• Derriche Braham ancien joueur et dirigeant du MCA

     

     

    ELLE N'A PAS POUR OBJECTIF DE REPRENDRE LE MCA
    La fondation Braham Derriche est née


    “Ils sont venus, ils sont tous là …” telles étaient les paroles du début de la célèbre chanson de Charles Aznavour racontant l’agonie d’une grand-mère sicilienne. Mais, ce jeudi après-midi dans la petite salle du musée du moudjahid à Ryad-El-Feth, ils étaient tous là, les anciens du Mouloudia non pas pu enterrer qui que ce soit mais pour créer la fondation “Braham Derriche” du nom de ce militant et dirigeant de la première heure du Doyen.

    Après une sympathique collation, toutes les personnes présentes se sont retrouvées dans une enceinte où la cérémonie animée par Benyoucef Ouadia, l’ex-commentateur sportif de l’ENTV, débuta par la récitation de la fatiha par un cheikh suivie de l’hymne national “Kassamen” et une minute de silence à la mémoire des glorieux chouhadas. L’émotion était telle que l’ancien ailier-gauche virevoltant du MCA des années soixante-dix, Aïssa Draoui ne put se retenir et fondit en larmes. Puis, Mokhtar Derriche, le fils de Braham, prit la parole pour rappeler que le domicile de son père avait abrité un haut fait historique qui allait être à l’origine de la révolution, la fameuse “réunion des 22”. “Cette fondation aurait pu s’appeler Djaout ou Aouf, mais l’important c’est le travail. Nous avons le devoir de nous unir. Cessons nos querelles. Les causes justes finissent toujours par triompher”, dira-t-il en substance. Il sera relayé au micro par Smaïl Khabatou qui décrit la personnalité de Braham Derriche qu’il a bien connu de son vivant :”Je rends un vibrant hommage à Derriche qui reste pour moi un modèle unique de dirigeant dévoué à la cause nationale et au Mouloudia” s’exclama “Ammi Smaïl” toujours bon pied, bon œil. C’est Abdelkader Drif qui lui succédera pour se lancer dans un discours sec et incisif : “Le MCA est porteur des fruits de la bravoure. Messieurs les politiques, cessez de clochardiser le Mouloudia”, entonnera-t-il sous les applaudissements nourris de l’assistance. Emporté par ses envolées lyriques, il commettra un impair en affirmant qu’il est le dernier président du MCA avant la réforme de 1977 sous les yeux étonnés de M. Bouchouchi, l’ex-“boss” mouloudéen des années cinquante, qui relèvera la bourde et faillit quitter la salle n’eût été l’intervention des autres membres de la famille mouloudéenne. Drif se confondit en excuses et vint même donner l’accolade à son prédécesseur à la présidence des “Vert et Rouge” puis il annonça la composante du comité provisoire formé par onze membres parmi lesquels les célèbres “4B” (Bachi, Bachta, Bencheikh, Betrouni) ainsi que Zenir. Ils seront chargés de préparer la prochaine assemblée générale, de mettre en place cette fondation qui a pour but d’œuvrer et perpétuer les valeurs authentiques du MCA pour sa renaissance.

    ZOUBIR BACHI (MEMBRE DU COMITE DE LA "FONDATION DERRICHE"
    “Cette fondation est une idée géniale”

    Pourquoi une telle fondation ?
    D’abord c’est un hommage à nos aînés et cette fondation a pour but de lutter contre la politique de l’oubli à travers des cérémonies et des activités culturelles. La vie d’un club ne peut pas se résumer à des matches de championnat uniquement.

    Est-ce que la fondation a pour but de reprendre la gestion du Mouloudia ?
    Non pas du tout. Cela aurait été maladroit de choisir un symbole comme “Ammi” Braham Derriche pour se diriger vers des objectifs mesquins. A partir du moment où nous avons été exclus de notre propre famille, il fallait bien que l’on retrouve un cadre dans lequel on puisse agir pour rassembler et mener des actions visent à sauvegarder les acquis et le patrimoine historique du MCA.
    Il paraît que les dirigeants actuels du MCA n’ont pas du tout apprécié l’idée de cette fondation ?
    C’est dommage et si tel était le cas, c’est qu’ils n’ont rien compris. En principe, c’était à eux de le faire et de rassembler.
    Vous allez renouer le dialogue avec eux ?
    Ce n’est pas notre priorité. L’important pour nous c’est de recréer une ambiance autour des valeurs authentiques du Mouloudia.
    L’association “El- Mouloudia” est morte, vive la fondation Derriche ?
    Oui, mais il y a une grande nuance par rapport à l’association “El Mouloudia”. Nous n’avons pas pour objectif de reprendre le club. On est installé et on active et c’est une idée géniale !”
    Propos recueillis par H. B.


