• Coupe de la CAF
    Le MCA se qualifie pour le prochain tour ?



     Le Mouloudia Club d'Alger (MCA) s'est qualifié au prochain tour de la Coupe de la Confédération africaine après le retrait du représentant égyptien Harass Al-Houdoud de la compétition pour des raisons techniques liées à son parcours en championnat égyptien, a annoncé, hier, lundi, la Fédération égyptienne de football.
    Nayef Izat, président de la commission des compétitions au niveau de la Fédération égyptienne de football, a affirmé avoir été officiellement informé du retrait de l'équipe égyptienne qui aspire à «intégrer le quatuor d'or du championnat local». De son côté, Tarek Al-Achri, directeur technique du club égyptien, a affirmé que la décision prise par la direction de son club n'est pas définitive sachant qu'elle pourrait entraîner des sanctions de la Confédération africaine de football (CAF). A cet effet, il a précisé que le club tranchera après l'Aïd el-Adha tout en signalant avoir saisi la Fédération égyptienne de l'intention de son club de se retirer de la compétition africaine. Le club égyptien est sous la menace de sanctions financières, et même d'une suspension pour une durée bien déterminée des compétitions de la CAF, le retrait de l'équipe égyptienne ayant été décidé après le tirage au sort des 32es de finale dont les rencontres débuteront en mars prochain.

    Les libérés seront bientôt connus

    Karcouche le président de l'association "Al Mouloudia" confirme la libération de Tahraoui et Hamadou (parti à l’USM Annaba), alors que Badache, Zemit et Dahmani sont libérables. Quant à Kheloufi, le transfuge de la JSM Chéraga l’été dernier, il sera prêté. S’agissant du gardien Azzedine, Kercouche a affirmé qu’il restera au MCA, quant à la lettre de sortie du Togolais Chérif Touré, elle ne tardera pas à arriver, ce qui permettra à ce joueur de figurer sur la liste des 18 qui affronteront la JSMB à Béjaïa lundi prochain. Toutefois, Thissen aura toute latitude de se prononcer sur d’éventuels autres joueurs à libérer par le Mouloudia qui, dans la foulée, vient d’apprendre sa probable qualification après l’annonce du forfait de la formation de Hourass El-Houdoud, son adversaire en coupe de la CAF en raison d’une crise financière aiguë.


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  • C’est officiel
    Thyssen au doyen pour 18 mois

    Les dirigeants du MC Alger et l’entraîneur belge, Jean Thyssen, qui se sont réunis hier, sont sortis avec un commun accord qui consiste à engager le technicien à la tête de la barre technique du Doyen pour un bail de 18 mois. Le porte-parole du club, Djamel Rachedi, nous a confirmé l’information, et le désormais nouvel entraîneur du Mouloudia peut entamer le travail au sein de l’équipe très prochainement. “Nous nous sommes officiellement mis d’accord avec Thyssen. Il devra signer aujourd’hui un contrat qui le liera au club pour une période de 18 mois”, a-t-il assuré. Une conférence de presse devra être organisée cet après-midi, mais qui pourrait être décalée à demain jeudi. Une cérémonie de présentation du nouveau coach le même jour. Thyssen partira, en début de la semaine prochaine chez lui, pour régler ses affaires personnelles avant de venir séjourner à Alger pour entamer son travail. Ainsi, après avoir réussi à engager l’attaquant international, Abdelmalek Cherrad, les dirigeants du MCA se sont offert un technicien de très bonne qualité. Par ailleurs, les dirigeants ont dû céder au vœu de Thyssen qui a souhaité travailler avec un adjoint de son choix. Il sera, selon nos sources, secondé par un adjoint français. Dans le registre des recrues, le CV d’un attaquant ghanéen âgé de 25 ans, qui évolue au sein de l’équipe Heart of Oak et qui a participé au précédent mondial, est sur le bureau de la direction mouloudéenne.

