•  

    LE MCA EST RENTRE MARDI

    Bouacida : «Nous prendrons notre revanche»

    Le Mouloudia d’Alger est rentré mardi dernier du Nigeria. Les poulains de Fabbro, qui ont vécu le martyre lors de leur déplacement, ont bénéficié de deux jours de repos avant de se remettre au travail.

    Ainsi, le 3 à 0 encaissé en terre nigériane, en match aller des 16e de finale de la coupe de la CAF, ne semble pas avoir altéré la détermination des Vert et Rouge et de leur entraîneur Fabbro.
    En effet, du côté du Doyen, on croit dur comme fer que la qualification reste réalisable.  A ce titre, le défenseur et capitaine, Kamel Bouacida, dira : "Je n’ai jamais vécu ce genre de situation dans ma carrière de footballeur. C’est impensable ce que nous ont fait les Nigérians. Non seulement, ils n’ont même pas daigné nous offrir des conditions acceptables de séjour, mais ils nous ont fait vivre des moments difficiles lors de la rencontre. A cela s’ajoute l’arbitrage partial qui a tout fait pour permettre à l’adversaire de nous battre".
    Bouacida reste toutefois optimiste et rassure que le Doyen saura renverser la vapeur lors du match retour prévu le 18 de ce mois. "Je sais qu’il est difficile de remonter trois buts, mais il reste que nous sommes décidés de prendre notre revanche.
    Je suis convaincu que nous réussirons à nous qualifier, car le Kwara United ne nous est past supérieur".
    Au match retour, les Vert et Rouge seront privés de Coulibaly et Abdouni qui ont écopé d’un carton rouge au Nigeria


     

    Fabbro reviendra demain

     

    C’est demain que l’entraîneur mouloudéen, Enrico Fabbro, rentrera après avoir passé quelques jours avec sa famille en Italie.
    Il devra veiller en personne sur la reprise des entraînements qui aura lieu également demain du 5-Juillet


    votre commentaire
  • MC Alger : Après l’enfer d’Ilorin et la défaite contre Kwara
    Le Mouloudia dans de beaux draps
    Par A. Salah Bey 


    Outrage : Rentré au pays après sa mésaventure africaine à Ilorin et une lourde défaite face au Kwara United du Nigeria, le MCA n’est pas encore sorti de l’auberge en prévision de son match retour.

    En effet, les Mouloudéens devront tout d’abord trouver un stade pour la domiciliation de leur match retour contre les hommes de Palm Green, vainqueurs à l’aller sur un score de 3 à 0 aidés évidemment par un arbitrage scandaleux, selon tous les reporters – algériens – présents sur place.
    Avec l’interdiction de toucher à la pelouse du stade du 5-Juillet que la direction de l’Office du complexe Mohamed-Boudiaf (OCO) devra bichonner en prévision du match Algérie – Cap-Vert, le 23 mars, comptant pour la 3e journée des éliminatoires de la CAN-2008, la direction du Doyen est dans l’obligation de se rabattre sur un autre stade pour son match du 18 mars. Les dirigeants du MCA ont le choix entre trois enceintes : Omar-Hamadi, où la JS Kabylie évoluera deux jours avant contre Manga Sport pour son match retour de la Ligue des champions, Mohamed-Benhaddad de Kouba, récemment rouvert et homlogué et enfin Tchaker de Blida, le seul en gazon naturel, les deux autres étant en pelouse synthétique de quatrième génération.
    La question n’est pas encore tranchée du fait que certains penchent pour Omar-Hamadi, un ancien fief des Mouloudéens durant de longues saisons mais trop exigu pour contenir la grande masse des supporters, d’autres pour Benhaddad, notamment les joueurs qui estiment que ce terrain leur conviendrait le mieux. Mais tout le monde attendra le retour de l’entraîneur Enrico Fabbro, parti pour trois jours chez lui à Rome, pour faire un choix définitif en fonction de l’état de chaque terrain et de sa praticabilité, plus précisément Tchaker dont la pelouse est en herbe naturelle.
    L’autre souci des Mouloudéens est celui lié à la programmation de leur match contre Batna, la semaine prochaine pour le compte de la 23e journée puisque nous apprenons que la direction du club a saisi la Ligue nationale de football (LNF) pour remplacer cette rencontre, prévue le 12 mars, par le match en retard des 8es de finale de la coupe d’Algérie contre le WR Bentalha que gère plus précisément la commission chargée de cette épreuve populaire au niveau de la FAF. Mais pour le moment, c’est le silence radio du côté des instances du football au sujet de cette doléance mouloudéenne, et il est fort probable que le MCA fera le voyage de Batna pour rencontrer le CAB lundi prochain.
    Mais le plus gros souci que risque le vieux club Algérois serait ce match retour contre les Nigérians où l’équipe sera non seulement diminuée par l’absence de deux de ses joueurs-clé, en l’occurrence le gardien Abdouni et le défenseur malien Coulibaly, expulsés à l’aller, mais aussi d’autres joueurs.
    Quatre autres seraient ainsi dans le collimateur de la CAF, selon des sources bien introduites auprès de l’instance africaine de football, à la suite du rapport accablant du commissaire du match qui aurait signalé des agressions verbales et physiques sur la personne de l’arbitre ivoirien Doué Noumandiez de la part de joueurs algériens et du comportement inélégant de ses dirigeants, notamment le président de section Khaled Adnane, lui-même expulsé lors de match honteux.