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  • SELLAH Mohamed

    SELLAH Mohamed

    Benkaci boussad (défunt président de la JSK)

    avec le journaliste mohamed sellah

     

    Mohamed Sellah

     

     

    (commentateur sportif)

     

    décédé le Lundi 28.5.2018  

    Allah yerahmou 

     

     

     

    «Algérie-RFA, le plus beau morceau de l'histoire»

    Parler de la presse sportive algérienne, sans évoquer le nom de Mohamed Sellah, c'est faire preuve d'un réel non sens et manquer de respect à l'histoire. On ne s'étendra pas ici sur les mérites bien connus de celui qui demeure l'un des plus illustres journalistes sportif algériens. A bientôt 70 ans, le sympathique Mohamed (aujourd'hui retraité), l'autre héros de Gijon, laisse pour les jeunes et moins jeunes un souvenir impérissable. Nous vous le rappelons à travers cet entretien.

      

    Qui est réellement Mohamed Sellah    Et que devient-il ?

    "Je suis père de famille, né en 1936 à Damas, aujourd'hui à la retraite après avoir été au service de la radio durant près de cinquante années".

      

    Quand et comment avez vous débuté dans le métier de commentateur sportif ?

    "C'est  en 1963 que j'ai fait mes premiers pas dans la presse sportive. J'ai commencé par exercer le métier de speaker à la radio, car à cette époque, le service des sports n'existait pas encore. C'est en 1965 que le directeur de l'ex-RTA est venu me solliciter après avoir appris que j'avais été footballeur.

    Mon premier reportage a été le match Algérie-Tunisie. Joué en nocturne au stade du 20 Août 55, c’était la 1re fois que la Radio algérienne retransmettait le commentaire d’une rencontre en direct et en langue nationale de surcroît".

      

    Vous vous êtes bien débrouillé, n'est-ce pas ?

    "Absolument. D'autant que Abdelkayoum Boukaâbache et moi-même avions été félicités par les auditeurs  et notre direction. Depuis ce jour qui restera mémorable pour moi, ma carrière était toute tracée".

      

    Le service des sports de la Chaîne I est venu bien après, est-ce exact ?

    "Ce n'est qu'au lendemain des JA de Lagos en 1972 que les responsables de la radio ont opté officiellement pour un service des sports et m'ont placé à sa tête".

      

    On croit savoir que vous avez joué au football à un niveau intéressant...

    "Oui, puisque j'ai évolué à l'Espérance de Tunis en minime et cadet avant d'opter pour le Stade populaire de Tunis chez les seniors, c'était en 1954/55. Aujourd'hui, à bientôt 70 ans, je continue à m'entraîner avec l'équipe du club de la presse sportive".

      

    SELLAH Mohamed

    Quel est le meilleur souvenir que vous gardez de votre exceptionnelle carrière professionnelle ?

    "Je ne pourrai jamais oublier l'historique victoire de l'Algérie sur le RFA en Coupe du monde 82. Durant tout le match, j'étais dans une véritable hystérie. Je serai dans l'incapacité aujourd'hui de refaire le même commentaire. D'ailleurs, ce commentaire a fini par être repris par bon nombre de radios étrangères, notamment espagnole et allemande".

      

    La rumeur dit que vous aviez refusé de céder l’antenne à la speakerine de la Radio algérienne qui insistait pour passer l'adhan de la prière d'El Assar. Est-ce vrai ?

    "C'est pas du tout correct d'avancer de tels ragots. J'ai simplement dit qu'il restait 30 à 40 secondes à jouer. Je n'avais pas débité un mot de plus lorsque l'arbitre a  annoncé la fin du match.

    Celui qui peut prouver le contraire n'a qu'à présenter une cassette enregistrée du match. C'est vrai que j'étais dans un état second, mais de là à ne pas respecter l'horaire de la prière"

      

    On dit que vous êtes un fervent supporter du MCA, le confirmer-vous ?

      

    "Je n'ai pas de préférence. J'aime le football et j'aime aussi les équipes qui le pratique bien. Le MCA de 1976 m'emplissait de bonheur, tout comme celle du CRB des Lalmas, Selmi, Achour, Kalem."

      

    Quels sont les joueurs algériens qui vous ont le plus marqué ?

    "Lalmas, Betrouni (MCA), Madjer, Draoui (MCA), Merzekane étaient mes préférés".

      

    La personnalité sportive qui vous a impressionné jusque-là ?

    "Il y en a quelques-uns. Toutefois, c'est Rachid Mekhloufi qui pour moi forçait le plus le respect et considération. Son retrait aura été une réelle perte pour le football national".

      

    Que pensez-vous du niveau actuel de notre  football et de la violence qui règne sur nos terrains ?

    "Le football algérien a considérablement régressé et ce, à tous les niveaux. Aussi avec une décrépitude pareille on ne pourra endiguer la violence qui a atteint partout des proportions souvent dramatiques"

      

    Entretien réalisé par Abdenour Belkheir

      

    SELLAH Mohamed

    Mohamed Sellah se confie 


    «Le commentaire, un art pas à la portée de tous»

      

    Sellah, un son, une voix reconnue tout de suite avec ses intonations particulières commentant les péripéties de l'équipe nationale. Le voici, côté cour et côté jardin. Écoutons-le.