    Le quotidien "Liberté"


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  • USMA-MCA 0-2

    Comme d’habitude

    Stade du 5-Juillet (Alger) le lundi 19.11.2007
    Affluence : faible
    Arbitres  : Bichari, Talbi, Tahir
    Avertissements : Ghazi (17’), Boucherit (29’), Boussefiane 74’) (USMA); Chaoui (54’, 60’), Belkaïd 90’+3) (MCA)
    Expulsion : Doucouré (44’) (USMA) ; Chaoui (60’) (MCA) 
    Buts : Badji (27’), Younès (41’) (MCA)

    USMA
    Zemmamouche, Hamdoud (Boussefiane 45’), Mekioui (Aït Ali 69’), Rial (Besseghir 10’), Mancharé, Ghazi, Boucherit, Dziri, Achiou, Ammour, Doucouré
    Entraîneur : Amrani

    MCA
    Ouamane, Babouche, Chaoui, Belaïd (Belghomari 83’), Galloul, Belkaïd, Badji (Kaddour 66’), Bouguèche, Younès, Hamadou, Koudri (Zemit 69’)
    Entraîneur : Mekhazni

    Les pronostics les ont mis dans la peau du vaincu du jour, mais la réalité du terrain était autre. Et pour cause, les Mouloudéens ont surmonté toutes les difficultés auxquelles ils ont dû faire face afin de battre le frère ennemi. Ils ont réalisé le meilleur scénario possible en première mi-temps en rejoignant leur vestiaire avec deux buts d’avance. Et pourtant, l’entame de la rencontre a été à l’avantage des Usmistes qui se sont créé deux occasions dangereuses par le biais du même homme, Doucouré. A la 2’, le tir de loin du Malien a contraint Ouamane à étaler toute sa classe pour se saisir de la balle. A la 15’, son tir dans un angle fermé va dans le petit filet. Au cours de la même minute, les Mouloudéens répliquent par Younès qui déborde avant de décocher une frappe qui sera interceptée par Zemmamouche. L’occasion suivante sera fructueuse. A la 27’, une-deux Koudri-Younès, ce dernier s’échappe sur le côté gauche, centre de l’extérieur du pied et Badji d’une tête plongeante met le cuir au fond des filets. Les Mouloudéens ont le monopole du jeu. A la 39’, ils ratent l’immanquable : centre de Younès, mais Bouguèche manque sa reprise. Badji, qui venait de loin, ne réussira pas à redresser sa balle qui passe au-dessus. Immédiatement après, Ammour, dans la surface de réparation, tire en pivot, Ouamane dévie la balle en corner. Cette alerte secouera les Vert et Rouge qui se rueront à nouveau en attaque. Cette fois sera la bonne. A la 41’, Babouche centre pour Younès qui, d’une reprise instantanée, fusille à bout portant Zemmamouche. Touchés dans leur amour-propre, les Rouge et Noir donneront des sueurs froides à leurs vis-à-vis par l’intermédiaire de Achiou d’abord. Le tir des 30 mètres du milieu de terrain de l’USMA s’écrase sur la transversale. Deux minutes plus tard, la frappe de Dziri oblige Ouamane à dévier en corner. La dernière tentative sera usmiste, le coup franc rentrant et en force de Ammour est boxé par le gardien de but mouloudéen. Boostés par leurs deux réalisations, les Mouloudéens font un début de seconde période tonitruante en se créant trois occasions nettes. La première par Bouguèche à la 48’. Sa tête frôle le montant droit de Zemmamouche. Une minute plus tard, Badji lance en profondeur Bouguèche qui dribble le gardien de but, mais n’arrive pas à redresser sa balle. A la 52’, Badji, encore lui, centre pour Younès idéalement placé, mais ce dernier voit son tir complètement dévissé. A partir de là, on ne verra plus les Mouloudéens inquiéter vraiment les Usmistes, les coéquipiers de Badji se contentant de défendre intelligemment leur acquis. Toutefois, ils tenteront de surprendre leur adversaire par des contre-attaques dont l’une a failli se concrétiser par un troisième but. A la 85’, Belghomari se présente seul face à Zemmamouche et a failli faire mouche en enveloppant trop sa balle. Et comme l’a si bien chanté Claude François «Comme d’habitude !», les Mouloudéens préservent leur suprématie sur les Usmistes qui auraient pu perdre cette rencontre par un score beaucoup plus large.    
    K. M.

    Le SMS de Fabbro
    Visiblement, l’ancien entraîneur du Mouloudia, Enrico Fabbro, est resté attaché au MCA. La preuve, le technicien italien, qui suivait le match sur Canal Algérie, a envoyé un SMS aux dirigeants à la mi-temps dans lequel il encourageait les joueurs à s’accrocher. «Le match est dans la poche les gars, il faut y croire !», disait le SMS. Sacré Fabbro !

