noble cause de l'indépendance de notre pays, on citera notamment: Asselah Hocine

    Né en 1917 au village ighil imoula, à Tizi-Ouzou, Hocine Asselah rejoint la capital très jeune, et c'est à Soustara à l'école Sarroy (école que fréquentaient quelques fondateurs du MCA) qu'il poursuivait ses études  primaires, mais comme beaucoup d'algériens de l'époque il n'a pas pu suivre un enseignement secondaire normal.Il parvient néanmoins à maitriser les deux langues Arabe et Français pour mener un combat de militatntisme jusq'uà la fin de sa vie.

    Dès 1934, il milita au sein de l'étoile Nord Africaine et devint secrétaire des jeunesses de congrés.En 1942, il devint membre du CARNA, il est membre fondateur du journal l'Action.Emprisonné  en 1945 à El Harrach, il a été détenu ensuite à l'hôpital de Mustapha (troubles cardiaques) d'où il s'évada dans des conditions extrêmement difficiles.Membre des directions des AML et du PPA, il est envoyé en octobre 1946 par le PPA à Paris où il réorganisa la Fédération de France de ce parti.

    ASSELAH Hocine,ancien Mouloudien (section basket) est figure marquante du nationalisme algérien, militant puis rapidement l'un des dirigeants les plus en vue du PPA-MTLD de 1939 à 1948. 

    Il est décédé en Janvier 1948, victime des sévices de la police colonialiste. En hommage à son sacrifice, une des artères principales d'Alger
    porte son nom.


    L'exemple du premier grand militant Hocine ASSELAH a servi de stimulant à des dizaines de nationalistes originaires comme lui d'IGHIL-IMOULA (Wilaya de Tizi-Ouzou). Ce village où fut imprimée la fameuse Déclaration du 1er Novembre 1954 est considéré comme un Haut-lieu historique. Outre les souffrances de la quasi-totalité des villageois durant la guerre de libération, il y a été dénombré globalement, 84 Chouhada, 28 membres de l'ALN qui ont survécu et 61 internés.

    Les faits marquants de sa vie:

    à 17  ans il adhère à l'Ecole Nord Africaine

    après la dissolution de l'ENA en 1937, Hocine rejoint le Parti du Peuple Algérien (PPA), il devient parallèlement à ses avtivités au sein de ce parti, un des animateurs de la section Basket du Mouloudia Club Algérois (M.C.A).

    à 25 ans, et par la force des choses, il est responsable du PPA.Il organise et anime la rédaction de "L'action algérienne" un journal nationaliste.

    ASSELAH Hocine

     ASSELAH Hocine عسلة حسين ..

    Fils de Soustara, grand militant basketballeur de l'école Mouloudéenne ..

    Né en 1917 au village Ighil Imoula, à Tizi-Ouzou, Hocine Asselah rejoint la capital très jeune, et c'est à Soustara à l'école Sarroy ( école que fréquentaient quelques fondateurs du MCA ) qu'il poursuivait ses études primaires, mais comme beaucoup d'algériens de l'époque il n'a pas pu suivre un enseignement secondaire normal .

    Il parvient néanmoins à maitriser les deux langues Arabe et Français pour mener un combat de militantisme jusq'u à la fin de sa vie .

    Dès 1934, il milita au sein de l'étoile Nord Africaine et devint secrétaire des jeunesses de congrés .

    En 1942, il devint membre du CARNA ( Comité d'Action Révolutionnaire Nord-Africain ), il est membre fondateur du journal l'Action .

    Emprisonné en 1945 à El Harrach, il a été détenu ensuite à l'hôpital de Mustapha ( troubles cardiaques ) d'où il s'évada dans des conditions extrêmement difficiles .

    Membre des directions des AML ( Amis du Manifeste et de la liberté ) et du PPA ( Parti du peuple algérien ), il est envoyé en octobre 1946 par le PPA à Paris où il réorganisa la Fédération de France de ce parti .

    ASSELAH Hocine, ancien Mouloudien ( section basket ) est figure marquante du nationalisme algérien, militant puis rapidement l'un des dirigeants les plus en vue du PPA-MTLD ( Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques ) de 1939 à 1948 .