    La direction contre-attaque


     De son côté, la direction mouloudéenne avait, à l’issue de cette rencontre, envoyé un rapport détaillé sur les conditions qui ont prévalu lors du séjour de l’équipe et lors de ce match dont l’arbitrage a été qualifié de partial et provocateur. Les dirigeants iront même loin en signalant une autre irrégularité, celle de l’hébergement du trio d’arbitres ivoiriens dans le même hôtel que l’équipe accueillante du Kwara, ce qui est normalement interdit par la réglementation. Mais on se demande vraiment si le rapport des Mouloudéens trouvera un écho favorable auprès d’une instance souvent hostile aux Algériens et bien verrouillée par le trafic d’influence ou que ce rapport fasse le poids alors que la commission de discipline s’apprête à sévir dans les toutes prochaines heures. Avec la CAF, le Mouloudia devra se préparer au pire, sans compter la forte amende (de 4 000 à 5 000 dollars) que devra débourser le club pour avoir dépassé le taux limite de sanctions (6 cartons jaunes et 2 rouges, alors que la norme est de quatre). C’est dire que le représentant algérien est dans de beaux draps, et le comble est qu’il doit accueillir dans de bonnes conditions «ses bourreaux» Nigérians, mais sans leur «chef», l’arbitre !


    votre commentaire
  • LE MC ALGER ÉTRILLÉ PAR LES NIGÉRIANS DE KWARA UNITED
    Fabbro et Adnan racontent l’enfer d’Ilorin


    Le groupe mouloudéen semble avoir pris un sacré coup au moral à la suite de sa cuisante défaite concédée à Ilorin face à Kwara United.