    Le Mouloudia préserve  son invincibilité dans les derbies
    Même sans Enrico Fabbro, le Mouloudia est parvenu à préserver son invincibilité dans les derbies. En effet, grâce au succès obtenu hier face à l’USMA, le MCA a enchaîné avec son 14e derby sans concéder la moindre défaite. Une suprématie qui a débuté avec le coach Fabbro et qui semble continuer avec Mekhazni, avant que Jean Thissen ne prenne le flambeau.

    Chaoui de nouveau out
    A peine de retour d’une suspension de trois matches suite à un geste antisportif à l’endroit de Taleb lors de la rencontre contre l’ASK, Smaïl Chaoui a écopé de deux cartons jaunes qui lui ont valu à nouveau une expulsion peu après l’heure de jeu.

    3e carton rouge pour les Mouloudéens
    C’est la troisième fois depuis le début du championnat que le Mouloudia est contraint d’évoluer en infériorité numérique. La première fois, c’était lors du match face à la JSK avec l’expulsion de Coulibaly. Par la suite, ce fut au tour de Hosni de connaître le même sort lors de la rencontre jouée face au MCS. Enfin, Chaoui a été le troisième élément à se faire expulser au cours d’un match officiel.

    Première  banderille  en championnat pour Badji
    Le meneur de jeu des Vert et Rouge, Fayçal Badji, a dû attendre le grand derby algérois pour inscrire son premier but en championnat. Et de quelle manière ! Une tête plongeante de toute beauté suite à un centre de l’extérieur du pied droit de Younès. Pour rappel, Badji a déjà inscrit un but lors de la finale de Supercoupe d’Algérie contre l’Entente de Sétif.

    Dziri en destructeur  de charme
    Contraint de revenir au poste de ses premières amours, Dziri s’est  comporté un peu trop brusquement dans ses interventions, notamment sur l’excellent Younès que le néo-défenseur usmiste a roué de coups pour empêcher sa progression. Billal nous a pourtant habitués à se plaindre systématiquement aux arbitres du jeu dur des défenseurs adverses. Hier, il n’avait rien à leur envier. Problème d’âge ou d’usage ? N’empêche qu’il a sauvé son équipe d’une grosse défaite en s’interposant avec brio à deux superbes envolées mouloudéennes qui auraient pu faire mouche… qui pue !

    Les Chnaoua poursuivent  le boycott
    Contrairement aux saisons précédentes où le derby entre les deux frères ennemis faisait recette, cette fois-ci, Mouloudia et USMA se sont produits devant des gradins vides. Ainsi, les Chnaoua ont décidé de boycotter leur équipe à cause des résultats en dents de scie réalisés par Badji et ses coéquipiers. Ils peuvent toutefois nourrir des regrets d’avoir raté une affiche aussi alléchante avec des Mouloudéens qui ont produit un match de toute beauté face au voisin usmiste. Apparemment, les effets de la défaite face à la JSK se font toujours ressentir.

    Kaddour en renfort
    N’étant pas titulaire au départ, le jeune Nourredine Kaddour a pu prendre part au match face à l’USMA, à la suite de l’expulsion de Smaïl Chaoui. Le stoppeur mouloudéen a pu reprendre sa place aux côtés de Galloul avec la réussite que l’on sait.

    Il a cédé  sa place
    Titularisé lors des trois derniers matches du Mouloudia, Nourredine Kaddour, le jeune stoppeur des Vert et Rouge, a été relégué à l’occasion du derby sur le banc de touche. Le coach mouloudéen a préféré faire confiance au chevronné Chaoui pour une telle affiche.

    Ambiance de fête  à la fin du match
    Il y avait une ambiance de fête dans le vestiaire du Mouloudia. Il y avait de quoi, du moment ou le Doyen s’est offert le frère ennemi, avec la manière en sus. Cela dit, certains ont tout de même fait la moue, au vu des innombrables occasions ratées par les attaquants mouloudéens tout au long du match.