    Il est décédé en Janvier 1948, victime des sévices de la police colonialiste . 

    En hommage à son sacrifice, une des artères principales d'Alger porte son nom .

    Hocine Asselah (1917-1948). Militant de la cause nationale

    Un physique frêle, un fonceur intrépide

     

    le 24/06/2010 


    «Les grandes révolutions naissent des petites misères comme les grands fleuves des petits ruisseaux...» Victor Hugo

    eut-on raisonnablement, malgré une santé déficiente et fragile, se donner à fond dans des actes que le corps peut difficilement supporter ? Hocine l’a fait. «Il avait de la peine à arpenter les marches de La Casbah», se souvient un de ses proches. S’il avait mal au cœur, sa grandeur d’âme était exceptionnelle... Pour la libération de son pays, il s’est donné corps et âme, poussé par son engagement et sa foi patriotiques. Pourtant, il souffrait d’une lourde pathologie cardiovasculaire. Sans doute, s’est-il inspiré de ses aînés en faisant sienne cette maxime : «Se sentir inutile est pire encore que de se sentir coupable». Hocine s’est investi dans le nationalisme radical prônant l’indépendance jusqu’au dernier souffle de son existence. Il assuma son militantisme avec bravoure et détermination jusqu’à sa mort prématurée à la fleur de l’âge. Il n’avait que 31 ans. Le héros, c’est celui qui fait ce qu’il peut. Les autres ne le font pas. Hocine Asselah est né le 20 mars 1917 au village Ighil Imoula, commune de Tizi N’telta, wilaya de Tizi Ouzou. «Un village prédestiné, devenu un haut lieu historique par la volonté des hommes et des événements», note Ramdane Asselah, ancien moudjahid et cousin du héros. C’est à Ighil Imoula, en effet, que furent imprimés par ronéo et sous la direction de Ali Zamoum les premiers exemplaires de la déclaration du fln du 1er Novembre 1954.

     

    L’enfant d’Ighil Imoula

     