    Du périple vécu au fin fond de l’Afrique, les Algérois sont revenus bredouilles et le technicien italien Enrico Fabbro n’a pas manqué de dire qu’il est très heureux que la délégation mouloudéenne soit sortie indemne physiquement de son enfer au Nigeria. «Mes joueurs ont fait un grand sacrifice physique pour disputer cette partie. Je pense qu’après le long voyage que nous avons accompli, avec une longue et éreintante escale à l’aéroport de Tripoli, puis un autre déplacement pénible par route, c’est un exploit de pouvoir tenir 90’. Je regrette vraiment l’inhospitalité des Nigérians. Au cours de la rencontre, on a tout vu sauf du football. Mes joueurs étaient lésés par l’arbitre, surtout Coulibaly qui fut expulsé après 17’ de jeu pour une faute imaginaire», dira l’entraîneur Fabbro. Même son de cloche chez le chef de la délégation, M. Khaled Adnan, expulsé à son tour par le referee. «Nous avons subi des pratiques extra-sportives depuis que nous avons foulé le sol nigérian. On a été logés dans un hôtel miteux, où il n’y avait pas d’eau, pas d’électricité, et par-dessus tout dans un vacarme étourdissant durant toute la nuit précédant la rencontre», relate-t-il et d’ajouter : «Nous avons aimé disputé la partie dans la soirée, mais les Nigérians ont refusé. Le match s’est déroulé sous un soleil de plomb, avec un taux d’humidité très élevé. Au moment où nos joueurs étaient dans une phase d’adaptation, l’arbitre de la rencontre, qui est à mes yeux la source de tous nos ennuis, a expulsé Coulibaly pour une faute que seul lui a vue. Ce qui a déstabilisé le groupe au sein duquel Coulibaly est un élément-clé. Nous avons déposé des réserves et nous allons alerter la CAF dès notre retour au pays. On nous a prévenus de ce qui allait nous attendre au Nigeria, mais cette situation que nous avons vécue dépasse l’imaginaire », avoua Khaled Adnan. Ce dernier a promis de tenir une conférence de presse dès le retour de la délégation à Alger afin de raconter l’enfer rencontré à Ilorin. A. A.

    La “trépasse” de 3

    Les représentants algériens engagés en compétitions africaines de clubs de football (Ligue des champions et Coupe de la Confédération) ont compromis leurs chances de qualification après les piètres performances (2 défaites et un nul) enregistrées lors des matches aller du second tour disputés vendredi et dimanche. En Ligue des champions d'Afrique, la JS Kabylie, pour sa 3e participation de rang, a été surprise par la formation gabonaise de Mangasport, auteur d'une victoire largement méritée sur le score de 3 à 1. La JSK, qui restait sur une série de résultats positifs, toutes compétitions confondues, est tombée sur un excellent Kiété Paupol qui a réussi un doublé (10', 39'). Les Gabonais, soutenus par leur public, ont porté l'estocade par Patrick Lolou à la 55'. Heureusement, que le gardien Chaouchi a sauvé son équipe d'un véritable naufrage et a même détourné un penalty dans les dernières minutes. Une certitude, la mission des hommes de Azzedine Aït Djoudi s'annonce des plus difficiles au match retour, qui se déroulera au stade Omar- Hammadi (Alger) dans deux semaines. Certes, le but inscrit par Omar Cheikh Dabo (60') aura son pesant d'or, mais les Gabonais, qui avaient sorti les Angolais de Primeiro Agosto au premier tour grâce notamment à un succès à Luanda (1-0), semblent tout proches d'une qualification historique. En Coupe de la Confédération, le MC Alger a complètement raté son retour sur la scène africaine en s'inclinant lourdement face à la formation nigériane de Kwara United sur le score de 3 à 0. Le représentant algérien qui a évolué dans des conditions "très difficiles" et un "arbitrage partial", selon l'envoyé spécial de la radio algérienne, a terminé la partie en infériorité numérique après l'expulsion du défenseur Moussa Coulibaly (20') et du gardien Merouane Abdouni (85'), en plus de sept avertissements infligés à ses joueurs. Les partenaires du capitaine Kamel Bouacida ont été cueillis à froid par le but de Akombo Ukeyima à la 15', avant d'encaisser un second à la 39' par le même joueur. Le MCA, qui a mieux abordé la seconde période, a toutefois encaissé un 3e but sur un coup franc direct de Chukwuma Akabueze (85'). Désormais, le club algérois est dos au mur et devra réussir l'exploit de marquer quatre buts au match retour pour passer l'écueil du Kwara United. L'ASO Chlef, le second représentant algérien engagé en Coupe de la CAF, a été accroché à domicile par la formation égyptienne d'ENPPI (0-0). En dépit d'une domination territoriale, les coéquipiers de Samir Zaoui ont rarement inquiété l'excellent gardien Mustapha Kamel. Pour l'entraîneur Abdelkader Amrani, "la jeunesse et le manque d'expérience ont joué un mauvais tour" à son équipe, mais il reste, toutefois, serein pour le match retour. "Nous partons à chances égales. On a raté de belles occasions de scorer. On espère faire mieux au Caire", a-t-il déclaré.