      

    Entretien réalisé par Rabah Douik

      

    Le Jour d'Algérie : Vous êtes pratiquement le doyen des commentateurs sportifs à la Radio nationale, très estimé des auditeurs qui vous écoutent. Ils voudraient savoir ce que vous devenez ?

    Tout d'abord, je suis très honoré par l'intérêt que manifeste à mon égard le Jour d'Algérie. Jour comme le jour qui se lève en même temps que le soleil qui l'illumine. Pour répondre à votre question, je suis retraité depuis 1996. A la demande du directeur général, je continue à collaborer à la radio à titre de commentateur et consultant à l'occasion de grands rendez-vous footballistiques.

      

    Vous avez quel âge, M. Sellah ?

    Bientôt, j'aurai soixante et onze ans

      

    Et vous êtes toujours d'attaque ?

    El Hamdou Lilah ! Grâce à une bonne santé renforcée par mon activité sportive. Je ne suis pas loin des terrains étant donné que je suis à la tête de l'équipe de football de la presse algérienne ( APS) en qualité de vice-président d'honneur. J'étais l'un des membres fondateurs de cette même équipe qui a pris part à la Coupe du monde au Maroc et à Dubaï ( EAU).

      

    SELLAH Mohamed avec Pelé en 1965

    Résumez-nous en quelques phrases votre carrière, voulez-vous ?

    J’ai vécu énormément d'événements parfois douloureux, parfois joyeux. Je suis le fondateur du service des sports de la Chaîne I en 1964 que je dirigeais jusqu'à ma retraite. Ce fut un honneur pour moi à cette époque  post-indépendance où l’arabe n’était pas usitée couramment en même temps qu’il n’existait pas de retransmission des matches en arabe. J'ai débuté en qualité de speaker en 1970-1971 en couvrant le premier tour cycliste d'Algérie.

    Je me souviens qu'à l'étape de Tiaret qui a été annulée pour cause d'abandon des cyclistes sur une montée, où ce jour-là il neigeait, le secrétaire de la fédération, un certain Kebaïli a eu le réflexe intelligent de couvrir les cyclistes  de «kechabia» tout en les invitant à se diriger tout droit au bain maure, une tisane à la main (rire). Ma première sortie médiatique extra muros, fut la couverture des Jeux africains de 1972 à Lagos (Nigeria). En 1975, à l'initiative de l'étoile sportive du Sahel, j'ai fondé l'union des commentateurs arabe dans le but avoué étant d'utiliser la même terminologie footballistique (ex : but au lieu de goal en arabe).Tout comme j'ai couvert l'ensemble des phases finales des Coupes d'Afrique des nations et les Jeux olympiques.

      

    Vous avez également couvert les deux Coupes du monde auxquelles l'Algérie a pris part. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?     

    Ce fut deux événements grandioses. Beaucoup de gens ignoraient alors qu'un travail de fond s'est fait. Belloumi, Assad, Madjer étaient des joueurs préparés depuis les catégories minimes sous la houlette de grands professionnels tels que Rachid Makhloufi et Soukane. Ils étaient très motivés car, politiquement Chérif Messaâdia, en compagnie de sept ministres, ont regroupé l'équipe autour d'un méchoui sur le terrain du golf, la veille de leur départ en Espagne. Messaâdia leur aura tenu le langage suivant : «Je sais que vous allez affronter un monument du football (ex-RFA) mais si vous mettez du coeur comme nous l'avons fait face au colonisateur, vous y arriverez». Le joueur Maroc qui ne comprenait pas un traître mot en arabe, s'est esclaffé:  «Et alors!» (Rire).

      

    C'était votre meilleur match de commentateur ?

    Je préfère celui qui nous a opposés au Chili car, pendant qu'il restait un match à jouer pour l'Allemagne, Schumacher qui était assis ce jour-là à mes côtés me faisait une tape sur le genou en me disant : «Vous avez acheté le match» après le carton de 3 à 0 en première période. La suite est connue dans la mesure où c'est la RFA qui a combiné avec l'Autriche pour que les Verts soient éliminés. L'Algérie a depuis rendu service au football mondial suite à la décision de la Fifa de faire jouer au même jour et à la même heure les derniers matches de chaque groupe. Personnellement, j'étais sollicité par cinq confrères étrangers qui ont enregistré sur leur dictaphone mon analyse et conclusion de cette rencontre qu'ils ont diffusée sur les Chaînes de radios espagnoles et allemandes. Quatre ans après, nous voilà au Mexique.

      

    Permettez-moi d'abord de lever le voile sur cette histoire que tout le monde se raconte, à savoir que vous ne vouliez pas rendre l'antenne pour el adhan du Maghreb?

    En toute franchise, c'est de la pure spéculation de certaines personnes malintentionnées. En vérité quand ma consoeur m'a appelé pour me demander de rendre l'antenne, je lui ai fait savoir qu'il ne restait que trente secondes du temps réglementaire et que l'arbitre n'allait pas tarder à siffler la fin du match et pendant que j'expliquais cela, le referee a mis fin à la partie. J'avais simplement jugé que si je rendais l'antenne, le résultat final serait communiqué en différé. C’est comme si j'avais travaillé pour rien d'autant que la radio était prisée plus que la télévision à cette époque. A la limite, elle aurait dû se garder de m'appeler.