    Hocine a passé une partie de son enfance dans son village natal. Il grandit sous l’autorité de son père Amar Oulhadj dont la droiture, le courage et la sagesse étaient reconnus par tous les habitants. La mère, Dahbia, également pleine de bon sens éleva dans la dignité ses deux fils, dont Arab qui recueillera plus tard son cadet Hocine. A 12 ans, Hocine rejoint Alger où est établi Arab, en qualité d’homme d’affaires et conseiller juridique. Hocine poursuit ses études primaires à l’école Fatah dans la Haute-Casbah. Il prend des cours à la médersa d’Alger. Ramdane a relevé que Hocine avait saisi très tôt l’importance de l’instruction «qui, disait-il, est une arme de combat», engageant les jeunes à s’instruire dans n’importe quelle langue. Lui-même n’a cessé de se cultiver en autodidacte tout au long de sa vie, parvenant parfaitement à maîtriser l’arabe et le français. Hocine a vécu dans un monde tourmenté, difficile où une vision profondément tragique de l’existence le dispute à la vitalité des sentiments et des manifestations paradoxales d’espérance. Et comme Eluard, il aurait pu déclamer : Il nous faut drainer la colère et faire lever le fer pour préserver l’image haute Des innocents partout traqués et qui partout vont triompher Adolescent et écœuré par les injustices dont il était témoin, Hocine part à la recherche d’associations d’inspiration réformiste et progressiste. C’est ainsi que dans un premier temps, il se rapproche de la mouvance des Oulémas et des animateurs du Congrès musulman. Ses convictions patriotiques se renforcent à la suite du meeting du 2 août 1936 organisé par les membres du Congrès musulman au Stade municipal d’Alger. Messali y réclama devant près de 20 000 personnes l’indépendance de l’Algérie. Ce fut l’étincelle qui enflamma la population algérienne. Hocine Assellah, âgé seulement de 19 ans, s’engagera dès lors pleinement dans le mouvement indépendantiste. Hocine se met en relation avec Mohamed Taleb qui, en décembre 1942, prit l’initiative de réunir des jeunes nationalistes à la médersa Erached au 10 rue Médée à La Casbah. Ces jeunes étaient outre Taleb, Mahmoud Abdoun, Hocine Asselah, Sid Ali Abdelhamid, Cheikh Ahmed Benhocine, Ali Hallit et Abdelmalek Temmam. Cette organisation de jeunes, à l’instar de celle de Belcourt, s’intégrera au ppa auquel elle insuffla une autre dynamique juvénile et porteuse d’espoir. Hocine sortira du lot. Remarqué pour son engagement, son sens de l’organisation, il entre en 1944 au bureau politique du ppa. Selon l’historien Mahfoud Kaddache, on prête aussi à Hocine la prouesse d’avoir réussi à rencontrer Robert Murphy, représentant du président Roosevelt à Alger, à qui il a fait part des revendications des nationalistes. Hocine, investi de la confiance du parti, assumera plusieurs missions dont, notamment, la mise en place de cellules clandestines du parti et notamment en Kabylie. C’est dans ce cadre qu’au cours de l’année 1943, Hocine va charger son cousin Ramdane de former une cellule à Boghni où il était jeune postier. Au cours de de cette année, Hocine et Lamine Debaghine sont mandatés par le parti pour négocier avec Ferhat Abbas les termes de la plateforme des Amis du manifeste et de la liberté (aml). Asselah participe à la création d’un journal clandestin du ppa l’action algérienne dont il fut l’un des rédacteurs avec Hocine Lahouel, Mostefa Lacheraf, Benali Boukort, Kaddour Sator, Mohamed Ghersi et autres collaborateurs occasionnels. La réalisation matérielle de cette publication était confiée à Sid Ali Abdelhamid, ses deux frères Boualem et Mustapha, Saïd Ladjali et M’hamed Lamraoui. A la veille du 1er mai 1945, le parti charge trois de ses membres, Mostefaï, Asselah et Chadly El Mekki d’élaborer un modèle de drapeau national. Celui qui s’y implique le plus, en l’occurrence Mostefaï, parle avec beaucoup de respect de son ancien camarade de lutte. «C’était un homme déterminé, loyal, toujours prêt à s’investir pour les bonnes actions. Il était handicapé par sa maladie mais ne laissait rien transparaître. C’était un militant sincère qui s’est donné à fond pour défendre la cause. Jamais il n’a montré des signes de faiblesse ni reculé devant le devoir. Je garde de lui l’image d’un homme qui s’est totalement engagé dans le combat de la liberté et de la dignité. Hélas, il a été arraché très jeune à la vie. Il symbolise le sacrifice et le dévouement, son ascension dans la hiérarchie du parti renseigne sur ses capacités indéniables de tacticien clairvoyant.» Sachant par avance que son état de santé ne lui permettrait pas d’assister à l’indépendance de l’Algérie, il confiait avec philosophie à son ami Amar Bentoumi, devenu plus tard bâtonnier. «Tu as de la chance, car tu assisteras à la libération de l’Algérie ou du moins au déclenchement de la lutte de libération nationale.» Il était convaincu que sa maladie ne lui laisserait que peu de temps, c’est pourquoi il avait une activité débordante sur tous les plans et surtout dans l’action militante.

     

    Un homme attachant

     

    Bentoumi l’a connu en 1941 lorsqu’il a rejoint l’équipe de basket-ball du mca, dont Hocine était dirigeant. «Il ne ratait aucune occasion pour amener la conversation sur la situation du peuple algérien, sur les méfaits du colonialisme puis avec beaucoup de faits, il amenait son interlocuteur à tirer la conclusion logique, à savoir la nécessité de s’organiser pour libérer le peuple algérien du joug colonial. Il savait parler avec leur langage aux commerçants, aux ouvriers, aux cireurs. Où qu’il se trouve, il était en mission. Il la remplissait avec une foi inébranlable, il répandait avec joie la flamme du patriotisme. On ne compte pas le nombre de militants nationalistes que Hocine Asselah a attirés dans les rangs du Nidham, puis du ppa, à travers le mtld et l’os. Asselah me fut révélé lors de la manifestation organisée à l’occasion de l’Aïd El Fitr, le 23 septembre 1943, pour protester contre l’arrestation de Ferhat Abbas et d’une façon générale pour la la libération des détenus politiques. C’est un militant de haute volée, estime son ami Sid Ali Abdelhamid qui souligne que l’itinéraire de Hocine est d’autant plus remarquable pour avoir été bref mais bien rempli, il n’en fut que davantage exemplaire».