    La naiveté Mouloudéene

    Parti en Afrique qu’il n’a plus “visité” depuis sept ans, lorsque les Vert et Rouge conduits alors par Nour Benzekri ont subi, le 2 avril 2000, la punition (5-1) chez les Sénégalais de la Jeanne-d’Arc, le MCA-2007 croyait trouver un autre décor que celui planté sept ans auparavant au stade Demba-Diop de Dakar. A l’époque, les Mouloudéens avaient également plaidé leurs malheurs en rendant responsables et l’arbitre, de nationalité marocaine, et les conditions inhospitalières de leur séjour au Sénégal. Naïfs comme tout, les Algérois semblent sept ans plus tard, planer dans un autre continent. Parlons-en de ce continent où le football est une de ses drogues dures que personne, surtout pas la CAF de Aïssa Hayatou, n’ose dénoncer. Alors, comment espérer la combattre ? Parce que, circonstances aggravantes par excellence, la CAF n’a rien d’une maison où baigne la transparence. Ce n’est pas, à cet effet, normal que les clubs, les maghrébins surtout, se déplacent au fin fond du continent sans avoir à leur disposition une feuille de route bien tracée. Le MCA s’est déplacé sans avoir une idée du lieu de la rencontre, de la distance qui sépare la capitale économique, Lagos, du village de Ilorin (capitale de l’Etat de Kwara), des conditions d’hébergement et par-dessus le marché l’identité des arbitres qui allaient officier ce dimanche 4 mars. Dimanche dernier, “Le Soir d’Algérie”, en fouinant dans le site de la CAF, a découvert la nationalité des arbitres, des Ivoiriens, ainsi que celle du commissaire au match, un Béninois, un certain Divadi Bruno. Le nom du trio arbitral était introuvable. Comment alors ne pas croire à l’arnaque : Un Africain, ça se reconnaît à la couleur de la peau. Un Ivoirien ou un Nigérian ne sont “distinguables” qu’à travers leurs pièces d’identité officielles (passeport). Dimanche, les Mouloudéens ont eu des suspicions, mais n’avaient aucun moyen de démontrer quoi que ce soit. L’arbitre “ivoirien” n’a rien vu et le commissaire béninois a tout “béni”. Ce dernier n’a rien voulu entendre quand les Mouloudéens ont réclamé le droit de déposer des réserves sur les conditions de leur séjour et celles ayant prévalu durant le match. Ce qui n’a rien d’étrange pour des équipes comme la JSK, rompue à ce genre de périple. Les Kabyles qui jouent régulièrement les compétitions africaines, avec beaucoup de bonheur d’ailleurs, ont toujours été accueillis dans des conditions désastreuses. La dernière fois, en Guinée-Bissau, l’équipe n’avait même pas où se doucher, puisque le semblant d’hôtel où ils ont été casés allait fermer ses portes pour… travaux. Abdeslam et consorts, qui avaient gagné lors de cette manche retour contre Balantas, ont pris leurs douches d’après-match en plein air à l’aide de bassines. Parce que les Canaris savent voyager en Afrique, ils ont échappé à moult traquenards. Un voyage en Afrique, au Nigeria particulièrement, n’a jamais été pour quiconque un pèlerinage, encore moins une villégiature. Rappelons-nous Ibadan 1980. L’Afrique du football ne s’encombre pas de ses “détails”. La CAF a toujours fermé l’œil sur ce genre de dépassements pour le moins naturels. Surtout s’ils ont eu lieu plus au sud du continent. Car, pour les équipes ou les sélections du Nord, le tribunal africain du Caire, ne prend jamais de gants pour châtier les fautifs. Khaled Adnan et son coach italien ont vraiment tort quand ils invoquent les conditions lamentables de séjour au Nigeria pour justifier la raclée d’Ilorin. La loi n’ayant jamais protégé les imbéciles, ce n’est pas celle de la CAF qui voudrait bien des “requêtes déplacées” des dirigeants du MCA. Ces derniers, qui ont promis la “réciprocité”, auront davantage à regretter leurs gestes et faits à venir. Car, leur seul salut est la loi du… terrain. Et dans cet espace, ils ont beaucoup à faire.