      

    Allons y pour le Mexique maintenant?

    En 1986, l'équipe nationale a raté sa sortie comme en Espagne et pourtant elle avait les capacités d’aller loin dans la compétition. On avait fait match nul contre l'Irlande et perdu par la petite des marges contre le Brésil. Pourtant, on a mieux joué que nos adversaires. Quant à l'Espagne, autant vous dire que ses dirigeants ont demandé à Rabah Saâdane de faire match nul. Il avait refusé.

      

    Vous n'avez pas édité de livres qui traiteraient du football national, pourquoi ?

    J’avais l'idée mais peut-être que mon emploi du temps m'en a empêché jusque-là. Encore qu'il me  faudrait de l'aide. J’ai vécu de grands événements auxquels l'Algérie a participé. J'ai les archives qu'il faut. Peut- être bien que je me déciderai un jour ou l'autre.

      

    Vous a-t-on rendu hommage et honoré ? 

    Oui ! J'étais honoré par deux ministres de la Jeunesse et des Sports. Leïla Aslaoui qui m'a offert un voyage tous frais payés à Zéguinchor (Sénégal) et pareillement par Mouldi Aïssaoui à Bari (Italie). Chadli Bendjedid m’a honoré à son tour d'une distinction unique en son genre en m’offrant une attestation d’encouragement en 1987. L"Union arabe de football m'a également honoré à deux reprises en qualité de doyen et meilleur commentateur à l'échelle arabe. Enfin, la Radio nationale m’a remis un cadeau. Je déplore qu’aucun ministre de la Communication n’ait songé à en faire de même pour les énormes services que j'ai rendus à la balle ronde. 

      

    Que ressentez-vous quand vous commentez un match de l’équipe d'Algérie ?

    Un sentiment national naturellement spontané. Combien de temps a coulé sous les ponts depuis 1982, il n’empêche que mes frasques, mes cris, ma temporisation sur des actions afin d'expliquer comment elles étaient orchestrés depuis le début et la manière de les rapporter fidèlement aux auditeurs font partie de ce métier qui n’est pas à la portée du premier venu. Le commentateur n’invente pas mais il  a déjà ce don divin et le reste suit tout naturellement. De plus, j’ai pratiqué du foot en catégorie junior à l'Espérance de Tunis. Quand la Juventus a rencontré l’Algérie au 5-Juillet, Platini est venu pour qu'on le voie. En fin de compte, c'est lui qui voit Belloumi. C'est vous dire la qualité du football national d'avant.

    Et puis vous avez ce son si particulier qui vous distingue tout de suite?

    Effectivement, j'ai cette «beha», intonation de la voix qui sort des profondeurs de mes entrailles «Ya salem» (Extraordinaire)

    «Zidane-Dahlab-Assad,Belloumi-Madjer,Ouhhhh !!! » (Rire). 

      

    Ce qui n'est pas le même cas de figure quand on commente un match de club algérien, n’est ce pas ?

    Les équipes algériennes ne me donnent pas l'appétit d'avant. Leur niveau est si bas que je me concentre mieux sur l'équipe nationale. De plus, le commentateur doit faire preuve obligatoirement de neutralité en ne montrant aucunement son penchant pour tel ou tel club. Maintenant, il nous arrivait à l'époque d'accompagner bruyamment une très belle action de la JSK ou du MCA qui ont un rendement collectif intéressant et certains croyaient qu'on roulait pour tel ou tel club. Ce qui était évidemment faux.

      

    Comment voyez-vous le football national d’aujourd'hui ? 

    On est loin des années fastes de 1982 ou 1990. On a des jeunes pétris de qualité mais manquent cruellement de formation. L'instabilité de l’encadrement technique et administratif en rajoute à cet état de fait.

      

    Mohamed Sellah, faites-nous connaître votre petit jardin secret?.

    Je suis né à Damas en 1936. Mes parents sont originaires de Kabylie où nous étions rentrés vers 1945 à Ouled Ouareth de Sidi Naâmane précisément, village de mon défunt père. Au bout d'une année, ma mère d'Azazga avait demandé à mon père d’émigrer à nouveau à Tunis vu que celui-ci avait du mal à s'acclimater à l'environnement dans la mesure où il a baigné toute sa vie dans une culture orientale. Ce n'est qu'à l'indépendance que nous sommes rentrés et résidons comme vous le voyez à Kouba. J'aime le sport que je pratique, quelques chants, les documentaires et les reportages.

    R.  D.

     

    bababababa en voix off le légendaire Sellah Mohamed

     

    SELLAH Mohamed


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  • Indignes du Mouloudia !

    Paradoxe: Les travaux de l’assemblée générale élective du MCA sont une parfaite illustration d’un paradoxe qui existe au sein du club. Il a été démontré que chacun «aime» le club… à sa manière.