     

    USMA 0 – MCA 2

    Le Mouloudia survole le derby

    Le Mouloudia d’Alger n’a fait qu’une bouchée de son voisin et éternel rival usmiste qu’il l’a dominé, de la tête et des épaules, hier après-midi dans le temple olympique du 5-Juillet à l’occasion du traditionnel big derby de la capitale, comptant cette fois-ci pour la mise à jour du calendrier national de première division.
    Sans vraiment atteindre les cimes en matière de football spectacle, d’engagement et de technicité, ce choc entre voisins a surtout confirmé le malaise qui secoue de l’intérieur la maison USMA et certifié la tendance du moment en matière de suprématie du Mouloudia. Désireux de mettre aux oubliettes leur contre-performance non encore consommée de jeudi dernier face à Chlef, les Usmistes ont pourtant été les premiers à se mettre en évidence par l’entremise de leur Malien Mintou Doucouré dont le tir en pleine surface n’a, cependant, pas accroché le cadre (12’).
    Mieux en jambes et plus présents dans les duels, les poulains de l’intérimaire Mekhazni se montreront, cela dit, plus réalistes, mais surtout beaucoup plus adroits dans leurs manœuvres et mouvements offensifs.  Les Rouge et Vert annonceront ainsi la couleur au quart d’heure de jeu par leur feu follet Younès qui alertera Zemamouche, lequel se couchera bien mais dut s’employer en deux temps pour rassurer sa défense.
    Mais, c’est à l’approche de la demi-heure de jeu que le MCA dessinera les contours de son succès, grâce à un véritable petit bijou de maîtrise technique et de conception, pourtant la griffe du duo Younès-Badji. Mettant à profit un ballon chipé à Achiou par le prometteur Koudri, Younès déboulera sur son flanc gauche avant de servir d’un exquis extérieur de la droite son capitaine Badji qui placera, au point de penalty, une imparable tête plongeante qui catapultera le cuir hors de la portée de Zemamouche qui, surpris par tant d’audace et d’ingéniosité, ne put qu’effleurer la balle du bout des doigts. Euphoriques, quand bien même aidés par une étrange passivité usmiste, les Mouloudéens gâcheront ensuite une belle occasion de faire le break dès la 38’ lorsque servi sur un plateau d’argent par Younès, Bouguèche ratera incroyablement sa reprise.
    L’USMA eut bien une réaction d’orgueil à la 39’ par le biais d’un tir de Ammour bien capté par Ouamane, mais c’est finalement le MCA qui doublera la mise d’une superbe manière par l’intenable Younès qui mit à profit un centre précis de Babouche pour fusiller littéralement Zemamouche d’une sublime volée (41’).
    Le tir tendu d’Achiou, qui ricocha sur la transversale de Ouamane (42’), les expulsions de Doucouré pour un geste sur le même Ouamane (45’) et de Chaoui pour un double avertissement (54’), le remplacement de Dziri comme libéro en seconde mi-temps, les occasions nettes de scorer dilapidées par Bouguèche (49’ et 56’) et Belghomari (86’), d’un côté, et Boussofiane (74’), de l’autre, ainsi que la très bonne prestation du referee Bechari constitueront, pour l’anecdote, les autres ingrédients majeurs de ce derby coloré et pas un brin tristounet.