    votre commentaire
  • Compétitions africaines
    Les aléas de l’arbitrage

     


    Les équipes algériennes engagées dans les compétitons africaines ont appris la dure réalité du football africain. Il ne suffit pas de bien jouer pour sortir victorieux.
    Le travail de coulisses, les conditions d’hébergement, de séjour et aussi climatiques font que rien ne sera facile. Si on ajoute à ce cocktail, la partialité de l’arbitrage, on peut dire que la boucle est bouclée. Le trio congolais n’a pas épargné les "Canaris" en leur enlevant un premier but d’entrée qui aurait pu conférer à la rencontre une issue tout autre.
    Certes, de la bouche même de coach de la JSK Aït-Djoudi son équipe a commis des erreurs sur le plan défensif aussitôt exploitées par les attaquants adverses. A 3 à 1, il refuse un deuxième but qui aurait changé la donne avant la manche retour. De plus, il leur avait accordé un penalty assez sévère, mais Chaouci a réussi à l’annihiler. Ceci dit, les "Canaris" et à la faveur du but inscrit par Dabo à la 55e minute peuvent trouver la clé de la solution pour accéder au prochain tour.
    Si au Gabon, la rencontre s’était déroulée dans des conditions plus ou moins acceptables, cela n’a pas été le cas pour l’empoignade qui rentrait dans le cadre des seizièmes de finale de la coupe de la CAF entre le représentant nigérian, Kwara-United et le MCA à Ilorin, une ville distante de 250 km de Lagos, l’ex-capitale du Nigeria.
    Dès le départ, les Mouloudéens n’étaient pas rassurés des conditions de leur séjour et le chauffeur qui les conduisait à Ilorin avait failli les égarer intentionnellement pour qu’ils atteignent leur lieu de résidence dans des conditions physiques déplorables. De plus, l’hôtel n’était pas celui attendu par la délégation mouloudéenne.
    Les Nigérians face à la pression des dirigeants mouloudéens étaient obligés de trouver un nouvel hôtel. Déjà leurs nerfs étaient entamés avant même de commencer la rencontre. Le jour du match, il y’avait une chaleur torride qui sévissait. De telles circonstances naturelles étaient acceptables, même si les joueurs du MCA, qui ont fait connaissance avec l’Afrique pour la première fois, sauf pour certains d’entre eux, manquaient d’expérience. Outre l’équipe adverse qui n’était pas un foudre de guerre, il fallait compter sans un arbitrage presque à sens unique du trio Ivoirien. Il avait tout fait pour compliquer la tâche des Algériens en faisant expulser, dès la 20e minute de Coulibaly, considéré comme le pilier de la défense mouloudéenne.
    Avant la fin du premier half, il donne un autre coup de pouce à l’équipe adverse en lui accordant un deuxième but entaché d’une flagrante position dehors-jeu. Le fait d’entamer la deuxième mi-temps avec un retard de deux buts n’était pas facile.Le troisième but sur coup-franc était, par contre, très beau.
    A 3 à 0, l’arbitre fera expulser Abdouni et avant lui, le président de la cellule chargée de la section football du MCA, Khaled Adnane. 7 joueurs du MCA ont été avertis. Il est clair que c’est trop pour une équipe qui n’a pas joué en compétition africaine depuis l’année 2000 en Ligue des champions d’Afrique face à l’équipe de Jeanne d’Arc de Dakar (le MCA a été éliminé 5 à 1 et 1-1). Il est évident que le football africain n’est pas aussi facile qu’on le pense. Car beaucoup de facteurs extra-sportifs rentrent en jeu.
    Les Mouloudéens l’ont vérifié à leurs dépens. Dans quinze jours, à Kouba (peut-être), le MCA n’aura pas la partie belle surtout qu’il n’a pas marqué. Toutefois, il ne faudra pas abdiquer, même si l’entreprise ne sera pas une simple sinécure. La manche retour sera officiée par un trio tunisien.