    Cette assemblée générale élective du Mouloudia d’Alger s’est terminée en queue-de-poisson puisqu’il n’y a eu ni élection ni autre chose de remarquable, juste une mascarade qui a duré plus de sept heures et à laquelle ont assisté impuissants plusieurs anciens membres de l’AG et les représentants des médias. Aucune décision officielle n’a été prise, et c’est certainement la commission des candidatures qui annoncera les suites à donner à la tragi-comédie offerte par la famille mouloudéenne à ses amoureux et à l’opinion sportive. Club avant-gardiste et prestigieux, qui n’est plus à présenter, le MCA a touché hier le fond en matière de décadence. Les discours des deux candidats sont beaux, mais restent creux puisqu’ils ne reflètent guère la réalité amère que vit ce club depuis des années. Et ce ne sont pas les coupes d’Algérie, ni la légitimité historique de ceux qui ont écrit les belles pages de ce club ou la légitimité de ceux qui détiennent aujourd’hui les finances et veulent s’accaparer du pouvoir par tous les moyens qui vont nous convaincre du contraire de ce qui se passe dans ce club. De source proche de la DJSL nous avons appris qu’une commission de recours va être installée pour étudier les dossiers des membres nouvellement admis au sein de l’AG lors de la dernière assemblée générale extraordinaire pour l’amendement des statuts. Or, et à en croire les partisans de Gaceb, ces derniers vont eux aussi tenter de faire valoir une liste additive de 38 membres, comprenant des anciens joueurs et des bienfaiteurs. Ce qui aboutira apparemment à une impasse et privilégiera la piste du retour à un autre directoire, comme cela a-t-il été murmuré hier dans la salle moite de la Maison de jeunes de Hammamet. D’autant que le mandat du futur président est d’une année seulement, ensuite il faudra repasser par une autre assemblée élective.

    Des accrochages à gogo

    Les membres de l’assemblée générale du Mouloudia n’ont eu de cesse de se chamailler et se disputer tout le long de la soirée. Des insultes ont fusé, des coups de poing ont failli être échangés, le tout dans une pagaille indescriptible donnant une image indigne d’un club qui veut redorer son image et atteindre une autre dimension que celle constatée hier. Entre le discours des uns et la réalité du terrain, il y a un monde et avec ce qu’on a vu lors de cette AGE avortée, on reste sceptique quant à l’avenir de ce club prestigieux dont les dirigeants et membres de la même famille s’entredéchirent pour la prise de pouvoir et les gros intérêts qu’il charrie. Ainsi, on a vu Anwar Bachta, menacé de mort, la veille au téléphone, s’accrocher durement avec Ali Mebrek qui, aidé par Hadj Mehdi, ont été les bras «armés» de la protesta du clan Kercouche et ardents défenseurs des membres bienfaiteurs. Le Pr Rachedi a failli en venir aux mains avec Chaâbane Louanès lorsque les deux hommes se sont échangés quelques «amabilités», sous le regard passif des représentants de la DJSL qui n’ont même pas été capables d’exclure les personnes ne faisant pas partie de l’assemblée générale. Quant à Zoubir Bachi, le capitaine valeureux de l’équipe des années 1970, s’est Farci Hakim Kolli, lui aussi dirigeant de la section football et membre bienfaiteur qui, à la limite, lui a presque manqué de respect.

    Mostefaoui pique une colère noire

     Si d’habitude il est calme et réservé, Nabil Mostefaoui, l’un des membres bienfaiteurs du club, a piqué une colère noire en s’accrochant avec Chaâbane Louanès, le défiant sur les sommes qu’il aurait données au MCA. «Tu n’a rien donné, je te mets au défi de me prouver que ce que tu as donné au club est le plus conséquent que ce qu’on a fait nous depuis deux ans.» De son côté, Khaled Adnane était déçu, mais ne perdant pas son calme. «Trouvez-vous normal qu’un joueur qui exerce dans un autre club depuis plus d’une année a le droit de faire partie de l’AG, alors que mes amis et moi qui avons investi des milliards et décroché trois trophées soyons mis dehors. C’est ridicule. Nous demandons juste nos droits, on ne veut pas créer de problèmes, mais juste faire partie de l’AG et pouvoir voter comme tout le monde». Par ailleurs, Mourad Benslimane, le boute-en-train du clan Gaceb n’a cessé de contester l’admission des bienfaiteurs et a juré de monter au siège du club à Chéraga, provoquant ainsi l’autre camp. Pour réponse, Sekhri Fouad lui répondit sèchement : «Soit le bienvenu, mais si tu veux semer la pagaille tu auras à faire à moi !»