    A. Karim


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  • On refait le match

    Le nouveau patron du Mouloudia d’Alger, Sid-Ahmed Karcouche, annonçait récemment que la situation financière du club n'augurait rien de bon. Le boss mouloudéen, pour étayer sa thèse, brosse un tableau peu reluisant des finances de l’association, dont il vient à peine de prendre les rênes, et annonce que l’avenir ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices. Conscient de la difficulté de la tâche qui les attend, lui et son bureau, il parlera, en des termes peu rassurants, des dettes accumulées (héritées de l’équipe dirigeante sortante) qui s’élèvent à «11 milliards de centimes». En quoi le vécu du doyen des clubs algériens diffère-t-il des autres sigles qui «animent» (quel bien grand mot !) nos mornes week-ends footballistiques marqués par de longues et interminables séances de pousse-ballon ? Du déjà entendu. Spécialistes ès-sonnette d’alarme, l’écrasante majorité de nos dirigeants sportifs, pour la plupart portés sur le bricolage et la «complotite» permanente, apportant peu ou pratiquement rien au développement de la discipline, s’imposent aux décors tristes d’un sport-roi déchu. Karcouche, qui sait maintenant de quoi il parle et qui apprécie à sa juste valeur l’ampleur de la mission à la tête d’un sigle à la charge symbolique unique dans le pays et tout ce qui va avec comme difficultés, a néanmoins ce brin de lucidité qui lui permet de parler en vrai gestionnaire (une qualité qui ne court malheureusement pas nos stades) en des propos reflétant comme rarement la réalité. En assénant cette vérité : «Si le MCA était une entreprise privée, je vendrais le siège pour effacer les dettes et fermerais la boutique.» Une solution extrême qui suggère des remèdes de choc face à une situation à multiplier à l’envi dans les différents paliers d’un championnat algérien sans émotions fortes et surtout très loin des standards internationaux en matière de spectacle pur. Le N°1 du Mouloudia algérois, qui évite de parler de crise mais met tous les clignotants au rouge, parle de la stratégie à mettre en place. «La solution est de passer en SPA», lâche-t-il. Le MC Alger érigé en société par actions. Fameux pari sur l’avenir et sacré défi que toutes nos formations, dans leur improbable quête d’un professionnalisme ne dépassant jamais le stade des déclarations pompeuses, doivent se lancer. Hier et ce soir, et par petit écran interposé, la Champions League européenne, la plus prestigieuse des compétitions du jeu à onze à l’échelle de la planète, s’invite dans nos foyers. Elle est la bienvenue pour les raisons que tout le monde connaît. Du spectacle et du rêve. Garantis. Le rêve, pour l’heure inaccessible, de voir notre football, multipliant ces dernières années les déboires et glissant dangereusement dans les profondeurs de la hiérarchie mondiale, sortir du bricolage ambiant et s’ouvrir sur le monde, entrer dans le costume d’un professionnalisme pour l‘instant trop large à sa taille. Karcouche, encore lui, va droit au but, dit sa conviction intime (est-elle unanimement partagée par ses pairs ?) «qu’il est temps que le Mouloudia s’ouvre aux actionnaires». Discours pas tout à fait nouveau, mais qui a le don d’aller à l’essentiel. Qui rappelle le temps perdu, les occasions ratées par le sport national, et sa locomotive, le football, de se mettre à jour. Au diapason des grands d’Europe et d’ailleurs. Une gestion qui a fait ses preuves et que nous renvoient brillamment ces belles fresques «footballesques» écrites par de véritables artistes et sorciers du ballon rond. La sortie médiatique du nouveau boss du MCA s’arrête-t-elle à un simple coup de gueule que pourrait expliquer, par exemple, une asphyxie financière aux origines connues ? Les sponsors ne se bousculent pas au portillon, le nerf de la guerre fait défaut. Cruellement. Pourquoi et comment ? On n’invente rien. La réponse nous vient cette fois d’Afrique. Début 2008, la Fédération sénégalaise de football (FSF) doit lancer un championnat de football professionnel. Pour être éligible à cette compétition, les clubs candidats doivent remplir un cahier des charges leur exigeant de disposer, notamment, d’un budget de 50 millions FCFA (environ 77.000 euros, soit trois fois moins que ce qui est déboursé pour le recrutement d’un joueur algérien moyen), d’un terrain gazonné ou stabilité d’un effectif de 18 joueurs bénéficiant d’un contrat, d’un entraîneur principal et d’un comptable régulièrement recrutés. On ne parle pas de la faisabilité, en Algérie, d’un tel projet dont des copies améliorées et pourtant portées par des ministres de la République qui ont eu à faire le détour du bureau du 1er-Mai, dorment dans des tiroirs fermés à double tour. Sans commentaire. On refera le match dans un autre point.
    Abdelaziz Azizi


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  • l'entraîneur italien Enrico Fabbro quitte le MC Alger

     

    L'entraîneur italien Enrico Fabbro a dirigé jeudi, pour la dernière fois, le MC Alger à l'occasion de la rencontre de la Super-coupe d'Algérie remportée largement face à l'ES Sétif sur le score de 4 à 0. "Oui, c'est ma dernière rencontre à la tête du MCA. J'ai présenté ma démission au club et elle a été acceptée. Je quitte le club à l'amiable et sur une victoire en Super-coupe. Je remercie les responsables (du club) qui m'ont offert l'occasion de disputer cette rencontre", a déclaré le technicien italien à l'issue du match. 

     

    CIAO Signore FABBRO


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