    APRÈS LA DÉFAITE SANS APPEL DU MCA
    Fabbro : “Nous avons vécu l’enfer au Nigeria”
    Le Mouloudia d’Alger ne va pas oublier, sans nul doute, son périlleux voyage au Nigeria pour le compte du match aller des 16es de finales de la Coupe de la CAF, soldé par une défaite de 3 à 0.
    Face à l’équipe de Kwara FC United. Les Vert et Rouge en ont vu de toutes les couleurs ; ils ne s’attendaient pas à un tel accueil des Nigérians ni à un tel arbitrage du trio ivoirien. En effet, les informations qui nous sont parvenues du Nigeria ont fait état de  difficultés vécues par l’entraîneur italien Fabbro et sa bande. D’ailleurs l’Italien n’a pas manqué de fustiger, sur le site du club www.mouloudia.org, les responsables nigérians et l’arbitre de la rencontre qui ont tout fait pour déstabiliser le Mouloudia. “Nous avons vécu une situation de guerre au Nigeria. Rien ne prédisait qu’on allait jouer un match de football, de surcroît un rendez-vous de Coupe d’Afrique. Nous avons rencontré des conditions atroces depuis notre arrivée dans la capitale Lagos. Rien n’était à sa place. Que ce soit l’accueil ou l’organisation de ce match par les Nigérians, ou encore l’arbitrage de la rencontre, tout a été catastrophique. Ils ont tout fait pour nous déstabiliser. Je dirai aussi que même les responsables de l’ambassade n’ont pas été à la hauteur”, martèle-t-il. Et d’ajouter : “Malgré les grands sacrifices dont le groupe a fait preuve dans ce voyage, il a été impossible pour nous de faire mieux”.
    Fabbro a indiqué qu’il va organiser une conférence de presse dès son retour à Alger pour dénoncer avec plus de détails le cauchemar vécu avec son groupe en terre nigériane. Le coach italien précise en outre qu’“il est impossible de parler ou de jouer au football dans ces conditions. On ne peut pas parler de technique ou de tactique dans ce match. Pour moi, ce qui s’est passé est une honte pour le football africain qui a tout perdu dans ce match”. Fabbro estime qu’en dépit de la lourde défaite, son équipe n’a pas pour autant abdiqué.
    Elle croit toujours en ses chances de qualifications pour le prochain tour. “Le match retour sera un grand rendez-vous pour notre équipe. Les joueurs vont tout faire pour renverser la vapeur et arracher, du coup, leur qualification pour le prochain tour. C’est un grand défi que les joueurs veulent relever avec cœur et détermination”, indique-t-il.
    Pour sa part, le président de la section football, Khaled Adnane en l’occurrence, a assuré que la direction du club ne va pas rester les bras croisés devant les mauvaises conditions rencontrées au Nigeria et, surtout, la malhonnêteté du trio d’arbitrage ivoirien.
    Adnane indique que le Mouloudia a adressé un rapport de protestation à la CAF à l’encontre de l’arbitrage. “Le moins qu’on puisse dire sur cet arbitrage, c’est qu’il a été catastrophique. On s’attendait quelque part à la partialité de l’arbitrage lorsqu’on a su que les trois arbitres ont passé la nuit dans le même hôtel que l’équipe adverse. C’est de la transgression des lois de la FIFA. Et nous avons établi un rapport de protestation pour la CAF au sujet de l’arbitrage”.