    Le casier judiciaire de Chaâbane rallume la mèche

    M. Amrous fera part du retrait de Ali Bencheïkh, candidat au comité directeur, faute d’avoir remis son casier judiciaire (pièce exigé dans le dossier de candidature) et de l’absence de cette même pièce dans le dossier de Chaâbane Louanès. Comme il rappellera les noms des six dossiers de recours de MM. Kolli H., Rachedi D., Sekhri F., Adnane K. et Mostefaoui B. Les cas de procuration, notamment celle de Ali Boukaroum, posent problème puisque deux membres possédaient ce document pour la même personne. Ce qui a obligé la commission de candidature de trancher en annulant les procurations que détenaient Mourad Berkani et Mohamed Laroussi.Passé – difficilement – le cap du cas Chaâbane, le président Amrous invite les deux candidats, Gaceb et Kercouche, à monter sur «scène» pour se présenter aux membres de l’AG et présenter rapidement les grandes lignes de leurs programmes respectifs. Ce qui fut fait par les deux hommes qui se sont salués chaleureusement en s’adonnant l’accolade, voulant ainsi donner l’exemple de ce que pourrait être un duel démocratique au sommet.

    23h 30, tout le monde à la maison

     Tout le monde quitte les lieux, malheureusement, sans entraîner dans le reste des membres de l’AG, notamment les partisans des deux camps, qui ont poursuivi leurs accrochages jusqu’à l’annonce, vers 23 h 30, de l’ajournement des travaux de l’assemblée élective dans un climat délétère où des membres indignes du Mouloudia d’Alger se sont donnés en spectacle devant l’impuissance et l’incompétence des pouvoirs publics censés faire régner l’ordre et l’application des lois et règlement régissant les assemblées générales.

    Noms introduits une première fois par la DJSL :

    Mekhazni Mohamed – Zedek Abdelhamid – Adnane Khaled (président section football, bienfaiteur) – Mostefaoui Abdelbasset (vice-président section football, bienfaiteur) – Touileb Sid-Ali (dirigeant, bienfaiteur) – Meguelati Abdelhak (entraîneur) – Aniat Abderahmane (Kinésithérapeute) – Annabi Karim (soigneur) – Hadj Larbi Sofiane (Médecin) – Sekhri Fouad (dirigeant) – Kolli Hakim (dirigeant) – Badji Fayçal (joueur) – Azzedine Sofiane (joueur) – Aouadi Abderahmane (dirigeant) – Ayad Djoudi (dirigeant).

    Noms réintroduits et ne faisant plus partie du club :

     Farhi Youcef (ex-entraîneur) – Seksaf Khaled (ex-DTS) – Benali Ameur (ex-joueur) – Ouahid Brahim (ex-joueur) – Hamoutène Khaled (ex-joueur) – Deghiche Mesbah (ex-joueur) – Boukaroum Ali (ex-joueur) – Braham-Chaouch Karim (ex-joueur) – Ouaniss Abdelkader (commissaire aux comptes) – Aït Gana Arezki (comptable).

    La Djsl, impuissance et incompétence

    Inaptitude n S’il y a vraiment un fait à retenir et à souligner lors de la mascarade d’hier, c’est le rôle négatif joué par les représentants des pouvoirs publics.

    Les gars de la Djsl, représentant de l’Etat, ont preuve d’incompétence et d’impuissance pour gérer l’assemblée générale élective du Mouloudia d’Alger et de faire appliquer convenablement et à la lettre la réglementation en vigueur ainsi que les statuts de l’association. Il faut dire que dès le début, c’est-à-dire au lendemain de l’assemblée générale ordinaire du 23 octobre 2006, qui a entraîné la destitution du président Messaoudi, la Djsl n’a cessé de multiplier les bourdes et les incohérences, et ce à tous les niveaux. N’évoquons pas là le directoire, structure provisoire censée préparer l’assemblée générale élective dans de plus brefs délais qui a duré toute la saison avec en prime deux titres (deux coupes d’Algérie), mais ce qui a précédé l’assemblée générale extraordinaire et la préparation catastrophique de celle élective. D’abord, à l’origine du problème d’hier qui a fait capoter les travaux de l’AGE, c’est cette double liste des membres de l’AGE que la Djsl a pondue en l’espace de 24 heures qui en a dérouté plus d’un. En effet, la première liste était plus logique puisqu’elle a été actualisée en ne comprenant plus les anciens membres (voir ci-dessous) et en introduisant les nouveaux. Sauf que cette liste, qu’un des représentants de la Djsl, en l’occurrence M. Bouti, membre du directoire en même temps, a considérée la plus officielle, battant ainsi en brèche la position de sa première responsable Mme Chikhaoui, a été changée. Par on ne sait quel enchantement ou par quel interprétation des statuts, on est revenu à la liste de 2004. S’agissant de l’assemblée générale extraordinaire, les membres de l’ex-directoire ont saisi l’occasion de l’amendement des statuts pour se faire admettre au sein de l’AG en qualité de bienfaiteurs. Sur ce coup, le clan Gaceb a été pris de vitesse, mais il est revenu à la charge lors de l’AGE en refusant l’admission de ces membres estimant qu’ils doivent avoir activé durant trois ans pour être membres à part entière, ce qu’a refusé le clan Kercouche qui a tout fait pour que l’AGE n’ait pas lieu. Et il est arrivé à ses fins. Il est clair que des dirigeants qui ont activé depuis plus d’une année et qui ont ramené des sommes faramineuses (on parle de 7 milliards de centimes) dans les caisses du club n’acceptent pas d’être marginalisés ou chassés de la sorte.
    Mais pour revenir à la responsabilité des pouvoirs publics, comment expliquer les tergiversations et le laxisme (mot prononcé et attitude reconnue par un de ses représentants, à savoir M. Bouti) de ces derniers dans la préparation et la gestion de l’AGE. L’annonce de l’éligibilité ou non des candidats à la présidence et au comité directeur n’a pas été faite de manière officielle par la DJSL (déclaration de M. Amrous, président de la commission des candidatures), ensuite l’absence de la commission de recours et du bureau de vote. Alors que les règlements sont clairs la-dessus.