     

    Un militant de haute volée

     

    Sid Ali remonte à la décennie charnière 1930-1940. «C’était l’époque du colonialisme triomphant, dont la célébration en apothéose du centenaire de son débarquement à Sidi Ferruch durant tout l’été 1930 avait alors marqué le summum de son indéniable apogée. Laminée, épuisée, déculturée, otage sans recours de la famine, des épidémies et des catastrophes naturelles, la population musulmane semblait avoir perdu jusqu’à la capacité d’espérer. Pour avoir accompagné le Congrès musulman pendant deux ans, Asselah avait fini par saisir l’absurdité de sa démarche conciliante alors qu’il avait en face un pouvoir retors, partisan de la manière forte, peu enclin aux compromis. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclata, Asselah était mûr pour virer de bord et déserter un Congrès musulman désarticulé. L’initiation de Asselah aux objectifs du nationalisme radical s’effectua au contact de Abdoun et de Temmam avec lesquels Hocine avait tissé de solides liens d’amitié et de confiance, quand il adhéra au parti, c’était davantage au carna qu’au ppa. Vulgarisateur-né, il avait l’art et la manière de rendre accessibles et surtout engageants les mots d’ordre et les consignes de l’organisation, sans pour autant s’exonérer de tancer rudement les mous et les sceptiques, ni de se montrer incisif et péremptoire pour ranimer et doper les énergies déficientes.» Asselah a été l’une des chevilles ouvrières qui ont permis au ppa, par le biais des aml, de parvenir à des résultats probants. La partie de sa vie que Hocine consacra à ces aml fut particulièrement dense, enrichissante et sans nul doute performante. Pendant toute l’année 1947, Asselah avait été sujet à de fréquentes alertes cardiaques. Il tenait tête à la maladie avec le sourire, mais il se savait condamné. Sa santé périclitait à vue d’œil. Courant janvier 1948, il fut évacué sur l’hôpital Mustapha dans un état critique. Il y décéda le 11 du même mois alors qu’il n’avait que 31 ans. Sa mort plongea ses amis dans un profond chagrin. Le parti et ses anciens compagnons lui réservèrent des obsèques dignes du militant irréprochable qu’il avait été. Une foule importante lui fit cortège jusqu’au cimetière d’El Kettar. C’est Mohamed Khider, membre du Bureau politique et député mtld qui prononça l’éloge funèbre. «La mort de Asselah m’avait douloureusement affecté. J’étais bouleversé car depuis son admission dans l’organisation de la Casbah, nous étions très proches et tous les deux nous étions plus proches encore de Mohamed Taleb, notre mentor commun en politique», confie Sid Ali Abdelhamid qui renchérit : «Je garde de Hocine le souvenir d’un compagnon agréable, dont la vitalité et l’entrain supplantaient ses défaillances de santé. C’est seulement après sa mort que j’ai réellement mesuré toute la richesse de sa personnalité aux talents multiples. Une personnalité aussi rigoureuse qu’attachante, rivée à une exigence militante qui forçait le respect...» |Parcours : | |Né à Ighil Imoula, commune de Tizi N’tleta, wilaya de Tizi Ouzou le 20 mars 1917, Hocine Asselah a consacré toute son existence à partir de l’âge de 17 ans à la lutte pour l’indépendance de l’Algérie. Arrêté à la suite des événements de 1945, il s’évada de l’hôpital Mustapha d’Alger en sautant de sa cellule haute de 4 mètres malgré un cœur fragile. En dépit des sévices subis qui ont aggravé son état de santé (troubles cardiaques), il continua à lutter dans la clandestinité et dans l’illégalité jusqu’à sa mort survenue prématurément à 31 ans. Un hommage sans pareil à l’époque lui a été rendu par des milliers de militants et sympathisants d’Alger qui l’ont accompagné au cimetière d’El Kettar où il repose en paix. Une des principales rues de la capitale (siège de l’apn) porte son nom.|

                                                                                        Hamid Tahri

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