    Résultats
    Kwara Utd (NGR) - Mouloudia Alger (ALG) 3-0
    Defence (ETH) - Atraco
    (RWA) 1-0
    Port Authority (SLE) - Gaouafel Gafsa (TUN) 3-2
    ASO Chlef (ALG) - ENPPI (EGY) 0-0
    Cotontchad (CHA) - Al-Merreikh (SUD) 2-0
    Bukavu Dawa (COD) - Issia Wazi
    (CIV) 0-2
    Satellite (GUI) - CS Sfaxien
    (TUN) reporté
    Ajesaia (MAD) - Ismailia
    (EGY) 2-2
    Saint Pauloise (REU) - Green Buffaloes (ZAM) 0-0
    Benfica Luanda (ANG) - DC Motema Pembe (COD) 4-1
    Astres Douala (CMR) - Tema Youth (GHA) reporté
    Mwana Africa (ZIM) - InterClube (ANG) 2-0
    Hawks (GAM) - Dolphin
    (NGR) 0-0
    US Goree (SEN) - Hassania Agadir (MAR) 0-0



    votre commentaire
  •    Les Mouloudéens d’aujourd’hui n’ont, de toute évidence, retenu aucune leçon de leurs aînés qui avaient pourtant remporté la première coupe d’Afrique de l’histoire  du football algérien après avoir surmonté des conditions peut-être plus catastrophiques que celles de ce dimanche à Kwara.

    Et les plus de 30 ans se souviendront sûrement de la finale aller cauchemardesque de Conakry face au grand Hafia de l’époque. Autre temps, autres mœurs… nous diriez-vous et rien de comparable entre ces deux époques, mais tout de même ! A quoi s’attendaient donc les Mouloudéens en se déplaçant à Kwara ? A être reçus avec des fleurs au rythme de « tam-tam » de bienvenue ? Cette naïveté excessive de leur part dénote, en somme, avec quelle légèreté ils ont appréhendé ce premier déplacement en Afrique, plus précisément au Nigeria pays classé le plus turbulent au niveau de la CAF, et dont les responsables n’ont jamais rien pu (ou voulu) faire pour mettre un terme aux misères que subissent les clubs qui s’y déplacent. Aussi et disons le sans pudeur, les Mouloudéens n’ont certainement pas découvert l’Amérique en nous racontant ce qu’ils ont vécu et enduré sur le sol des « Super Eagles ». Rappelez-vous de « l’enfer de Surelere », le fameux stade de Lagos qui avait gagné ce sobriquet sûrement pas pour des hauts faits footballistiques, mais parce que ceux qui s’y rendaient avaient l’impression de vivre des moments interminables dans un cratère du Vésuve en éruption. La moralité de l’histoire est que les Mouloudéens ne devraient d’abord s’en prendre qu’à eux-mêmes pour n’avoir pas organisé ce déplacement avec suffisamment de rigueur et de prudence connaissant d’avance le terrain marécageux dans lequel ils allaient s’aventurer. Que ce soit l’itinéraire du voyage, les conditions de séjour ou la gestion psychologique du groupe pendant le match, tout aurait dû faire preuve de doigté ce qui n’a, hélas, pas été le cas, puisque les Vert et Rouge ont versé dans l’énervement et les lamentations durant pratiquement tout leur séjour au Nigeria. Un amateurisme qui s’est traduit par le résultat désastreux qu’on connaît… et qui met en exergue le manque de professionnalisme et de rigueur de nos clubs. N’était-ce pas, également, le cas des joueurs de la JSK qui n’ont découvert le terrain de Moanda que le jour du match parce que leurs responsables ont choisi d’être logés à une heure de route du lieu de la rencontre. Tous ces paramètres n’auraient-ils pas dû être vérifiés bien avant le match ? Pour la petite histoire, souvenez-vous des Italiens de la Fiorentina qui, avant de venir rencontrer le Mouloudia d’Alger en match amical (!), ont dépêché un émissaire dix jours plus tôt pour s’enquérir de l’état du terrain et des conditions de restauration, etc. Ça se passerait presque de commentaire…
    H. T.   


    votre commentaire