    Les jeux troubles de la Djsl
     Avouons que depuis 2001, et la rétrocession de la section football par la Sonatrach à l’association El-Mouloudia, la Djsl n’a jamais eu une position claire et tranchée sur le dossier MCA, et l’histoire ne fait que continuer de mal en pis. Ce qui s’est déroulée hier à la maison de jeunes de Hammamet (un vrai bain maure d’ailleurs), illustre parfaitement l’incapacité, pour ne pas dire l’incompétence des représentants du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) de mettre fin à une mascarade qui a assez duré.

    Tranches d'une soirée moite et regrettable
    Les larmes d'Amrous
     :Le président de la commission des candidatures, Saddek Amrous, ancien joueur et dont le frère Tayeb est décédé sur un terrain de football sous les couleurs du Mouloudia d’Alger, a tout fait pour exprimer sa neutralité et celle de sa commission. «S’il vous plaît, ne doutez pas de cette commission. J’ai refusé de manger avec tel ou tel autre candidat juste pour vous prouver que je ne roule pour personne», s’écria-t-il à la face de l’assemblée générale. Il aura même les larmes aux yeux lorsqu’il se rappellera son défunt frère et les pressions qu’il subit à Bordj Menaïel à cause du MCA.

    Bouti,le comédien
     M. Bouti, le représentant de la Djsl et ex-membre du directoire du Mouloudia d’Alger, n’a pas cessé de multiplier les interventions pour essayer de cadrer les travaux de l’AGE, usant même de quelques attitudes, parfois attendrissantes et parfois navrantes. Bouti s’est révélé un vrai comédien, mais il n’a rien pu faire en fin de compte pour faire aboutir les travaux et sensibiliser tous les membres de l’AG à passer au vote.

     

     


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  • Benhamou signe au MCA pour 600 millions
     
    Le Mouloudia d’Alger a réussi un grand coup en matière de recrutement, en s’attachant les services de l’ancien gardien parisien et international, Mohamed Benhamou. Le gardien du club azuréen, l’AS Cannes a mis fin, hier, au suspens, en officialisant son engagement avec le club algérois du Mouloudia.
    Accompagné de ses deux managers, MM. Boula et Ousmaïl, le keeper Benhamou est arrivé hier après-midi au siège du club pour signer un contrat de deux saisons qui le lie jusqu’en 2009 avec le Doyen des clubs algériens. Après les deux joueurs Kheloufi et Belghomari, les premières recrues du MCA, les responsables du club viennent de réaliser avec le recrutement de Benhamou une grosse opération.
    Ce sera sans nul doute un renfort de taille pour la formation mouloudéenne dont la priorité en cette fin de saison était de trouver un gardien capable de garantir l’assurance à l’équipe et palier, du coup, à la très longue absence de son keeper numéro un Merouane Abdouni, suspendu par la CAF. Selon des indiscrétions, nous apprenons que le recrutement de Benhamou aura coûté la bagatelle de 600 millions de centime à la direction mouloudéenne. 
    Mohamed Benhamou sera, normalement, suivi au Mouloudia d’Alger par un autre joueur émigré. Il s’agit, en effet, du défenseur Dahmani du club français du Monceaux-les-Mines, un club amateur de la CFA 2 qui a réalisé un excellent parcours cette saison en Coupe de France, arrivant jusqu’au dernier carré de l’épreuve. Ce défenseur de 24 ans, un stoppeur, est géré également par les deux managers MM. Boula et Ousmaïl. Il devait rejoindre Alger hier dans la soirée pour signer son contrat avec le MCA.
    Décidément, les responsables de la section football du club mouloudéen et après avoir réussi à renouveler à l’ensemble des cadres de l’équipe en fin de contrat, veulent passer à la vitesse supérieure quant au recrutement de joueurs capables d’apporter un grand plus à l’équipe la saison prochaine. Un exercice où les Vert et Rouge ne jurent d’ores et déjà que par le titre du championnat d’Algérie. Selon nos sources, les dirigeants du MCA sont toujours sur la piste du joueur usmiste Hocine Metref.
    Les deux parties sont, nous dit-on, toujours en négociation et les Mouloudéens restent très optimistes de pouvoir officialiser cette transaction très prochainement. Nos sources ajoutent aussi qu’un autre joueur africain évoluant en poste d’avant-pointe est également très proche du Mouloudia d’Alger et il devrait arrivé dans les jours à venir.

    M. B.


    MC Alger. Benhamou, ultime rempart du Doyen

    Mohamed Benhamou est au MC Alger pour les deux prochaines saisons. Il a paraphé son contrat hier au siège du club, en présence de son agent et des dirigeants du Doyen.

    Le nouveau gardien du Mouloudia arrive de Cannes (National-France), club avec lequel il a disputé la totalité (34) des rencontres de championnat. A 27 ans, il donne une nouvelle tournure à sa carrière en signant au MCA et surtout en venant jouer en Algérie. Comme tout professionnel qui se respecte, l’ancien portier du Paris Saint-Germain aspire à retrouver l’équipe nationale dont il a porté les couleurs avec bonheur, à sept reprises, sous l’ère Robert Waseige en 2005. Sa venue en Algérie peut fort bien relancer sa carrière internationale si, bien sûr, il arrive à convaincre le sélectionneur. C’est l’espoir qu’il caresse en posant le pied à Alger. Les contacts MCA-Benhamou ont débuté avant la fin de saison. Les responsables du dernier vainqueur de la coupe d’Algérie étaient à la recherche d’un gardien de but après la lourde sanction (deux ans) que la Confédération africaine de football (CAF) a infligé à l’ancien titulaire du poste, Merouane Abdouni. Contacté hier au siège du club, Mohamed Benhamou n’a pas caché son « bonheur de rejoindre un club aussi prestigieux que le Mouloudia », affirme-t-il. De son côté, le président de la section football, Khaled Adnane, souligne : « Le Mouloudia est heureux d’accueillir Benhamou qui va nous apporter un plus au niveau défensif. » Deux autres recrues devraient rejoindre les Vert et Rouge dans les prochains jours. La direction serait sur la piste d’un défenseur central, un milieu de terrain et deux attaquants. Pour rappel, presque tous les joueurs de l’effectif de la saison écoulée ont renouvelé leur contrat. Mohamed Benhamou, formé au Red Star, est passé au Paris Saint-Germain en 2001 avant de rejoindre Cannes au début de la saison 2006.

    Y. O.


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  • Khaled Adnane : “Bougueche rempile pour une année”

    La question qui a tenu en haleine les supporters du Mouloudia Club d’Alger depuis la finale de la Coupe d’Algérie est l’avenir de leur coqueluche Hadj Bouguèche au sein du club. Apparemment, c’est un dénouement heureux qui s’est produit en fin de semaine dernière lorsque la direction du club a réussi à convaincre le joueur de rester. Cela mettra fin aux espoirs des présidents de club de voir le virevoltant attaquant mouloudéen revêtir le maillot de leur équipe, notamment ceux de la JS Kabylie, de l’ES Sétif, de l’USM Annaba et, dernièrement, de l’USM Alger. L’information a été confirmée par le coordinateur de la section football du MCA, Khaled Adnane, qui affirme que le joueur sera bel et bien, et d’une manière officielle, avec l’équipe la saison prochaine avec une option qui lui facilitera la tâche si une équipe étrangère s’intéresserait à lui. “Je confirme  que Bouguèche a opté pour le MCA. Je dis aux présidents de club d’oublier ce joueur car il sera encore sous les couleurs du MCA pour une saison supplémentaire. Il a renouvelé mercredi son contrat pour une durée d’une année avec une option qui lui permettra de partir dans le cas où il aurait un contact sérieux à l’étranger. Le club lui facilitera la tâche, mais lui aussi sera bénéficiaire d’une éventuelle transaction. C’est-à-dire que la plus-value reviendrait au MCA dans le cas où Bouguèche bénéficierait d’un transfert à l’étranger”, nous a-t-il affirmé. Le dénouement heureux du cas qui est passé pour être l’affaire Bouguèche n’est pas pour autant le seul point positif que les responsables mouloudéens ont réussi en cette fin de semaine. En effet, Khaled Adnane a pu convaincre la majorité des cadres du club à rempiler. D’ailleurs, il nous le confirme lui-même en annonçant que tout l’effectif de la précédente saison sera reconduit. “Nous avons réussi à convaincre les cadres de cette équipe de rempiler, c’est déjà une excellente chose. Nous sommes au Mouloudia pour une mission bien définie et limitée dans le temps et par rapport aux prérogatives. Je pense que nous avons accompli une partie de la mission qui nous a été assignée, à savoir stabiliser l’équipe et décrocher un titre”, dit-il. Mais le problème de Samir Galoul reste très difficile à résoudre du moment que la direction du RC Kouba s’entête à garder le joueur au risque de lui faire subir des répercussions administratives, lui qui a signé une demande de licence au profit du club banlieusard. Donc, dans le cas où ce problème ne serait pas résolu d’une manière amicale, on risque de se retrouver devant une affaire Bendebka bis. Une affaire à suivre et qui risque de faire couler beaucoup d’encre durant ce mercato d’été.

     

     


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